Modérateurs: kyah117, Urbino, Terroir, jerome
Padicha Wrote:C'est avec plaisir !Alors pour te répondre point par point :
- En effet, tout le côté sud de la rue de la Mairie (entre le 112 et le 172) va être détruit pour laisser place au tramway. 40 maisons sont concernées et certaines acquisitions ont déjà été réalisées par la Métropole.
- Comme l'explique Momox de Morteau, le matériel roulant devrait être identique à celui actuellement en circulation. A savoir des Citadis 402 de 43 mètres. D'ailleurs, les projections de fréquentation ont été revues à la hausse depuis 2018. On parle bien désormais de 42 000 voyageurs quotidiens (cf. conférence de presse de samedi).
- Concernant la place Jean Jaurès, je pense qu'il faut encore être très prudent à ce stade. Le visuel diffusé n'est qu'une vue d'artiste produite un peu à la hâte. Selon mes informations, les Tourangeaux seront associés dans ce choix à l'occasion d'une démarche de "co-construction". C'est un sujet brûlant sur lequel ni la Ville ni la Métropole a intérêt à commettre la moindre erreur. Depuis la première ligne, le contexte législatif a quelque peu évolué. La loi Elan, promulguée l'an passé, encadre mieux le pouvoir de l'ABF. Espérons que nous éviterons une minéralisation outrancière de l'hyper-centre qui avait été tant dénoncée en 2013.
- Pour la traversée des Fontaines, dans le sens nord -> sud, le tramway traversera l'actuel P+R du Lac, l'avenue Stendhal avant de tourner avenue Mozart puis la rue de Saussure, Léo Delibes et la rampe de l'Alouette.
Deuxième ligne du tramway : le grand projet du mandat
Les financements : le nœud du projet
Le projet de deuxième ligne est estimé aujourd’hui à 485 millions d’euros en comptant les aménagements annexes comme les pistes cyclables (mais hors les grands aménagements urbanistiques). Le montant du projet suffit à lui-même pour donner son ampleur car de tels montants correspondent aux projets d’exception, rares pour des collectivités comme Tours Métropole.
Un montant important, colossal pour certains qui jugent la chose difficilement réalisable. Pourtant du côté de Tours Métropole, on reste persuadé de sa faisabilité. Mais pour cela, il faut désormais aller vite. C’est en tout cas la volonté du maire de Tours Emmanuel Denis et de Wilfried Schwartz, le président de Tours Métropole, qui pilote le projet et qui a fixé l’objectif de finir la deuxième ligne avant la fin du mandat, en 2025. « Le projet est abouti, ce n’est plus le moment de relancer des études complémentaires, surtout qu’elles ont été faites en amont. Je rappelle qu’entre 2016 et 2018, 22 scenarii ont été ainsi étudiés et qu’il est apparu que le tracé Chambray-La Riche était le plus pertinent. »
Le calendrier va s’accélérer donc, d’ici 15 jours l’appel d’offres concernant le choix du futur maitre d’œuvre sera lancé et il faut aussi désormais boucler rapidement le budget. La question financière occupe donc logiquement une part non négligeable de l’agenda du président de Tours Métropole qui aimerait que le plan de financement soit définitivement validé à la fin du premier trimestre 2021.
Dans le budget prévisionnel fixé, l’objectif est de trouver 160 millions d’euros d’aides et de subventions afin de recourir au maximum à 330 millions d’euros d’emprunts. Rien que sur les années 2021-2022 ce ne sont pas moins de 93 millions d’euros qui doivent être consacrés au projet.
[...]
Le tramway à l’Est refait parler
« On voit que si on ne traîne pas, la ligne ne sera opérationnelle qu’en 2025, il faut donc aller vite » explique-t-il tout en ajoutant que le projet de deuxième ligne est couplé également au déploiement d’un bus à haut niveau de service au niveau de Saint-Pierre-des-Corps via les Atlantes ou la zone de Rochepinard.
Celui qui est également maire de La Riche, tient à rappeler que cela n’empêche pas Tours Métropole et le Syndicat des Mobilités d’avancer dans le même temps pour la suite. Après des premières études en 2020, il annonce ainsi que celles-ci vont se poursuivre en ce qui concerne la desserte corpopétrussienne en 2021 que ce soit par le nord et l’avenue Jean Bonnin ou par le sud et la zone de Rochepinard et de la partie sud de la gare.
Tout en soulignant que Saint-Pierre-des-Corps était aujourd’hui « bien desservie par les bus », pour Wilfried Schwartz, il convient également de connaître la volonté d’Emmanuel François, le maire de de la ville, qu’il doit rencontrer prochainement à ce sujet. Le président de la Métropole qui évoque différentes problématiques parallèles comme la liaison gare à gare entre celle TGV et celle de Tours-Centre, un dossier qui avance selon lui : « On discute avec la SNCF. »
Tram à Tours : l'étude du tracé de la 3e ligne présentée au Collectif citoyen
Militant pour le passage d’une ligne par l’Est qu’il estime délaissé, le Collectif citoyen du tram continue ses rencontres. Après les maires de Saint-Cyr et de Saint-Pierre-des-Corps, il a échangé avec Christophe Boulanger, vice-président aux mobilités de la Métropole, élu de Tours. Il leur a indiqué que les études pour la troisième ligne ont été engagées, avec une présentation d’un tracé allant de la clinique de l’Alliance à la gare TGV de Saint-Pierre-des-Corps.
