[2013] TER Aquitaine

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Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 13 Déc 2012 22:18

Sur la ligne Bordeaux-Pau :
- Maintien de la liaison Pau – Dax au départ de Pau à 17h13 du lundi au jeudi, faisant suite à la demande exprimée lors du comité de ligne à Orthez.

La Région déforme la réalité des choses. Au SA 2012, il y avait le TER 867719 (Pau 16h58 - Dax 17h50 DàV). La version initiale du SA 2013 prévoyait un TER 867285 (Pau 17h13 - Dax 18h11) uniquement le vendredi et le dimanche.

Finalement le TER 867285 a l'horaire suivant Pau 17h06 - Dax 18h11 et circule tous les jours sauf le samedi.
Didier 74
 

Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar mauzemontole » 14 Déc 2012 7:19

Je constate que le TER 865419 Périgueux 9.03 / Brive 9.55 censé circuler du Lundi au Jeudi n'est toujours pas disponible à la vente :bravo: :mrgreen:
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Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 20 Déc 2012 13:09

Sud Ouest, 15 décembre
La CGT s'insurge contre les nouveaux horaires

Des trains ont été supprimés lors du passage à la nouvelle grille, dimanche.

Le 9 décembre, des modifications d'horaires ont été apportées sur plusieurs trains intéressant les usagers périgordins. Les cheminots CGT dénoncent ces bouleversements qui, selon le syndicat, vont à l'encontre de l'intérêt des voyageurs.

La ligne Limoges-Périgueux est la plus touchée par ces changements. En effet, sur cette ligne, la grille de transport a été réduite, regrette le syndicat qui tenait une conférence de presse jeudi matin à Périgueux. Ainsi, le vendredi et le dimanche soir, un train a été supprimé entre les préfectures de Dordogne et de Haute-Vienne. Il en est de même sur cette même ligne pour les TER du samedi et dimanche matin. En outre, du lundi au vendredi, les trains du soir assurant la correspondance de Limoges à Périgueux pour les voyageurs en provenance de Paris-Austerlitz ont disparu. Enfin, le TER qui, jusqu'à présent, partait du lundi au vendredi à 10 h 30 de Limoges a connu un sort similaire.

Manque de concertation
Des chamboulements absurdes, estiment les cheminots CGT qui assurent que ces liaisons avaient toutes leur utilité et connaissaient une fréquentation honorable.

En fait, analyse le syndicat, la ligne Limoges-Périgueux ferait les frais de sa situation géographique. À cheval sur les régions Aquitaine et Limousin, elle dépend entièrement de cette dernière. Souhaitant faire des économies, le Conseil régional du Limousin a donc opté pour une diminution des liaisons vers Périgueux.

« Une meilleure concertation entre les deux régions administratives limitrophes aurait permis d'éviter d'en arriver là », regrette Pascal Faure, membre du bureau des cheminots CGT.

« Usagers excédés »
Le syndicat constate par ailleurs une dégradation des conditions de transport des usagers, notamment entre Bordeaux et Périgueux. « La région Aquitaine a créé quatre liaisons supplémentaires sur cette ligne, explique Olivier Mandeix, agent cheminot CGT. Malheureusement, elle n'a pas les moyens de ses ambitions car elle ne dispose pas du matériel nécessaire. Du coup, sur cette ligne, les trains sont parfois bondés et les usagers excédés. »

Source http://www.sudouest.fr/2012/12/15/la-cg ... 4-1980.php

Le budget régional 2013 en stagnation

Malgré des recettes étales, voire en baisse, l'investissement est maintenu à 44%.

Lundi, le Conseil régional d'Aquitaine votera son budget primitif 2013. Il s'élève à 1,362 milliard d'euros, en augmentation de 1% par rapport au budget précédent. Compte tenu de l'inflation, on peut parler de stagnation, voire de recul. Le président Alain Rousset, qui en présentait hier les grandes lignes, n'a pas caché le « contexte extrêmement contraint » entourant l'exercice.

Les dotations d'État (503 millions d'euros) n'augmentent pas, les recettes fiscales directes et indirectes (532M€) non plus. Seules les recettes générées par l'activité propre à la Région, dont la récupération de la TVA sur la construction des lycées, progressent (+ 9,83). Mais le volume est faible (84000 euros). Un emprunt de 245 millions d'euros complète le financement de ce budget.

« Manque de lisibilité »
En dépit des contraintes, qu'il impute en partie à l'abandon de la taxe professionnelle (donc à l'ancien gouvernement), Alain Rousset fait valoir que l'investissement reste maintenu à hauteur de 44%. « L'Aquitaine est la région qui investit le plus », a-t-il affirmé. C'est l'enveloppe assignée au TER qui progresse le plus : elle atteint 214 M€ (+ 20%) et s'explique par l'acquisition de nouveau matériel ferroviaire.

Au chapitre économie, il a mis en avant la priorité donnée au développement des entreprises intermédiaires (ETI) et des PME à fort potentiel. Sous l'égide de la Région, un « club des ETI » est créé.

Le groupe EELV votera ce budget, excepté certains chapitres concernant le financement de la LGV et du nouveau stade de Bordeaux, a fait savoir hier Monique de Marco. Pour sa part, Geneviève Darrieussecq (Modem) ne sait pas si son groupe - Forces Aquitaine - votera contre ou s'abstiendra. En attendant, elle regrette le « manque de lisibilité » du document budgétaire en termes de crédits de paiement et d'autorisations de programme.

Le Front de gauche votera le budget « mais avec beaucoup de remarques », dit Alain Baché. Car le contexte contraint dépend aussi, selon lui, de « décisions politiques nationales qui ne vont pas dans le bon sens ».

L'UMP votera contre, annonce son chef de file, Michel Diefenbacher. Il demande une plus grande « maîtrise » dans les dépenses de personnel et des économies de fonctionnement, au motif que les contraintes ne vont pas diminuer dans les années à venir.

Une manifestation de personnels TOS (techniciens ouvriers et de service) des lycées est prévue lundi matin, en ouverture de séance. Ils réclament un alignement de leur salaire sur celui des fonctionnaires du siège du Conseil régional. L'accueil ne devrait pas être des plus chaleureux, Alain Rousset ayant accusé hier les syndicats de présentation « mensongère » d'éléments du dossier.

Source http://www.sudouest.fr/2012/12/15/le-bu ... 16-710.php

17 décembre
Nouveaux horaires SNCF : le "rail-bol" en gare d'Orthez

Les nouveaux horaires consécutifs aux travaux soulèvent la grogne des voyageurs

On se serait cru un dimanche soir en gare d'Orthez à l'heure où les internes quittent leur famille, ou un vendredi soir. Le petit hall était plein à craquer, à tel point que les « vrais » voyageurs se demandaient la raison de ce rassemblement. La raison ? Un ras-le-bol des usagers réguliers des trains reliant Orthez à Pau ou à Bayonne par Artix ou Puyoô. Les travaux importants sur les voies opérés par Réseau ferré de France obligent le transporteur à des modifications d'horaires. Les usagers estiment que c'est fait en dépit du bon sens et pointent un dysfonctionnement général.

Cette mère de famille accompagne son fils, élève en seconde, interne au lycée Cantau d'Anglet, tous les dimanches soir. « Le TER n'a que deux wagons, les jeunes ne savent pas où mettre leurs bagages. Il n'y a pas longtemps, le train est resté bloqué à Orthez, mon fils est arrivé après la fermeture de l'internat. Dimanche dernier, il y avait grève. On a pris une carte d'abonnement au début de l'année, mais nous allons opter pour la voiture », explique Catherine Beaumartin.

Des nuits passées à Pau
Marc Laffite peste contre les nouveaux horaires. Il troquera lui aussi le wagon pour la voiture à partir de janvier. Cadre chez Groupama à Pau, il attaque le boulot à 8h30 et arrête à 17h30. Le train du matin le fait arriver en gare de Pau à 8h26 et ceux du soir à 17h13 ou 18h46.

Résultat, il arrive systématiquement en retard au travail et doit partir avant la fin de sa journée ou attendre une heure à la gare.

Pour Xavier, de Puyoô, employé dans un commerce de sport à Pau, « il faut passer à l'action. Pourquoi pas bloquer les voies ! » Il a déjà reçu deux avertissements de son employeur pour des retards. Et perdu quatre heures de salaire en un mois. Si ça continue, il perdra 600 € par an. « Des nuits, j'en ai passé plusieurs à Pau parce que je n'ai pas pu prendre mon train. Je finis normalement à 19h30, mais le dernier train pour Puyoô est à 18h54. »

Des témoignages comme celui-ci se sont succédé samedi matin. Ainsi, cette jeune femme qui rejoint Bordeaux avec son vélo dans le train. « C'est possible à l'aller car le TER le prévoit, mais pas au retour parce que c'est un Intercités ! »

Marie-Hélène Henry, qui s'était déjà exprimée dans « Sud-Ouest », était bien sûr présente. Elle est à l'origine, avec deux autres usagers, de ce mouvement qui prend forme.

Les élus (1), qui avaient déjà écrit à la SNCF et l'association d'usagers DUT Aquitaine-Béarn, vont réclamer une « meilleure concertation ». Mais le député David Habib a une nouvelle fois mis la pression sur le Conseil régional afin qu'il « exige de la SNCF un service pour les usagers ».

Une Région qui « ne ménage pas ses efforts », selon le conseiller régional David Grosclaude. Le 11 décembre dernier, la Région a de nouveau interpellé la SNCF contre l'immobilisme des horaires jusqu'en 2017. Un petit espoir néanmoins pour les usagers : la grille actuelle va jusqu'au 31 janvier 2013. Gageons que la SNCF prenne en compte leur colère.

Le 16 novembre dernier, dans nos colonnes, un représentant de la compagnie ferroviaire expliquait à l'issue d'un comité de ligne : « La communication n'est pas bloquée. Un comité de ligne, c'est un lieu particulièrement dense de concertation. Et c'est le sixième que nous tenons dans le Sud-Ouest. » Il en faudrait d'autres.

(1) David Habib, David Grosclaude, Michel Labourdette, président de la Communauté de communes d'Orthez et maire de Puyoô, Jean-Marie Bergeret-Tercq, maire d'Artix, et Éliane Pibouleau-Blain, conseillère municipale à Bayonne.

Source http://www.sudouest.fr/2012/12/17/un-vr ... 2-4329.php

20 décembre
Castillon-la-Bataille La gare s'habille de nouveautés

Le hall de la gare affiche une tendance zen.

La gare de Castillon-la-Bataille a rouvert au public jeudi dernier après presque huit mois de rénovation.

Durant cette période, les voyageurs se sont rendus dans le bungalow installé devant le hall pour retirer leur titre de transport. Un guichet provisoire qui sera démonté lundi 17 janvier puisque les travaux intérieurs de gros œuvre sont maintenant terminés. Seule la pose du mobilier (bancs et cadres pour les affiches) attend d'être installé prochainement.

C'est la première gare d'Aquitaine à bénéficier de ce nouveau type de guichet TER, opération réalisée dans le cadre du Plan quinquennal de modernisation des gares et points d'arrêt TER Aquitaine, initiés par la Région Aquitaine. Le but principal étant d'offrir aux usagers un réseau de transport ferroviaire « performant, moderne et respectueux de l'environnement » en accord avec les installations appropriées aux Personnes à mobilité réduite (PMR).

Finalisé fin janvier
Nouveau hall, tendance bois pour la zone d'attente, et amélioration de la zone de vente. Tout y est agréable pour cette gare à rayonnement local comptant le passage de 24 trains par jour et environ 130000 passagers.

Les travaux continuent cependant sur l'extérieur, avec la remise en état des façades et la confection d'un enrobé et d'un accès pour personnes à mobilité réduite ainsi que d'une place PMR.

Les accroche-vélos doivent aussi être installées d'ici mi-janvier. Tout sera entièrement finalisé fin janvier. La maîtrise d'ouvrage fut assurée par SNCF-Gares & connexions, la maîtrise d'œuvre par la SNCF.

Le montant de la convention pour la rénovation de la gare s'élève à 300178 euros, financés à 75% par le Conseil régional d'Aquitaine (225133,50 €) et les 25% restant par la SNCF (75 044,50 €).

Source http://www.sudouest.fr/2012/12/20/la-ga ... 5-2820.php
Didier 74
 

Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar urbus-dax » 30 Déc 2012 20:27

Bonsoir à tous,
Une question, quelqu'un a t-il les horaires du 1er février de la ligne Bordeaux-Hendaye?
Merci d'avance!
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Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Tournay » 15 Jan 2013 22:06

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Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar urbus-dax » 15 Jan 2013 22:11

Merci beaucoup!
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Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 16 Jan 2013 11:07

Sud Ouest, 12 janvier
Le trajet en train s'est déroulé en bus

Un acte de malveillance sur la ligne Bordeaux-Le Verdon a fait vivre une journée de galère aux usagers.
Un acte de malveillance sur les installations de la SNCF a entraîné le dysfonctionnement des passages à niveau.

