Accidents et incidents : sujet unique

[Didier 74]

Réseau Ferré de France (RFF) demande l'interception des circulations jeudi 31 mai 2012 de 11h00 à 16h00 pour relever le tronçon du pont ferroviaire en construction sur l'Adour effondré le 05 mai à Bayonne.
61 Bordeaux - Hendaye : 10 trains supprimés

Code: Select All Code

http://telechargement.ter-sncf.com/Images/Aquitaine/Tridion/Bdx_hendaye_A3_31_mai_2012[3]_tcm-11-76633.pdf

62 Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port : 4 train supprimés
http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -76627.pdf
65 Pau - Bayonne : 1 train supprimé
http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -76629.pdf

Sud Ouest, 30 mai

Bayonne Du pont sur la planche

Pour remédier à l'effondrement du pont, deux grues monumentales sont arrivées de Rotterdam la semaine dernière. La manœuvre aura lieu demain.

Le tronçon A2, dont une partie est immergée, a été dégagé de ses blocs de béton.

Le déploiement est impressionnant : deux barges sur lesquelles on pourrait jouer au football ont accosté quai Bergeret. Sur l'une d'elle, point de match possible : deux flèches de grues sont déployées et doivent permettre de lever respectivement 200 et 300 tonnes.

La deuxième barge accueillera, lorsqu'il sera déposé, le tronçon A2, l'un des deux à s'être effondré le 5 mai sur le chantier de construction du futur pont-rail. Deux ouvriers avaient été blessés lors de ce sinistre qui a laissé perplexe les ingénieurs de toutes les entreprises intervenantes : Bouygues, Sarens et Victor Buyck, les constructeurs, RFF et la SNCF.

Ces derniers jours, les blocs de béton de 5 à 10 tonnes qui lestaient le tronçon ont été enlevés par une grue installée sur la berge. Des plongeurs ont exploré le fond à l'endroit de la chute. Le tronçon aurait pénétré le fond, plutôt sablonneux à cet endroit, de 150 cm environ.

Pas de circulation pendant 5 h
Le bloc d'acier de 300 tonnes et 60 mètres de long, soudé à la pile sur laquelle il repose depuis le lendemain de l'effondrement, devra être libéré. Ensuite, un système de câbles doit être mis en place à partir des flèches des grues pour soulever le tronçon et, dans le même temps, le guider vers la barge qui le recevra. L'intervention de verrins est aussi prévue pour soulever le mastodonte lorsqu'il sera sorti de l'eau.

Ces opérations se dérouleront jeudi, entre 11 heures et 16 heures. Elles doivent prendre environ 5 heures durant lesquelles la circulation des trains sur le pont Eiffel et des bateaux sur l'Adour sera interrompue.

[Didier 74]

Le Courrier Picard, 30 mai

17.435 voyageurs concernés par le plan d'assistance "Pégase" de la SNCF depuis le début de l'année

Le plan Pégase, créé en 2009 par la SNCF pour venir en aide aux voyageurs lors de retards importants sur le réseau, a été activé à trois reprises dans la capitale depuis le début de l'année, selon un chiffre publié dans la lettre d'information de la préfecture de police de Paris, mercredi 30 mai. 17.435 personnes ont été concernées, dont 10.000 la nuit.

Les trois plans Pégases, déclenchés depuis début 2012, ont concerné 32 trains, dont 18 la nuit. L'an dernier, ce dispositif né en 2009 avait été activé 10 fois, pour 31 trains et 16.400 voyageurs. En cinq mois, les résultats de l'an passé ont donc été dépassés.

Le plan Pégase a pour mission de renforcer les dispositifs de transports en commun et de taxis dans les six grandes gares SNCF parisiennes, en cas d'arrivées tardives de trains. Il doit permettre d'acheminer les voyageurs concernés par les retards vers leur domicile, dans des conditions de sécurité optimale. Le dispositif est déclenché par le préfet, secrétaire général de la zone de défense et de sécurité de Paris, à la demande de la SNCF.

Le dernier plan Pégase a été activé le 28 mai, lundi de Pentecôte, après d'importants retards rencontrés par des TGV pour Paris, en provenance du Sud de la France. 10.500 voyageurs sont arrivés dans la capitale après la fermeture du métro. Incidents techniques et suicides en série expliqueraient ces arrivées tardives.

[Didier 74]

Le trafic ferroviaire a repris jeudi 31 mai entre Laragne et Sisteron. La plupart (cela dépend des roulements matériel) des TER Marseille - Sisteron sont donc prolongés à Laragne. La voie reste coupée entre Laragne et Veynes en raison d'un éboulement survenu à Serres jeudi 24 mai.
PTA pour le 31 mai http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -76670.pdf
PTA pour le 1er juin http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -76698.pdf
PTA pour le 2 juin http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -76724.pdf
PTA pour le 3 juin http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -76751.pdf
PTA pour le 4 juin http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -76756.pdf
PTA du 5 au 7 juin http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -76759.pdf
PTA du 8 au 29 juin http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -76887.pdf

[Didier 74]

Drôme : 2 morts dans la collision entre une voiture et un TER

La collision entre une voiture et le TER 22369 (Romans 19h53 - Briançon 0h03) a fait, selon France Info, 2 morts samedi 2 juin sur la commune de Châteauneuf-sur-Isère.

Le conducteur du TER reliant Grenoble à Valence n'a pas pu éviter une voiture présente sur les rails vers 19h55, à Châteauneuf-sur-Isère (à proximité de Valence TGV).

La collision s'est produite au niveau d'un passage à niveau. Le véhicule aurait forcé le passage à niveau. Les 2 passagers âgés de 18 et 19 ans sont décédés. C'est le 1° accident mortel à ce PN.

