Sur des Duplex XL sur l’Atlantique :
=> la capacité d’accueil des gares, on aurait pu avoir le même argument lors de l’arrivée du TGV A. Encore plus car les gares, y compris des petites comme Landerneau, ont du être réaménagées pour recevoir des UM longues. Et avait une augmentation de capacité similaire vs TGV PSE ou R à 8 voitures.
=> sur l’embarquement des Duplex, cet argument est valable sur toutes les gares. Mais il a été indiqué que les larges portes permettaient un debit plus important que des portes simples. Et que la rame ait 8 ou 10 voitures ne change rien à la vitesse d’embarquement par porte, la clientèle se diffusant tout au long du quai. De plus sur les liaisons Paris <> Atlantique on a surtout un fort montée/ descente à Paris et une diffusion des passagers tout au long du voyage. Il semblerait que l’attribution automatique des places à la réservation (en 2e) permet de repartir les passagers par voiture en fonction de la montée / descente.
Après la solution n’a pas été retenue, un arbitrage a été fait.
Peut-être est on moins volontariste qu’il a quelques années.
Mais je regrette que le ferroviaire français n’accompagne pas plus l’augmentation de la demande autrement que par l’augmentation des tarifs et des trains complets, qui n’existaient que très ponctuellement auparavant.
Pour les contrôles à bord, le filtrage n’est pas mauvais en fait, mais peut être aurait il fallu aller au bout de la logique en réalisant tout le contrôle à quai.
Sur les voyageurs avec carte de réduction ou vérification de l’identité, une validation manuelle par un agent sur un critère aléatoire ou une analyse de risque. Il me semble y faire face lorsque je paye avec une scannette à l’hypermarché.
D’autant qu’un contrôle à quai se gère plus facilement qu’à bord en cas d’irrégularité avec la pression de ne pas autoriser le voyage sans régularisation préalable.
Pour l’aspect du financement, peut-être des choix sont à faire dans la répartition des dépenses.
Ca serait trop hors sujet ici, mais l’idée serait de faire mieux avec moins et non demander plus.
Ou faire le constat, auquel j’espère ne pas me résoudre, qu’on en a plus les moyens.
Mais augmenter les prélèvements obligatoires, même en passant par des taxes ciblées, qui sont déjà à un niveau très élevé n’est pas non plus la solution.