Florence Perry se doutait que ses trajets aller et retour en TER Margaux-Bordeaux risquaient d'être difficiles en ce début d'année, à cause d'une grève reconduite tous les lundis et mardis depuis plusieurs semaines sur la ligne Bordeaux-Le Verdon… Mais mardi dernier, elle a été (mal) servie !

« Un seul train prévu le matin au départ de Margaux, celui de 6h48, raconte-t-elle. Nous sommes une quinzaine de personnes sur le quai à l'attendre lorsque le chef de gare annonce que le trafic est suspendu entre Blanquefort et Bordeaux à cause d'un vol de câble. »

Les détails du périple sont ubuesques et Florence Perry après avoir utilisé train, bus, tramway et vélo est arrivée à son travail avec une heure de retard. Le soir au retour, c'est pire : un bus au départ de Bordeaux Saint-Jean à 18h11, qui part à 18h16, à destination du Médoc. Il choisit un circuit touristique Mérignac-Arlac, Caudéran, retour vers Bordeaux centre par les boulevards surchargés où il reste dans les embouteillages vingt-cinq minutes, emprunte un mauvais itinéraire rectifié par un voyageur et enfin dessert la gare de Bruges.

Échaudés par ce début de parcours difficile, les voyageurs guident maintenant le chauffeur pour lui indiquer l'itinéraire des gares ! Certaines ne posent pas de difficultés, d'autres sont plus difficiles à trouver dans le brouillard et l'obscurité. Enfin la gare de Margaux apparaît. Fin du voyage, il est 20h15, pour Florence.

À la direction régionale de la SNCF, l'attaché de presse s'explique : « Il n'y a pas eu de vol de câbles mais sectionnement de plusieurs d'entre eux entre Blanquefort et Arlac, cet acte de malveillance a entraîné le dysfonctionnement de la signalisation et des passages à niveau, ce qui nous a conduits à interrompre la circulation entre Blanquefort et Bordeaux Saint-Jean ; le trafic a repris, après réparation, le lendemain à 11 heures, huit trains de chaque sens ont été supprimés. »

Le président de la SNCF estimait, lors d'une interview, à 40 par semaine le nombre de vols et d'actes de malveillance sur les câbles pour un préjudice de plusieurs dizaines de millions d'euros par an.

Source http://www.sudouest.fr/2013/01/12/le-tr ... 2-2780.php

L'arrêt à la gare d'Hendaye-Plage est menacé

Des trains ne se sont pas arrêtés cette semaine. Une situation qui pourrait perdurer.
Les trains Corail ne se sont pas arrêtés à Hendaye-Plage cette semaine.

Les trains Corail ne se sont pas arrêtés à la gare des Deux-Jumeaux, cette semaine, du côté de la plage. « Une situation qui pourrait perdurer la semaine prochaine, la direction restant très floue sur le sujet », regrette le délégué syndical Didier Miremont.

Le préjudice est important pour les usagers dans la mesure où quatre trains Corail s'arrêtent quotidiennement, en moyenne, dans la deuxième gare dendayaise.

Ce changement est la conséquence d'un droit d'alerte déposé il y a un mois par la commission hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT) des agents de trains d'Hendaye et Bayonne.

En effet, la configuration de la gare des Deux-Jumeaux en courbe ne permettant pas à un seul agent une bonne visibilité du terrain pour les trains de plus de six voitures, le CHSCT a demandé à la direction d'équiper les trains de deux contrôleurs entre Hendaye et Bayonne.

Une demande respectée quelques semaines. Les effectifs n'étant pas suffisants pour assurer cette double présence, la direction a décidé de supprimer cette semaine l'arrêt d'Hendaye-plage. Une décision doit être prise lundi pour savoir si les trains Corail pourront s'arrêter de nouveau à cet arrêt. « La direction de la SNCF et le Conseil régional d'Aquitaine doivent vite réagir dans l'intérêt des usagers », exhorte le syndicat CGT.

Source http://www.sudouest.fr/2013/01/12/l-arr ... 7-4018.php
Didier 74
 

Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 21 Jan 2013 13:53

Sud Ouest, 21 janvier
Lesparre-Médoc La voix des usagers

Transport L'association des usagers des transports en commun du Médoc défend les voyageurs. Elle tiendra une conférence ce mardi, à 18 heures, devant la gare de Macau

L'AUTCM appelle le Conseil régional à investir pour la ligne Bordeaux-Le Verdon.

Ils sont tous les deux responsables politiques de terrain, mais surtout, ils sont usagers quotidiens des transports en commun du Médoc. Stéphane Le Bot, secrétaire de la section Nord-Médoc du PCF, et Stéphane Saubusse, secrétaire régional d'Europe Écologie-Les Verts Aquitaine, ont créé en octobre l'Association des usagers des transports en commun du Médoc (AUTCM).

« Je prends le Transgironde et le TER tous les jours. En tant qu'usager assidu, je remarque tous les défauts : les tarifs, les connexions défectueuses, le mauvais entretien, les retards… », explique Stéphane Saubusse.

Son homologue communiste est, lui, un passager quotidien du TER Bordeaux-Le Verdon : « Cette ligne est une catastrophe. Elle est vétuste : mettre deux heures et quart pour faire ce trajet, ce n'est pas possible en 2013 ! Le train est toujours en retard. On demande de la régularité et que le train aille plus vite. »

« Faire le lien »
Au départ, Stéphane Le Bot et Stéphane Saubusse ont cherché à prendre contact avec des élus du Conseil général et du Conseil régional, mais ils se sont rapidement aperçus que les différentes collectivités ne communiquaient pas entre elles. Ce qui ralentit la mise en place d'un maillage efficace.

« L'AUTCM veut être un interlocuteur entre les collectivités locales et les sociétés de transport en commun pour voir ce qu'il est possible d'améliorer. Aujourd'hui, de nombreux usagers ont des choses à dire, mais il n'y a pas d'organisation suffisamment efficace », note Stéphane Le Bot.

D'autant plus que, d'après Stéphane Saubusse, « le Médoc a des problématiques spécifiques : un grand territoire, une population pas toujours aisée qui a besoin des transports en commun pour aller travailler, se faire soigner… ».

Écouter les usagers
Avec cette association, les deux hommes veulent signaler les dysfonctionnements, mais aussi devenir force de proposition. Ils mettent tous deux en avant les améliorations pour le bus avec un tarif unique.

Même s'il reste des soucis au niveau de la desserte du Nord-Médoc pour Stéphane Saubusse. Surtout, l'AUTCM souhaite « réussir à rendre aux usagers le service que les collectivités n'assurent pas ».

Les fondateurs de l'association donnent rendez-vous à tous les voyageurs demain, mardi 22 janvier, à 18 heures, devant la gare de Macau pour leur présenter leur projet.

Source http://www.sudouest.fr/2013/01/21/la-vo ... 41-706.php
Didier 74
 

Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 23 Jan 2013 16:45

La desserte Agen - Bordeaux critiquée

Le Petit Bleu-de-Lot-et-Garonne, 23 janvier
Le ras-le-bol des usagers de la ligne Agen-Bordeaux

Exaspéré, Emmanuel Elman, un usager qui emprunte la ligne Agen-Bordeaux depuis dix ans, fait circuler une pétition qui a déjà recueilli une quarantaine de signatures.

Certains abonnés de la ligne SNCF Agen-Bordeaux dénoncent des aberrations dans les horaires et pointent des «trous» dans la desserte. Une pétition circule.

C'est un usager qui estime en représenter environ une centaine, tous abonnés sur la ligne SNCF Agen-Bordeaux. Et qui a déjà réuni, autour de lui, une quarantaine de signatures pour une pétition en faveur de l'amélioration de la desserte de la préfecture lot-et-garonnaise. Emmanuel Elman, 43 ans, informaticien, travaille à Bordeaux et prend le train depuis dix ans. Il tire le signal d'alarme.

Qu'est-ce qui vous pousse à pétitionner ?
Depuis la mise en place du cadencement il y a un an, le discours officiel de la SNCF est à l'amélioration. Sauf que la réalité quotidienne, c'est qu'avec les changements d'horaires, entrés en vigueur en décembre 2012, il y a une vraie baisse de l'activité grandes lignes. Je ne me plains pas parce que mon train du matin a changé d'horaire, ça, je peux m'y adapter, mais on est très nombreux à constater de vrais «trous» dans la desserte.

De quelle nature ?
Aujourd'hui, pour arriver à son travail avant 8 heures à Bordeaux, il faut se lever à 5 heures du matin et à 4 heures le samedi ! Et le soir c'est pareil : le dernier train pour Agen partant de Bordeaux est à 18h50. Si vous finissez à 19 heures, vous ne pouvez pas être chez vous à Agen avant 22 heures !

Quels problèmes cela pose-t-il ?
La conciliation avec des horaires de travail fixes devient difficile. On perd des correspondances, des trains sont décalés voire supprimés. Tout ça fait peser de fortes incertitudes sur nos emplois et empêche d'envisager l'avenir avec sérénité.

Que demandez-vous ?
Nous souhaitons que la SNCF et le conseil régional prennent en compte cette situation en améliorant l'offre rapidement. Nous demandons aux responsables politiques du Lot-et-Garonne de tout faire pour participer au financement de l'amélioration de la ligne existante. à l'heure où l'on parle de ligne à grande vitesse (LGV) et où nous promet un accroissement de l'offre en se basant sur des prévisions en hausse constante de la demande, c'est le contraire qui se dessine en pratique. On pourrait même croire que les différentes activités «grandes lignes» de la SNCF ne sont pas trop intéressées par des arrêts en gare d'Agen. On peut vraiment se poser la question de l'intérêt pour les Lot-et-Garonnais de participer au financement du projet LGV si notre gare principale est aussi mal desservie.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... deaux.html

Cet article mérite un éclairage.

Offre matinale Agen > Bordeaux
TER 866808 LàS Agen 4h47 - Bordeaux 6h08 avec 8 arrêts intermédiaires
TER 866810 LàV Agen 5h41 - Bordeaux 7h07 avec 8 arrêts intermédiaires
TER 866852 S Agen 6h09 - Bordeaux 7h52 avec 14 arrêts intermédiaires
TER 866812 LàV Agen 6h39 - Bordeaux 8h05 avec 8 arrêts intermédiaires
TGV 8500 LàS Agen 7h10 - Bordeaux 8h13 direct
TER 866814 LàV Agen 7h40 - Bordeaux 9h01 avec 8 arrêts intermédiaires
TER 866816 DF Agen 8h41 - Bordeaux 10h02 avec 8 arrêts intermédiaires
IC 3842 Q Agen 9h18 - Bordeaux 10h31 avec un unique arrêt à Marmande

L'usager pointe l'absence de train partant d'Agen à l'arrivée à Bordeaux entre 7h07 et 8h09. La trame cadencée ne prévoit qu'une fréquence horaire pour les TER entre les deux villes avec 8 arrêts intermédiaires.

Il faudrait que la Région Aquitaine développe une offre de TER IC, complémentaire des TGV et des IC entre Agen, Marmande et Bordeaux. On pourrait envisager un départ d'Agen à 6h18 et une arrivée à Bordeaux vers 7h30. Il conviendrait d'adapter la desserte périurbaine au départ de Langon et Marmande (886762 et 886854 arrivant respectivement à Bordeaux à 7h29 et 7h33).

Pour la desserte du samedi, il y a bien une arrivée à Bordeaux avant 8h (7h52), mais le TER part d'Agen dès 6h09 en raison de 14 arrêts intermédiaires. Sont-ils tous pertinents ?

Offre de fin de journée Bordeaux > Agen
TER 866833 DàV Bordeaux 16h52 - Agen 18h16 avec 8 arrêts intermédiaires
IC 4669 Q Bordeaux 17h31 - Agen 18h42 avec un unique arrêt à Marmande
TER 866835 Q Bordeaux 17h52 - Agen 19h19 avec 8 arrêts intermédiaires
TGV 8511 Q Bordeaux 18h47 - Agen 19h52 direct
TER 886881 SDF Bordeaux 18h52 - Agen 20h33 avec 14 arrêts intermédiaires
TER 866837 LàV Bordeaux 18h53 - Agen 20h19 avec 8 arrêts intermédiaires.
TER 866841 DàV Bordeaux 20h53 - Agen 22h18 avec 8 arrêts intermédiaires.
IC 3837 Q Bordeaux 21h31 - Agen 22h41 avec un unique arrêt à Marmande
TGV 8513 Q Bordeaux 21h47 - Agen 22h52 direct
TGV 8515 V Bordeaux 22h47 - Agen 23h52 direct

Il manque effectivement un départ à 19h52.
Didier 74
 

Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 25 Jan 2013 13:18

Sud Ouest, 25 janvier
Défendre les usagers du train sans relâche

Mardi soir, les responsables et fondateurs de l'Association des usagers des transports en commun du Médoc (AUTCM) avaient organisé une réunion d'information devant la gare de Macau. Déficit de communication pour l'annoncer, conditions météo exécrables… Toujours est-il que les participants ne se bousculaient pas sur le parvis.

