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Rémi Wrote:Salut
Qui te parle de TGV supplémentaires ? Cela pourrait être réalisé avec les actuels TGV intersecteurs Lyon - Nantes...
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Rémi
Aig Wrote:Rémi Wrote: Pour le 2ème point, j'ai du mal à croire que la création de TGV Lyon-Nevers-Tours empruntant un petit bout de LGV saturée, même si c'est dans l'ombre de ceux rentrant-sortant à Aisy, soit une préoccupation de premier ordre.
Thor Navigator Wrote:La tendance lourde visible sur tous les réseaux de chemin de fer européens, c'est un poids croissant des matériels automoteurs en trafic voyageurs. Et l'évolution du RFN avec la construction des LGV Est et RR fait que la ligne 4 n'est aujourd'hui plus un axe majeur hors IdF, si tant est qu'il l'ait été un jour. D'autre part, des progrès bien réels ont été réalisés en matière de rejets sur les engins diesel récents. Pour toutes ces raisons, je ne comprends pas ta première phrase.
S'agissant des AGC, pas conçus à l'origine pour assurer du trafic à moyenne/longue distance, bien sûr qu'il y a à redire sur le plan du confort à bord (largement perfectible), mais n'en fait-on pas un peu trop, avec cette impression permanente de "jamais contents" ? J'ai fait plusieurs parcours Paris-Troyes ou Chaumont dans ce matériel, ce n'est quand même pas l'enfer.
Pour ce qui est des performances du Regiolis en traction autonome, merci de non en dire un peu plus, puisque tu as l'air bien informé sur ce sujet !
Aig Wrote:Et c'est bien ce qui me pose problème quand on dit qu'on peut faire aussi bien en Diesel qu'en électrique sur des lignes où le trafic n'est pas ridicule : C'est vrai quand le matériel est neuf, ça ne l'est plus au bout de 20 ans.
Aig Wrote:Tu me chambres mais je ne vois où j'ai pêché . Sur un engin à 4 caisses, en Diesel, il va y avoir 300 ou 400 kW de moins à la jante par rapport au fonctionnement en électrique. Et sur ce forum, il y a déjà eu des discussions dans lesquelles il était indiqué que, même en électrique, pour l'accélération, la mention était "peut mieux faire" pour un matériel moderne. J'en conclus qu'en mode Diesel, ça ne doit pas être terrible. Mais si tu me dis qu'on ne raconte que des bêtises sur ce forum, alors évidemment je suis démuni pour avoir des informations fiables
Thor Navigator Wrote:Mon "chambrage" n'était pas bien méchant...![]()
Jojo Wrote:Dans 10 ans, tu remplaces les groupes électrogènes des AGC par des moteurs neufs et ils sont repartis comme leurs homologues électriques...
Rémi Wrote:Pour le Régio2N, malheureusement, la SNCF a imposé 6,4 MW en UM pour tout le monde, de sorte à ce que toutes les rames puissent aller sous du 1500V Midi en UM2. Pour les Alsaciens, ça leur fait une belle jambe !
Rémi Wrote:Salut
A 120 km/h, l'accélération résiduelle de la TER2Nng est de 0,17 m/s². Celle du Régio2N de longueur équivalente de 0,40 m/s².
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Rémi
Quelle que soit leur couleur politique, les élus angériens ont fort mal encaissé la nouvelle priorité affichée par Dominique Bussereau dans l'électrification future de l'étoile ferroviaire de Saintes. Alors qu'il se faisait, encore au début de l'été, l'avocat de la ligne Saintes-Saint-Jean-d'Angély-Niort, le président UMP du Conseil général opte désormais pour la liaison Saintes-Cognac-Angoulême, ayant trouvé dans le Conseil général de la Charente et le Conseil régional, tous deux à majorité de gauche, de précieux alliés pour le financement de ce projet.
