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il reprend sans les filtrer les propos de l'extrême-gauche qui mélange fermeture et ouverture à la concurrence et emploie des termes ne correspondant pas à la réalité
viadi Wrote:Je parle d'une ouverture à la concurrence et non d'une déreglementation sauvage.
Comme en allemagne, ce sont les lignes régionales qui seront somises à cette concurrence.
Pour ce qui est de la tarification, c'est simple :
- tarification nationale valable sur l'ensemble du réseau, y compris cartes de réduction pour les trajets nationaux.
- tarification régionale valable sur les petits trajets. Cette tarification est décidée par l'autorité organisatrice à savoir les conseils régionaux. C'est déja ainsi que cela se passe.
En cas de probleme d'acheminement la solution est assez simple: la dereglementation portant sur les lignes régionales, le trafic grandes lignes ne sera pas touché. En cas de "rupture de correspondance", le passager prendra la correspondance suivante, les frais de nouvelle réservation éventuelle seront facturés au transporteur défaillant, ou bien les frais d'acheminement ou d'hebergement si il n'y a plus de liaison possible. Il serait relativement facile de préciser ces conditions dans des conventions qui engageront les opérateurs.
Pour ce qui est des lignes régionales en elles memes, qui pourraient voir les autres opérateurs arriver, ce seront les autorités régionales qui passeront les appels d'offres en précisant les conditions. Les départements savent le faire dans le transport interurbain, les municipalités (ou intercommunalités) pour le transport urbain.
Pour les détails, il suffirait de s'inspirer de ce qui se pratique en Allemagne qui applique ce modele.
Entre la déreglementation à l'anglaise (à laquelle participe pourtant la SNCF via Keolis) et un systeme monopolistique, il y a une marge de manoeuvre.
mauzemontole Wrote:Pour la carte de réduction je ne parlais pas des cartes TER mais de la carte 12-25 pour ne citer qu'elle
viadi Wrote:.
Entre la déreglementation à l'anglaise (.
Clem Wrote:Bonne nouvelle pour l'autre ligne du Massif Central:
http://www.midilibre.fr/2011/06/16/ligne-beziers-neussargues-l-oreille-de-nkm,337112.php
Aig Wrote: Evidemment, c'est plus facile (et surtout ça coûte moins cher !) d'annoncer un statu quo.
A+
François Wrote:mauzemontole Wrote:Pour la carte de réduction je ne parlais pas des cartes TER mais de la carte 12-25 pour ne citer qu'elle
Pourquoi voudrais tu qu'elle disparaisse ?
La tarification ferroviaire est nationale, bien qu'on l'attribue à la SNCF, elle serra donc acceptée chez les autres transporteurs. Ces derniers pourront toutefois créer d'autres titres de transports (y compris la SNCF) mais uniquement valable sur leurs trains mais ils viendront en plus et non remplacer le principe de la tarification actuelle.
viadi Wrote:Je le dirai différemment. Actuellement en région, ce n'est pas la SNCF qui décide des tarifs mais les régions, ce sont eux qui sont responsables de la politique tarifaire.
La CGT cheminots annonce une fermeture prochaine
Pascal Lopés semble persuader d’une fermeture de la ligne en 2012.
L’affirmation du délégué CGT cheminots Pascal Lopès, persuadé que Nestlé Waters abandonnera le transport du fret par le rail dès 2012, a jeté un froid lors de la réunion à Mirecourt, lundi. Il s’appuie sur des sources et des indices précis.
Sur quelles bases affirmez-vous que Nestlé Waters va abandonner le rail ?
