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sanglier08 Wrote:Je vais être dur mais qu'elle est la rentabilité économique de la LGV Est vu son tracé si on ne dessert ni la Suisse, ni Mulhouse ?
En effet, les grandes villes allemandes derrières strasbourg sont très très loin.
le non choix Nancy Metz fait que la desserte du Luxembourg, mais surtout de villes allemandes plus importante et la vallée du Rhin est très loin d'être optimum.
En plus vu la stratégie SNCF en cours sur Reims, on peut se demander ce qui roulera sur cette ligne à terme (desserte de Reims via Champagne Ardenne TGV)
De même la gare de l'Est 30 voies avec une entrée sortie bien proportionnée va être en sous exploitation (pas au point d'Austerlitz) et vu les raccords avec la LGV contournant PAris,
il n'est pas possible de faire du par exemple lyon/PAris Est, ou Lille /PAris Est
VENDENHEIM Chantier de la Ligne à grande vitesse Cinq ponts, sinon rien
Le raccordement de la LGV Est au nord de Vendenheim est un chantier spectaculaire en raison du nombre de ponts en construction.
C’est ce qu’on appelle un bow-string. Un pont dont le tablier et la structure supérieure en arc ne forment qu’un seul et même ensemble.
Au nord de Vendenheim, les ouvriers viennent de réaliser une grande partie du pont bow-string qui permettra aux TGV de la Ligne à grande vitesse de franchir les voies classiques qui filent vers Haguenau. Il reste encore un bon mois de soudure. Le pont, construit à côté des voies, ne sera positionné sur ses piles que l’année prochaine. D’une longueur de 86 mètres, il pèse 750 tonnes.
Un saut-de-mouton
Il ne s’agit là que d’une partie du très spectaculaire chantier de raccordement de l’extrémité Est de la ligne à grande vitesse Paris-Strasbourg. Aux confins des bans de Vendenheim et Eckwersheim, les entreprises retenues par Réseau ferré de France s’appliquent à réaliser les ouvrages d’art qui permettront ce raccordement sur un site qui concentre déjà plusieurs installations, dont le canal de la Marne au Rhin, et le nœud ferroviaire que constitue la jonction des lignes classiques Strasbourg-Saverne et Strasbourg-Haguenau.
À cela s’ajoute la nécessité de réaliser un saut-de-mouton, c’est-à-dire le passage d’une voie TGV par-dessus l’autre, car la circulation ferroviaire ne se fait pas du même côté, selon que les engins circulent en Alsace-Moselle ou dans le reste de la France. Ce qui fait au moins cinq franchissements à construire dans une poignée de kilomètres carrés. Les plates-formes (qui accueilleront les voies) sont en partie réalisées. Les ponts, quant à eux, sont soit en cours de pose, soit déjà en place. Le bow-string est en cours de réalisation. Deux autres tabliers ont déjà été installés sur leurs piles. Un autre va l’être dans les prochaines semaines par glissement horizontal. À l’été prochain s’ajouteront les travaux de modification du nœud ferroviaire classique, qui occasionneront sept semaines d’interruption totale du trafic ferroviaires entre Strasbourg et Haguenau.
RéSEAU FERRé Les principaux chantiers en 2013 Sept semaines très critiques
L’an prochain, RFF dépensera 76 millions d’ € pour moderniser le réseau alsacien. Le trafic ferroviaire sera particulièrement perturbé durant l’été en raison des travaux d’amélioration des accès Nord de Strasbourg.
« l’an prochain, Réseau ferré de France investira 21 millions d’euros dans le développement du réseau classique alsacien et 55 millions pour sa modernisation. Avec un total de 76 millions d’euros, hors LGV, le niveau reste soutenu même s’il est en retrait de 20 millions par rapport à 2012 », a résumé Philippe Laumin, son directeur régional.
À chaque fois, a-t-il assuré, « on planifie ou on mutualise les travaux, la nuit, l’été ou le week-end, de manière à minimiser la gène pour les usagers et le fret ».
Il faudra néanmoins compter avec une coupure du trafic TER pendant un mois entre Metzeral et Colmar où une section de voie sera rénovée en juillet. Mais l’opération phare, par sa complexité et son impact sur le trafic, se situera du côté de la gare de Vendenheim, au nord de l’agglomération strasbourgeoise, l’un des secteurs les plus chargés du réseau régional : il s’agira, du 6 juillet au 24 août prochain, d’aménager les voies de la ligne de Haguenau pour y insérer la LGV (dont les travaux de génie civil sont déjà bien engagés), tout en raccordant les nouvelles installations (aiguillages, signalisations et caténaires) destinées à fluidifier l’accès de Strasbourg par le Nord qui pourra se faire alors par trois voies circulables dans les deux sens.