Cette nouvelle association a dans ses objectifs la défense des intérêts des usagers, leur information et l'élaboration de propositions. Stéphane Le Bot et Stéphane Saubusse, coprésidents de l'association et responsables politiques, sont des usagers quotidiens de la ligne. Ils reconnaissent que tout n'est pas épouvantable mais que les temps de parcours et les retards ne conviennent pas. À leurs yeux, la suppression de la desserte de Ravezies à Bordeaux n'a rien fait gagner entre Bruges et Bordeaux Saint-Jean.

Pour les coprésidents, des connexions multimodales devraient exister : une navette routière entre la gare de Moulis et le bac au port de Lamarque, la desserte de toutes les gares SNCF par le TransGironde.

Des dysfonctionnements
La tenue de la réunion aux abords de la gare a permis de corroborer le discours des organisateurs : la faible utilisation des navettes Bordeaux-Macau puisque de celle qui arrive à 18h27, en pleine heure de pointe, ne sont descendus qu'une dizaine de voyageurs ; de montrer aussi que les incidents sur la ligne sont fréquents, le TER Le Verdon - Bordeaux n'a jamais desservi Macau à 18h01 : il n'a pas dépassé Lesparre. À la Direction régionale de la SNCF, l'attaché de presse explique : « Vers 17 heures, un arbre est tombé sur la caténaire à Soulac, entraînant l'interruption du trafic. Le TER a été supprimé sur le reste du parcours et les voyageurs invités à prendre un autre train une heure plus tard. Un Bordeaux - Le Verdon a été limité à Lesparre et les passagers acheminés en taxis ; la circulation normale a repris à 19h30. »

Les dirigeants de l'AUTCM distribuent actuellement dans les TER des bulletins d'adhésions à leur association. En février, ils organiseront une réunion publique. Contacts : tél. 06 86 06 81 39 et 06 70 71 15 38 ou courriel autcm@orange.fr.

Source http://www.sudouest.fr/2013/01/25/defen ... 9-2982.php
Didier 74
 

Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 02 Fév 2013 13:33

Encore des critiques sur la desserte Agen - Bordeaux

Sud Ouest, 29 janvier
Gare aux galères pour aller bosser à Bordeaux

Les usagers habituels du train dénoncent la baisse perpétuelle de la qualité de l’offre ferroviaire. Selon eux, la future LGV n’arrangera rien. Au contraire.

Pour embaucher à 8h30 à Mérignac, Emmanuel Elman n’a d’autre choix que de monter à bords du TER de 5h41. Et après une journée de travail, le Braxois ne regagne pas ses pénates avant 20 heures. Au mieux. « C’est un exemple mais je ne parle pas que pour moi et surtout, je ne veux pas pinailler pour le train que je veux à telle heure », explique cet informaticien devenu le porte-parole d’une trentaine d’autres usagers d’infortune qui effectuent régulièrement le même parcours.

Le train fantôme
« Nous sommes des travailleurs du quotidien, des banlieusards. » Parmi eux, ils seraient de plus en plus nombreux à délaisser ce mode de déplacement doux et collectif pour rependre leur onéreuse et polluante voiture personnelle. Car de « candencement » en nouveaux horaires valables six mois, et sans parler des incidents qui, « imputables ou non à la SNCF, se produisent un jour sur deux », respecter l’heure d’embauche devient de plus en plus difficile. Et les journées sont longues. « Pour être sûrs d’être à 8 heures à Bordeaux, certains prennent même le train de 4 h 50 car une demi-heure de marge, ça leur paraît trop risqué... »

Selon eux, les trains filant vers Bordeaux le matin et en revenant le soir sont trop peu nombreux et mal répartis dans le temps. « Nous voulons attirer l’attention des décideurs sur le fait que ces grilles à trous ne correspondent pas à nos horaires de travail et que la diminution du nombre de trains grandes lignes n’est pas compensée par les TER », estime Emmanuel Elman.

« Le train n°66854 qui part à vide d’Agen vers 6 heures avec son contrôleur mais ne prend des voyageurs qu’à partir de Marmande, faute de financeur » est une des aberrations que déplorent aussi les habitués dont les courriers adressés au Conseil régional, en charge des TER, sont restés jusque-là sans réponse.

Les craintes liées à la LGV
Concernant le trajet retour, les usagers comprennent mal l’intérêt de voir deux trains quitter la gare Saint-Jean de Bordeaux en moins de 10 minutes (18h47 et 18h53. Le premier est un TGV, plus rapide mais qui oblige les abonnés à payer 1,50€ de réservation en plus de leur carte à 218 euros par mois). Et mieux vaut ne pas quitter son poste après 19 heures, sans quoi l’attente en gare sera très longue…

De fait, eux s’attendent à ce que la future LGV n’améliore pas leur situation : « Les promesses font état de prévisions de trafic hallucinantes. Pour les voyageurs occasionnels peut-être mais pas pour nous. » Ils craignent que « les crédits aujourd’hui affectés au réaménagement des lignes existantes soient transférés à une coquille vide. Le TGV reliera Toulouse à Bordeaux mais n’est pas fait pour Agen. Dans ce cas, quel est l’intérêt de participer au financement de ce projet… »

Source http://www.sudouest.fr/2013/01/29/gare- ... 67-731.php

2 février
Des pétitions pour porter la «voie» des cheminots

La CGT à la rencontre des voyageurs, hier, pour fédérer les inquiétudes du moment.

Plantés dans un coin de campagne aux confins du Béarn et des Landes, les murs de la gare de Puyoô affichent avec mélancolie les vestiges de ses jours glorieux. Les anciens parlent encore avec émotion de ce lieu qui grouillait de vie du temps de la « belle époque ».

Dans cette zone d'aiguillage entre Bayonne, Dax et Pau où les entreprises de marchandises et les gens du pays avaient pris leurs habitudes, il ne reste guère que l'Hôtel des voyageurs et sa belle façade, de l'autre côté de la route, pour frapper les souvenirs d'une SNCF vecteur de développement local et d'aménagement du territoire.

De nos jours, les herbes folles ont poussé le long des voies qui déroulent leur ferraille à perte de vue. L'entretien n'est plus une priorité. Mais le parking est encore plein. Depuis cinq ou six ans, la gare de Puyoô, celle que les Orthéziens n'avaient pas voulue autrefois, semble bénéficier d'un nouvel attrait. D'autant que le site fera bientôt l'objet de travaux.

Un changement de besoins
Les comptages de l'hiver 2011 dénombrent 1 254 montées et descentes des trains (887 à l'été 2012) par semaine. Michel Labourdette, le maire de la commune, par ailleurs président de la Communauté de communes du canton d'Orthez (CCCO), y voit le signe d'un changement des besoins. « L'augmentation des carburants et les questions de sécurité ont poussé les gens à voir leurs déplacements autrement. Ces dernières années, la Région a adapté sa politique des TER. De mon côté, je vois une évolution intéressante. »

Pour autant, l'élu local n'est pas sourd aux mouvements de mauvaises humeurs exprimés par les voyageurs : problèmes d'horaires, annulation de trains, retards, suppression de correspondances, wagons bondés… Les séries de difficultés ont débouché sur la création d'associations d'usagers. « Je le comprends.

Nous sommes intervenus auprès de la SNCF et du conseil régional. Il n'y a aucune raison que les voyageurs trinquent. De plus, on traverse une période particulière avec les travaux. Pour les déplacements entre le domicile et le travail, je propose d'utiliser les trains 14250 et 14243 pour apporter des réponses le soir, le week-end et les jours fériés », lance Michel Labourdette. Que Dieu l'entende.

Une pétition au café
En attendant, sur le terrain, ici comme ailleurs, les cheminots en prennent régulièrement plein la tête. « On en a un peu marre parce qu'on dénonce les mêmes choses. Certaines personnes l'ont compris. D'autres, non », témoignent les militants de la CGT, en action à Puyoô, hier matin, à l'heure du café.

La mission de Christophe Millet, le délégué syndical, et de ses « camarades » : faire signer une pétition aux voyageurs en faveur d'un « service public ferroviaire de qualité en gares d'Orthez et de Puyoô ».

« L'arrêt des Intercités a fait du mal », disent en chœur les syndicalistes. « La somme des dysfonctionnements n'arrange rien. Les gens s'organisent en covoiturage. Où va-t-on ? Entre les étudiants et les abonnés, la SNCF et le Conseil régional ont de quoi faire. »

Un poste supprimé
À l'issue du chantier pendant lequel le guichet de vente, déplacé, réduira ses horaires d'ouverture, les cheminots craignent la suppression d'heures de vente. « Voire d'un poste. » De là à ce qu'on leur demande aussi de vendre les billets…

Les doutes s'expriment aussi à Orthez où un poste de vente doit disparaître le 1er mars. « Les gens ne voient pas directement l'impact de ces décisions. Pourtant, tous les voyants sont verts, notamment la fréquentation de nos trains grandes lignes et TER, en hausse sensible. » Les pétitionnaires veulent, en tout cas, l'annulation des projets de restriction, tant en terme d'horaires que de postes.

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/02/des-p ... 1-4329.php

infolignes.com, 2 février
Modifications pour des Intercités vers Bayonne du 4 au 8 février

Des modifications de gare d'arrivée et de départ et des suppressions de trains sont à prévoir pour certains Intercités, lundi 4 au vendredi 8 février, en raison de travaux de rénovation de la voie réalisés par Réseau Ferré de France entre Muret et Bayonne.

Sur l'axe Hendaye - Bayonne - Toulouse :
- L'INTERCITÉS 14240 (Hendaye - Toulouse) partira exceptionnellement de Bayonne à 8h03.
- L'INTERCITÉS 14242 (Bayonne 10h03 - Toulouse 13h36) est supprimé.
- L'INTERCITÉS 14244 (Bayonne 12h04 - Toulouse 15h28) aura pour gare de départ exceptionnelle Lourdes à 13h46.

Sur l'axe Toulouse - Bayonne - Hendaye :
- L'INTERCITÉS 14243 (Toulouse 10h31 - Hendaye 14h57) est supprimé.
- Du lundi au jeudi, l'INTERCITÉS 14245/21545 (Toulouse 12h31 - Bayonne 16h) aura pour gare d'arrivée exceptionnelle Lourdes à 14h13.

Source http://www.infolignes.com/previsions.ph ... Name=Ouest
Didier 74
 

Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 08 Fév 2013 17:39

Sud Ouest, 5 février
TER : les usagers restent très vigilants

La semaine passée se tenait, salle Paul-Bert, l'assemblée générale d'Auterbs, l'Association de défense des usagers de la ligne TER Bordeaux-Sarlat, créée voici bientôt trois ans.

Auterbs est désormais une association d'usagers qui a conquis sa légitimité auprès de ses adhérents. Association représentative et reconnue comme telle tant par le Conseil régional, autorité organisatrice des transports, que par la SNCF. L'année 2012 a été très chargée.

Les « tagazous » (ainsi sont surnommés les trains de la ligne) sont toujours là avec leur lot de pannes récurrentes, de perturbations dues aux travaux, de mouvements de grève, sans aucun train. « Inacceptable pour les usagers qui doivent se rendre au travail ou dans les établissements scolaires et universitaires, voire en consultation à l'hôpital », estime l'association.

Horaires inadaptés
78,4% des trains étaient à l'heure en octobre 2012 contre 88,4% sur tout le réseau TER Aquitaine. Parallèlement, se préparait la mise en place du cadencement. Les usagers s'inquiètent que les horaires, qui favorisent le passage du fret et du TGV entre Bordeaux Libourne, soient actuellement inadaptés pour les travailleurs abonnés.

Ils s'interrogent : « Une fois les travaux de la LGV terminés, auront-ils des horaires plus adaptés ? » Quant aux nouveaux autorails, « ils auront moins de places assises ». Les abonnés dénoncent les conditions de voyage qui ressemblent à des trains de banlieue mais avec plus de temps de trajet.

Autant de dossiers qu'Auterbs a pris à bras-le-corps et continuera de porter en 2013 tant il est difficile, selon eux, de faire évoluer une situation dont les implications politiques, financières et techniques sont aussi fortes.

La mobilisation des usagers et des élus au comité de ligne du mois de novembre et les promesses entendues à cette occasion montrent que la détermination porte ses fruits.

L'association, plus décidée que jamais à faire entendre sa voix, restera vigilante pour que ces promesses se traduisent dans les faits.

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/05/ter-l ... 88-731.php

Suite des travaux entre Bayonne et Muret du 10 au 22 février. L'impact sur les IC Hendaye - Toulouse http://www.intercites.sncf.com/resource ... /Fiche.pdf

Travaux sur le pont sur l'Adour à Bayonne les 23 et 24 février. L'impact sur les IC Hendaye - Toulouse http://www.intercites.sncf.com/resource ... /Fiche.pdf
Didier 74
 

Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 25 Fév 2013 0:04

Sud Ouest, 12 février
Un mois de travaux sur Bordeaux-Le Verdon

RFF procède à la rénovation de la ligne de TER. Les usagers devront s'armer de patience jusqu'au 15 mars.

Jusqu'au 15 mars les usagers de la ligne TER Aquitaine Bordeaux-Le Verdon qui souhaitent faire le trajet en milieu de journée, dans les deux sens, devront s'armer de patience pour atteindre leur but.