« D’après mes sources, sept trains par semaine quittent actuellement les usines vosgiennes d’embouteillage contre dix par jour voici trois ans. Le flux ferroviaire du fret sur la ligne 14 baisse d’année en année. Alors que RFF a renouvelé les voies et le ballast, de Vittel à Merrey en 2006, le poste d’aiguillage est resté en l’état. C’est un signe qui ne trompe pas car ce poste ne présente plus aucun gage de fiabilité tant la structure est en mauvais état. Toujours grâce à mes sources acquises au gré d’une carrière complète dans le chemin de fer, dans la maintenance des voies, j’ai appris que Geodis, une filiale de la SNCF, a fait une proposition suffisamment intéressante à Nestlé Waters pour que l’entreprise spécialisée dans l’embouteillage d’eau accepte d’effectuer la totalité de son transport de fret par la route, sans doute à partir de 2012. Enfin, les habitués de la ligne savent observent des périodes de ralentissement du train lors du trajet en relation avec des tronçons de voie usés qui ne permettent plus de rouler à une vitesse normale. Ce genre d’observations révèle bien l’usure de cet axe ferroviaire. »
Comment la décision « supposée » de Nestlé Waters influerait sur la ligne 14 ?
« Le processus est facile à comprendre. Réseau ferré de France, gestionnaire des voies ferrées a établi un classement prioritaire des lignes. En réalité l’importance d’un axe de transport ferroviaire est évaluée en fonction du nombre de tonnes cumulé de marchandises et de trains de voyageurs circulant sur les voies. Or, il est simple de comprendre que les wagons de Nestlé Waters sont essentiels pour que la ligne 14 figure dans un classement prioritaire. Avec le retrait de Nestlé du fret rail, la hiérarchie de la ligne chute alors pour ne devenir qu’un sous-réseau de proximité. L’investissement indispensable variant de 40 à 50 millions d’euros, sur la portion Vittel - Jarville, ne serait alors plus du tout envisagé par RFF. J’ajouterai cependant que la décision de Nestlé ne serait motivée que l’offre intéressante de Geodis. »
En quoi êtes-vous aussi sûr de l’abandon de RFF pour la ligne Merrey — Nancy ?
« Tout vient d’une réunion au Conseil régional, en janvier 2011 avec Jean-Marc Fournel. À l’époque, le président du groupe socialiste de l’assemblée régionale nous avait demandé quelle serait notre réaction, délégués CGT cheminots, face à la suppression de trois lignes : Sarreguemines -Bitche, Les Islettes - Verdun et Jarville - Merrey. Unanimement, nous avions prévenu que notre syndicat s’opposerait avec force à ses suppressions. C’est donc en toute logique que je prévois une fermeture prochaine de la ligne si nous ne faisons rien maintenant. Depuis un mois, plus de 1 800 signatures ont été récoltées pour atteindre sans doute 3 000 en septembre. Le démantèlement progressif de l’EPIC SNCF en cinq branches permet ainsi de se désengager des promesses et conventions antérieures. RFF accuse un déficit de 40 milliards et bientôt 50 en 2020. Le gestionnaire des infrastructures cherche donc à faire des économies. Évitons que ce soit au détriment de la ligne Merrey - Jarville en se mobilisant tous. »
SNCF : des inquiétudes pour la ligne Limoux - Quillan
On se rappelle de la forte mobilisation lors de la manifestation sur les voix, début mai à Flassian, avec l'arrêt du train quelques minutes, 300 personnes protestaient contre le désengagement de l'ÉTAT. Tous les élus présents avaient réclamé que les travaux prévus en 2 012 soient réalisés. Et que l'État honore ses engagements. Il faut dire que la modernisation de la ligne est vitale pour l'avenir et le développement de la haute vallée. Cette manifestation avait démontré la détermination des élus locaux et de toute une population. Aujourd'hui l'inquiétude gagne l'association ALF « Les services de l'État ont reporté le rendez-vous du 24 mai depuis plus de nouvelle. Nous avons fait un courrier à tous les maires des communes de la ligne, aux députés, conseillers régionaux, conseillers généraux, présidents des communautés des communes et agglos ainsi qu'aux 250 adhérents de notre association. Pour rappeler que les travaux de maintenance sur la ligne sont une question de sécurité, il y a urgence. » s'insurge le président Patrick Bacot de l'association ligne ferroviaire Limoux Quillan. Un RER rural qui dessert une population de près de 100 000 habitants. Un moyen de transport incontournable quand certains nous annoncent l'essence à plus 2 € dans les prochaines années.
