(sur la variante Apremont)
Neudorf67 Wrote:Les TGV Paris-Milan qui restent minoritaires dans le flux pourraient soit rebrousser à Chambéry, soit continuer à passer par Bourg.
Sur des OD d'une telle longueur, il semble raisonnable de chercher à optimiser le temps de parcours. Dans le cas, assez peu probable j'en conviens (malheureusement) où le projet serait drastiquement revu, il me semble que l'arrêt des TGV devrait se faire à Montmélian. Légèrement moins optimisé pour Chambéry, mais ce handicap peut être assez bien compensé par un développement d'un RER à forte fréquence et grande amplitude. En revanche, l'agglo de Grenoble y gagnerait.
(sur la question des liaisons Lyon - Grenoble / Savoies) Je pense que cela peut être une opportunité offerte par le réexamen en profondeur du projet: augmenter les avantages régionaux pour embarquer certains opposants; en particulier l'amélioration de la desserte régionale en fréquence, en fiabilité mais aussi en temps de parcours.
Thor Navigator Wrote:du fait du tracé tortueux et peu direct (crochet par SAG), si l'on veut améliorer le temps de parcours Lyon-Grenoble sans construire de shunts (qui ne concerneraient qu'un nombre de circulations réduit, et uniquement voyageurs - même celui de Voiron [le plus court] a été renvoyé à des jours meilleurs) mais aussi du potentiel de trafic entre les deux métropoles, c'est en combinant l'accélération (modeste sur la VL visée et la distance réduite) sur Lyon-SAG et les gains de temps apportés par le parcours sans arrêt (a minima de Lyon à Voiron)
Justement, si on baisse la facture globale en réduisant le linéaire et le nombre de tunnels sur les accès français au TB, alors on peut espérer dégager des marges de manœuvre pour réenvisager le shunt de Voiron, bénéficiant au TGV et amenant un choc de compétitivité pour un service TERGV face au mode routier. En revanche, il faudrait je pense maintenir des arrêts à Bourgoin et Moirans, à transformer en nœuds de correspondances afin que les territoires intermédiaires puissent également bénéficier de ces services.
Thor Navigator Wrote:- le projet actuel, malgré ses insuffisances, permettrait des gains de temps importants de/vers Chambéry et Annecy, en particulier en trafic TER (GV)
Avec l'inconvénient majeur, de devoir choisir entre une desserte Chambéry OU Aix/Annecy.
Et surtout: à condition que le tunnel de Dullin-L'Epine ne fasse pas les frais d'une vague d'économies ultérieures.
Thor Navigator Wrote:un scénario qui pousserait au développement du trafic fret sur l'infra existante entre St Quentin - Fallavier et Bourgoin générerait des levers de bouclier dans l'ensemble des communes traversées : sa probabilité d'aboutir est quasi-nulle.
Un tel scenario devrait bien entendu inclure un programme de protection acoustique très poussé mais s'il était possible d'aboutir à un niveau de nuisances équivalent, voire plus faible qu'aujourd'hui, pourquoi pas?
Thor Navigator Wrote:il faut une exploitation "à l'allemande" [ou "à la suisse"] i.e. des matériels voyageurs véloces (aux accélérations vives ce qui suppose des IFTE "à la hauteur" n'imposant par des bridages des compositions en UM), des arrêts courts et une conduite exploitant au mieux les performances des engins (les matériels TER actuels ont de bonnes perf en freinage mais on n'en tire pas suffisamment parti, les pratiques "historiques" d'anticipation des freinages et d'approche "molles" des gares demeurant bien ancrées dans les gestes métier demandés aux conducteurs et de fait la construction des sillons)
Complètement d'accord. Je pense que l'amélioration des perfo opérationnelles d'accélération/freinage constituerait le levier le plus simple, et le moins cher d'améliorer d'une part, la capacité du système ferroviaire, et d'autre part les temps de parcours à iso-desserte ou bien le maillage intermédiaire, donc la chalandise à iso-temps de parcours.
Si on met en balance les coûts (renforcement de l'alimentation, traitement ponctuel des entrées/sorties de gares, augmentation de la maintenance) et les bénéfices (productivité accrue du matériel et du personnel), cela ne coûterait quasiment rien. Mais voilà, la dilution des responsabilités et l'effet cliquet de la lourdeur systémique sous le prétexte de la sacro-sainte sécurité fait qu'on va chercher des solutions bien plus coûteuses ailleurs.