Le moment venu, les incidences sur les circulations, en plus de l’allongement des temps de parcours, ne seront pas négligeables : privés de TER pendant sept semaines, les usagers des lignes de Strasbourg vers Haguenau, Wissembourg et Niederbronn seront invités par la Région et la SNCF à prendre des cars de substitution dont certains à destination des gares de Herrlisheim et de Hœnheim.
« Le plan de transport sera aussi aménagé ou allégé vers Sarreguemines, Saverne, Nancy et Metz. Les TGV vers Stuttgart seront déviés par Sarrebruck », a prévenu Jacques Mazars, directeur régional de la SNCF.
Pour finir, le samedi 24 août, la mise en service du nouveau poste d’aiguillage informatisé de Vendenheim nécessitera l’interruption totale des circulations TER, TGV et fret « pendant 10 à 12 heures ».
Parallèlement, la construction de la seconde phase de la LGV Est, commencée à l’été 2010, suivra son cours entre Saverne et Vendenheim : « Depuis un mois, on perce le second tube du tunnel de Saverne. À partir de novembre les équipements ferroviaires vont être mis en place sur les deux lots de terrassement déjà achevés en attendant la pose du premier rail à la fin de l’été 2013 », a précisé Alain Cuccaroni, chef du projet à RFF.
Des agriculteurs bloquent le chantier du TGV-Est vers Strasbourg
Ils réclament à Réseau Ferré de France (RFF) le prix de l'occupation de leurs terres pendant le travaux. Ces sommes devaient être versées pour le 15 octobre dernier.
Une dizaine d'exploitants agricoles du canton de Sarrebourg (Moselle) a bloqué le chantier de la deuxième phase du TGV-Est (Baudrecourt-Strasbourg), jeudi 6 décembre 2012, à proximité de Dolving (57).
Ils dénoncent les lenteurs administratives dans le règlement financier de l'occupation de leurs terres agricoles. Réseau Ferré de France (RFF), qui occupe les terrains en y stockant déblais et matériels, aurait dû verser l'argent pour le 15 octobre mais aucun des exploitants n'a rien reçu à ce jour, en raison, selon l'entreprise, de "problèmes administratifs". Or les sommes attendues varient de 15.000 à 35.000 euros par agriculteur, qu'il soit éleveur ou fasse de la polyculture.
Faute de voir arriver leur dû, les exploitants agricoles au volant de leurs tracteurs ont investi le chantier, avant d'obtenir un rendez-vous en fin de matinée en sous-préfecture de Sarrebourg ont constaté nos journalistes Laurence Duvoid et François Bobet.
Un trésor exceptionnel sous le chantier du TGV
L'Inrap vient de présenter les résultats de fouilles réalisées en 2010 en amont de la construction de la seconde phase de la LGV Est. De nombreuses armes et un exceptionnel dépôt monétaire de 1.165 pièces ont été trouvés sur le site de Bassing, en Moselle.
Si le TGV Est Européen est entré dans sa phase active depuis 2007, une partie du trajet se fait encore sur l'ancien réseau SNCF, les TGV roulant alors à vitesse réduite aux alentours de 160 km/h sur cette portion. C'est pourquoi une seconde phase de travaux, prolongeant la nouvelle ligne de Baudrecourt (Moselle) à Vendenheim (Bas-Rhin), a débuté à l'été 2010.