Economies à la SNCB: des lignes wallonnes menacées
Les trois entités de la SNCB réunissent ces trois prochains jours leurs CA respectifs. A l'ordre du jour, les mesures d'économie pour permettre au groupe SNCB un assainissement complet des comptes d'ici 2015. A moyen terme, en Wallonie, toutes les lignes secondaires au sud du sillon Sambre et Meuse pourraient être menacées de fermeture.
Infrabel devrait économiser 80 millions d'euros. Conséquences : report d'investissements pour le renouvellement des voies ou encore espacement des entretiens, ce qui risque de diminuer encore la régularité des trains.
Principale victime, la Wallonie où le réseau ferré est déjà plus dégradé, il souffre plus en effet des intempéries et compte un plus grand nombre d'ouvrages d'art, très coûteux à l'entretien.
Quant à l'opérateur SNCB, il propose lui tout simplement de supprimer 595 trains, des premiers et derniers départs mais aussi aux heures creuses de la journée. Là aussi, le sud du pays sera plus touché, la densité de la population y est moindre, du coup, le potentiel de voyageurs aussi. Alors que restera-t-il comme trafic sur Rivage-Gouvy, Dinant-Bertrix ou Charleroi-Couvin par exemple ? En tout cas l'ombre des fermetures de lignes plane à nouveau comme au début des années 80.
Des suppressions de trains qui toucheront aussi l'emploi, des conducteurs, des accompagnateurs de train, des guichetiers.
La maison mère, la SNCB Holding, envisage aussi de reporter des investissements, cette fois, dans les 37 plus grandes gares du pays, peut-être pas à Mons, future capitale culturelle de l'Europe en 2015 mais bien à Ottignies ou encore à Namur, qui risque d'attendre encore longtemps sa nouvelle dalle pour accueillir les gares d'autobus.
SNCB: des pistes d'économies "inadmissibles", "scandaleuses" qui font frémir
Les trois entités de la SNCB réunissent ces trois prochains jours leurs CA respectifs. A l'ordre du jour, les mesures d'économie pour permettre au groupe SNCB un assainissement complet des comptes d'ici 2015. A moyen terme, en Wallonie, toutes les lignes secondaires au sud du sillon Sambre et Meuse pourraient être menacées de fermeture.
Vers des mesures d'économie à la SNCB ?
Supprimer des trains, fermer des gares et des guichets et rogner encore sur l'entretien : ce sont les pistes au sein du groupe SNCB pour réaliser d'indispensables économies. Passeront-elles la barre ? Syndicats et politiques réagissent vivement et montent au créneau.
Les mêmes préoccupations reviennent depuis plusieurs mois sur les tables des conseils d'administration des chemins de fer belges. Le contexte financier est préoccupant : la SNCB perd de l'argent. L'objectif pour la SNCB et de retrouver l'équilibre financier en 2015. Pour le trafic de voyageurs, la perte est d'environ 100 millions d'euros par an. Le transport de marchandises a perdu 75 millions d'euros en 2010. C'est la grande inconnue pour 2011, même si l'on prévoit une amélioration.
Plusieurs pistes sont au programme :
Supprimer des trains en heures creuses. Où (sur des lignes secondaires?) et combien exactement (on cite le chiffre de 600 par jour), il faudra encore le décider. Selon les syndicats, cela permettrait de se passer de 200 accompagnateurs et de 200 conducteurs.
La SNCB a déjà décidé de fermer 40 guichets. Elle a déjà décidé d'équiper toutes les gares et points d'arrêt, d'ici fin 2012, d'au minimum un nouvel automate en prévoyant dès fin 2012, un forfait de 7 euros à payer par tout voyageur qui souhaiterait acheter son billet à bord. Le recours à un acteur externe spécialisé pour percevoir les amendes avait également été retenu afin d'enregistrer des recettes supplémentaires.
Des points d'arrêt seront aussi supprimés. Mais la liste n'est pas encore connue. Selon la SNCB, on pourrait être fixé à la fin de l'année.
Infrabel, qui gère le réseau ferroviaire devrait trouver 80 millions d'économies. Cela voudrait dire qu'on reporterait certains investissements.
