Thor Navigator Wrote:Un service qui est supprimé peu de temps avant sa circulation a toujours un coût pour l'opérateur : sillon réservé, personnel commandé, solutions de substitution routières quand elles sont mises en œuvre etc. Ce n'est pas un plaidoyer pour le statu-quo mais juste le rappel des réalités du monde ferroviaire. Concernant l'aérien, le montant évoqué s'applique-t-il à tous les vols intérieurs ?
Selon la distance comme l’a dit Ewen mais un vol interieur est 250€.
A dire vrai, ces suppressions “a chaud” ou à courte échéance ne sont pas un problème sur TGV mais semblent l’être sur ces trains de nuits.
L’idée, outre d’indemniser les clients, est de mettre la pression sur l’opérateur pour que cela lui coûte et qu’il prenne les mesures pour ne pas annuler.
Dans ce cas, ce sont des réserves de matériel supplémentaire, en locomotive diesel.
Mais je relativiserai la “faute” de la SNCF, dans le sens où ces trains sont “politiques” et que l’opérateur n’a probablement eu ni le choix ni grosse latitude de négociation pour imposer des conditions permettant une circulation plus fiable.
ewen Wrote: La SNCF fait plutôt bien le travail (…)
Oui sur la prise en charge c’est vrai et sur des cas où elle n’est pas responsable (accident de personne, mesures de sûreté…), elle applique la garantie ponctualité, ce qui est au delà des obligations légales.
La je parle d’annulations, ou très gros retard, dans les cas où l’opérateur est fautif, une indemnisation forfaitaire de l’usager pourrait être envisagée.
ewen Wrote: Comparé aux compagnies aériennes qui laissent leurs passagers 3 jours en errance dans un terminal aéroportuaire sans aucune prise en charge
Le hic est que la frontière entre la responsabilité ou non de la compagnie est une frontière assez mince et donne lieu a de nombreux contentieux.
Et que les compagnies jouent la montre pour ne pas indemniser et laisser les clients aller en justice, avec le risque que ceux ci n’y aillent pas ou abandonnent en cours de route.
Des sociétés prenant en charge ces procédures se sont montrées moyennant une commission, un vrai “business”.
L’autorité de tutelle n’a dans ce domaine qu’un pouvoir de médiation et non de contrainte.
Il faut aussi reconnaître que gérer 150/200 personnes dans un lieu généralement bien équipé d’infrastructures hôtelières rarement saturées, hors gros problèmes, est moins problématique que gérer une UM de Ouigo complète.