« Ce tracé dessert à l’Est de la Métropole les quartiers Est de Tours, le quartier prioritaire de La Râbaterie, le centre-ville de Saint-Pierre et la gare TGV, écrit le collectif. Il comporte un tronçon commun avec la ligne 1, de l’avenue de la Tranchée à la gare SNCF de Tours. De plus, un diagnostic urbain, des plans d’insertion qui permettent de visualiser la nouvelle réorganisation des espaces (plate-forme tramway et ses limites, stations, voiries, espaces dédiés aux cycles et piétons, arbres abattus et arbres plantés…) et une étude d’exploitation (énergie, dimensionnement du dépôt) sont en cours de réalisation. Les sites sensibles à traiter sont identifiés : le boulevard Heurteloup, l’entrée à Tours avec un croisement stratégique, la place de la Tranchée et le nœud du réseau (gare de Tours ou place Jean-Jaurès). Des sites de parkings relais sont recherchés. »
« M. Boulanger a indiqué que ces premiers éléments d’études doivent être poursuivis dès janvier 2021 et achevés en mai 2021 par la réalisation d’études dites “ d’insertion ” qui sont plus précises et permettent de réaliser une concertation comme celle qui a eu lieu pour la deuxième ligne. Les bureaux d’études et le service des mobilités de la Métropole sont prêts à les engager dès la confirmation du tracé par la municipalité de Saint-Pierre-des-Corps ».
Tramway : le forum des associations du CHRU veut un autre tracé
Ce dernier vient d’écrire au maire de Tours, également président du conseil de surveillance de l’hôpital, Emmanuel Denis. L’objet de cette missive ? Le tracé retenu de la deuxième ligne de tramway.
Si le président du forum a acté, avec regret, le choix de desservir Trousseau par une station le long de l’avenue de la République à Chambray et non par un passage à l’intérieur du site, il se montre en revanche plus contrarié par la desserte envisagée pour Bretonneau : « Au vu du tracé envisagé, la desserte de Bretonneau n’est absolument pas satisfaisante, écrit-il, puisque le tramway bifurquerait avant le jardin botanique à l’angle de la rue d’Entraigues et du boulevard Tonnellé. L’arrêt Bretonneau se situerait donc à plus de 200 mètres de l’entrée principale de l’hôpital, ce qui rendra très compliqué l’usage de ce moyen de transport pour de nombreuses personnes, en particulier celles à mobilité réduite. Il faudra un tracé qui permette une station devant Bretonneau. »
Le passage de la ligne par les Tanneurs avait ainsi été étudié à cette occasion. Si sur le papier le tracé se révélait pertinent par le fait qu’il emprunte un long tronçon commun avec la ligne A de la place Jean Royer jusqu’à la place Anatole France, faisant ainsi économiser de précieux kilomètres de rails (un km est estimé entre 23 et 25 millions d’euros), en revanche ses performances étaient jugées insuffisantes, pour les mêmes raisons. La capacité de ce tracé n’atteignait en effet selon ces mêmes études que 77% de celle par le boulevard Béranger finalement choisi.
Parmi les contraintes fortes notées à l’époque on retrouvait un impact fort sur les arbres du boulevard Preuilly mais aussi la réduction importante de la circulation automobile ainsi que la suppression de 110 places de stationnement le long de la rue des Tanneurs, un axe traversant Est-Ouest majeur de l’agglomération. Une position qui pourrait être revue aujourd’hui au regard de la mise en place de pistes cyclables transitoires (qui tendent à se pérenniser) au printemps dernier et qui ont contribué à la réduction à une seule voie de chaque côté la circulation automobile sur cette même rue, mais en maintenant le stationnement. Il apparait néanmoins difficillement concevable que Tours Métropole relance de nouvelles études alors même que l'objectif fixé pour la mise en service de la 2e ligne est 2025.
Dans les scénarios étudiés en 2016-2017, la conclusion sur le tracé Tanneurs indiquait par ailleurs qu’il se situait en termes de performances entre le tracé Béranger (le mieux noté) et le tracé Royer (le moins bien noté). Le diagnostic final notait ainsi : « une insertion plus difficile, non recommandée à court terme » et privilégiait « une option BHNS (Bus à Haut Niveau de Service) circulant en site propre à moyen terme.
Tours : la ligne de tram entre Saint-Pierre-des-Corps et Saint-Cyr-sur-Loire à l'étude ?