Les 3 passagers du train sont indemnes.

Le trafic ferroviaire a été interrompu. 4 autres TER ont dû être supprimés.

[Didier 74]

Le Courrier Picard, 3 juin

PICARDIE Série noire sur les rails

Un train contre une voiture, deux frères fauchés, deux suicides et des vaches percutées... La semaine a été tragiquement agitée pour la SNCF sur le réseau de la région.

La semaine a été noire pour le trafic ferroviaire dans la région. Noire et tragique. On dénombre quatre morts et un blessé grave. La mauvaise série a commencé par un suicide dimanche dernier, sur la ligne TGV Lille-Paris, à hauteur d'Arsy (Oise). Le même jour, à Jussy (Aisne), deux frères âgés de 75 et 55 ans sont percutés par un TER. Le cadet décède, l'aîné est grièvement blessé. Jeudi, un véhicule Renault espace se retrouve entre les barrières à un passage à niveau de Rosières-en-Santerre. Le conducteur de la voiture, 39 ans, est mort sur le coup. La série s'est poursuivie vendredi matin. Un Albertin de 53 ans s'est positionné au milieu des voies, en gare d'Albert. Il a été percuté par un train de marchandises.

À tous ces faits, s'ajoutent ces trois vaches percutées par un train de fret à Eaucourt-sur-Somme, et un autre suicide cette semaine à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) qui a eu des répercussions sur la ligne Laon-Paris.

Tous ces accidents ou suicides impliquent forcément des bouleversements sur le trafic. Le temps que les officiers de police judiciaire et médecins fassent les constatations, que les corps soient évacués, les véhicules accidentés retirés, «il faut une interruption du trafic d'au minimum deux heures», indique-t-on à la SNCF.

Les accidents liés à des problèmes de comportement
Que peut-elle faire pour prévenir ce genre de faits ? Pratiquement rien. Pour ce qui concerne les suicides, «nous ne pouvons malheureusement rien faire». «En France, il y a 13000km de voies. Il n'est pas concevable qu'elles soient un jour toutes totalement grillagées pour empêcher les personnes de s'y suicider», explique le service communication de la SNCF. Les distances de freinage des trains sont longues, les conducteurs ne peuvent rien faire lorsqu'ils aperçoivent une personne sur les rails à leur arrivée. Les lignes TGV sont, elles, plus sécurisées. Elles sont grillagées si bien que les suicides y sont plus rares.

C'est peut-être sur la prévention des accidents aux passages à niveau qu'une prévention peut être opérée. Même si cela est difficile. Les accidents aux passages à niveau sont à «98% liés à des problèmes comportementaux», explique Jean-Yves Dareaud, responsable communication du réseau ferré de France (RFF).

Les drames peuvent être la conséquence d'automobilistes qui essaient de passer entre les barrières lorsqu'elles se ferment, d'autres qui sont pris de panique lorsqu'un train s'annonce et qu'ils se trouvent sur les voies, ou encore, plus rare, une voiture percutée par l'arrière et qui se retrouve au milieu de la chaussée.

Pour prévenir des accidents, RFF mise sur des campagnes de sensibilisation (la prochaine commence le 7juin), mais aussi sur la répression. À Lagny-le-Sec, au sud de l'Oise, un radar flashe les voitures qui franchissent les voies alors que les feux clignotant annoncent la fermeture des barrières. Selon RFF, ce dispositif, expérimental au niveau national avant d'être pérennisé, a fait chuter massivement le nombre d'infractions. À Chambly, toujours dans l'Oise, c'est un radar de vitesse classique qui a été installé près d'un passage à niveau, pour que les véhicules arrivent lentement sur l'équipement.

Reste que les drames persistent. Les accidents avaient fait six victimes en2011, quatre de plus qu'en 2010.

[Gil.Puy26]

Drôme : 2 morts dans la collision entre une voiture et un TER

La collision entre une voiture et le TER 22369 (Romans 19h53 - Briançon 0h03) a fait, selon France Info, 2 morts samedi 2 juin sur la commune de Châteauneuf-sur-Isère.

Le conducteur du TER reliant Grenoble à Valence n'a pas pu éviter une voiture présente sur les rails vers 19h55, à Châteauneuf-sur-Isère (à proximité de Valence TGV).

La collision s'est produite au niveau d'un passage à niveau. Le véhicule aurait forcé le passage à niveau. Les 2 passagers âgés de 18 et 19 ans sont décédés. C'est le 1° accident mortel à ce PN.

Les 3 passagers du train sont indemnes.

Le trafic ferroviaire a été interrompu. 4 autres TER ont dû être supprimés.

Le compte-rendu dans le Dauphiné Libéré :

http://www.ledauphine.com/drome/2012/06 ... t-un-train
http://www.ledauphine.com/drome/2012/06 ... s-decedent

[Didier 74]

nicematin.com, 3 juin

Un TER caillassé en gare de Nice Saint-Augustin

Un TER, qui circulait en direction de la gare de Nice-Ville, a été caillassé ce dimanche en début d'après-midi à hauteur de Saint-Augustin. Les projectiles ont brisé plusieurs vitres du train. Le trafic ferroviaire a été bloqué durant plus d'une heure.

Ce serait une bande de jeunes postés de part et d'autre du quai qui aurait caillassé ce train. La police nationale est intervenue en gare de Nice Saint-Augustin mais n'a procédé à aucune interpellation.

Vers 15, la circulation des TER était rétablie sur l'axe Nice-Marseille. Après plus d'une heure d'arrêt...