C'est dans ce cadre que des opérations de sauvegarde archéologique préalables ont été lancées depuis 2008 sur l'ensemble du tracé. Les résultats de l'une d'entre elles, sur le site de Bassing en Moselle, viennent d'être présentés par l'Inrap. « Occupé pendant mille ans, de 200 avant notre ère à 800 de notre ère, ce site a révélé un établissement aristocratique gaulois, une villa gallo-romaine et plusieurs bâtiments médiévaux, soulignent les responsables de l'Inrap. De nombreuses armes et un exceptionnel dépôt monétaire de 1165 pièces gauloises témoignent à eux seuls de la puissance des élites de Bassing. »
Certaines monnaies émises à Reims
C'est en effet un véritable petit trésor qui a été mis au jour. Dispersé sur le site par les labours successifs, il a été reconstitué par les archéologues au fur et à mesure de la fouille. Il se compose de 1111 monnaies d'argent, 3 monnaies d'or (très rares) et 51 monnaies de bronze. Il a été enfoui entre les années 40 et 20 avant notre ère. « Toutes ces monnaies ont été émises au cours du Ier siècle avant notre ère, la majorité juste après la guerre des Gaules, précisent les spécialistes de l'Inrap. Une des particularités de ce trésor est d'être constitué de monnaies d'argent. En effet, à cette période, les monnaies en bronze et les potins, occupent une place centrale dans les échanges quotidiens. L'argent est réservé au paiement des cadres liés au pouvoir. Les deux kilos d'argent regroupent différents types de monnaies émises dans plusieurs régions de la Gaule. 74% du lot sont issus du Centre-Est de la Gaule et appartiennent aux Séquanes de Besançon, aux Lingons de Langres, aux Éduens de Bibracte ou d'Autun. 14% sont originaires des peuples du Val de Loire, 7% proviennent des Rèmes de Reims et 3% des Arvernes de Clermont-Ferrand. Enfin, quelques rares exemplaires appartiennent aux Ségusiaves, peuple localisé près de Lyon. »
A noter que le trésor de Bassing contient un tiers d'imitations présentant des défauts de frappe. Certaines représentations de guerriers gaulois ou gréco-romains, de la Rome casquée, ont un style fruste. Ces imitations sont généralement effectuées dans des contextes d'urgence. Entre les années 40 à 30 avant notre ère, faute de deniers romains en quantité nécessaire, de telles copies sont ainsi frappées pour notamment rémunérer les contingents militaires dont les troupes auxiliaires gauloises enrôlées dans l'armée romaine.
Le dépôt de Bassing équivaut, au début de l'Empire, à un an et demi de solde d'un légionnaire. Cette importante somme d'argent pourrait correspondre aux fonds d'un chef local destinés à régler la solde de sa troupe. Cadres militaires, chefs locaux, auxiliaires des conquêtes romaines…
tout semble montrer que les notables de Bassing ont joui, avant mais aussi après la conquête, d'un statut social élevé.
Ici, on construit des ponts
Un tablier de pont va être poussé sur ses piles, par-dessus le canal de la Marne au Rhin, à Eckwersheim.
À Eckwersheim, cinq ponts sont en cours de construction sur seulement quatre kilomètres. La Ligne à grande vitesse Est européenne doit ici à la fois franchir un canal, une voie ferrée classique et opérer un « saut-de-mouton ». Visite du chantier.
Sous la neige, le remblai est rose avec des teintes plus foncées par temps humide.
Rose comme le grès des Vosges qui le compose et qui provient du chantier de percement du tunnel de Saverne, trente kilomètres plus à l’ouest. Le grès a été transféré par camions et par péniches depuis Dettwiller jusqu’ici, à Eck-wersheim, sur le lot 49 du chantier de la seconde phase de la Ligne à grande vitesse (LGV) Paris-Strasbourg.
Ce lot consiste à réaliser quatre kilomètres du parcours de la LGV Est. Quatre kilomètres, ce n’est pas beaucoup. D’ailleurs, les chantiers TGV connaissent des lots dont la longueur peut compter plusieurs dizaines de kilomètres.
Le lot 49 a ceci de particulier qu’il présente une concentration d’ouvrages d’art peu commune. Pas moins de quatre ponts ferroviaires sont en cours de construction et deux ponts routiers temporaires ont été réalisés pour ce faire. Un autre pont routier est en cours de construction à l’extrémité ouest du lot. « Le lot 49 est un lot essentiellement d’ouvrages d’art, confirme Franck Gosse, directeur de travaux pour l’entreprise Razel-Bec, attributaire du marché. Les rampes d’accès aux ouvrages représentent 300 000 m ³ de matériaux en remblais et très peu de déblais ».
Il se trouve qu’à Eckwersheim, les TGV qui circuleront à partir de 2016 entre Strasbourg et Paris devront franchir successivement le canal de la Marne au Rhin et la ligne ferroviaire classique Paris-Saverne.
S’ajoute à cela la nécessité de réaliser un saut-de-mouton, c’est-à-dire d’intervertir les voies. Cette opération s’impose parce qu’en Alsace et en Moselle, les trains circulent à droite tandis que dans le reste de la France et sur les lignes à grande vitesse, ils circulent à gauche. Le saut-de-mouton consiste donc à désaccoupler les voies et à faire passer la voie de gauche à droite par un passage dénivelé. Il se trouve que cette opération débutera physiquement sur le lot 49 et s’achèvera, grâce à un spectaculaire pont bow-string, sur la commune de Vendenheim voisine, à l’endroit de l’embranchement avec la ligne de Haguenau. Ce qui rend encore plus complexe le schéma de jonction de la LGV à cet endroit. Le pont bow-string et son arche ont été construits à côté des voies ces dernières semaines et seront posés sur ses piles au sortir de l’hiver. Il s’agira là des derniers mètres (en venant de Paris) de la LGV puisque la ligne s’arrêtera à Vendenheim où les TGV rejoindront les voies classiques. En attendant, à Eckwersheim, les ouvriers viennent de pousser deux des quatre tabliers des ponts.