Après un conseil d'administration "classique" ce mercredi, une autre se réunira vendredi qui pourrait statuer sur ces points.
Navetteurs.be: un service public, pas un service minimum
Des telles propositions ne sont pas tout à fait neuves, mais si elles étaient un jour adoptées, elles déchaîneraient de vives protestations.
Navetteurs.be et son porte-parole, Gianni Tabbone, ne sont pas étonnés : le démantèlement de la SNCB comme service public n'est pas nouveau, vu que son axe principal est devenu la rentabilité et cela est "inadmissible". "Il est hors de question de toucher à l'offre globale" et de supprimer 17% des trains, dit Gianni Tabbone qui rappelle que l'entretien est déjà délaissé : la SNCB travaille en flux tendu ce qui gâte le quotidien des navetteurs.
Il faut tailler au sommet, pour Navetteurs.be : "On supprime des postes de conducteurs, d'accompagnateurs, mais il n'y a pas de restructuration au sommet". L'association envisage de se joindre à d'éventuelles actions des syndicats si nécessaire et appelle le monde politique à prendre ses responsabilités "pour que le service public ne se mue pas en service minimum".
Ecolo: relancer de nouvelles lignes
Le député wallon Xavier Desgain estime aussi que cela n'a pas beaucoup de sens de supprimer des petites lignes, surtout au sud du sillon Sambre-et-Meuse, car pour la SNCB cela revient à scier la branche sur laquelle elle est assise.
Quant aux économies envisagées sur l'entretien du matériel, l'Ecolo carolo juge que c'est de la "folie furieuse". Il cite les retards considérables déjà engendrés par les entretiens irréguliers et insuffisants : sur la ligne Bruxelles-Charleroi, c'est un train sur quatre qui est en retard.
Il faut donc investir dans le matériel et adapter la dotation à ce que l'État attend de la SNCB si on ne veut pas priver une partie de la population d'une alternative à la voiture, dit Xavier Desgain qui souligne même l'intérêt à relancer des projets de lignes abandonnées ou nouvelles, que ce soit pour les voyageurs ou le fret, comme une liaison Dinant-Givet ou pour les marchandises, entre Mons et Valenciennes pour contourner le nœud lillois.
L'espoir du MR: des administrateurs ne soutiendraient pas ces mesures
Le président de la Commission de l'infrastructure de la Chambre, François Bellot juge ces mesures "brutales" si elles devaient être prises, mais n'est pas étonné quand il voit l'attitude de la SNCB qui refuse par exemple de subsidier les associations de navetteurs, comme le prévoit une directive européenne.
Le sénateur MR refuse que l'on touche encore à l'offre de mobilité en matière de transports publics au moment où les prix des carburants s'envolent une nouvelle fois et se demande si les responsables de la SNCB qui prendraient telle décision se basent uniquement sur une analyse économique et ignorent l'impact à moyen terme d'une réduction du service à la clientèle.
L'alternative existe, dit François Bellot : il y a d'autres gisements d'économies, comme les travaux de prestige que constituent les gares gigantesques, de nouveaux "grands travaux inutiles".
Le sénateur-bourgmestre de Rochefort rappelle que ce ne serait pas la première fois qu'on envisage des mesures de ce type : mais il ne faut pas détricoter les petites lignes en zones rurales sous prétexte qu'elles sont moins fréquentée. Sinon on en arrivera à "une épine dorsale sans les arêtes", or, dit-il, il faut imaginer un réseau qui va des extrémités aux grandes lignes. Et ce n'est pas des bus qui pourraient remplacer l'offre ferroviaire en heures creuses, ainsi que tôt ou tard dans la journée.
Si seul le sud du pays, le sud du sillon Sambre-et-Meuse était visé, ce serait anormal, dit encore François Bellot qui cependant attend de voir si ces mesures vont vraiment pouvoir être adoptées : plusieurs administrateurs de la SNCB ne soutiennent pas cette manière de faire des économies, assure-t-il.
