Hommage aux bus et cars Chausson

[PHEBUS-171]

Vous aurez en effet tout ce dont vous pourriez rêver sur la RMTT de Toulon, sur le site de Roland le Scorff. Ca vaut le détour ! Et vous aurez toutes précisions sur les modifs apportées au parc bus et trolleys par les ouvriers de la RMTT. En particulier les fameux trolleybus VBR, reconstruits avec des "caisses" de PH... ce qui est une assertion complètement fausse !!! Il s' agissait tout au plus de la face avant du PH, le reste étant retôlé à partir des montants Vetra d' origine, d' où entre-autre(s) la porte avt à 3 vantaux. Roland est très sympa et tjrs reconnaissant des renseignements ou contributions (directes ou non...) qui lui permettent régulièrement de mettre son site à jours. Un réseau finalement peu connu, mais qui aura eu une belle diversité de modèles en ligne au fil du temps. Bon, faut aimer les Aph, les PLR et autres PH, mais moi j' aime, donc c' est tout bénéf. ! Ne manquez pas non plus les superbes photos de JH Manara sur Flickr et celles de Jean Capolini itou...

[Terminus]

... cette ligne allait de Guillotière-Jean Jaurès ou Gabriel Péri (peut-être deux terminus différents ou bien deux noms différents pour un même terminus) jusqu'à la Croix-Rousse-Montée de la Boucle, en passant par les Terreaux et par l'exceptionnel passage sous l'angle d'un immeuble de la rue des Tables Claudiennes (sauf erreur), au bout du viaduc du Jardin des Plantes...

Le terminus était Place Aristide Briand, jusqu'au début des travaux Métro D (automne 1982), où les LAC avaient été supprimées sur un court tronçon. Et comme ces véhicules ne pouvaient pas circuler en autonomie, l'itinéraire avait été limité à Bellecour - Croix-Rousse.

Quand j'étais allé à Lyon en 1968 j'avais utilisé le ligne 6 et j'avais pris deux photos des VBH85 :

– l'une au passage du porche de l'immeuble : le trolley abordait la descente vers la place des Terreaux, le viaduc privé de l'OTL étant à sens unique (jadis il était à double sens pour les trams) ;
– l'autre prise place de la Croix-Rousse, vers la descente aussi.

Sur le trolley (n° 454) passant le porche la girouette est illisible, mais sur le trolley (n° 462) vu place de la Croix-Rousse les deux plaques des flancs indiquent : PLACE G. PÉRI – CRx ROUSSE (MONTÉE DE LA BOUCLE). La girouette affiche : PL. G. PÉRI.

C'est curieux : le livre de Jean Arrivetz date de 1966, donc avant mon passage, et il indique, page 81, que le terminus de la place G. Péri avait été reporté à Guillotière (Jean Jaurès). Or en 1968 plaques et girouette affichaient le terminus à la place G. Péri. Ces trolleybus VBH85 voyageaient-ils aussi dans le temps ?

Je joins un extrait du plan du Guide Michelin de 1964 (guide rouge). Il y a des points qui seraient à élucider :

– place Gabriel Péri : l'emplacement du terminus de la ligne 6 ;
– la boucle près de la place Péri (à quoi servait-elle ? S'agissait-il de la tête de ligne du trolleybus 6 à G. Péri ? Je me demande si en 1968 j'avais pris le trolley 6 sur cette boucle dans la petite rue la plus au sud, la rue Montebello) ;
– l'emplacement du terminus Guillotière-Jean Jaurès (j'ai supposé son emplacement sur le plan au carrefour de la Grande-Rue de la Guillotière et de l'avenue Jean Jaurès) ;
– l'emplacement du terminus de la place Aristide Briand et la période de son existence.

[Terminus]

Vous aurez en effet tout ce dont vous pourriez rêver sur la RMTT de Toulon, sur le site de Roland le Scorff. Ca vaut le détour ! Et vous aurez toutes précisions sur les modifs apportées au parc bus et trolleys par les ouvriers de la RMTT. En particulier les fameux trolleybus VBR, reconstruits avec des "caisses" de PH... ce qui est une assertion complètement fausse !!! Il s' agissait tout au plus de la face avant du PH, le reste étant retôlé à partir des montants Vetra d' origine, d' où entre-autre(s) la porte avt à 3 vantaux. Roland est très sympa et tjrs reconnaissant des renseignements ou contributions (directes ou non...) qui lui permettent régulièrement de mettre son site à jours. Un réseau finalement peu connu, mais qui aura eu une belle diversité de modèles en ligne au fil du temps. Bon, faut aimer les Aph, les PLR et autres PH, mais moi j' aime, donc c' est tout bénéf. ! Ne manquez pas non plus les superbes photos de JH Manara sur Flickr et celles de Jean Capolini itou...

L'arrière n'était pas celui des PH85. Celui des trolleys de Toulon était ainsi :
– une large fenêtre centrale d'une largeur sans doute équivalente à celle des grandes fenêtres des flancs ;
– deux vitres en arrondi (une par angle).

Mais à l'arrière des autobus PH85 il y avait :
– au milieu une vitre étroite ;
– deux grandes vitres (une de chaque côté) avec un arrondi dans l'angle.