[Didier 74]

AFP, 5 juin

Incendie du Paris-Munich en 2002: la Deutsche Bahn condamnée à 160.000 euros d'amende en appel

La compagnie ferroviaire allemande Deutsche Bahn (DB) a été condamnée mardi à 160.000 euros d'amende pour homicide involontaire par la Cour d'appel de Nancy, neuf ans après l'incendie du train Paris-Munich qui avait fait douze morts en novembre 2002.

Le steward de la DB, Volker Janz, a été condamné à deux ans de prison avec sursis, le double de la peine dont il avait écopé en première instance par le tribunal correctionnel, pour avoir abandonné les voyageurs à leur sort.

La SNCF, également poursuivie, a en revanche été relaxée.

En première instance, en mars 2011, seul le steward avait été condamné. Mais, un an plus tard devant la Cour d'appel, l'avocat général avait également réclamé 160.000 euros d'amende pur chaque compagnie ferroviaire, et la confirmation de la condamnation de M. Janz.

"La condamnation de la DB était l'objectif des parties civiles que je représente", s'est félicité l'un des avocats des victimes, Me Alain Behr.

Selon un porte-parole de la DB, la compagnie allemande va étudier l'arrêt de la cour avant de décider si elle forme un pourvoi en cassation.

Le représentant de la SNCF s'est pour sa part félicité de la confirmation de la relaxe. "La compagnie n'a pas commis de faute. Ca n'enlève rien à la douleur des victimes, de leur famille, que nous suivons depuis le drame", a dit le directeur régional de la SNCF, Alain Autruffe.

Dans la nuit du 5 au 6 novembre 2002, un incendie s'était déclaré peu après 02H00 dans la cabine de M. Janz, située en tête du train de nuit Paris-Munich. Le train venait de quitter la gare de Nancy.

Pris de panique, le steward, aujourd'hui âgé de 65 ans, avait prévenu ses homologues français, situés plusieurs wagons plus loin, sans chercher à éteindre les flammes. Il avait verrouillé la porte reliant le wagon-lit aux autres voitures, enfermant les passagers.

Douze d'entre eux périrent, les autres parvenant à se sauver, notamment en brisant avec des moyens de fortune les fenêtres de sécurité.

La cour a notamment estimé que la compagnie allemande avait commis des fautes d'imprudence et de négligence, en raison de l'insuffisance du nombre d'extincteurs ou de brise-vitres et du dysfonctionnement des systèmes de fermeture.

[Didier 74]

Nice Matin, 7 juin

Condamné pour avoir brisé le nez d'un agent SNCF sur le Monaco-Nice

Il avait brisé le nez d'un agent SNCF dans le train Monaco-Nice de 16 heures, le 22 mai dernier.

Un Laurentin de 22 ans a été condamné, mercredi, par le tribunal correctionnel de Nice, à 8 mois de prison avec sursis.

Un jeans noir, une chemisette blanche à fines rayures, des chaussures noires impeccablement cirées. Emmanuel, 22 ans, chargé de clientèle à Monaco est un garçon calme, poli, bien élevé. En général.

Mais le 12 mai dernier, dans le train Monaco-Nice, le jeune laurentin a littéralement disjoncté. Un comportement que sa famille et son avocate Me Nathalie Bricout ne s'expliquent toujours pas.

Après une journée de travail, Emmanuel prend le train pour rentrer chez lui lorsqu'il fait l'objet d'un contrôle.

Le jeune homme n'a pas de billet. L'agent lui demande de régler 35 e d'amende. Emmanuel n'a pas d'argent et souhaite descendre au prochain arrêt, Beaulieu-sur-Mer. L'agent s'y oppose en lui barrant l'accès au quai.

Perdant soudainement son calme, le passager fraudeur réplique avec les deux poings.

Une lettre d'excuse
Un an de lutte, 5 ans de karaté, 7 ans de judo et une bague au majeur droit, aucune chance n'est laissée au malheureux agent qui s'en tire avec le nez brisé.

« Il a fallu l'intervention de deux passagers, un policier australien en vacances et un Italien, pour le maîtriser », rappelle l'avocate de la partie civile Me Julie Valkenaere.

« Parce qu'il avait passé une mauvaise journée, il s'est servi de la première personne qui le contrarie comme d'un punching-ball. Toutes ces années de sport de combat n'ont pas réussi à canaliser cette violence », déplore la substitut du procureur Corinne Savonne qui suggère un an de prison avec sursis.

« Dès la garde à vue, tout penaud, il a demandé à adresser une lettre d'excuse au contrôleur », intervient en défense Me Nathalie Bricout.

On reprochait aussi au passager d'avoir insulté une contrôleuse. Insultes qu'il nie.

Mais le tribunal, présidé par Colette Zalma Moreau, l'a finalement condamné pour l'ensemble de ces faits

[Didier 74]

bourgogne.france3.fr, 8 juin

Bourgogne : la tempête perturbe le trafic des TGV

De violents orages se sont abattus sur la Bourgogne

Coups de vent, coupures d'électricité, arbres abattus, caves inondées…Les intempéries qui ont touché la Bourgogne hier après-midi ont aussi affecté le trafic ferroviaire sur la ligne Marseille-Paris.

Un arbre endommagé menaçait une caténaire. La SNCF a été obligée de couper l'alimentation électrique sur la ligne, dans le sens province-Paris, sur la portion de ligne située entre Le Creusot et Sully, en Saône-et-Loire. Des équipes de l'entreprise de transport sont intervenues pour scier les branches menaçantes, a indiqué la SNCF.

La circulation a été maintenue dans le sens Paris-province, les convois circulant en alternance. Cependant, deux TGV qui assuraient pour l'un la liaison Saint-Etienne-Lyon-Paris et pour l'autre Annecy-Paris, ont été bloqués sur la portion de voie concernée mais ont pu repartir, avec toutefois un retard d'environ trois heures. Ces trains auraient dû arriver normalement à Paris vers 21h30.