En effet, des travaux de rénovation des voies conduisent à une interruption totale des circulations ferroviaires sur cette ligne dans une amplitude horaire qui va de 9h30 à 16h30. Ces travaux consistent à vérifier les installations caténaires : ligne électrique aérienne à laquelle les locomotives viennent s'alimenter par frottement du pantographe, bras mobile placé sur le toit, avec le fil de contact. L'ensemble des éléments qui composent cette caténaire sont vérifiés et remplacés si leur état le nécessite. 6 000 traverses béton vont également être changées.

À la question de savoir pourquoi ces travaux ne sont pas faits la nuit alors que les trains ne circulent pas, Bruno de Monvallier, directeur régional de Réseau ferré de France (RFF), explique : « Il nous arrive souvent d'effectuer des travaux de nuit, notamment sur les voies où les circulations sont nombreuses car c'est moins perturbant pour le trafic. Mais pour des lignes où les trains sont moins fréquents, 15 dans chaque sens sur la ligne du Verdon, nous adoptons une autre méthode qui est de concentrer nos travaux pendant plusieurs heures en supprimant si nécessaire des trains de creux de journée et en privilégiant les circulations de la pointe du matin et du soir ».

Contact TER Aquitaine 0 800 872 872 et www.ter-sncf.com/aquitaine

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/12/un-mo ... 8-2780.php
Didier 74
 

Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 13 Mar 2013 23:00

Sud Ouest, 13 mars
La CGT cheminots interpelle la Région

La CGT proteste contre la réduction des horaires d’ouverture des guichets.

Comme prévu, la CGT Cheminots a réalisé une opération « gare morte » à Orthez et Puyoô, hier matin. Le syndicat proteste contre la suppression de 34 heures d’ouverture de guichet à Orthez. « Nous arrivons bientôt à la date buttoir du 1er avril où sera mise en place cette nouvelle formule, explique Jean-Marc Descazeaux, délégué CGT Cheminots. Un poste soit deux agents seront supprimés. »

Cette mesure devait intervenir en décembre mais avait fait l’objet d’un moratoire devant la mobilisation des usagers et des élus. Une pétition avait recueilli 1200 signatures. « Un poste a été supprimé à Orthez par anticipation, regrette Jean-Marc Descazeaux. Nous demandons qu’il soit réaffecté et que les six agents soient maintenus. » Dans leur contre-proposition, les syndicalistes avaient transigé sur la mixité des postes d’accueil et de vente. Les guichets étaient également fermés, hier, en gare de Puyoô.

« Aucune garantie »
Pendant les travaux sur les voies qui vont durer cinq mois, le volume horaire d’ouverture va baisser de moitié passant de 108 à 50 heures. « Nous pensions être sur la bonne voie mais il n’y a en fait pas de garantie d’un retour aux 108 heures à l’issue des travaux », déplore le délégué CGT. Les agents ont distribué des tracts dans les deux gares pour sensibiliser les voyageurs.

« Nous en appelons au Conseil régional car il s’agit de gares TER et nous estimons qu’il peut nous aider », ajoute Jean-Marc Descazeaux.

Le préavis de grève étant reconductible tous les vendredis, les agents pensent être reçus à Bordeaux ce mardi.

« Économiquement, ce scénario ne se justifie pas puisqu’Orthez voit son chiffre d’affaires progresser alors que toutes les autres gares sont en baisse », conclut le délégué CGT.

Source http://www.sudouest.fr/2013/03/09/la-cg ... 5-4329.php
Didier 74
 

Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar urbus-dax » 24 Mar 2013 21:26

SudOuest, 22 mars 2013:
Les travaux du nouveau pont ferroviaire sur l'Adour à Bayonne impliquent un arrêt du trafic SNCF entre samedi 23 mars à 8 heures et dimanche 24 mars à 20 heures.

Voici le dispositif mis en place par la SNCF :


CIRCULATION

TER Aquitaine : L’ensemble des circulations sera assurée par autocars sur les parcours reliant Bayonne à Hendaye, Pau
et St-Jean-Pied-De-Port
TGV : Les circulations prévues entre Bayonne et Hendaye seront substituées par autocars
Intercités : Les 2 allers-retours Bayonne – Toulouse seront assurés les deux jours avec une substitution par autocars sur
le parcours Bayonne – Pau
Une trentaine d’autocars assureront les rotations de substitutions.

INFORMATION

Tous les outils d’information sont mis à disposition des voyageurs :
• Affichage dans les gares
• Sur les sites internet (ter-sncf.com/aquitaine et sncf.com)
• Via les applications : TER Flash Trafic abonnés et TER Mobile
• Par téléphone : Contact TER Aquitaine 0800 872 872
• En écoutant SNCF La Radio, un point direct toutes les 15 minutes
•Auprès des personnels à bord des trains et dans les gares

Selon la SNCF, dix agents supplémentaires se relaieront pendant les deux jours.

Source: http://www.sudouest.fr/2013/03/22/bayonne-la-circulation-ferroviaire-sera-interrompue-ce-week-end-1002700-4018.php

Peut-on me dire quelle voie est ouverte sur ce nouveau pont ? Enfin quel sens ? Et l'autre, prévue pour cet automne, non ?
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Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar BAB » 24 Mar 2013 21:45

Bonsoir.
Ce soir a été mise en service la voie 1.
La voie 2 (celle côté ancien pont de fer) sera mise en service à la date du prochain service annuel, soit mi-décembre.
Le pont supérieur au-dessus du boulevard Alsace-Lorraine est déjà déposé.
La démolition du pont de fer débutera en principe mardi.
B@B.
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Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar urbus-dax » 25 Mar 2013 13:04

Merci B@B! Je confirme que la voie 1 est opérationnelle car j'ai circulé dessus de matin! ;)
Le pont Bvd Alsace-Lorraine c'est celui avant celui de l'Adour en arrivant de Bayonne?
Pourquoi si tard la seconde voie?
Et quel pont est détruit à partir de demain?
Merci pour toutes tes informations, urbus-dax.
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Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 25 Mar 2013 23:36

aquitaine.france3.fr, 25 mars
Mise en service du nouveau pont ferroviaire de Bayonne

Après trois ans de travaux, le nouveau pont ferroviaire sur l'Adour a accueilli hier soir à 20h15, son premier train en provenance d'Hendaye, une opération réussie, pour un chantier délicat.

La mise en service de cette première voie, a nécessité de stopper le trafic pendant tout le week-end, pour faire les dernières vérifications avant le passage du premier train, et également pour permettre la destruction de l'ancien pont ferré sur le boulevard Alsace-Lorraine.

La vidéo
Code: Select All Code
http://aquitaine.france3.fr/2013/03/25/mise-en-service-du-nouveau-pont-ferroviaire-de-bayonne-222679.html#xtor=EPR-4-[aquitaine]-20130325-[info-titre1
Didier 74
 

Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 08 Avr 2013 19:24

Du 2 avril au 7 juin les IC Hendaye - Toulouse sont impactés par les travaux du pont sur l'Adour à Bayonne. Détails http://www.intercites.sncf.com/resource ... /Fiche.pdf

Du mercredi 8 mai 8h au dimanche 12 mai 8h et du samedi 18 mai 12h au lundi 20 mai 4h, les TER entre le Sud de l'Aquitaine et Bordeaux seront supprimés en raison de travaux au sud de Bordeaux.

Sur l'axe Bordeaux - Agen, tous les TER sont maintenus sur rail entre Agen et Langon. Des navettes routières sont mises en place entre Bordeaux et Langon.

Sud Ouest, 17 avril
Des TER toujours critiqués

Elle affiche 93,4 % de régularité au premier trimestre. Les tensions à propos des retards et des suppressions restent vives.
Au mois de mars, 73 TER de la ligne 32 affichaient un retard, 12 ont été supprimés.

Il y a les chiffres et la réalité. « C’est un peu comme la météo, entre la température relevée et le ressenti », ironise un usager du TER Arcachon-Bordeaux, qui assistait hier soir, au Teich, au comité de ligne, réunion de concertation entre la Région, la SNCF, RFF, et les usagers. Avec ses 4000 voyageurs par jour (sur 35000 en Aquitaine), la ligne 32 est la plus chargée avec Bordeaux-Agen.

Les chiffres, ce sont ceux donnés par Patrick Du Fau de Lamothe, le conseiller régional en charge du train express régional Aquitaine et de l’intermodalité : « 92,2% de régularité sur l’année 2012, c’est beaucoup mieux que les 89,5% de moyenne régionale. Une régularité en hausse au premier trimestre 2013, avec 93,4%. »

20 trains supprimés
La réalité, c’est celle exprimée par les usagers. Au mois de mars, par exemple, ce sont surtout les 73 trains en retard ou les 12 trains supprimés qui irritent voire indisposent les étudiants, salariés ou parents qui empruntent quotidiennement le train. L’un d’eux l’exprime sans détour : « Je suis sûr de partir, je ne suis pas sûr de revenir. » Patrick Du Fau de Lamothe essaie de tempérer : « 20 trains ont été supprimés au premier trimestre contre 120 au premier trimestre 2012. »

Hier soir, les critiques, sans être forcément virulentes, ont chaque fois été précises et circonstanciées. Et les réponses de la Région, de RFF ou de la SNCF, pas toujours à la hauteur des attentes. Successivement, les usagers dénoncent les trains bondés le matin ou le soir : « Ce soir, je suis resté sur le quai », témoigne un usager, arrivé en retard au comité de ligne. Un autre regrette « le manque d’information ». Un autre se demande pourquoi RFF n’installe pas des infrastructures (temporaires ou permanentes) de contresens pour permettre l’utilisation d’une même voix dans les deux sens : « C’est onéreux », répond le représentant de RFF qui évoque une étude à l’horizon 2017.

Nouvelles rames
La ligne 32 est aussi celle qui concentre le plus grand nombre de vélos embarqués. L’élu est catégorique : « Le contrôleur doit empêcher la montée du vélo, qui occupe une place et demie à deux places d’un passager, lorsque la rame est pleine. Priorité aux personnes. »

Patrick Du Fau de Lamothe annonce aussi la livraison, avec un an et demi de retard, du premier Regiolis (220 places, soit une fois et demi les rames actuelles) en juillet et une dizaine d’ici à un an, ou encore en septembre le premier Regio2N (à étage) avec 350 places assises et 300 debout par rame.

46 nouvelles rames sont programmées d’ici à 2017/2018. La ligne 32 espère en bénéficier largement.

Dans le même temps, des travaux vont se poursuivre, obligeant encore en journée les usagers à prendre le bus… à la place du train : « Y’en a marre de mettre plus de deux heures pour aller à Bordeaux. »

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/17/des-t ... 4-2733.php
Dernière édition par Didier 74 le 01 Mai 2013 22:37, édité 1 fois.
Didier 74
 

Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 23 Avr 2013 20:18

La Dépêche du Midi, 19 avril
Des week-ends sans train durant le mois de mai

Les TER, entre Agen et Bordeaux, stopperont en gare de Langon. Un bus prendra la relève ensuite.

Des travaux de renouvellement complet des appareils de voies se dérouleront dans le courant du mois de mai au sud de la gare de Bordeaux. «Il s'agit du renouvellement des systèmes d'aiguillages au sol», expliquent les services de communication de la SNCF. Et ces travaux-là vont avoir des conséquences directes pour les usagers, «il n'y aura aucun train en circulation pendant deux week-ends. Les trains stopperont à hauteur de Langon». Du mercredi 8 mai au dimanche 12 mai et du samedi 18 au lundi 20 mai, il faudra trouver d'autres moyens de transports. «Pour la ligne TGV de Paris à Toulouse via Bordeaux, tous les trains seront «terminus» en gare Saint-Jean à Bordeaux et aucun moyen de substitution par route sera mis en place». Aucun report ne sera possible sur les trains «intercités» via Limoges. Ces suppressions de trains ne concernent pas la liaison Bordeaux Sud Aquitaine. Les trains «intercités» de Quimper à Toulouse stopperont en gare de Bordeaux.

Enfin, s'agissant des trains express régionaux (TER), les trains sur la ligne Bordeaux-Agen en provenance d'Agen stopperont à hauteur de Langon. Un autocar par heure sera mis en place entre Langon et Bordeaux. Ces modifications entrent dans le cadre d'une opération «coup-de-poing» qui sera présentée en début de semaine prochaine à Bordeaux par le directeur régional de Réseau ferré de France, Aquitaine-Poitou-Charente, Bruno de Monvallier et le directeur régional SNCF pour les mêmes régions, Olivier Devaux.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/04 ... e-mai.html

Sud Ouest, 19 avril
Retour à la normale

La troisième phase des travaux sur la ligne Périgueux-Agen doit se terminer d’ici début mai.
Les difficultés des usagers de la ligne SNCF Périgueux-Agen ne devraient bientôt n’être plus qu’un mauvais souvenir. En effet, la troisième phase de ces opérations de régénération complète de ligne (voix, rails, ballast ainsi que des interventions sur des ouvrages d’art), qui concerne la portion périgourdine entre Siorac-du-Périgord et Le Buisson-de-Cadouin doit se terminer d’ici le début du mois de mai.