Au PS, la députée Linda Musin, auteure de plusieurs interpellations sur le sujet, s'insurge : les parlementaires posent des questions à la direction et à la ministre de tutelle quand des bruits d'économie circulent. Malgré les réponses rassurantes qui leur sont données ("on réfléchit"), ils se retrouvent un mois plus tard devant le fait accompli et il leur faut apprendre par la presse que les pistes en question sont toujours d'actualité.
"Inacceptable, inadmissible", réagit donc Linda Musin qui reconnaît à l'entreprise le droit de viser la rentabilité mais pas au prix de la sécurité et de la qualité du service public, qui inclut la ponctualité.
La députée PS lance aussi la piste d'économies à réaliser sur la structure de la SNCB.
Gares et guichetiers: sécurité et service au public, insiste le cdH
Christian Bastin qui siège également en commission de l'infrastructure de la Chambre pour le cdH rappelle que la ministre des Entreprises publiques, Inge Vervotte avait pourtant promis qu'il n'y aurait pas de réduction de liaisons. Mais officieusement des pistes allant dans ce sens sont pourtant à l'étude. Même si rien n'est officiel, on évoque la suppression de gares à Auvelais (Sambreville) et à Godinne, par exemple, ou la disparition de guichets avec du personnel. Mais le député-bourgmestre de Onhaye martèle : un guichet automatique ne remplacera pas la présence de personnel dans les gares, synonyme de sécurité et de service social, dont les zones rurales ne peuvent être privées.
Christian Bastin a cependant l'espoir que le Parlement aura son mot à dire : un avenant au contrat de gestion de la SNCB devra y être discuté bientôt, en l'absence de gouvernement de plein pouvoir.
Les syndicats rappellent Buizingen et prédisent une rentrée sociale houleuse
Côté syndical, ces possibles mesures font l'objet d'une grande attention.
Pour la CGSP Cheminots, Michel Abdissi, constate que voyageurs et cheminots risquent d'être les "dindons de la ...". Il insiste en prenant l'exemple des entretiens prévus, trop peu nombreux : "On attend que les caténaires cassent pour les remplacer. C'est une véritable catastrophe. Buizingen n'est pas tellement loin".
Michel Abdissi signale aussi que les lignes secondaires qui pourraient être abandonnées sont utiles pour la ponctualité du réseaux. Il conclut que la SNCB est victime de son succès mais qu'elle n'a pas à sa tête le personnel dirigeant pour y faire face : "Ce succès et puis supprimer des trains : c'est scandaleux".
A la CSC Transcom, Isabelle Bertrand explique qu'il s'agit d'un problème politique car il revient aux responsables politiques de redéfinir le "service au public". Un service de qualité, qui maintient trains, gares et guichets, implique de dégager les moyens nécessaires et de résoudre les problèmes de management déjà pointés par le syndicat. Et c'est au politique de prendre ses responsabilités dans ce sens, dit Isabelle Bertrand qui prédit une année sociale difficile à gérer et un mois de septembre houleux si l'on devait s'attaquer à l'emploi des conducteurs ou des guichetiers par exemple.
izgood Wrote:Bonjour
Le désengagement de Nestlé - Waters menace la ligne Merrey-Nancy, voir l(Est Républicain :
http://www.estrepublicain.fr/fr/lorrain ... rrey-Nancy
Vosges Matin 11/07/2011 Wrote:RFF et Nestlé Waters confirment la convention de partenariat
À grand renfort de communication, Réseau ferré de France et Nestlé Waters France ont signé, le 31 mars 2011, une convention de partenariat dans le secteur des eaux embouteillées pour développer le transport ferroviaire des eaux minérales naturelles de Nestlé Waters à partir de leurs sites de chargements. Les deux signataires ont confirmé la semaine dernière, leur engagement du mois de mars. Le service presse de RFF a même accepté de répondre à quelques questions.
RFF envisage-t-il des travaux de renouvellement sur la ligne Merrey-Nancy ?
