Desserte proposée par la FNAUTDans sa contribution la FNAUT ne fournit pas de grille horaire, mais propose une réorganisation des dessertes sur l'ensemble du POLT.
Les 10 AR TET Paris - Limoges seraient conservés, mais la politique d'arrêt serait revue en profondeur :
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maintien des 3 AR Paris - Toulouse : avec desserte des Aubrais, Vierzon, Limoges, Brive, Cahors, Caussade et Montauban. La FNAUT souhaite le maintien d'un TET Paris - Limoges - Toulouse - cerbère. La FNAUT réclame la mise en place de navettes entre Les Aubrais et Orléans en correspondance avec ces 3 AR. Leur suppression a entraîné des allongements de temps de parcours avec le tramway, des durées de correspondances, devenues aléatoires, et la rupture de la cohérence commerciale (billet / guichet unique). Ce rétablissement peut être effectué d'après la FNAUT à surcoût quasi nul par une amélioration de la productivité des TER Centre (pas de matériel dédié aux navettes).
La desserte actuelle
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maintien du TET Paris - Cahors : avec des arrêts à Vierzon, Châteauroux, Limoges et Brive.
La desserte actuelle
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création d'un IC Périgueux - Paris avec des arrêts à Limoges, Châteauroux et Vierzon.
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création d'un IC Aurillac - Paris avec des arrêts à Saint-Denis-près-Martel, Brive, Limoges, Châteauroux et Vierzon.
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création d'un IC Rodez - Paris avec des arrêts à Figeac, Saint-Denis-près-Martel, Brive, Limoges, Châteauroux et Vierzon.
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3 TET AR Paris - Brive avec des arrêts à Vierzon, Issoudun, Châteauroux, Argenton, La Souterraine, Limoges et Uzerche.
Vierzon est la grande gagnante du schéma de desserte proposée par la FNAUT. Au lieu de 6 AR POLT, il y en aurait 10, c'est-à-dire que la FNAUT veut systématiser la desserte de Vierzon pour en faire un nœud de correspondance avec l'axe reliant la Touraine au Berry.
Issoudun et
Argenton auraient 3 AR POLT au lieu de 2 actuellement.
Châteauroux est perdante dans le schéma de la FNAUT. Sa desserte passerait de 9 AR avec Paris à 7.
Autre perdante,
La Souterraine qui ne conserverait que 3 AR avec Paris au lieu des 5 AR actuels.
Uzerche conserverait 3 de des 4 AR actuels avec Paris.
La desserte de
Brive serait renforcée avec 9 AR au lieu des 8 actuels.
Aurillac,
Périgueux et
Rodez doivent retrouver une desserte directe avec Paris selon la FNAUT. Cela participerait à la remise en qualité « grandes lignes » des dessertes de Périgueux, Aurillac et Rodez avec un seul AR direct en journée. Un second AR direct complémentaire à destination de Paris en matinée et au départ de Paris en fin de journée serait logique pour la FNAUT. A défaut, pour cette deuxième relation, il convient de prévoir une correspondance de qualité : trains sur le même quai, délai de changement réduit, attente en cas de retard garantie, confort grandes lignes et réservation facultative disponible sur tout le parcours.
Albi pourrait devenir une desserte du POLT si les Paris – Rodez étaient prolongés sur Albi. En attendant, Albi verrait ses liaisons avec les villes du Centre renforcées par le TER qui la relierait au TET Paris - Rodez.
Millau pourrait bénéficier d’une bonne relation avec le Centre et le Limousin à partir de la
desserte de Rodez.
Un arrêt éventuel à
Juvisy, en tant que gare parisienne-bis, mériterait une étude, selon la FNAUT. Il réduirait le temps d’accès aux origines – destinations finales de certains voyageurs mais doit être mis en balance avec la perte de trafic liée à l’augmentation du temps de trajet pour les autres.