Dans le sens province-Paris, une dizaine de TGV ont été impactés et circulaient avec un retard de dix minutes à une heure. Quatre autres TGV circulant dans le sens province-Paris ont été détournés sur la ligne classique et accusaient un retard d'une heure environ. Cet incident a également provoqué quelques perturbations dans le sens Paris-province, huit TGV circulant avec des retards minimes, selon la même source.

Le Journal de Saône-et-Loire, 8 juin

Intempéries. La tempête bloque deux TGV avec plus de 1 000 personnes à bord. Deux TGV et 1 000 passagers bloqués près de Montchanin

Le trafic a repris normalement vers 23h50, soit avec plus de deux heures de retard, alors que les sapeurs-pompiers remballent les plateaux-repas et les boissons qui n’ont pas été distribués.

Suite à la tempête qui s’est abattue hier en fin d’après-midi, deux TGV à destination de Paris avec plus de 1 000 passagers ont été bloqués en pleine campagne du côté de Montchanin.

Suite à la tempête qui s’est abattue sur la Saône-et-Loire, les deux trains à grande vitesse en provenance d’Annecy et de Saint-Étienne à destination de Paris, avec au total plus de 1 000 passagers à bord, se sont retrouvés bloqués dans le secteur de Montchanin, l’un au sud du côté de Vaux-en-Pré, l’autre au nord, à proximité de Sully.

La chute d’un arbre sur une voie de TGV, hier vers 20 heures dans les environs du Creusot, a provoqué ces incidents suite à une rupture de caténaire et causé des retards conséquents sur plusieurs trains.

Initialement, ces deux convois devaient être ramenés en gare TGV du Creusot-Montchanin grâce à des motrices diesel, l’alimentation électrique ne fonctionnant plus. Il était prévu de ravitailler les passagers en gare du Creusot avant de reprendre leur voyage à destination de Paris.

L’alimentation électrique ayant pu être rétablie vers 23h30, un des deux convois a repris sa route initiale vers Paris sans stopper à la gare du Creusot. L’autre rame a également redémarré en direction de la capitale peu avant minuit.

Le plan Pégase, qui consiste à renforcer les transports à la sortie des gares lorsqu’un incident entraîne un retard nocturne important a été déclenché. Le trafic a également été perturbé dans l’autre sens, avec deux TGV qui ont dû être ralentis en direction du sud et qui devaient accuser une bonne heure de retard.

À noter que les orages avaient déjà provoqué de fortes perturbations dès 15h30, une première coupure de l’alimentation électrique déjà entre Sully et Vaux-en-Pré ayant entraîné l’arrêt de la circulation durant environ 1h45.

Par la suite, les dispositions prises par la SNCF afin de ravitailler en plateaux-repas et boissons les passagers sinistrés se sont avérées inutiles, tout étant rentré dans l’ordre en soirée avec la reprise du trafic dans les deux sens.

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 10 juin

Montauban. Un contrôleur SNCF agressé

Vendredi soir, aux environs de 21 heures, dans le train Toulouse Montauban, un voyageur fortement alcoolisé et agressif a semé la panique parmi les voyageurs, qui ont appelé le contrôleur à la rescousse. Arrivé sur place, le contrôleur a été vivement pris à partie verbalement par l'individu, qui oscillait entre un état comateux et un comportement agressif, exacerbé par l'alcool.

Ne parvenant pas à calmer l'individu, le contrôleur faisait appel aux forces de l'ordre en gare de Montauban.

Une plainte a été déposée par le contrôleur SNCF.

Contrôlé positif avec un taux d'alcoolémie de 3, 5 g, le jeune homme d'une vingtaine d'années, originaire de la banlieue toulousaine était interpellé par la police et conduit sous bonne garde à l'hôpital de Montauban où il a passé la nuit. Entendu sur ces faits le lendemain, l'individu déjà connu des policiers pour des faits similaires et arrêté en possession de cannabis sera poursuivi pour possession de drogue, ivresse publique et manifeste, usage de stupéfiant et outrage à agent du service public.

[Thor Navigator]

Salut !

Muret. La barrière SNCF ne se fermait plus, voir La Dépèche du Midi :

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06 ... -plus.html

On est dans le fait divers de seconde catégorie ici...
Remarque à la lecture de l'article : pas d'électrification 25 kV en Midi-Pyrénées mais du 1500 V. Quant à l'origine du dysfonctionnement du PN, le lien avec le pigeon doit être indirect car les installations ne sont en règle générale pas alimentées par le courant de traction (en mode nominal du moins).

Le train photographié part vers l'Italie mais c'est un train français, en toute rigueur (composé de voitures italiennes), étant assuré par l'opérateur national (pour le moment encore).

Christian

[Cramos]

On est dans le fait divers de seconde catégorie ici...

C'est sur qu'un raté d'ouverture ou de fermeture, c'est vraiment anecdotique. Incident géré classiquement, qui en mérite pas que l'on en parle ici!

[Didier 74]

Dimanche 10 juin, le TGV 6181 (Paris 16h49 - Nice 22h27) est tombé en panne en région parisienne. Le train est arrivé en PACA avec 4h15 de retard.

[Didier 74]

Un camion a pris sa grue dans les caténaires de la ligne Pau-Tarbes hier, entraînant des retards pour de nombreux trains. voir Sud Ouest :

http://www.sudouest.fr/2012/06/13/l-acc ... 5-4344.php

ou La Dépêche du Midi :

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06 ... -grue.html

Ou encore http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 087003.php

[YLH-maestro]

Et toujours sur le RER D, vols de câbles vers Corbeil-Essonnes ayant entrainé d'importants retards et des suppressions de trains lundi 11 au matin.