« Un traumatisme »
Paul-Henri Denieuil, le maire divers droite de Saint-Jean-d'Angély, s'est déjà dit « extrêmement déçu de ce revirement » (« Sud Ouest » du lundi 15 octobre, en page Charente-Maritime). À son tour, Françoise Mesnard, chef de file de l'opposition angérienne et vice-présidente PS du Conseil régional, monte au créneau : « L'abandon de l'électrification de la ligne Niort-Saintes par Dominique Bussereau est vécu par les Angériens comme un traumatisme […] Sa volte-face sur ce dossier est contraire à ce que l'on attend d'un président de Conseil général, à savoir le développement harmonieux de l'ensemble du département de la Charente-Maritime. »
Alors que le Conseil régional, présidé par la socialiste Ségolène Royal, est présenté par Dominique Bussereau comme un partenaire potentiel pour le financement de l'électrification de Saintes-Cognac-Angoulême, Françoise Mesnard considère, pour sa part, que la Région a été « mise devant le fait accompli ».
Royan Le soulagement !
La perspective d'électrification de la ligne satisfait le Pays royannais.
Le TGV sera enfin à Royan d'ici à quelques années.
Le consensus qui se dessine autour de l'électrification de la voie Angoulême-Saintes-Royan et, donc, la perspective de voir un jour le TGV pousser jusqu'à la Côte de Beauté suscite évidemment des réactions majoritairement enthousiastes et confiantes. Le premier train à grande vitesse est encore loin, pourtant, de la gare de Royan
Didier Quentin : « C'est sur les rails ! »
Le député-maire (UMP) de Royan accueille évidemment comme « une bonne nouvelle » le nouvel élan pris par le dossier de l'électrification du tronçon Saintes-Royan, préambule à l'arrivée du TGV. « Le choix d'électrifier la ligne Angoulême-Saintes plutôt que Niort-Saintes me paraît bon, déjà parce que le Conseil général de Charente semble disposer à participer financièrement. »
Didier Quentin déplore régulièrement que « Royan soit pratiquement l'une des dernières stations balnéaires, au moins de la côte Atlantique, à ne pas être desservie par le TGV, alors que Pornichet, La Baule, Les Sables-d'Olonne, Arcachon, Hendaye sont déjà connectées au réseau à grande vitesse. » Par ailleurs, « deux demandes » principales des usagers seraient prises en compte, « la réduction du temps de trajet entre Paris et Royan et ce, sans rupture de charge, c'est-à-dire sans changement. C'est aussi une bonne nouvelle. »
Régine Joly : « Ne pas léser pour autant Niort-Saintes »
L'enthousiasme de Didier Quentin trouve un écho dans la réaction de Régine Joly. La vice-présidente (PS) du Conseil régional n'a pas été surprise par le choix final du président du Conseil général de Charente-Maritime, Dominique Bussereau. « Les études comparatives semblent effectivement démontrer que cette option est la plus favorable, car la ligne Angoulême-Saintes dessert un bassin de population important, celui de Cognac. » Toutefois, Régine Joly modère son enthousiasme. « L'électrification de la ligne est une chose, l'arrivée du TGV en est une autre. Cela ne veut pas dire que les rails supportent la grande vitesse. Il faudra procéder à des aménagements de voie, qui coûtent à chaque fois des millions d'euros. »
De manière plus immédiate donc, la vice-présidente de la Région met en avant la nécessité « d'améliorer également, en parallèle de l'électrification de la ligne Angoulême-Saintes, la desserte TER entre Niort et Saintes, pour ne pas léser cette ligne. »
Philippe Menon : « Dans le bon sens »
Pour le directeur de l'antenne royannaise de la Chambre de commerce et d'industrie de Rochefort, Philippe Menon, c'est une excellente chose qui profitera à l'économie du territoire.
« Si l'on veut développer économiquement le Pays royannais, il faut le désenclaver, c'est évident. »
Éric Sicot : « On l'attendait depuis longtemps »
Soulagement pour Éric Sicot président du syndicat des hôteliers.