« Avant tout, je tiens à affirmer que les trains qui roulent sur cette ligne se déplacent en toute sécurité pour les usagers. RFF a mis en place sur l’ensemble des voies ferrées un système de surveillance permanent en relation directe avec la SNCF. D’ailleurs, aucun ralentissement n’est constaté sur cet axe, je le confirme. Des équipes de maintenance interviennent immédiatement dés qu’une anomalie est détectée. Toutefois, il est clair que la partie de voies ferrées reliant Vittel à Jarville nécessitera, dans les quatre à cinq années à venir, des travaux de renouvellement pour un montant de 50 millions d’euros. À ce sujet, je regrette que les élus qui ont organisé une réunion à Mirecourt à propos de l’existence de cette ligne, ne nous aient pas conviés à la discussion alors que les syndicats étaient présents. Nous allons contacter prochainement l’État et la Région afin de discuter des travaux à effectuer sur ces voies. C’est une démarche classique. Il est d’ailleurs dommage que le Conseil régional affirme, sans même nous concerter, que RFF ne fera rien si la Région ne participe pas. »
Comment fonctionne la convention de partenariat avec Nestlé Waters ?
« Notre intérêt consiste bien à développer le transport de fret par le rail. RFF, gestionnaire de la ligne, a un rôle d’accompagnateur d’entreprises d’exploitation telles que VFLI et ECR, chargées de l’acheminement des trains. La convention de partenariat a été signée sur une durée de cinq ans et rien n’a changé depuis le mois de mars. En ce qui concerne le poste d’aiguillage mis en cause par les syndicats, RFF assure que son fonctionnement et tout à fait satisfaisant. Certes, il n’est pas récent mais il répond aux exigences de la circulation ferroviaire.»
Comment voyez-vous l’avenir de l’axe Merrey-Nancy ?
« Déjà, il va falloir se mettre autour de la table pour le financement de la partie Vittel - Jarville. Le développement du fret va se poursuivre. Comme il a été indiqué dans le communiqué relatant le partenariat avec Nestlé Waters, près de 50 % des flux transitent déjà par rail. L’idée d’une fermeture de la ligne n’est même pas envisagée par le gestionnaire. Les usagers et industriels utilisant la ligne peuvent se rassurer. C’est aussi le jeu des syndicats et des politiques d’agiter des menaces de fermeture. Nous attendons les prochaines négociations afin d’avancer sur ce dossier. »
Jéroboam Wrote:Vosges Matin 11/07/2011 Wrote:RFF et Nestlé Waters confirment la convention de partenariat
À grand renfort de communication, Réseau ferré de France et Nestlé Waters France ont signé, le 31 mars 2011, une convention de partenariat dans le secteur des eaux embouteillées pour développer le transport ferroviaire des eaux minérales naturelles de Nestlé Waters à partir de leurs sites de chargements. Les deux signataires ont confirmé la semaine dernière, leur engagement du mois de mars. Le service presse de RFF a même accepté de répondre à quelques questions.
RFF envisage-t-il des travaux de renouvellement sur la ligne Merrey-Nancy ?
« Avant tout, je tiens à affirmer que les trains qui roulent sur cette ligne se déplacent en toute sécurité pour les usagers. RFF a mis en place sur l’ensemble des voies ferrées un système de surveillance permanent en relation directe avec la SNCF. D’ailleurs, aucun ralentissement n’est constaté sur cet axe, je le confirme. Des équipes de maintenance interviennent immédiatement dés qu’une anomalie est détectée. Toutefois, il est clair que la partie de voies ferrées reliant Vittel à Jarville nécessitera, dans les quatre à cinq années à venir, des travaux de renouvellement pour un montant de 50 millions d’euros. À ce sujet, je regrette que les élus qui ont organisé une réunion à Mirecourt à propos de l’existence de cette ligne, ne nous aient pas conviés à la discussion alors que les syndicats étaient présents. Nous allons contacter prochainement l’État et la Région afin de discuter des travaux à effectuer sur ces voies. C’est une démarche classique. Il est d’ailleurs dommage que le Conseil régional affirme, sans même nous concerter, que RFF ne fera rien si la Région ne participe pas. »
Comment fonctionne la convention de partenariat avec Nestlé Waters ?