Quant au PN, c'est assez courant comme incident, mais ça l'est beaucoup moins en zone urbaine.

[Didier 74]

ouest-france.fr, 12 juin

Insolite. Près d’Angers, le TGV retardé par un… sèche-cheveux

Un TGV reliant Paris au Croisic a été retardé à cause d’un câble jeté sur une caténaire, non loin de la gare d’Angers.

Le TGV de 13h55 au départ de Paris, à destination du Croisic (Loire-Atlantique), a été retardé une heure ce mardi après-midi, par un acte de malveillance. Un câble avait été jeté sur une caténaire, non loin de la gare d’Angers. Un sèche-cheveux était fixé au bout du câble.

Malveillance
Le conducteur d’un train, passé peu de temps avant sur l’autre voie, a donné l’alerte. Un câble se trouvait entortillé sur une caténaire, à 2 km de la gare d’Angers.

Le trafic a aussitôt été interrompu dont un TGV qui arrivait en provenance de Paris et se rendait au Croisic, vers 15h15.

Le TGV est reparti en arrière, pour prendre de l’élan afin de pouvoir baisser son pantographe et arriver ainsi en gare d’Angers.

Sèche-cheveux
La manœuvre a pris une heure. Du coup, le TGV n’est allé que jusqu’à Saint-Nazaire. Pour pouvoir repartir à l’heure dans l’autre sens. Les passagers voulant se rendre au Croisic ont pris un TER.

La SNCF déplore un nouvel acte de malveillance. « Cela ne fait aucun doute. Au bout du câble d’antenne télé, l’équipe d’intervention a retrouvé un sèche-cheveux. Un poids qui permet de faire tournoyer le câble autour de la ligne électrique. »

[Didier 74]

dna.fr, 14 juin

Bâle Circulation des trains bloquée jeudi matin Un nid de cigogne bloque le trafic

Plusieurs milliers de travailleurs frontaliers alsaciens vers la Suisse ont été retardés jeudi matin : leurs trains ont pris du retard entre 7h et 9h suite au blocage du trafic entre Saint-Louis et la gare centrale de Bâle-SBB dans les deux sens.

La raison de cette interruption du trafic ? Un nid de cigogne du parc zoologique de Bâle, installé sur un arbre très proche de la voie ferrée a fait ployer une branche, laquelle a touché un interrupteur des chemins de fer et provoqué une alerte vers 6h45. Les services cantonaux et ferroviaires, en lien avec les agents du zoo de Bâle, ont procédé au dégagement des appareils qui surplombaient la voie concernée, avant que le trafic ne puisse reprendre peu après 9h. La circulation des trains n’est revenue à la normale qu’en milieu de matinée. Selon des informations recueillies auprès du zoo de Bâle et des chemins de fer suisses, la cigogne n’aurait pas été blessée dans cet accident. Un soulagement pour les soigneurs du zoo qui se réjouissaient encore, quelques heures avant, de l’exceptionnel bilan des naissances de ces échassiers cette année…

rtl.be, 15 juin

Deux accidents de train ont fait un mort et créé de gros retards vers Charleroi

Les navetteurs ont dû prendre leur mal en patience jeudi soir sur la ligne 124 qui relie Bruxelles à Charleroi. Alors que certains trains affichaient déjà des retards à la suite de la collision entre un train et une grue fin d'après-midi à Duffel, sur la ligne Anvers-Bruxelles, qui se poursuit ensuite vers Charleroi, un accident de personne survenu à Lillois en début de soirée a provoqué de nouveaux retards.

Un ouvrier qui travaillait à proximité de la gare de Duffel en province d'Anvers pour Infrabel, le gestionnaire du réseau ferroviaire, a perdu la vie jeudi après-midi après avoir été écrasé par une grue de chantier, heurtée par un train de passage. La circulation ferroviaire a été perturbée sur la ligne reliant Bruxelles à Anvers à la suite de l'incident, ligne qui poursuit ensuite sa route vers Charleroi. De nombreux trains ont été annulés et d'autres affichaient des retards importants.

La situation s'est encore dégradée en début de soirée sur la ligne reliant la capitale à Charleroi à la suite d'un accident de personne survenu peu avant 20h entre la gare de Lillois et de Nivelles. Une voie a rapidement pu être dégagée mais cela a engendré de nouveaux retards. La circulation devait reprendre normalement que vendredi matin, a indiqué jeudi soir le porte-parole d'Infrabel, Frédéric Sacré.

[Didier 74]

macommune.info, 13 juin

Prison avec sursis pour le gazeur du TER

Le jeune majeur de 18 ans qui avait aspergé de gaz lacrymogène deux contrôleurs de TER sur le quai de la gare d'Arc-et-Senans, début mai, à quelques heures d'intervalle, a été condamné ce mercredi à neuf mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Besançon.

Il avait gazé les contrôleurs pour se venger d'avoir été verbalisé cinq fois alors qu'il circulait en train sans billet.

Le substitut du procureur avait requis 8 mois de prison dont 4 avec sursis contre ce jeune homme en grandes difficultés sociale et familiale, déjà condamné à cinq reprises pour des petits délits.

[Didier 74]

Vaucluse Matin, 10 juin

MONDRAGON (VAUCLUSE) Couché sous un train en marche pour se filmer ?

Le conducteur du TER n’a eu le temps de voir qu’une silhouette, allongée sous les rails, les mains protégeant sa tête au moment du passage du train, ce vendredi soir, aux environs de 20 heures, au nord de Mondragon (notre édition d’hier). Et depuis, les gendarmes n’ont pu retrouver aucune trace de l’individu qui s’est “amusé” à ce jeu dangereux.

