Le discours du nouveau ministre est quand même à contre-courant et pour le moins discutable sur plusieurs points.
Déjà quand il évoque
il faut surtout que sur les infrastructures les plus lourdes, le fer, qui engage pour des dizaines et des dizaines d'années, on ait une feuille de route qui n'impacte pas le budget de l'État comme il l'a impacté auparavant".
On comprend en creux que ce sont les investissements dans le ferroviaire qui sont (pour une part) à l'origine des déficits et de l'explosion de la dette...
Ensuite :
[Le car express, c'est] aussi, pour le ministre, "un temps de parcours optimisé grâce à des aménagements assez simples de voies réservées de gares routières. Donc c'est au final du temps rendu à nos concitoyens qui aujourd'hui sont parfois dans les embouteillages et qui demain, dans un car, peuvent travailler, lire, se divertir, se reposer
C'est sûr qu'on peut travailler dans un car (on mettra de côté les versions pullman avec deux ou trois sièges par rangée), poser son ordi sur sa tablette, comme on peut le faire dans un train, notamment de long parcours... Quant aux accès aux centre-villes fluides, même avec des voies réservées, j'ai quelques doutes car on ne peut faire ce type d'aménagement partout et dans un certain nombre de cas, ce n'est pas une voie en plus mais à nombre de voies constant sur l'autoroute, donc il faut bien peser les conséquences et la capacité à imposer ce type de solution.