Le Collectif citoyen du tram indique dans un communiqué que « les études d’insertion pour la ligne Saint-Pierre - Saint-Cyr peuvent commencer ! C’est le résultat du groupe de travail organisé par la municipalité de Saint-Pierre-des-Corps. Le maire de Saint-Pierre-des-Corps avait invité le 20 janvier l’ensemble des conseillers municipaux et le collectif citoyen pour le tram à réagir aux premières études du tracé réalisées par la Métropole pour la ligne Saint-Pierre - Saint-Cyr. Le maire de Saint-Pierre-des-Corps a informé la Métropole que les élus de Saint-Pierre-des-Corps validaient le tracé présenté par la Métropole : avenue Jean-Bonnin, boulevard Jean-Jaurès, avenue de la République, rue Jules-Guesde et gare TGV. Les études d’insertion nécessaires à l’engagement de la procédure de concertation publique peuvent donc commencer. Il a précisé que, sans remettre en cause les études de ce tracé, il était important d’examiner les connexions avec l’est du territoire et le sud jusqu’au parc des expositions. Cette ligne qui dessert les quartiers est de Tours, les quartiers de la Rabâterie et du centre-ville de Saint-Pierre-des-Corps ainsi que la gare TGV, porte d’entrée de la Métropole, correspond aux attentes des habitants de l’est de la métropole. »
Les propositions de l'ADTT pour la troisième ligne du tramway à Saint-Cyr-sur-Loire
Le tramway emprunterait la ligne A sur l'avenue de la Tranchée, avant d'entrer dans Saint-Cyr par l'avenue Charles-de-Gaulle. "Celle-ci est un axe majeur, une avenue large et droite, autour de laquelle se concentrent les habitats collectifs de la commune. En raison du coteau abrupt de la Loire, elle est aussi la seule entrée possible pour le tramway par le sud", justifie l'ADTT.
Pour rejoindre ensuite le terminus, à la clinique de l'Alliance, deux tracés sont envisagés par l'association :
- le tracé Est, via la rue de la Lande, près des quartiers d'habitations Ménardière et Central Park
- le tracé Ouest, via la rue du Mûrier, qui pourrait desservir Pôle Emploi et Cap Emploi et un parking-relais au niveau du rond-point de Meinerzhagen
Jusqu'au lycée Choiseul
Enfin, l'ADTT propose une prolongation de la ligne, pour desservir le CFA et le lycée Choiseul, établissement de secteur des lycéens de Saint-Cyr et de communes du nord de la Touraine. "A proximité se trouvent plusieurs entreprises et structures, et ce sont au moins 3.500 personnes qui viennent quotidiennement travailler dans ce quartier des Douets. Ce terminus permettrait aussi un accès au Parc de la Cousinerie", expose l'association.
A savoir maintenant si les collectivités locales suivront ces propositions. L'ADTT espère en tous cas l'ouverture de la ligne C en 2030.
Maastricht Wrote:2030, cela paraît excessivement optimiste.
Force est de constater que l’homme est familier des expropriations. Il y a 10 ans, il avait déjà fait l’objet d’une telle décision lors de la construction de la première ligne de tramway. A l’époque, il vivait rue de Nantes, à l’emplacement exact où est aujourd’hui implantée la station “Gare de Tours”. Il avait dû porter 4 recours devant le tribunal pour être indemnisé au montant voulu.
L’histoire semble se répéter aujourd’hui. Il a appris la nouvelle par un appel téléphonique de la Ville de La Riche en 2019. Ce n’est qu’en février 2021 qu’il est de nouveau contacté. Cette fois-ci, il s’agit d’un courrier du SMT. Aucune proposition financière ne lui a été faite. Seul un tiers de son terrain pourrait être acquis et démoli. Il évoque un “préjudice moral majeur”.
Tours : des interrogations autour de la deuxième ligne de tram
> Un « coût faramineux ».
« L’enveloppe s’élèverait à près d’un demi-milliard (485 millions). Un coût faramineux non justifié, qui envisage le prix du kilomètre de voies nouvelles à 37 millions d’euros, contre 29 millions d’euros pour la première ligne, alors qu’un centre de maintenance (déjà prévu pour la maintenance des rames d’une deuxième ligne) et deux ponts avaient dû être construits », exposent-ils.
La facture du plus gros chantier du mandat de Wilfried Schawrtz, président de la Métropole, et maire de La Riche, « est notamment plombée par le nombre important d’expropriations, principalement à La Riche, et chiffré autour de 100 millions d’euros, soit un cinquième du coût total », ajoutent-ils.
Pour rappel, la moitié de la partie sud de la rue de la Mairie de La Riche sera rasée. Et des habitants ne sont pas d’accord pour partir comme en atteste une banderole « Non aux expropriations ». Chez les riverains, certaines mauvaises langues disent que « le maire de La Riche veut ainsi se payer une belle avenue ».
> Un financement pas encore ficelé.
« Pour l’heure, seul l’État s’est engagé, en novembre dernier, à verser 4,6 M€ HT, dans le cadre du Plan de relance. Une somme bien maigre, qui représente 0,95 % du budget global. »
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