Était-ce juste un pari ou une recherche de sensations fortes et de poussée d’adrénaline ? Se filmait-il en même temps avec son téléphone portable ? Ce sont des hypothèses envisagées par les gendarmes de la brigade de Bollène. Sur internet et les réseaux sociaux, ce genre de stupide “fait d’armes” filmé circule.

Il n’y avait bien, en tout cas, aucune intention suicidaire. Le temps que le conducteur du train qui roulait à une centaine de kilomètres/heure freine, s’arrête et fasse marche arrière pour inspecter les voies, il n’y avait plus personne. Juste une silhouette vêtue de sombre, ensuite aperçue de loin en contrebas de la voie.

La rame a en tout cas été immobilisée avec sa quarantaine de passagers durant une bonne heure. Personne n’a été blessé suite au freinage d’urgence.

Et la circulation ferroviaire interrompue le temps des nécessaires investigations des gendarmes, autant de retards et de désagréments pour les usagers de la SNCF.

Le Dauphiné Libéré, 16 juin

LE PÉAGE DE ROUSSILLON Un véhicule en feu sur les rails

Les faits se sont déroulés vendredi vers 0h10. Une camionnette en flammes a été jetée en marche arrière sur la voie ferrée au Péage-de-Roussillon, rue Lavoisier, une artère aux abords de la gare SNCF. Avant d’atteindre les rails, la camionnette a déchiré un grillage séparant la rue des infrastructures ferroviaires.

Pompiers péageois et gendarmes de la brigade territoriale de Roussillon se sont rendus immédiatement sur les lieux. Toutefois, la situation a surtout été pénalisante pour la SNCF et les voyageurs de plusieurs trains. Deux d’entre eux ont été bloqués et une dizaine a dû être détournée par la rive droite.

La carcasse du véhicule incendié a été dégagée vers 1h30 et la circulation normale des trains a pu reprendre vers 3 heures du matin.

La SNCF a par ailleurs déposé une plainte. L’enquête pour déterminer la nature exacte des faits et la provenance du véhicule est menée par les gendarmes de Roussillon.

[Didier 74]

France 3 Champagne-Ardenne, 20 juin

Accident de train : ce n'était qu'un exercice

Un exercice d'accident ferroviaire était organisé dans la nuit de mardi à mercredi à Rilly-la-Montagne (51).

Le scénario grandeur nature supposait une collision d'un train avec un bloc de rocher détaché de la voûte du tunnel de Rilly-la-Montagne (51). Le train a déraillé et une rame est très endommagée. Il y aurait plus de 50 victimes.

L'objectif de cet exercice était de détecter la réactivité des services d'urgences régionaux et les nouveaux plans ORSEC Réseau Ferroviaire et Nombreuses Victimes avant signature par le préfet dans le cadre de la loi de modernisation de la Sécurité Civile 2004.

Prévenus par les agents SNCF, les équipes de secours du Service Départemental d'Incendie et de Secours (SDIS) tentent d'intervenir le plus rapidement possible. Néanmoins, il n'est pas facile d'accéder à la rame car une caténaire a été arrachée et il fait très sombre dans le tunnel.

Dans le même temps une cellule de crise est mise en place à la mairie. C'est de là que partent toutes les directives liées à l'opération, avec en priorité l'acheminement rapide des victimes dans deux postes médicaux montés de toute urgence non loin de l'accident.

Pompiers, gendarmes, agents de la Préfecture, au total, 250 personnes ont été mobilisées pour cette opération.

Vidéo http://www.dailymotion.com/video/xrn92u ... mbediframe

[frantz]

Aujourd'hui l'Intercités Clermont-Paris qui part à 13h32 à eux une grosse avari. Entre Surat et Vichy un gros orage éclate, trombe d'eau à ne put voir à plus de 30m et grosse bourrasque de vent à Bellerive la grêle remplace la pluie. À environ 2 km avant la gare de Vichy plus de courant fort heureusement le train put continuer sur sa lancée jusqu'à la gare de Vichy pour s'arrêter. À Vichy on nous apprend qu'un arbre a rompu la caténaire aux environs de Varrenne-sur-Allier. Donc plus de clim dans le train, de lumière et de prise de courant. Une bonne heure passe avant que l'on nous apprenne que la locomotive est HS. Et encore une heure avant d'être remorqué jusqu'à Saint-Germain-des-Fossées où nous attendons la locomotive de remplacement. La locomotive est en faite celle qui tire l'intercité en provenance de Paris qui a du arrivée environ 10 minutes après nous. Une heure est passée avant de repartir de Saint-Germain-des-Fossées. Résultat des comptes 3 heures de retard. le slogan de la SNCF est "Des idées d'avance" et bien moi je dirais que des trains à l'heure ce sera déjà bien ! Je sais bien que pour le coup cela était indépendant de leur volonté mais bon je vois des retards assez fréquents sur la ligne Paris-Clermont concernant les Intercités donc bon il y a du progrès à faire.

[Didier 74]

Le Télégramme, 22 juin

Arbres sur la voie. Le trafic SNCF perturbé entre Paris et Brest

Hier, vers 14h20 un grand arbre est tombé sur les caténaires de la ligne SNCF Paris-Brest, à Sillé-Le-Guillaume, entre LeMans et Rennes. Les trains venant de la capitale ont été déroutés vers Nantes. Dans le sens Bretagne-Paris, en revanche, la circulation a été maintenue, avec juste un ralentissement au niveau de l'incident. Plus tard dans la journée, le trafic a également été perturbé entre Morlaix et Brest, après la chute d'un arbre au niveau de Saint-Thégonnec. Dans le sens Paris-Brest, deux TGV ont dû s'arrêter à Morlaix, alors que deux autres sont partis de la Cité du viaduc au lieu de Brest. Les voyageurs ont été acheminés par cars. Par ailleurs, au total, six TER ont été supprimés. Le retour progressif à la normale s'est fait vers 19h.