Ils se préparent en outre à enlever la couche de surcharge. Il s’agit d’une couche de remblais ajoutée temporairement, (jusqu’à un mètre cinquante de hauteur supplémentaire), pour tasser le sous-sol, chasser l’eau et stabiliser définitivement la plateforme qui accueillera les rails et plus tard les TGV.
LGV Est deuxième phase : le calendrier
La pose des équipements ferroviaires (câbles, caténaires, signalisation) a commencé en novembre à côté de Sarraltroff et s’achèvera en 2015. La fin des opérations de génie civil est programmée quant à elle en 2014. La pose du premier rail est annoncée pour la fin de l’été prochain. À partir de mi 2015, Réseau ferré de France réalisera les essais et lancera la procédure d’agrément. La mise en service est annoncée pour mars ou juin 2016.
La LGV Est franchit le col de Saverne
Le percement du tunnel de Saverne s’est achevé hier après un total de quinze mois de travaux.
Un cap majeur, plutôt un col, vient d’être à nouveau franchi sur le tracé de la deuxième phase du chantier de la ligne à grande vitesse Est européenne qui doit permettre de relier Paris et Strasbourg en seulement 1h50. Hier, à midi presque tapante, sous les yeux du ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, Chalotte, tunnelier de plus de 2 tonnes conçu pour creuser les deux tubes du tunnel de Saverne, a brisé les derniers centimètres de grès rose qui séparaient encore les deux régions Alsace et Lorraine.
Le bouclier de l’engin, de 110 mètres de long pour un diamètre de 10 m de large, a refait son apparition dans la lumière des projecteurs sur le ban du petit village d’Eckartswiller (67) où il avait déjà vu le bout d’un premier tunnel le 19 juin dernier.
Vitesse de croisière
Après sept mois de travaux de creusement de ce premier tube, long de 4 km, la machine a dû être démontée puis retransférée au point de départ du chantier basé à Ernolsheim-lès-Saverne (67), avant d’être remise sur les rails. En service continu depuis septembre dernier, Charlotte, à raison de 24 mètres par jour, a mis cette fois moins de six mois pour parcourir la même distance. Au total, elle aura excavé 730 000 m³ de gravats qui ont été réutilisés directement sur différents lots du chantier LGV.
Côté lorrain, la seconde phase du projet doit se poursuivre par la prolongation de cette nouvelle voie ferrée jusqu’à Baudrecourt, en Moselle, où elle avait été arrêtée en 2007, et côté alsacien jusqu’à Vendenheim (au nord de Strasbourg), soit sur une petite centaine de kilomètres. À l’issue des travaux, prévue au printemps 2016, le réseau ferré permettra non seulement de réduire encore de 30 minutes le temps de transport entre Strasbourg et Paris mais aussi d’assurer une liaison en 1h25 entre Strasbourg et Luxembourg. Le tunnel de Saverne a coûté environ 200M€, sur un coût total de deux milliards pour la seconde phase de la LGV-Est, selon le maître d’ouvrage Réseau Ferré de France (RFF). Quant à la réalisation de la LGV Rhin-Rhône, qui permettrait de rapprocher le Nord-Est du Sud de la France, le ministre a expliqué qu’elle était soumise à une expertise de la commission mobilité 21 dont les conclusions sont attendues pour cet été.
daniel43 Wrote:Bonsoir !![]()
Voici une petite série de reportages proposée par France 3 Alsace dans le cadre de son émission "Rund Um", sur la deuxième phase du chantier de la LGV Est.
Reportages en dialecte Alsacien sous titrés en français.
http://pluzz.francetv.fr/videos/la_semaine_de_rund_um_,76798975.html
Accès nord de Strasbourg Sept semaines sans TER
Du 6 juillet au 24 août, les travaux d’amélioration programmés du côté de la bifurcation de Vendenheim entraîneront la fermeture des lignes Strasbourg-Haguenau-Wissembourg/Niederbronn. Vers Paris, Nancy, Metz, Saverne et Sarreguemines, les temps de parcours seront allongés.