Une bonne nouvelle pour les voyageurs, donc, et les associations qui les représentent, venues mercredi au Buisson, pour une réunion du comité de ligne. Ce moment, qui rassemble les acteurs comme la SNCF, Réseau ferré de France, la Région et les usagers, est l’occasion de faire un point sur l’activité de la ligne.

De nouveaux horaires seront mis en place selon plusieurs phases. D’abord du 6 mai au 6 juillet, puis durant l’été. Et à la rentrée de septembre, la nouvelle grille anticipera les changements traditionnels du mois de décembre. Les horaires 2014 seront appliqués dès septembre 2013.

« En décembre, il n’y aura que des changements mineurs », assure Benoît Secrestat, conseiller régional d’Aquitaine délégué à la modernisation des gares et aux pôles d’échanges multimodaux. Il annonce qu’une réflexion est en cours pour une nouvelle phase de travaux, au niveau, cette fois, de la fameuse « Étoile de Cadouin », nœud stratégique de la circulation ferroviaire en Dordogne.

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/19/retou ... 6-1980.php

22 avril
SNCF : 71 millions d'euros pour améliorer la ponctualité des TER Aquitaine

La subvention votée ce lundi s’accompagne d’un contrat d’objectifs. La ponctualité devra atteindre 91% contre 90,5% en 2012 et 89,4% en 2011
Outre la ponctualité, le contrat d’objectifs prévoit l’amélioration des annonces sonores dans les TER.

Le Conseil régional d’Aquitaine se réunit aujourd’hui en commission permanente à Bordeaux. Un peu plus de 130 millions d’euros de subventions seront votés à cette occasion. La plus grosse enveloppe (71 M€) ira à la SNCF pour l’exploitation du réseau TER Aquitaine. En contrepartie, elle s’accompagne d’un contrat d’objectifs pour l’année 2013. Le premier d’entre eux vise la « ponctualité », qui devra atteindre 91%, contre 90,5% en 2012 et 89,4% en 2011.

S’agissant de la qualité du service, plusieurs « points d’amélioration » sont ciblés, notamment de meilleures informations et annonces sonores concernant les lignes suivantes : Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port, Périgueux-Brive, Agen-Périgueux, Bordeaux-Pau-Tarbes, Bordeaux-Hendaye. Il s’agit aussi d’améliorer la « conformité des toilettes » à bord des trains, la « visibilité du contrôleur », l’information en « situation perturbée ».

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/22/sncf- ... 9-1391.php

AFP, 23 avril
Retard : l'Aquitaine ne paie pas la SNCF

La région Aquitaine a voté à l'unanimité une délibération visant à suspendre le paiement de 43 millions d'euros à la SNCF correspondant à la facture pour 2013 de commandes de nouveaux TER qui n'ont pas été livrés dans les temps par les sociétés Alstom et Bombardier.

"L'exécutif de la région Aquitaine a exprimé (...) ses plus vives inquiétudes suite à l'annonce du retard de livraison" des nouveaux TER Régiolis (Alstom) et Régio2n (Bombardier) et les élus "ont unanimement répondu favorablement à la proposition du président Alain Rousset (PS) de suspendre les paiements et de réclamer l'application de la clause de pénalités", informe la collectivité dans un communiqué. La région précise que huit Régiolis sur 22 et deux Régio2n sur 24 devaient être livrés à partir de la mi-2013 pour être mis en service en fin d'année pour assurer le service annuel 2014 et souligne "les difficultés importantes que pose cette annonce" de retard.

En 2013, la Région Aquitaine s'était engagée à payer 57,6 millions d'euros à la SNCF. Ayant déjà versé 14,7 millions, elle devait encore s'acquitter de 42,9 millions mais la délibération suspend le paiement de ce dernier montant.

Le montant des contrats signés par la région Aquitaine avec Bombardier et Alstom s'élève à environ 400 millions d'engagement.

Les élus ont par ailleurs dénoncé "l'opacité par laquelle les informations sont transmises" et "exigent de connaître les modalités de calendrier et de pénalités prévues entre la SNCF et les industriels". Interrogée par l'AFP, la société Alstom a confirmé "un décalage dans la montée en cadence de production des trains mais les points de départ et d'arrivée du planning sont inchangés, le premier train sera livré à la région Aquitaine le 4 juillet comme prévu au contrat. Nous avons un décalage lié d'une part au système d'homologation des rames qui ne dépend pas de nous et d'autre part à un problème d'approvisionnement de nos fournisseurs".

La société Bombardier a également reconnu des retards "de huit mois en moyenne" pour les six régions, Aquitaine, Bretagne, Centre, PACA, Rhône-Alpes, Nord Pas-de-Calais ayant effectué une commande ferme de 129 trains mais a mis en avant "la complexité importante" de ces nouveaux trains "conçus sur mesure selon les besoins".

La SNCF ne fait "pas de commentaire".

Pau - Oloron
Horaires jusqu'au 06.07 http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -67796.pdf
Horaires à partir du 07.07 http://maligne-ter.com/pau-oloron/wp-co ... Oloron.pdf avec des horaires modifiés à la marge pour quelques circulations

Bordeaux - Agen

8 et 9 mai http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -60697.pdf
10 mai http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -64354.pdf
11 mai http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -64428.pdf
18 mai http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -73473.pdf
19 mai http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -69840.pdf

Sud Ouest, 24 avril
SNCF : pas de train entre Bordeaux et Toulouse du 8 au 12 mai

Certaines portions se feront en bus et quelques TER sont maintenus, mais ceux qui n'ont pas d'autre moyen de transport devront prévoir d'importants rallongements du temps de trajet
Des travaux vont considérablement perturber la circulation du 8 au 12 mai et à la Pentecôte

Si vous comptiez vous déplacer en train sur l’axe Bordeaux-Langon-Agen-Toulouse-Marseille entre le 8 et le 12 mai, vous pourriez être amené à renoncer ou à choisir un autre mode de locomotion. En effet, la SNCF et la RFF ont choisi cette période marquée par deux jours fériés consécutifs et par un pont pour engager une séquence-éclair de gros travaux sur le tout début de la voie Bordeaux-Langon. Entre le mercredi 8 mai à 8h20 et le dimanche 26 mai à 8h10, aucun train ne circulera donc entre la gare Saint-Jean et la sous-préfecture girondine.

Cette opération aura des conséquences en chaîne sur le trafic. Si les TER Bordeaux-Agen sont bien maintenus, les passagers seront transportés par car jusqu’à Langon, avant de reprendre le train à partir de là. Les intercités Bordeaux-Marseille sont presque réduits à leur plus simple expression puisqu’il n’y en aura qu’un par jour dans chaque sens, avec transfert sur autocar entre Bordeaux et Marmande. Quant aux TGV Paris-Agen-Toulouse, ils s’arrêteront à Bordeaux.

Cette interruption se reproduira plus brièvement lors du week-end de la Pentecôte, entre le samedi 18 mai à 12h30 et le lundi 20 mai à 4 heures. Elle est due au remplacement de ce qu’on appelle les « appareils de voie », c’est-à-dire les éléments d’aiguillage installés sur ces voies. La première vague de travaux se déroulera dans la gare Saint-Jean elle-même, et la deuxième quelques centaines de mètres plus loin. L’opération ne représente qu’une fraction des gigantesques travaux d’infrastructure qui touchent l’ensemble du réseau ferré français, et qui ont une ampleur considérable dans la région ferroviaire Aquitaine-Poitou-Charentes. Au-delà de la prolongation de la LGV entre Tours et Bordeaux, la quasi-totalité des lignes existantes fait l’objet d’interventions d’autant plus massives que les travaux de maintenance avaient été très insuffisants avant la fin de la dernière décennie.

Les TER subissent l’impact de ces énormes investissements. Les programmes des trains régionaux ont dû s’adapter, non sans mal, à ces chantiers. Et les nouveaux horaires, aménagés en fonction de ces impératifs, ne sont pas toujours respectés.

Lors de la conférence de presse tenue hier par RFF et la SNCF, Patrick du Fau de Lamothe, conseiller régional délégué, a ainsi pointé les défauts de ponctualité qui ont touché 10% des trains lors de la première quinzaine d’avril, plus de la moitié d’entre eux étant dus aux infrastructures.

Bruno de Monvallier, directeur régional de RFF, et Olivier Devaux, nouveau patron de la SNCF Aquitaine-Poitou-Charentes, ont reconnu entre autres des difficultés sur le segment Dax-Pau, où le gigantesque train-usine déployé pour régénérer la voie ne donne pas pour l’heure les résultats espérés. Ils ont évoqué d’autre part d’importants problèmes de signalisation sur une bonne partie du réseau.

Pour ce qui est du matériel, tout ne baigne pas non plus dans l’huile. Comme d’autres régions, l’Aquitaine a ainsi décidé lundi de suspendre le versement des acomptes dont elle s’acquittait auprès de la SNCF au titre de commandes de nouvelles rames Alstom et Bombardier. Car de gros retards s’annoncent pour leurs livraisons, et notamment pour celles du matériel Alstom. Le train, qui continue sans cesse à accroître sa fréquentation, est sans doute le moyen de transport de demain. Mais, au quotidien, les choses n’avancent pas toutes seules.

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/24/rude- ... 58-757.php

Lire aussi http://www.sudouest.fr/2013/04/24/les-g ... 4-2780.php
Dernière édition par Didier 74 le 01 Mai 2013 22:33, édité 4 fois.
Didier 74
 

Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 01 Mai 2013 22:06

Sud Ouest, 25 avril
Le casse-tête des TER

Élus et usagers se plaignent de retards et de suppressions de trains sur la ligne.
Les voyageurs qui veulent rejoindre Ravezies ratent parfois le bus 84 en gare de Blanquefort si leur train est en retard.

Il fut question, une nouvelle fois, de trains qui n’arrivent pas à l’heure, mardi soir au cours de la réunion de concertation du comité de ligne Bordeaux-Le Verdon organisée au lycée des métiers de Blanquefort. Et le mécontentement était unanime.

L’assistance n’était pas très fournie - une trentaine de personnes -, mais les représentants des usagers étaient évidemment au rendez-vous, ainsi que plusieurs élus médocains. Tous étaient venus exprimer leur « ras-le-bol » face à une situation qui, selon eux, ne s’améliore pas. La Région le reconnaît, la fréquentation des TER est en baisse sur cette ligne SNCF qui relie la capitale girondine à la Pointe de Grave. Les retards et les suppressions de trains exaspèrent les voyageurs. « Les usagers sont les pigeons de l’histoire », a clamé le conseiller régional Jean-Jacques Corsan. Ils arrivent régulièrement en retard à leur boulot. Pourtant les budgets que nous votons pour la SNCF sont toujours en augmentation. Ça suffit ! Combien avons-nous perdu de clients sur cette ligne ? » On ne le saura pas.

Une table ronde ?
L’attachée parlementaire de Pascale Got, a demandé, au nom de la députée socialiste, la tenue d’une table ronde sur le fonctionnement de cette ligne. « Il n’est plus possible de se satisfaire de cette situation, il y a beaucoup trop d’aléas. L’automatisation est-elle à l’étude ? Envisage-t-on le doublement de la voie, un autre point de retournement ? », a demandé la jeune femme.

Retards et suppressions
À la tribune, Patrick du Fau de Lamothe, conseiller régional en charge du TER Aquitaine a répondu qu’une étude était en cours sur la modernisation de la ligne du Médoc. Il a bien conscience de la vétusté du matériel et lorsqu’un élu lui signale qu’il pleut parfois dans les wagons, il ne le conteste pas. Il évoque les retards d’Alstom dans la livraison de nouveaux trains, le montant très élevé des travaux et assure que la ligne du Médoc n’est pas une « variable d’ajustement » par rapport à d’autres. Contrairement à ce que pensent certains. « Les anciens matériels ne sont jamais pour Arcachon, toujours pour nous ! », pense pourtant une dame assise dans l’assemblée. Au bout du compte, Patrick du Fau de Lamothe, craint que l’on se retrouve dans une « impasse financière » lorsque l’étude sera sortie.

Luc Federman, directeur adjoint du pôle aménagement transport à la Région, explique qu’un « plan de Progrès » est en route. Il donne des chiffres, projette des graphiques. « Le taux de régularité sur la ligne du Verdon est de 90,9% pour le premier trimestre 2013. » Il indique qu’en 2012, l’axe a connu 3,9% de trains supprimés, pour cause de grève dans 85% des cas. Philippe Cousinet, adjoint au directeur délégué des TER Aquitaine à la SNCF, rappelle que les trains roulent ici sur une voie unique, il met en cause les problèmes de matériel, les intempéries. « On considère que les trains ne respectent pas les horaires à partir de six minutes de retard », rappelle-t-il.

Temps perdu
Mais la salle parle un autre langage. « Même les scolaires sont concernés », dit un élu. Des représentants du collège et du lycée de Pauillac confirment. Ils évoquent les retards des enseignants, des vacataires venus de Bordeaux.

William Vandelannoote, de l’Association des usagers des transports en commun du Médoc, a fait les comptes et parle de « plusieurs milliers d’heures de travail perdues » sur l’année à cause de ces dysfonctionnements. Sa collègue de l’association Mediter, Marie-Pierre Viallet Nouhant, n’en peut plus, après vingt ans de voyages au quotidien. « Nous sommes au bout du rouleau, fatigués des promesses non tenues », confie-t-elle.