Lamballe. début d'incendie sous un TGV en gare

Hier, à 5h17, en gare de Lamballe, un départ de feu a pris sous un TGV, qui circulait entre Saint-Brieuc et Paris. Les 55 passagers présents à bord ont aussitôt été évacués vers le hall de la station. Le personnel de la gare est rapidement parvenu à maîtriser le début d'incendie, avant même l'arrivée des pompiers. L'incident proviendrait d'une batterie qui aurait surchauffé. Les passagers ont pu repartir dans un second train à 6h10.

courrierdelouest.fr, 22 juin

Deux-Sèvres. Deux contrôleurs SNCF agressés dans un TGV

Deux agents de la SNCF qui ont souhaité jeudi soir, dans le TGV Paris - La Rochelle passant par Saint-Maixent-l'Ecole à 20 heures, contrôler les billets de trois jeunes gens venant tout juste de monter, ont été agressés.

Les contrôleurs ont aussitôt appelé la gendarmerie qui a dépêché en gare de Saint-Maixent trois patrouilles.

Les jeunes, deux garçons et une fille d'une vingtaine d'années, accompagnés de deux chiens, ont été interpellés.

La jeune femme qui n'a pas participé à l'agression a été rapidement mise hors de cause.

Les deux garçons étaient encore ce matin en garde à vue dans les locaux de la brigade de Saint-Maixent.

La Nouvelle République, 23 juin

Contrôleurs SNCF frappés

Saint-Maixent-l'Ecole

Trois jeunes marginaux, deux hommes et une femme avec deux chiens, sont montés à bord du TGV Paris-La Rochelle, jeudi à 20 h, en gare de Saint-Maixent-l'Ecole. Le trio souhaitait assister à la fête de la Musique en s'arrêtant à Niort. Deux contrôleurs les ont immédiatement repérés et ont voulu vérifier leurs bons de transport. Ils n'ont reçu en réponse que la présentation d'un ticket de TER (train express régional), puis l'engagement qu'ils paieraient dans le train. L'échange a dégénéré. Les deux hommes, âgés de 25 et 27 ans, ont proféré des insultes avant de cracher au visage des contrôleurs, dont une femme, et de finir par leur porter des coups. Alertée, la gendarmerie a dépêché trois patrouilles, qui ont interpellé les trois jeunes sur place avant de les conduire à la brigade locale. La femme, âgée de 30 ans, a été entendue en qualité de témoin. Les deux hommes ont été placés en garde à vue. L'un d'eux a révélé un taux positif lors du contrôle de l'alcoolémie. Hier soir, au terme de leur garde à vue, ils risquaient d'être convoqués devant la justice pour violences aggravées.

Retard sur la voie
Souffrant d'ecchymoses avec une ITT d'un jour, les deux contrôleurs ont déposé plainte. Les cheminots n'ont, semble-t-il, pas fait valoir leur droit de retrait.
Le TGV a quitté la gare saint-maixentaise avec une demi-heure de retard.

[table03]

Aujourd'hui l'Intercités Clermont-Paris qui part à 13h32 à eux une grosse avari. Entre Surat et Vichy un gros orage éclate, trombe d'eau à ne put voir à plus de 30m et grosse bourrasque de vent à Bellerive la grêle remplace la pluie. À environ 2 km avant la gare de Vichy plus de courant fort heureusement le train put continuer sur sa lancée jusqu'à la gare de Vichy pour s'arrêter. À Vichy on nous apprend qu'un arbre a rompu la caténaire aux environs de Varrenne-sur-Allier. Donc plus de clim dans le train, de lumière et de prise de courant.

Je n'ai pu assister à cet événement, vu que d'une part, je ne suis pas usager de l'Intercités 5970 et que d'autre part, je n'étais pas au courant de cette information immédiatement pour cause de rattrapage d'examens (et j'étais encore à Clermont-Ferrand où il n'y avait pas ce vent).

Une bonne heure passe avant que l'on nous apprenne que la locomotive est HS. Et encore une heure avant d'être remorqué jusqu'à Saint-Germain-des-Fossées où nous attendons la locomotive de remplacement. La locomotive est en faite celle qui tire l'intercité en provenance de Paris qui a du arrivée environ 10 minutes après nous.

Te souviens-tu de la locomotive qui tractait le train 5970 ?

Une heure est passée avant de repartir de Saint-Germain-des-Fossées. Résultat des comptes 3 heures de retard. le slogan de la SNCF est "Des idées d'avance" et bien moi je dirais que des trains à l'heure ce sera déjà bien ! Je sais bien que pour le coup cela était indépendant de leur volonté mais bon je vois des retards assez fréquents sur la ligne Paris-Clermont concernant les Intercités donc bon il y a du progrès à faire.