« Notre intérêt consiste bien à développer le transport de fret par le rail. RFF, gestionnaire de la ligne, a un rôle d’accompagnateur d’entreprises d’exploitation telles que VFLI et ECR, chargées de l’acheminement des trains. La convention de partenariat a été signée sur une durée de cinq ans et rien n’a changé depuis le mois de mars. En ce qui concerne le poste d’aiguillage mis en cause par les syndicats, RFF assure que son fonctionnement et tout à fait satisfaisant. Certes, il n’est pas récent mais il répond aux exigences de la circulation ferroviaire.»
Comment voyez-vous l’avenir de l’axe Merrey-Nancy ?
« Déjà, il va falloir se mettre autour de la table pour le financement de la partie Vittel - Jarville. Le développement du fret va se poursuivre. Comme il a été indiqué dans le communiqué relatant le partenariat avec Nestlé Waters, près de 50 % des flux transitent déjà par rail. L’idée d’une fermeture de la ligne n’est même pas envisagée par le gestionnaire. Les usagers et industriels utilisant la ligne peuvent se rassurer. C’est aussi le jeu des syndicats et des politiques d’agiter des menaces de fermeture. Nous attendons les prochaines négociations afin d’avancer sur ce dossier. »
INFRASTRUCTURES DE TRANSPORTS La ligne ferroviaire Le Blanc-Argent dans l’attente de financement
Les travaux pour sécuriser ce chemin de fer à voie métrique qui transporte d’abord des scolaires opposent le conseil régional à deux conseils généraux.
Une polémique a opposé mi-juillet 2011 le conseil régional du Centre aux conseils généraux de l’Indre et de Loir-et-Cher pour le financement des travaux de sécurisation de la ligne à voie métrique Le Blanc Argent qui transporte 350.000 clients par an dont 80% de scolaires.
Depuis juillet 2010, la SNCF a abaissé la vitesse de circulation à 40 Km/h sur le tronçon Salbris-Valençay. Pour revenir à la vitesse antérieure, des travaux chiffrés à 13,6 millions d’euros doivent être menés en urgence.
Mais, depuis un an, la situation est bloquée faute d’accord entre les partenaires. « Nous ne laisserons pas tomber Le Blanc-Argent », a insisté François Bonneau président (PS) du conseil régional qui devrait débloquer en septembre une enveloppe de 4 millions d’euros.
« Je suis étonné qu’un ministre ne connaisse pas la loi »
RFF de son côté, apportera 4,5 millions tandis que les villes de Romorantin, Salbris et leurs communautés de communes devraient s’associer au financement.
Pour boucler le plan de financement, le conseil régional s’est adressé aux conseils généraux de l’Indre et de Loir-et-Cher au titre de leur compétence dans le transport scolaire.
Mais pour le département de Loir-et-Cher, « les infrastructures et le fonctionnement de la ligne relèvent de la compétence exclusive de RFF et du conseil régional ».
Maurice Leroy président du département (et ministre NC de la Ville) s’offusque même de la demande régionale : « la ligne du Blanc Argent est la seule ligne de la région pour laquelle le conseil régional sollicite le financement des conseils généraux ».
« Je suis étonné qu’un ministre de la République ne connaisse pas la loi et qu’il ignore la campagne », lui a répondu Jean-Michel Bodin, vice-président de la région (PCF) en charge des transports.
La ligne métrique Le Blanc - Argent est sauvée
Après 15 mois de polémiques, le conseil régional du Centre vient d’accepter de financer une grande partie des travaux de sécurisation de cette ligne d’abord empruntée par des scolaires de Sologne. Face aux refus de financement par les conseils généraux de l’Indre et du Loir-et-Cher, la région porte sa participation de 4 à 9,1 millions d’euros, le solde étant apporté par RFF (4,5 millions) et la communauté de communes de Romorantin (250 000 euros). La région a estimé que cette ligne exploitée par Keolis « était un élément fondamental de l’aménagement du territoire ». Depuis 2008, la vitesse de circulation sur cette ligne jugée dégradée avait été abaissée de 70 à 40 km/h. Une convention de financement a donc été signée avec RFF, qui engagera des travaux en décembre prochain pour un « retour à la normale » en septembre 2012.
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