Elle met l’accent sur la navette 84 qui relie Blanquefort à Bordeaux-Ravezies, où la gare a fermé l’an dernier. « Si le TER a plus de dix minutes de retard, la navette s’en va. Résultat les usagers qui arrivent à la gare de Blanquefort en train se retrouvent en rupture de correspondance. » La situation devrait perdurer jusqu’à la mise en place du tram-train du Médoc, dans environ trois ans. En attendant, « les gens sont de plus en plus nombreux à prendre leur voiture », regrette un usager.

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/25/le-ca ... 2-2790.php

Transports : des perturbations par manque de trains

Usagers et élus déplorent une circulation irrégulière. Du matériel en panne et des travaux de maintenance en sont la cause.
La gare de Coutras fait partie de la tranche de travaux de réhabilitation engagés dans la région.

Hier soir, dans la salle de projection de l’espace culturel Maurice-Druon de Coutras, avait lieu le premier comité de l’année pour les lignes 16, 24 et 25 du TER Aquitaine desservant Bordeaux, Coutras, Angoulême et Périgueux. En présence de Marie-Claire Arnaud, maire de Coutras, qui a lancé les débats dans sa ville, véritable nœud ferroviaire entre les trois autres villes, c’est Benoît Secrestat, conseiller régional d’Aquitaine, tout nouveau délégué à la modernisation des gares et aux pôles d’échanges multimodaux, qui animait sa première réunion de concertation. Se faisant l’écho de l’assemblée régionale et des usagers des trains express régionaux, il a interpellé Philippe Cousinet, directeur départemental TER à la SNCF, sur le non-respect des engagements pris en début d’année.

À ces critiques sont venues s’ajouter les doléances exprimées notamment par Jean-François Martinet, de l’association Périgord rail plus, qui a lu un certain nombre de courriers de mécontentement d’usagers de la ligne Bordeaux-Périgueux, dont un qui a dû renoncer à son emploi sur la métropole régionale en raison d’un trop grand nombre de retards. « Ça fait près de deux ans que ça dure et on n’a vraiment pas l’impression de voir le bout du tunnel. »

En réponse, Philippe Cousinet a évoqué une situation de crise au niveau du matériel avec 12 autorails en panne sur les 17 dont il dispose sur la région et les travaux de réfection des voies et de certaines gares, dont celles de Coutras, Mussidan, Saint-Astier ou Périgueux.

Retard pour les Régiolis
Philippe Gauzence de Lastours, représentant Réseau ferré de France, a confirmé l’inévitable impact des travaux de maintenance sur le cadencement et la régularité des trains en circulations. Benoît Secrestat a évoqué quant à lui la création d’un aller-retour régional entre Bordeaux et Angoulême, et création de quatre allers-retours périurbains entre Bordeaux, Libourne et Coutras.

Mais il semble que cette hausse de l’offre ait déjà du plomb dans l’aile, un report de six mois étant avancé en raison du retard pris par le constructeur Alstom sur la livraison et l’homologation des nouvelles rames Régiolis. Pour protester, Alain Rousset, président du Conseil régional, avait annoncé en début de semaine que 40 millions d’euros d’acompte avaient été bloqués par l’instance régionale. Ambiance.

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/25/trans ... 35-626.php

sudouest.fr, 25 avril
4200 voyageurs chaque jour entre Bordeaux et Périgueux

La fréquentation de la ligne TER est en hausse constante.
Trois allers-retours ont été rajoutés pour faire face à l'augmentation du nombre de voyageurs

Bordeaux, Cenon, Libourne, Montpon, Mussidan, Saint-Astier... De la capitale régionale à Périgueux, la fréquentation de la ligne de TER, dotée de trois allers-retours supplémentaires depuis quelques mois, ne cesse d'augmenter : 4200 voyageurs l'empruntent chaque jour, essentiellement pour aller travailler, soit 25% de hausse en 10 ans.

Ce bilan a été présenté mercredi soir, lors du comité de ligne organisé à Coutras, en Gironde. Le conseiller régional périgourdin Benoît Secrestat a notamment évoqué le programme de rénovation des gares de Mussidan (en cours) et Saint-Astier, ainsi que le lancement des études pour transformer les abords de celle de Périgueux en pôle intermodal (comme à Bergerac). Thenon, Condat et Terrasson sont aussi au programme.

La ligne affiche un taux de ponctualité de 83,8%, soit plus de 5 points sous la moyenne régionale.

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/25/4-200 ... 1-1980.php

Sud Ouest, 27 avril
La prof qui était toujours à l’heure

Danielle Briffaut a reçu un dîplome de fidélité de la SNCF pour ses aller-retour quotidien entre Agen et Marmande depuis 1976.

La plus fidèle cliente de la SNCF part à la retraite. Danielle Briffaut, professeur de communication au Lycée Notre-Dame-de-la-Compassion, à Marmande, est un cas unique. Trente-sept ans qu’elle prend le train au moins trois fois par semaine. Son permis de conduire, elle l’a pour se rendre à la gare d’Agen.
Toujours à l’heure pour le train

Départ 7h40. Retour de la gare de Marmande à 17h40. Tous les jours, elle répète son rituel du matin. Levée 6h30, café, tartines grillées et un yaourt. Dans le train, entre habituées, elles se donnent rendez-vous dans le même wagon pour discuter et s’amuser. Il y a plusieurs professeurs, des gens qui travaillent.

« Les gens prennent le train plus souvent que vous le croyez. Le TER du matin est toujours plein. Plus rapide, plus sûr, plus écologique, plus économique. » Danielle Briffaut ne manque pas de superlatifs pour décrire son mode de déplacement privilégié. Danielle Briffaut ne se souvient pas une seule fois d’avoir raté l’heure de départ de son TER. « La rigueur est un de mes traits de caractère », reconnaît la mère de famille, professeur exemplaire, qui part à la retraite le jour de la Fête du travail. Tout le monde s’accorde à dire qu’elle a conduit une carrière sans faute toujours dans le même lycée depuis 1976. « La direction m’a toujours pardonné les quelques retards de la SNCF. »

Mais aujourd’hui, on ne parle pas des trains qui n’arrivent pas à l’heure. La SNCF lui a fait une belle surprise en gare de Marmande, lui offrant cadeaux et bouquet de fleurs à son arrivée. Cerise sur le gâteau, toute sa classe l’attendait pour un petit-déjeuner déguisé, Père-cent oblige, au buffet de la gare.

« J’étais très émue, j’en avais les larmes aux yeux », raconte la nouvelle retraitée, enchantée par sa dernière journée de travail. Elle va pouvoir se consacrer à ses deux passions : la marche et la photographie. Et ce n’est pas sûr qu’elle reprenne le train avant quelque temps.

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/27/la-pr ... 3-3755.php
Didier 74
 

Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 08 Mai 2013 15:14

Sud Ouest, 7 mai
Transport : aucun train pour aller à Toulouse jusqu'à dimanche matin

En raison de travaux, aucun train n’assurera la liaison Bordeaux-Toulouse. Pas de TGV, pas d’Intercités, pas de Nice-Marseille-Toulouse-Bordeaux et aucun bus en remplacement
Au sud de la gare Saint-Jean, tous les appareils de voie vont être enlevés et remplacés.

Si vous aviez prévu de prendre le train pour vous rendre à Toulouse ou en revenir cette fin de semaine, vous pouvez annuler votre voyage ou changer de monture. À compter de demain mercredi, à 8h20, et jusqu’au dimanche 12 mai, à 8h10, soit durant 96 heures, aucun train n’assurera la liaison Bordeaux-Toulouse. Pas de TGV, pas d’Intercités, pas de Nice-Marseille-Toulouse-Bordeaux et aucun bus en remplacement.

Seule la liaison Bordeaux-Agen sera maintenue. En autocar de Bordeaux à Langon, et en train entre Langon et Agen avec les TER habituels. Idem en sens inverse.

Moderniser les lignes
Cet arrêt de trafic est nécessaire pour réaliser les importants travaux prévus à la sortie sud de la gare Bordeaux Saint-Jean. Comme le nord de la gare est revu pour faciliter l’arrivée et le départ des trains à l’horizon 2017, le sud doit également subir des transformations. C’est l’embryon d’un plus grand chantier encore. Si les LGV sud (Bordeaux-Hendaye et Bordeaux-Toulouse) se réalisent, une voie ferrée supplémentaire sera mise en place entre Bordeaux et Saint-Médard-d’Eyrans, pour aboutir à trois voies là où il y en a seulement deux à ce jour, et quatre voies là où il y en a trois.

Le chantier de la sortie sud de la gare est inscrit au programme de travaux de Réseau Ferré de France pour l’année 2013. 300 millions sont engagés sur douze mois à l’échelle de l’Aquitaine et du Poitou-Charentes pour moderniser les lignes actuelles.

9 millions de travaux
Les travaux engagés ce week-end coûteront, à eux seuls, 9 millions d’euros. 21 appareils de voie vieux de quarante ans ont perdu, avec le temps et l’usure, leur solidité. Il faut les changer. Il s’agit en fait des grands ensembles qui permettent de guider les trains vers différents itinéraires. Longs de plusieurs dizaines de mètres, ils sont constitués de contre-rails, d’aiguilles, d’organes de croisement, de traverses, et sont équipés de systèmes de commande et de contrôle.

Ils vont être remplacés par des appareils neufs fabriqués par les ateliers SNCF de Chamiers (24). Ce qui représente un travail colossal et nécessite un chantier en plusieurs phases, qui va être mené sur trois longs week-ends (96 heures de mercredi à dimanche, 40 heures du samedi 18 mai au lundi 20, 24 heures du 9 au 10 novembre, et durant plusieurs nuits du 22 mai au 2 juin.

De jour et de nuit
200 personnes vont être mobilisées pour réaliser ces travaux : 100 agents SNCF et 100 employés de l’entreprise Mecolli, une société spécialisée dans les travaux ferroviaires. La circulation des trains devant être impérativement rétablie dimanche matin, les salariés vont devoir travailler « à la montre », de jour comme de nuit et brasser des tonnes de matériaux (5000 tonnes de ballast, 5000 tonnes de traverses en bois), 500 traverses en béton et 1800 mètres de rails.

Pendant les travaux, dans les gares de Bordeaux, Langon et Marmande, une quarantaine de cheminots et de volontaires s’activeront pour accueillir les voyageurs, les informer du chantier en cours et leur indiquer les solutions de voyages proposées. Surtout sur les lignes TER. Quarante autocars sont en effet retenus pour assurer les navettes entre Bordeaux et Langon.

Pour les grandes lignes, l’information au public a déjà circulé par le biais des panneaux situés en gare mais également tous les sites par lesquels passent les voyageurs. Pour les gens voulant aller de Paris à Toulouse, un voyage est possible au départ de la gare de Lyon.

Pour les voyageurs hésitant encore à partir, le mieux est de contacter les services de la SNCF : sncf.com, le 3635, ou pour le TER Aquitaine au 0 800 872 872.

Source http://www.sudouest.fr/2013/05/07/aucun ... 04-757.php
Didier 74
 

Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 09 Mai 2013 11:07

Sud Ouest, 9 mai
Bordeaux-Toulouse : 96 heures chrono de travaux et pas de train jusqu'à dimanche

Quatre jours, pas plus, pour changer des appareils de voie et rouvrir la ligne dimanche matin à 8h10
Des travaux spectaculaires. Les ouvriers vont travailler jour et nuit pour tenir les délais et limiter la gêne.

C’est une véritable course « contre la montre » qui est engagée depuis hier matin sur le domaine ferroviaire à la sortie sud de la gare Saint-Jean.

200 employés, 100 salariés de la SNCF et 100 de la société Meccoli, entreprise spécialisée dans les travaux ferroviaires, ont quatre-vingt-seize heures chrono, soit quatre jours, pour réaliser la première phase d’un chantier de renouvellement d’appareils de voie. À 8h10 précises, dimanche, tous les circuits, jusqu’au plus petit fil de télécommande d’appareil, devront être rétablis.

À Bordeaux, on commence à avoir l’habitude de ces chantiers géants qui paralysent une partie du trafic. Les travaux XXL découlant de la création du pont-rail Garonne en mai 2008 sont encore dans toutes les mémoires. « Ici, c’est un peu différent », explique Jean-Luc Hyvernaud, chef du projet en cours. « Ce n’est pas une refonte totale du faisceau de voies, ce sont des travaux de régénération. On enlève l’existant - appareils de voie, rails, traverses et ballast -, et on remet du neuf. »

N’empêche. Les travaux sont aussi spectaculaires et se voient de loin. Il suffit de passer sur le pont du Guit pour le constater. Côté sud, sous les caténaires, des dizaines d’ouvriers en orange fluo s’activent au milieu d’un ballet d’engins de levage et de tractage jaune canari de toutes tailles. « Pour tenir les délais, nous travaillons en 3 × 8, les équipes vont se relayer jour et nuit », souligne le chef de projet. En sortie de gare, on passe de 14 voies à 3, puis de nouveau à 6 voies. Pour aller d’une voie à l’autre, il faut des aiguillages. Soit pas moins de 21 appareils. Jusqu’à dimanche, une douzaine d’appareils, et les rails qui les relient, vont être changés, les autres le seront durant le week-end de la Pentecôte (quarante heures). « C’est un nœud d’équipements très complexe », indique Jean-Luc Hyvernaud en montrant les appareils en attente.