« C'est quelque chose que l'on attendait depuis si longtemps. On avait, il y a quelques années, une conjoncture favorable et puis ça a traîné… Enfin, on y arrive ! Pour nous, le désenclavement est vital. Il faut savoir en effet que la première région pourvoyeuse de clientèle pour nous, c'est l'Île-de-France. Il était invraisemblable qu'il n'y ait pas une desserte TGV alors que d'autres villes côtières l'ont depuis longtemps. »
Philippe Gadreau : « Paris-Royan sans escale ! »
Le club d'entreprises du Pays royannais regroupe 75 membres, à Royan et aux alentours. Son président Philippe Gadreau se réjouit car, l'électrification de la ligne va rapprocher Paris de la Côte de Beauté et donc le secteur va en profiter. « On a tout à y gagner. Ce qui est intéressant également c'est que le trajet se fera sans ruptures de charge. »
Saint-Jean-d'Angély « Il faudrait s'activer... »
Paul-Henri Denieuil et l'opposition de gauche se sont affrontés sur les projets, notamment sur l'électrification de la ligne SNCF.
[...]
À l'adresse de Françoise Mesnard, également vice-présidente PS du Conseil régional, le maire ajoutait : « Je regrette aussi que la Région ne fasse que du saupoudrage en économie. Il n'y a jamais eu de grands projets, même avec deux conseillers régionaux dans l'arrondissement. Je regrette que la Région ne soit pas plus efficace sur le choix de l'électrification de la ligne Niort-Saintes. Il faudrait s'activer. La situation économique est grave et elle va encore s'aggraver. »
Dominique Bussereau taclé
La passe d'armes continuera. [...] L'élue socialiste taclera aussi un certain « Dominique Bussereau qui n'a rien fait de bien durant huit ans en tant que ministre des Transports ».
L'élue d'opposition fera part, enfin, de sa « grande déception vis à vis du Conseil général qui n'assure pas un développement harmonieux de son territoire, en privilégiant l'option Saintes - Cognac - Angoulême pour l'électrification de la ligne SNCF ».
Paul-Henri Denieuil aura le dernier mot : "Nous devons nous battre pour l'électrification de la ligne Niort-Saintes."
Jojo Wrote: 2 x 2400 = 4800
3 x 2400 = 7200, il y a comme un problème!
avec 6400 kW on fait tourner des rames de 3200 kW en UM2.
Rémi Wrote:A 120 km/h, l'accélération résiduelle de la TER2Nng est de 0,17 m/s². Celle du Régio2N de longueur équivalente de 0,40 m/s².
Jojo Wrote:l'effort de traction des 2N NG devient très faible au-dessus de 70 km/h
chris2002 Wrote:D'ailleurs, un KISS à 6 éléments, avec ses 4000 kW en puissance continue, est moins fortement motorisé qu'un TER2N NG à 5 éléments, avec ses 4250 kW en puissance continue. Idem d'ailleurs au niveau du nombre d'essieux moteurs. On doit être à 10 sur TER2N NG à 5 éléments contre 8 pour un KISS à 6 éléments.
Rémi Wrote:Salut
A 120 km/h, l'accélération résiduelle de la TER2Nng est de 0,17 m/s². Celle du Régio2N de longueur équivalente de 0,40 m/s².
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Rémi
chris2002 Wrote:Il n'est même pas dit qu'il y ait une hausse significative, voir même une hausse.
En effet, si on suppose que le train arrivera de toute façon à sa vitesse "de croisière" (où, peu importe la puissance disponible, la consommation sera la même), qu'il accélère rapidement ou lentement ne change pas grand chose, au niveau de l'énergie utilisée, car E = P*t. Ce qui change c'est l'intensité du courant qui parcoure la ligne de contact à un instant T. Et là, avec des trains accélérant vite, l'intensité du courant sera supérieure.
Bon après, si on veut être rigoureux, il faut prendre en compte les frottements (Un train qui est plus vite à sa vitesse "de croisière" subira plus de frottements qu'un train qui met 3 plombes à y arriver) et le fait que, si l'accélération est trop lente, le train n'aura pas le temps d'atteindre sa vitesse de croisière avant de devoir freiner (cas d'une ligne avec beaucoup d'arrêts rapprochés), donc utilisera moins d'énergie.
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