Je suis arrivé à la gare de Clermont-Ferrand à 15h15, et sur le tableau d'affichage il était écrit :
« Arbre tombé sur la caténaire entre Riom et Vichy. Circulation interrompue sur ce secteur. »
Et les annonces orales sont contradictoires : un arbre serait tombé entre Vichy et Saint-Germain-des-Fossés.
Résultat, de nombreux trains à destination de Vichy et Moulins n'ont pas pu partir :

• le train 874010 a eu pour terminus Clermont-Ferrand ;
• le train 873360 Clermont-Ferrand - Moulins a été supprimé ;
• le train 875716/7 Clermont-Ferrand - Lyon-Perrache a quand même circulé, on avait encore une chance pour emprunter ce train. Et ben non, il est détourné par Gannat. Les voyageurs à destination de Vichy ont attendu une solution : c'est un report sur l'Intercités 5978 (qui devait partir à 16h32 mais avec 1 heure de retard) ;
• le train 874008 a dû partir avec un retard estimé à 30 minutes, il a circulé quand même, cinq minutes après l'Intercités ;
• le train 873404 Clermont-Ferrand - Vichy a été supprimé

Résultat : retour pour les voyageurs à destination de Vichy (dont moi) en Intercités 5982 (parti avec 5 minutes de retard sur l'horaire habituel et arrêt exceptionnel à Saint-Germain-des-Fossés pour permettre la correspondance avec un autre train pour Lyon), composé de la BB 26071 + 7 voitures du IC 5978 + 7 voitures du IC 5982.

C'est la troisième fois en près de 300 voyages que j'emprunte un Intercités. La dernière fois (il y a six mois et en début de vacances) c'était pour les mêmes raisons, et une autre fois (jamais évoqué dans ce forum) le 26/9/2011 avec des problèmes d'aiguillage à Vichy qui ont entraîné le détournement de mon train habituel par Gannat…

Dans l'autre sens il y a eu les mêmes perturbations.

[Didier 74]

Une histoire pour le moins surprenante.

La Montagne, 23 juin

Au bout de 13 ans de procès, il gagne contre la SNCF

Depuis 13 ans, Maurice Mignot jurait ne pas avoir voulu se jeter sous un train le 6 mai 1999. En vain. Jusqu'à ce que la Cour d'appel de Riom reconnaisse, le 23 mai, que la SNCF était responsable de l'accident.

L'arrêt de la Cour d'appel de Riom, c'est un genre de miracle pour Maurice Mignot. Après 13 ans de procès, il n'y croyait pas, il ne l'attendait plus.
Avec son bras droit, inerte, paralysé, qui pèse trois kilos, le quinquagénaire clermontois s'était presque habitué à un autre poids, celui du sentiment d'injustice qui lui ronge le cœur et les tripes depuis 13 ans. " Ma femme me dit de tourner la page, de passer à autre chose. Je n'y arrive pas. La justice m'affirme que le médecin n'est pas responsable. Mais moi, en 1999, je n'ai pas voulu mourir ! ".

En mai de cette année-là, c'est la première fois qu'il est sous traitement anxiolytique, " à cause du surmenage " dit-il. " Des vitamines auraient peut-être suffi mais je fais confiance à mon médecin ". Et sans trop savoir pourquoi, ni comment, il avale toute la boîte de médicament. " Mon épouse, inquiète, appelle le médecin. Il lui conseille de me laisser dormir ".

Happé par le train
Seulement voilà, il se réveille. Et très agité, se retrouve sur la voie ferrée, sur le quai de l'ancienne gare SNCF d'Aulnat. " Un témoin dit que j'étais assis. Que je n'ai pas bougé quand le train a klaxonné ". Il est happé par le train, y laisse son bras et se casse la jambe. Il poursuit son médecin pour non-assistance à personne en danger. Il perd, en première instance, comme en appel. Et doit payer les frais de procédure : 4.000 €.

Handicapé à 80 %, il ne peut plus travailler et vit avec son allocation de 800 € par mois. La somme réclamée l'effraie, il s'enchaîne aux grilles du palais de justice pour dénoncer cette injustice. Son avocat écrit au procureur pour vice de procédure. Rien n'y fait.

En 2008, " lorsqu'il pousse la porte de Pôle avocats, ce monsieur est désespéré " se souviennent Charles Fribourg et Romain Gourdou. Mais les deux nouveaux avocats de Maurice Mignot le convainquent d'ouvrir une autre porte : il assigne la SNCF. " Mon avocat m'a dit qu'il y avait une affaire comme la mienne, que le plaignant avait gagnée. Je lui fais confiance ".

Et puis le courrier de son avocat arrive le 19 mai 2011, nouvelle déception : " Je ne savais même pas qu'il y avait eu mon audience ! ". Il a perdu. Le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand le déboute, il est jugé responsable de l'accident. L'avis huissier le lendemain lui apprend qu'il doit 1.000 € à la SNCF.

Il ne voulait pas "lâcher"
" À nouveau nous insistons pour qu'il fasse appel ", raconte Charles Fribourg. " La jurisprudence de la cour de cassation est claire. La responsabilité de la SNCF ne peut être écartée qu'en cas de force majeure. C'est-à-dire, en cas d'intentions suicidaires. Or, figure au dossier de Monsieur Mignot, une expertise attestant qu'il n'a pas eu un comportement suicidaire le 6 mai 1999 dans cette gare ".

Romain Gourdou insiste : " D'autres questions demandent réponses. Pourquoi et comment notre client a-t-il seulement pu se retrouver dans cette gare désaffectée où passent des trains à grande vitesse au niveau du quai ? À tout le moins, il y a un défaut de sécurité ". Maurice Mignot hésite, il sait qu'il risque encore de se retrouver à payer les frais de justice de la SNCF " mais j'ai confiance… " se convainc-t-il. Et puis il ne veut pas " lâcher ".

L'audience s'est tenue en mars dernier, à la cour d'appel de Riom, l'arrêt est tombé le 23 mai. " La Cour […] déclare la SNCF responsable de l'accident dont a été victime Monsieur Mignot le 6 mai 1999 et la condamne à réparer les préjudices en résultant dans la limite de 20 % de leur montant ". " Enfin, se réjouit Charles Fribourg, notre client est reconnu dans son statut de victime ! ". " Cela ne me rendra pas mon bras " comment l'intéressé, " il me paraît juste un peu plus léger ! ".