« C’est un véritable puzzle qu’il nous faut reconstituer. »
Mais les gens qui sont sur le chantier vont régler ça en moins de deux. Du moins si tout se passe bien. Les ouvriers se montrent optimistes mais avouent tout de même craindre les conditions météo. Une pluie fine, ça va encore, mais lorsqu’il pleut des cordes ça devient plus difficile. Or, le mauvais temps est annoncé pour aujourd’hui. Tout en croisant les voies, hier, tout le monde croisait donc les doigts.

En attendant, pas de TGV et d’Intercités pour Toulouse. Sur le plan ferroviaire, l’Aquitaine est coupée de la région Midi-Pyrénées. On ne va qu’à Agen. Cela ne semblait troubler aucun voyageur hier.

Bordeaux-Langon en autocar
Pas d’affolement hier matin en gare de Bordeaux Saint-Jean. « Informés depuis longtemps, les voyageurs ne sont pas surpris », explique la SNCF. « Ils savent qu’il n’y a aucun train pour Toulouse, ils ne le demandent donc pas. Ceux qui vont vers Agen savent qu’ils ont un voyage au départ autocar, ils prennent normalement leurs billets et se dirigent vers les véhicules en attente côté Belcier. »

Il faut dire que tout a été bien calculé. Les voies ont été juste coupées après le « rush » de début de pont (mardi soir) et seront rétablies dimanche pour le « rush » des retours. Durant ce long week-end, 150000 voyageurs sont attendus en gare de Bordeaux.

Source http://www.sudouest.fr/2013/05/09/96-he ... 5-2780.php

Les bus ont remplacé les trains jusqu’à Bordeaux

Des navettes en bus assurent le transport des voyageurs dans les deux sens entre Bordeaux et Langon, jusqu’à dimanche matin, pour cause de travaux sur la voie.

Hier matin, 9 heures, à la gare SNCF de Langon, une poignée de voyageurs attend patiemment, dans le hall, l’arrivée du prochain train de 9h46 en provenance d’Agen. Terminus à Langon, tout le monde descend. Aucun train ne doit circuler pendant quatre-vingt-seize heures entre Bordeaux et la sous-préfecture sud-girondine.

Réseau Ferré de France et la SNCF ont calé durant ce pont de l’Ascension et celui de la Pentecôte des travaux de renouvellement d’appareils de voie au sud de la gare Saint-Jean à Bordeaux. Les équipes ont besoin de plages horaires longues, qui impactent la circulation des trains entre Bordeaux et Toulouse, pendant quatre jours, depuis hier mercredi et jusqu’à dimanche matin, 8h10.

Sur place, Florent, un des agents d’accueil de la SNCF, se tient à la disposition du public pour répondre aux questions. Les opérations se déroulent en bon ordre. Désormais, ce sont les bus qui se substituent aux trains pour assurer les correspondances dans les deux sens, entre Bordeaux et Langon : « C’est vrai qu’en ces jours fériés le trafic, réduit du tiers, est comparable à celui du dimanche. Les déplacements sont essentiellement destinés à rendre visite à de la famille ou bien pour des sorties et distractions. »

C’est le cas de cette dame de Langon et de sa fille qui est venue accompagner au bus un jeune homme qui doit rejoindre ses parents à La Teste-de-Buch. Le bus l’amène à Bordeaux où il pourra prendre un train en suivant, en direction d’Arcachon. Tout est prêt pour prendre l’un des bus stationnés le long de l’avenue de la République, au niveau du rond-point de Guyenne, en bordure de rocade. L’arrêt de bus, situé seulement à une centaine de mètres de la gare, est facile à rattraper à pied, en passant devant la boulangerie La Maison des délices.

En liaison directe
À l’exception de quelques rares trains autorisés à circuler au départ de la gare Hourcade, tout le trafic est neutralisé dans les deux sens, entre Bordeaux et Langon. Au total, sept bus dans le sens Langon-Bordeaux et huit autres dans le sens inverse avaient été affrétés hier pour les besoins du service. Ces dispositions seront bien reconduites, aujourd’hui, demain, puis samedi et jusqu’à dimanche matin.

Les bus des compagnies André et Gérardin assurent, pour la plupart, des liaisons directes. Deux bus seulement marquent des arrêts dans les deux sens, à Cérons puis à Beautiran. Arrivés à Bordeaux, les voyageurs descendront à Belcier et rejoindront la gare Saint-Jean par la passerelle.

Si vous voulez connaître les heures de départ et d’arrivée des prochains trains, toutes les informations sont consultables sur les affiches posées à la gare. On peut également aller chercher l’information sur Internet, à l’adresse ter-sncf.com/regions/aquitaine ou bien en téléphonant gratuitement au 0 800 872 872.

Source http://www.sudouest.fr/2013/05/09/les-b ... 0-2932.php
Didier 74
 

Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 28 Mai 2013 22:11

Sud Ouest, 13 mai
Mission accomplie

Le trafic a repris normalement à la gare Saint-Jean après 96 heures d’importants travaux ce week-end.

Une opération sans précédent a été menée lors des quatre derniers jours, au niveau de la zone d’aiguillage sud de la gare de Bordeaux, mobilisant 200 personnes durant quatre-vingt-seize heures.

Au terme des travaux, le directeur régional de la SNCF, Olivier Devaux, a tenu à féliciter ses troupes et l’entreprise Meccoli, parvenus à rouvrir les voies à l’heure, hier matin après 8 heures. « Globalement, la prise en charge des voyageurs s’est bien passée », a-t-il ajouté. En effet, durant les travaux, aucune liaison entre Bordeaux et Toulouse n’a été assurée. Plus de 120000 voyageurs ont toutefois transité par la gare bordelaise durant ce long week-end.

Afin de terminer le renouvellement des appareils de voie, des travaux sont prévus pendant quarante heures le week-end prochain.

Source http://www.sudouest.fr/2013/05/13/missi ... 2-2780.php

21 mai
La fin du tunnel ?

Malgré des difficultés, la fréquentation de la ligne ne cesse de croître. Modernisation et augmentation de la capacité d’accueil sont en marche.
Région, État, SNCF, RFF se sont trouvés face aux usagers jeudi dernier pour évoquer, entre autres sujets, la modernisation des gares de Haute Gironde.

Bien sûr, les usagers ne sont toujours pas contents : encore trop de trains en retard ou annulés, des rames surchargées aux heures de pointe, des horaires qui ne correspondent pas forcément aux besoins (la minute 11 pose toujours problème à ceux qui débauchent à l’heure pile)… « Nos statistiques à nous ne sont pas les mêmes que les vôtres », résumait un usager en colère.

Car les chiffres présentés par Patrick Dufau de Lamothe, conseiller régional, chargé des transports, lors du comité de la ligne Bordeaux - Saint-Mariens de jeudi soir, sont plutôt bons : le taux de ponctualité augmente (91,4% en 2012 et même 92,3% pour le premier trimestre 2013), l’offre de la Région est elle aussi en hausse de 36%.

« Quant aux 296 trains supprimés l’an dernier, 231 l’ont été pour cause de grève, soit près de 80% », expliquait-il, relevant aussi que la fréquentation ne cessait d’augmenter sur cette ligne (+ 50% ces deux dernières années et encore + 14% depuis le début de l’année).

Source http://www.sudouest.fr/2013/05/21/la-fi ... 09-731.php

La République des Pyrénées, 21 mai
Aquitaine : les usagers du TER ont presque doublé en 11 ans

Alors que se tient ce mardi soir à Puyoô, le comité de ligne pour l’axe Pau-Bayonne, les élus régionaux se félicitent de l’engouement pour le transport ferroviaire. « En Aquitaine, le nombre d’usagers des TER a presque été multiplié par deux depuis 2002 », a ainsi indiqué Bernard Uthurry, vice-président du conseil régional en charge de la question des transports, à l’occasion du récent comité de ligne Pau-Oloron.

« Alors que l’offre de train a augmenté de 30%, la fréquentation a crû de 45% en 11 ans. Cela signifie un retour en grâce des transports collectifs, qui s’explique par le coût de l’essence mais aussi par des politiques environnementales. » Et le maire d’Oloron d’ajouter que « les usagers (du train) ont du mérite, car l’Aquitaine est la région de France qui connaît les plus gros chantiers ferroviaires du moment.»

Source http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 132464.php

Sud Ouest, 22 mai
Ponctualité en berne

Le comité de ligne s’est tenu hier à Puyoô.
La première phase des travaux de renouvellement des voies entre Pau et Dax est terminée.

Si l’émoi était moindre qu’en novembre dernier, les insatisfactions des usagers se sont révélées encore importantes lors du comité de ligne de l’axe Pau-Bayonne qui s’est tenu hier soir, à Puyoô.

[...]

La fin d’année 2013 s’annonce peut-être sous de meilleurs auspices pour les voyageurs, puisque la première tranche des travaux de renouvellement des voies est terminée. La deuxième doit reprendre en décembre. Un point noir subsiste à Coarraze-Nay, où une voie a été « mangée » par le gave, réduisant la circulation à 40 km/h.

Au total, 550 usagers empruntent cette ligne chaque jour et dans chaque sens.

[...]

Le manque de place dans les trains, notamment le vendredi soir et le week-end, a également été fustigé par les usagers. La Région comme la SNCF sont conscientes de cette insuffisance. « Nous sommes actuellement au maximum de nos capacités », ont relevé les responsables. Le Conseil régional, qui a commandé 46 nouveaux trains dont 24 à deux étages, va sûrement devoir faire face à des retards de livraisons. « Il y a quelques inquiétudes pour le plan de circulation », a indiqué Bernard Uthurry.

Seule nouvelle plus positive pour 2013, les gares d’Artix, Coarraze-Nay et Puyoô vont bénéficier de travaux d’aménagement.

Source http://www.sudouest.fr/2013/05/22/ponct ... 6-4360.php

La Dépêche du Midi, 24 mai
Fumel. Pour améliorer le service ferroviaire

Le Codeliapp (Collectif de coordination pour la défense de la ligne Agen-Périgueux-Paris) a été invité au dernier comité de ligne Agen-Périgueux-Limoges. Si la ligne ne paraît pas pour l'instant menacée, vu l'importance des travaux engagés, il convient de rester vigilant. En positif : la pose sur 15 km de 7000 traverses neuves entre Monsempron-Libos et Sauveterre-la-Lémance. En négatif: les 7 longs mois de fermeture de la ligne (TER remplacés par des bus et temps multiplié par deux). Le Codeliapp renouvelle sa demande de deux allers-retours quotidiens entre Agen et Limoges.

Né il y a vingt ans
L'association a fait part de ses observations auprès des responsables de Fumel Communauté pour qu'il soit tenu compte du transport ferroviaire dans le cadre de l'élaboration du plan d'urbanisme intercommunal et a souligné l'importance du train pour le désenclavement du Fumélois.

Le projet de réouverture de la ligne Villeneuve-Penne a été abandonné. Mais le Codeliapp continue à soutenir ce projet et il reste une lueur d'espoir donnée par Alain Rousset, président de la région Aquitaine: le projet pourrait être reconsidéré dans le cadre de la réalisation de la LGV Bordeaux-Toulouse.

Certaines correspondances à Agen pour Toulouse et Marseille posent problème : le temps d'attente est soit trop long, plus d'une heure, ou trop court, à peine 7 min pour changer de train.

Jacques Valadié qui représente le Codeliapp au sein de Convergence-National-Rail, rappelle que cette association demande, entre autres, l'arrêt de la casse des lignes ferroviaires par la suppression de lignes, le retour d'une desserte ferroviaire de toute la France, d'une tarification uniforme ne dépendant que de la longueur du trajet, etc.

L'association dénonce aussi la diminution du fret ferroviaire (- de 8% du trafic fret actuellement assuré par fer). Or l'entretien des infrastructures routières est autrement plus cher que le réseau ferré.

Rappelons que le Codéliapp est né il y a 20 ans, sous l'impulsion de Jacques Valadié. Sans cette association et la prise en charge des TER par la région, la ligne Agen-Périgueux-Limoges aurait probablement disparu.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/05 ... iaire.html

Sud Ouest, 27 mai
Le TER en bonne voie sur la ponctualité et la qualité

Le comité de pilotage et les usagers ont pu noter une nette amélioration du service SNCF sur cette ligne.

Patrick du Fau de Lamothe, le conseiller régional délégué du TER Aquitaine, n’a pas caché sa satisfaction, jeudi soir, à La Réole, en donnant quelques chiffres aux personnes, des usagers pour la plupart, qui assistaient au comité de pilotage de cette ligne Bordeaux-Langon-Agen.