Trois mois après l’installation du pont bow-string à Eckwersheim, qui n’avait nécessité l’interruption des circulations TER que le temps d’un week-end, une nouvelle phase de travaux, moins spectaculaire mais autrement plus critique, attend les usagers des lignes accédant à Strasbourg via la bifurcation de Vendenheim. Ce secteur est l’un des plus chargés du réseau ferré alsacien. Hormis les trains de la ligne Strasbourg-Lauterbourg, tout le trafic TER du nord du Bas-Rhin ainsi que les TGV Est transitent par ce point névralgique.
Cet été, il sera pendant sept semaines le théâtre de deux gros chantiers planifiés de longue date par RFF. Il s’agira, d’une part, d’aménager les voies de la ligne de Haguenau pour y insérer le raccordement à la seconde phase de la LGV Est (Paris-Strasbourg en 1h50).
Parallèlement, on finira aussi de raccorder tous les aiguillages, signalisations et caténaires entre Strasbourg et Vendenheim. Ce qui permettra, dit-on à RFF, de fluidifier les circulations (l’accès à Strasbourg par le nord sera dès lors possible par trois voies circulables dans les deux sens) et d’offrir la possibilité de circulations supplémentaires.
Cars de substitution de Haguenau vers les gares de Herrlisheim et Hœnheim
« Ces travaux sont mutualisés et organisés de manière à limiter les impacts sur la circulation des trains et à conserver le plus de trains possibles », précise un communiqué commun de la Région Alsace, de la SNCF et de RFF. « Ils sont programmés pendant les congés scolaires d’été car la fréquentation des trains est moindre ».
Pour autant, ce chantier hors du commun aura des incidences non négligeables sur le trafic, TER et TGV confondus. Pour commencer, depuis le 8 juin et pendant quatre semaines, les travaux préparatoires nécessitent d’ores et déjà des aménagements horaires pouvant entraîner des retards ou des départs anticipés de quelques minutes.
Puis, à compter du 6 juillet et jusqu’au 25 août, les usagers des lignes de Strasbourg vers Haguenau, Wissembourg et Niederbronn seront privés de TER dans les deux sens. Des cars de substitution seront mis en place par la Région Alsace et la SNCF. Ils relieront en semaine Haguenau à la gare de Herrlisheim et à la station tram de Hœnheim (liaison directe Strasbourg-Haguenau les week-ends). Il faudra ici compter environ 50 minutes entre Haguenau et Strasbourg, correspondance incluse.
Les trajets des TGV allongés d’une dizaine de minutes
Pendant cette même période, les temps de parcours des TER sur les lignes de Strasbourg vers Nancy, Metz, Saverne et Sarreguemines seront potentiellement allongés de 10 minutes. Idem pour les TGV Est à destination de Paris ou des autres villes de province.
Pour terminer, le samedi 24 août, la mise en service d’un nouveau poste d’aiguillage informatisé nécessitera l’interruption totale des circulations transitant par Vendenheim. Ce jour-là, l’offre TGV Est sera réduite et détournée vers Paris-Lyon via Mulhouse. Le parcours des TGV Strasbourg-Province sera limité à Saverne où une correspondance en car sera organisée avec Strasbourg.
Information en gare (affichage et fiches horaires spécifiques), sur internet (www.ter-sncf.com/alsace et www.voyages-sncf.com) ou par ✆ (0800 77 98 67 pour le TER, 36 35 pour les TGV).
Arnaud68800 Wrote:Si les 5408, 5409 et 5415 sont effectivement assurés en PSE, qu'en sera-t-il des acheminements de ces rames à Strasbourg la veille ou leur retour vers Paris le lendemain ? Aura-t-on exceptionnellement des Paris Est - Strasbourg en PSE ?
Jojo Wrote:Pourquoi des acheminements Strasbourg-Paris ? Les PSE n'ont rien à faire à Paris-Est, mais il y en a de toutes façons qui tournent dans la région sur le Rhin-Rhône ; éventuellement des acheminements depuis Mulhouse...
sanglier08 Wrote:Je vais être dur mais qu'elle est la rentabilité économique de la LGV Est vu son tracé si on ne dessert ni la Suisse, ni Mulhouse ?
En effet, les grandes villes allemandes derrières strasbourg sont très très loin.
le non choix Nancy Metz fait que la desserte du Luxembourg, mais surtout de villes allemandes plus importante et la vallée du Rhin est très loin d'être optimum.
En plus vu la stratégie SNCF en cours sur Reims, on peut se demander ce qui roulera sur cette ligne à terme (desserte de Reims via Champagne Ardenne TGV)
De même la gare de l'Est 30 voies avec une entrée sortie bien proportionnée va être en sous exploitation (pas au point d'Austerlitz) et vu les raccords avec la LGV contournant PAris,
il n'est pas possible de faire du par exemple lyon/PAris Est, ou Lille /PAris Est
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