La FNAUT estime nécessaire
la mise en place de 4 AR Limoges - Toulouse, en plus en 3 AR Paris - Limoges - Toulouse. Ces 4 AR pourraient être des TET ou des TER interrégionaux Limousin - Midi-Pyrénées. Cela pourrait se faire par un prolongement à Limoges des 4 AR actuels TER Brive - Toulouse, avec une refonte totale des horaires. Ces TER ou TET Limoges - Toulouse desserviraient notamment Uzerche, Brive, Souillac, Gourdon, Cahors, Caussade et Montauban. Les 4 TER interrégionaux ou TET caboteurs entre Limoges et Toulouse peuvent être créés sans augmentation importante du nombre de kilomètres. On pourrait diamétraliser les 4 AR TER Toulouse - Brive avec une partie des 8 AR TER Brive - Limoges.
La desserte directe de nombreuses villes, en dehors de quelques grandes agglomérations, est limitée à 3 ou 4 TET. Dans ces conditions, la qualité des correspondances entre TET et TER revêt une importance primordiale : c’est une des conditions de succès pour la desserte du POLT et ses antennes.
Des améliorations propres aux TER méritent d’être étudiées. Par exemple, on peut envisager de multiplier des TER « mixtes » c'est à dire des TER qui sur un premier segment font du rabattement sur le POLT et sur un deuxième assurent une desserte omnibus de gares sur le POLT. Un tel service serait particulièrement utile sur Périgueux - Brive – Montauban car les correspondances du TER Périgueux - Brive avec les TET POLT sont actuellement exécrables.
Les objectifs de la desserte préconisée par la FNAUTLes adaptations de services ont été établies dans une double perspective :
- la mise en service de la LGV Tours – Bordeaux qui accélèrera les relations avec Paris de Toulouse et Montauban, peut être de Cahors, mais pour la clientèle professionnelle seulement compte tenu du surcoût du voyage ;
- le développement économique du bassin toulousain.
Dans ces conditions, les adaptations de l’offre proposées visent plusieurs objectifs :
- maintenir un minimum de relations Paris – Toulouse par le POLT, « ligne historique » parallèle à la LGV Paris – Bordeaux, car la vocation des TET est l’équilibre du territoire ;
- accélérer sensiblement les relations Paris – Limoges / Brive / Cahors par une adaptation de la politique d’arrêts et application du principe de la desserte par zone ; l’atteinte de cet objectif passe ici aussi par des TET rapides et caboteurs ;
- simultanément, améliorer le positionnement de la desserte de certaines « villes moyennes » entre Intercités et TER interrégionaux, le principe étant de conserver un minimum de dessertes directes avec Paris et Toulouse, les fréquences complémentaires étant assurées par correspondances ;
- rétablir une qualité de service minimale au confort grandes lignes de la desserte depuis Paris de Périgueux, Aurillac et Rodez ;
- créer des relations de qualité centrées sur Toulouse depuis le Centre (Orléans et Vierzon) tout en respectant le principe de dessertes par zones : trains rapides entre Orléans et Brive, caboteur entre Brive et Toulouse ;
- valoriser le maillage du réseau pour créer et accélérer les relations « croisées » nord – sud et est – ouest avec création de noeuds de correspondance à Vierzon, Limoges, Brive et Toulouse particulièrement, ce qui suppose la recherche de sillons si possible parallèles.
Les 3 AR Orléans-centre – Toulouse peuvent être considérablement accélérés en rétablissant 3 navettes circulant à surcoût quasi nul par amélioration des roulements des TER Centre.
Les AR Paris – Brive (9) – comportent un nombre renforcé (6 contre 3) de relations rapides avec 3 arrêts intermédiaires seulement (respectivement 7 contre 3 pour Limoges avec 2 arrêts intermédiaires).
Les 3 caboteurs Paris – Brive assurent le minimum (3 : « matin, midi, soir ») de relations directes pour les villes moyennes, les autres relations étant assurées par correspondances. Ils doivent être en correspondance à Limoges ou Brive avec les Paris – Toulouse ou les TET/TER IR Limoges – Toulouse.