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Jojo Wrote:les trains radiaux qui ne desservent qu'une petite partie du centre (ie ne passent pas dans la diamétrale quand il y en a une) sont généralement pas appelés S. Il ne viendrait l'idée à personne d'appeler RER les lignes J, N, P et R.
Jojo Wrote:15063 Wrote:Le REGL doit être rendu le plus étanche possible face au bazar de la SNCF, par la construction d'infrastructures nouvelles, en souterrain, en surface ou en quadruplement de lignes existantes (*), plus S-bahn que RER.
(*) dans ce cas ligne entièrement clôturée et suppression des PN.
Plus RER que RER ?
Tu as déjà vu un S-Bahn en Allemagne, genre Francfort ou Munich, puisque c'est ce que tu prends comme modèle ?
La réalisation du projet Réseau Express Hauts-de-France permet d’envisager la mise en œuvre de ces niveaux de desserte. Celui-ci :
- offre, via un barreau ferroviaire en infrastructure neuve, de nouvelles circulations notamment entre le Bassin Minier (Lens, Hénin-Beaumont, Douai, Valenciennes) et Lille ;
- facilite l’exploitation et offre l’opportunité de nouvelles liaisons par la diamétralisation des services, via la nouvelle gare souterraine de Lille Flandres, entre le Bassin Minier et les versants Nord-Ouest (Armentières, Hazebrouck) et Nord-Est (Roubaix, Tourcoing, Kortrijk).
- La desserte cible inclut également la création de quelques circulations voyageurs sur la ligne desservant Lomme Délivrance, aujourd’hui dédiée aux seules circulations fret.
Les besoins en infrastructure pour répondre aux enjeux
Le service express métropolitain nécessite la réalisation du barreau d’infrastructure neuve et de la gare souterraine à Lille Flandres du projet de Réseau Express Hauts-de-France mais également des investissements importants sur le réseau ferré national.
Ces aménagements sont indispensables à la mise en œuvre de la desserte cible en augmentant la capacité du réseau :
- en ligne : des voies supplémentaires seront à aménager sur certains axes pour permettre le dépassement des trains lents par les trains rapides ;
- en gare et en avant-gare : des voies à quai supplémentaires, des voies de remisage et de nouveaux aiguillages nécessitant l’adaptation des postes de signalisation seront notamment à aménager ;
pour les bifurcations : des dénivellations et d’autres aménagements capacitaires devront être envisagés pour les bifurcations les plus sollicitées.
Ces aménagements en infrastructure neuve ou d’adaptation du réseau existant constituent des investissements lourds nécessitant de nombreuses phases d’études, de procédures réglementaires puis de travaux. La maîtrise foncière des emprises nécessaires à leur réalisation a besoin d’être anticipée.
Calendrier :
- 2020-2021 : études d’opportunité pour définir les conditions de déploiement du service express métropolitain sur l’étoile ferroviaire de Lille
- 2022-2023 : études de faisabilité pour préciser la consistance et la faisabilité de l’ensemble des investissements en infrastructures nécessaires à la mise en œuvre du projet
- 2023 et suivantes : concertation, procédures règlementaires et études opérationnelles
Un RER à Lille : un projet d’envergure régionale, loin d’être nouveau
« Ce n’est pas un petit projet que vient de nous annoncer le chef de l’Etat. Ça implique des nouvelles voies, mais aussi une nouvelle gare », sans doute à Lille, déclare Damien Castelain, président de la métropole européenne de Lille. Lille-Flandres étant un « cul-de-sac il faut une gare souterraine. Et les premières études montrent qu’il faut des kilomètres de voie sous la ville de Lille », rapporte Franck Dhersin.
« Toute cette partie là va prendre dix ans au moins », mais le SEM va bien au-delà. « L’idée est aussi d’avoir des trains à cadencement régulier - on parle de toutes les 15 minutes - vers Hazebrouck à l’Ouest, Valenciennes au Sud et Tournai au Nord. Quatre axes qui deviennent six avec des dessertes vers Béthune d’un côté et Douai-Cambrai de l’autre. » Ce volet pourrait se faire sur le réseau existant « avec des bifurcations et des améliorations qui permettent que les trains rapides ne soient pas génés par des trains plus lents », détaille Franck Dhersin.
Damien Castelain : « Nous avons une réunion en préfecture le 8 décembre, j’espère qu’on va en savoir un peu plus ».
« On exerce une pression constante sur le sujet », ajoute-t-il. « C’est un vrai besoin de territoire. Une liaison rapide et cadencée est nécessaire pour les habitants qui travaillent à Lille mais on a aussi de plus en plus de personnes de la métropole qui viennnent bosser chez nous », indique Sylvain Robert
De l’ingénierie du Grand Paris ?
« On a cent hectares en réserve sur le site de Sainte-Henriette à Hénin-Beaumont pour y construire la gare, indique Christophe Pilch. On y a amené le bus à haut niveau de service » et cette gare est envisagée comme un « hub » pour desservir ensuite Lens ou Arras. Et Christophe Pilch de préciser : « Pour l’ingéniérie du projet, Emmanuel Macron nous avait dit que des personnes du Grand Paris, pourraient être redéployées. »
15063 Wrote:Hazebrouck-Lille a une grille à 5 trains/heure à la pointe du matin. Le RER reviendrait-il à diminuer le nombre de trains ?