En matière de ponctualité, cette ligne dépasse la moyenne régionale qui est de 89,3%. À 91,2% les TER ont été ponctuels sur cette ligne sur les quatre premiers mois de l’année. Sur le seul mois d’avril, le taux de ponctualité atteint 92,4% contre 88,3% de moyenne régionale.

Un autre élément a son importance avec le nombre de trains supprimés. Pour l’année 2012, ce taux atteignait 0,7% contre 1,3% de moyenne régionale. Cela représente 411 suppressions totales ou partielles. « 74%, soit 304 trains, ont été supprimés suite à des grèves ; 7% pour des détresses, soit 30 trains ; 5,8% pour des défauts ou des problèmes matériels, soit 24 trains ; 5,6% pour des accidents, soit 23 trains ; 14 trains, 3,6%, ont été supprimés pour des problèmes d’infrastructure et 3% pour des problèmes de personnel, soit 12 trains », a détaillé l’élu régional.

Des chiffres à mettre en perspective avec ceux des quatre premiers mois de 2013 où l’on enregistre 0,6% de suppressions (129 suppressions) contre 1,1% de moyenne régionale.

Travaux en gares pour 2013
Une manière de démontrer que les recommandations de la Région pour améliorer la qualité du service ont été prises en compte par la SNCF. « L’exploitation 2012 s’est inscrite dans le plan de progrès pluriannuel. Il comprend 56 items de six grandes familles et nous tenons des réunions mensuelles avec la SNCF pour avoir une vision plus proche des contraintes et des résultats. Cela se traduit par une amélioration en particulier sur la ligne 47 », indique Patrick du Fau de Lamothe.

L’année 2013 sera marquée par de nouveaux travaux très importants dans les gares de Beautiran, Cérons, La Réole, Marmande, Port-Sainte-Marie et Langon. Langon où une partie du parking existant sera occupée, à la rentrée, par du matériel alors même que les places de stationnement manquent cruellement._« Ça fait des années qu’on en parle de ce manque de stationnement. En septembre ça va être le beug », dénoncent les usagers présents qui se désespèrent. L’annonce de la création de huit nouvelles circulations périurbaines supplémentaires ne va pas forcément les consoler. Même si ces créations se situent tout au long de la journée et aussi aux heures de pointe.

De nouveaux trains
Autre nouvelle, la Région va investir dans de nouveaux trains. Le Régiolis, fabriqué par Alstom qui comprend 220 places et peut rouler à 160 km/h. Et le Régio2N, fabriqué par Bombardier, qui roule à la même vitesse mais a deux étages et offre 350 places assises et 310 debout. « Ils devaient être livrés en 2013. Mais ils ne le seront qu’en 2014 », déplore le conseiller régional qui se débat pour obtenir d’être livré avant d’autres régions « car nos matériels arrivent en fin de vie » Les sept premières rames de Régiolis seront affectées sur la ligne 47 au printemps 2014. Enfin, des modifications ont été apportées sur certains horaires « dans le souci d’améliorer les correspondances » précise l’élu.

Source http://www.sudouest.fr/2013/05/27/le-te ... 0-2780.php
Dernière édition par Didier 74 le 20 Juin 2013 18:13, édité 1 fois.
Didier 74
 

Re: [2013] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 03 Juil 2013 20:05

Sud Ouest, 11 juin
Les usagers des TER invités à être patients

Toujours beaucoup de retards sur les lignes régionales Bayonne-Saint-Jean-Pied-de-Port et Hendaye-Bordeaux. La situation devrait durer encore plusieurs mois.
Les travaux de modernisation des voies sont la principale cause des retards.

Confrontés depuis des mois à un nombre important de retards, les usagers des lignes régionales Bayonne-Saint-Jean-Pied-de-Port et Hendaye-Dax-Bordeaux sont invités à faire preuve d’une longue et inaltérable patience.

La situation des transports ferroviaires, dans le domaine de la ponctualité notamment, ne devrait guère s’améliorer avant plusieurs mois, sur la ligne Hendaye-Bordeaux notamment. C’est ce qui est ressorti de la réunion du comité des lignes, organisée par le Conseil régional d’Aquitaine, en charge des TER, qui rassemblait jeudi dernier à Anglet, la Région, la SNCF, RFF et des usagers.

En cause, les chantiers
Raison principale de ces retards (est considéré en retard un train qui dépasse de plus de 5 minutes son horaire), le chantier de modernisation qui se déroule sur les voies. Sur la ligne Bayonne-Garazi, le taux de ponctualité est tombé de 88,5% des trains en 2012, à 69% début 2013, pour une moyenne régionale de 91%.

Premier vice-président du Conseil régional en charge des transports, et maire d’Oloron, Bernard Uthurry explique cette dégradation du service par des éboulements qui se sont produits il y a quelques mois sur la voie unique et ont ralenti les trains. Auparavant, c’étaient les travaux sur la portion Bayonne-Cambo qui causaient des retards.

Et prochainement, entre l’automne 2014 et juin 2015, ce sera au tour de la seconde portion de la ligne, entre Cambo et Garazi, d’être rénovée. Avec les retards inhérents au chantier.

Sur cette ligne, 15% des trains ont été supprimés. Pour des raisons de panne mécanique, d’obstacles sur la voie, d’indisponibilité ou de grève. Entre 7 et 10 allers-retours, en fonction des jours, circulent quotidiennement. Les trains transportent une moyenne de 200 voyageurs par jour, le double l’été.

46 trains neufs commandés
Sur la ligne Hendaye-Dax-Bordeaux, qui, avec 3000 voyageurs par jour en moyenne, a vu sa fréquentation tripler en 10 ans (mais baisser de 10% depuis quelques mois), la ponctualité, autour de 85%, reste en deçà de la moyenne régionale.

Le taux de suppression des trains n’est que de 1,2%, ce qui représente quand même 397 trains par an. Mauvaise nouvelle pour les usagers, dès que les gros travaux seront terminés (dans 2 ans) sur les voies, d’autres débuteront sur les caténaires.

Mais bonne nouvelle en revanche, les deux voies du nouveau pont-rail sur l’Adour à Bayonne seront prochainement mises en service.

Pourtant, le Conseil régional fait de très gros efforts d’investissement pour améliorer la situation et faire circuler des trains modernes et attractifs. 46 trains sont en commande chez Alstom et Bombardier, pour un montant de 400 millions d’euros. Mais les industriels ont déjà prévenu qu’il faudra compter avec des retards à la livraison, initialement prévue en 2014, afin de remplacer un matériel souvent vieillissant.

2014 encore difficile
« Nous avons l’ambition que l’offre en 2014 soit équivalente à celle de 2013 », annonce avec prudence Bernard Uthurry. « Depuis 2002, date à laquelle la Région a pris la responsabilité des trains régionaux, l’offre de trains a progressé de 38% en Aquitaine. Et le nombre de voyageurs a augmenté de 67%. Preuve que, lorsqu’il y a des trains, les gens les utilisent. Les nouvelles générations semblent en effet se réconcilier avec les transports en commun. »

Président de l’antenne Aquitaine de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports, Christian Broucaret prévoit une année 2014 encore difficile. « Nous sommes inquiets des retards de livraison des nouveaux matériels commandés par la Région, destinés à remplacer des trains à bout de souffle », indique M. Broucaret. « Il y a trop d’écarts de ponctualité, et ce n’est pas acceptable. Nous notons que globalement, pour Hendaye-Bordeaux, les horaires sont bien adaptés aux gens qui travaillent. »

Quant à la ligne Bayonne-Saint-Jean-Pied-de-Port, Christian Broucaret, au-delà des désagréments déjà évoqués, se réjouit que le Conseil régional d’Aquitaine maintienne une telle desserte.

Source http://www.sudouest.fr/2013/06/11/les-u ... 6-2780.php

25 juin
TER : l’enjeu de la vitesse

Alors que l’idée d’un TGV s’éloigne, la Région poursuit son programme de rénovation des gares, entamé en 2003.

Plus vite, chauffeur. L’idée d’un TGV en Dordogne avant les vingt prochaines années est certes en train de fondre au même rythme que les finances de l’État, mais la vitesse reste l’enjeu du réaménagement du réseau de trains express régionaux (TER) dans le département. Depuis dix ans qu’elle est devenue « autorité organisatrice » du service, la Région a investi plus de 3 millions d’euros dans la modernisation des gares et haltes, qui auront été à peu près toutes rénovées en 2016. Et si Paris reste à (presque) cinq heures de train et rarement sans arrêt - à Libourne, Bordeaux, Angoulême ou Limoges -, l’enjeu est bien de « se rendre plus rapidement du point A au point B », résume l’élu régional sarladais Benoît Secrestat, nouveau délégué à la rénovation des gares. Objectif : faire du train l’alternative à la voiture, favoriser les liaisons professionnelles ou scolaires, et jouer son rôle d’aménageur du territoire. En gros : aller plus vite sans réduire les points d’arrêt.

1 Des trains plus neufs et moins de retards ?
Il y a de quoi faire avec cinq lignes : Bordeaux-Bergerac-Sarlat et ses travaux de régénération monstres, Périgueux-Agen où Le Buisson se prépare à devenir une « étoile » entre les deux lignes, mais aussi la Bordeaux-Périgueux, où le nombre de voyageurs a augmenté de plus de 25% en dix ans. Et encore les Périgueux-Brive et Périgueux-Limoges, liées au développement ferroviaire du Limousin.

Pour le moment, le gros point noir de la Dordogne, ce sont les retards de ses trains. En général, pour cause de vétusté. Bonne nouvelle : les lignes locales devraient profiter par ricochet des 400 millions d’euros de nouvelles rames commandées par la Région (après une première commande de 250 millions d’euros), attendues pour 2014 sur les axes importants d’Aquitaine. Les trains neufs iront ailleurs et le Périgord récupérera le reliquat de wagons plus récents.

2 Bordeaux-Bergerac- Sarlat : trop lent
On attend aussi l’ultime phase des travaux sur l’axe Bergerac-Sarlat, avec le tronçon de Siorac au Buisson. Ce chantier a déjà mobilisé près de 41 millions d’euros (dont 13,6 millions de la Région) sur ce cinquième axe de TER le plus fréquenté en Aquitaine - 2500 voyageurs quotidiens. Le plus gros morceau sera de transformer la gare du Buisson en vraie « étoile », puisque s’y croisent les axes Périgueux-Agen et Bergerac-Sarlat. Problème : malgré les travaux dans la partie sarladaise, les trains roulent encore à moins de 100 km/h, contre 120 entre Libourne et Bergerac. Se posent encore une question de signalétique et le besoin que « Réseau ferré de France remette en état des points de connexion » où les trains pourraient se croiser - à Belvès, notamment -, explique Benoît Secrestat. « Quand on investit massivement, il faut que les trains aillent plus vite. On y travaille avec RFF. » Pas si simple : plusieurs ralentissements avaient été posés par RFF dans le passé, sans que personne ne sache pourquoi aujourd’hui. Mais il devait bien y avoir une raison… Alors, de nouvelles études doivent permettre de rendre la mémoire aux hommes du rail.

Le reste des retards (1) sur la ligne serait causé par l’entrée dans Bordeaux, entre trains intercités, TGV ou l’autre ligne qui passe par Cenon. Un embouteillage qui empêche, dixit Benoît Secresta, la « construction » d’un meilleur service. Autre inquiétude : à partir de juillet, la SNCF rayerait la correspondance du retour de Paris vers 20 heures, à Libourne.

3 Bordeaux-Périgueux : usagers multipliés
« Dans la vallée de l’Isle, deux fois plus de voyageurs s’arrêtent dans les gares de proximité. Augmenter les arrêts a été un choix : nous privilégions les usages du quotidien, les trajets domicile-travail ou domicile-lieu d’étude », explique l’élu régional. Sur cet axe, en effet, les voyageurs se multiplient (+ 25,3% entre 2002 et 2012) et la Région travaille sur les évolutions urbanistiques et les attentes des usagers : une étude a été rendue en début d’année et des ateliers avec les usagers seront débriefés à la fin du mois.

« L’objectif est d’améliorer les dessertes à la demi-heure en heures de pointe, et toutes les heures, sinon », explique Benoît Secrestat. Le TER, futur tramway ? Presque. « Nous voulons rendre les transports en commun plus attractifs. » Donc, les collectivités travaillent à mettre en place des bus, pour compléter les trains et des projets autour du covoiturage. Mauvaise surprise toutefois, lors du récent comité de ligne à Coutras, en Gironde : sur 17 rames de type X72500 qui fonctionnent sur l’axe, 12 sont au garage. « Il y a besoin d’un plan d’urgence pour répondre au problème : la SNCF doit améliorer le rendement, notamment sur les horaires de pointe », explique Benoît Secrestat. La ligne est largement sous les objectifs du Conseil régional en termes de ponctualité : 83,8% en 2012, contre un objectif de 91% et 89,5% de moyenne régionale. Il est question d’améliorer l’action du centre d’entretien de Limoges ou de réparer certaines rames directement à Périgueux.

(1) Pour la SNCF et la Région, un train est considéré comme en retard à partir de six minutes d’attente.

Source http://www.sudouest.fr/2013/06/25/ter-l ... 9-4625.php
Didier 74
 

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