Comité de pilotage du projet de Service Express Métropolitain de l’étoile ferroviaire lilloise
C’est une étape importante qui a été franchie ce jour dans la définition du projet de Service Express Métropolitain de l’étoile ferroviaire lilloise avec la présentation des études de faisabilité réalisées par SNCF Réseau et financées par l’État, la Région et la Métropole européenne de Lille.
Différentes possibilités de tracé cible de la liaison nouvelle entre Lille et le bassin minier ont été présentées aux membres du comité de pilotage, qui ont examiné des variantes :
- de raccordement à Lille et au-delà vers le nord,
- dans le secteur de Lesquin,
- dans le tronçon central,
- dans la partie sud vers Douai, Arras et au-delà.
Un consensus se dégage sur l’objectif global de doublement de la desserte ferroviaire en heure de pointe de l’ensemble des axes ferroviaires vers et depuis Lille, y compris dans les liaisons avec la Belgique (Courtrai) à l’horizon 2035/2040.
Ce sont ainsi tous les usagers de la première couronne (Orchies, Libercourt, Armentières…), de la deuxième couronne (Lens, Béthune, Douai, Valenciennes, Hazebrouck…) qui bénéficieront de ce projet, avec des trains omnibus et rapides cadencés tous les 1/4h et connectés avec les transports urbains.
RER Grand Lille: les discussions ont démarré
Selon nos informations, deux scénarios principaux sont sur la table, avec soit une gare souterraine sous l’actuel Tripostal, soit sous le parc Matisse. L’hypothèse d’une gare à la Porte des Postes semble, elle, moins en vue par manque de foncier à proximité immédiate du métro. Il pourrait plutôt s’agir d’une halte, plus légère.
Quoi qu’il en soit, le projet global s’annonce très cher : « au bas mot, 7 milliards d’euros » selon un connaisseur du dossier, pour financer creusement, percement, mais aussi voies supplémentaires entre Lille et le bassin minier (au moins 3 milliards d’euros !) comme imaginé il y a plus de dix ans par Daniel Percheron, ainsi que bifurcations dans tel ou tel secteur pour favoriser le dépassement de trains lents par les trains rapides.
L’essentiel de la participation à l’investissement est attendu du côté de l’État ainsi que de l’Union Européenne, vue l’amélioration prévue de la connexion avec la Belgique. La Métropole de Lille, elle, doit déjà assumer de lourds investissements sur son réseau urbain. Et la Région doit anticiper l’achat de 70 trains et un renchérissement de 200 millions d’euros de la convention de fonctionnement du TER.
Les discussions vont maintenant s’étendre à partir du mois de janvier aux agglomérations impliquées par le « Service Express métropolitain de l’étoile de Lille » du bassin minier à la Flandre.
Projet de RER métropolitain : une nouvelle gare souterraine à Lille et nouvelle ligne vers le bassin minier
Une nouvelle voie ferrée entre Lille et la bassin minier, deux gares souterraines à construire, des kilomètres de tunnels à creuser sous Lille... le projet de RER métropolitain s'annonce pharaonique et coûtera plus de 10 milliards d'euros.
greg59 Wrote:Il faut attendre avant de tirer sur la comète, le projet de REGL ou SEM Lillois maintenant est en phase d'étude par la SNCF pour offrir une offre fortement cadencée
Il est normal que le réseau TER existant connaissent de lourds travaux (évitement dans les gares pour les TER Directs)
Nous en saurons plus dans les prochains mois sur ce dossier, mais faire un S-Bahn régional sur Lille est pertinent quand on sait la densité urbaine, et l'étalement urbain sur ce territoire, il est necessaire de renforcer l'offre TER ver Lille Flandres (en cadence, et en temps de trajet) sans nuire aux liaisons vers les grandes villes de la région avec des temps de parcours un peu plus rallongées par des arrêts omnibus, il faut aussi offrir une offre direct, semi direct et omnibus, le Omnibus sera pour l'étoile de Lille (Hazebrouck, Béthune, Lens, Hénin Beaumont, Arras, Douai, Valenciennes, Tournai et Courtrai)
Rendez-vous à la rentrée
Le coup semble parti : le 28 juin, l’État, la Région, la Métropole lilloise, SNCF Réseau et la SGP se sont réunis et ont chargé les deux gestionnaires d’infrastructure de se mettre d’accord sur la gouvernance du projet. Sans doute sous la forme d’un Groupement d’intérêt public qui intégrerait tous les territoires concernés et serait chargé d’assurer la « maîtrise d’ouvrage politique » du projet, lit-on dans le communiqué de la SGP. Mais aussi et surtout, d’en élaborer le plan de financement et la maîtrise d’ouvrage technique. Les concertations et les étapes d’études doivent démarrer à la rentrée,
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