[Terminus]

Dans le boîtier lumineux, à droite, c'est probablement le mot « RECUL » qui est indiqué. On peut supposer que le texte est « Attention au RECUL », ou quelque chose d'approchant.
En l'absence de feux de recul cet équipement prévenait sans doute de la circulation en marche arrière, tant en ville que pour les manœuvres au dépôt.

Bien sûr ce serait à confirmer.

[Gil.Puy26]

Le terminus était Place Aristide Briand, jusqu'au début des travaux Métro D (automne 1982), où les LAC avaient été supprimées sur un court tronçon. Et comme ces véhicules ne pouvaient pas circuler en autonomie, l'itinéraire avait été limité à Bellecour - Croix-Rousse.

Quand j'étais allé à Lyon en 1968 j'avais utilisé le ligne 6 et j'avais pris deux photos des VBH85 :

– l'une au passage du porche de l'immeuble : le trolley abordait la descente vers la place des Terreaux, le viaduc privé de l'OTL étant à sens unique (jadis il était à double sens pour les trams) ;
– l'autre prise place de la Croix-Rousse, vers la descente aussi.

Sur le trolley (n° 454) passant le porche la girouette est illisible, mais sur le trolley (n° 462) vu place de la Croix-Rousse les deux plaques des flancs indiquent : PLACE G. PÉRI – CRx ROUSSE (MONTÉE DE LA BOUCLE). La girouette affiche : PL. G. PÉRI.

C'est curieux : le livre de Jean Arrivetz date de 1966, donc avant mon passage, et il indique, page 81, que le terminus de la place G. Péri avait été reporté à Guillotière (Jean Jaurès). Or en 1968 plaques et girouette affichaient le terminus à la place G. Péri. Ces trolleybus VBH85 voyageaient-ils aussi dans le temps ?

Je joins un extrait du plan du Guide Michelin de 1964 (guide rouge). Il y a des points qui seraient à élucider :

– place Gabriel Péri : l'emplacement du terminus de la ligne 6 ;
– la boucle près de la place Péri (à quoi servait-elle ? S'agissait-il de la tête de ligne du trolleybus 6 à G. Péri ? Je me demande si en 1968 j'avais pris le trolley 6 sur cette boucle dans la petite rue la plus au sud, la rue Montebello) ;
– l'emplacement du terminus Guillotière-Jean Jaurès (j'ai supposé son emplacement sur le plan au carrefour de la Grande-Rue de la Guillotière et de l'avenue Jean Jaurès) ;
– l'emplacement du terminus de la place Aristide Briand et la période de son existence.

Il y a souvent des changements sur le parcours des lignes, on peut en suivre l'essentiel sur Lyon en lignes :
https://tecelyon.info/sections.php?op=v ... e&artid=55

[PHEBUS-171]

L' arrière des vbr reconstruits "façon" Ph ressemblerait un peu à celui de ces trolleybus suisses standardisé des années 75/80. Donc, ne pas se fier aux apparences, à cause de la seule façade de PH ! La RMTT a bricolé pas mal de ces véhicules au fil des ans : caisse d' AP1 transformée en "bus", PCK et 215d idem, et plus tard, modif diverses sur Chausson et Berliet : portes, capots de lignes, feux de recul,, pare-chocs,... très représentatif de ces réseaux moyens qui tentaient de survivre dans la déconfiture générale des TC des années 60/70...
On pourrait évoquer à ce titre les divers 215d "cars" transformés (!) en "bus" avec parfois doublage des portes d' origine,... : Brest, Caen, Besançon, Angers,... Voir les photos de J Capolini sur Flickr... Pour le coup, le 215d Scemia est presque beau...

[Terminus]

Il y avait aussi ce drôle de Chausson nez-de-cochon de la RMTT de Toulon (il faut préciser le réseau car à Toulon il y avait d'autres exploitants de transport urbain, en plus de la RMTT, c'était déjà le cas du temps des tramways). Il était dépourvu de porte avant pliante, laquelle était reportée après l'essieu avant. On le voit sur le site de Roland LE CORFF (Mes années 50).

On peut supposer que le receveur était itinérant, les voyageurs auraient eu du mal à aller voir le conducteur : à l'avant droit il y avait une banquette latérale, sans même parler du capot du moteur.

__________

Post scriptum : voici ce nez-de-cochon très particulier de la RMTT de Toulon. Finalement ce bus en 220 avait peut-être une entrée à l'arrière (sur la photo la porte arrière est ouverte), avec le receveur dans une cabine au droit de cette porte.
Je ne suis plus si certain de la banquette latérale à l'avant-droit, on croit voir plutôt, derrière le pare-brise à droite un siège basculable. Une telle disposition aurait pu être intéressante pour un usage occasionnel de bus-école.

http://www.mes-annees-50.fr/chausson_aph47.htm

[PHEBUS-171]

Exactement mon propos, plus haut : un AP1, des 1° Chausson sortis d' usine (beaucoup d' entre-eux pour l' Armée de l' Air d'ailleurs). La RMTT, comme dit aussi plus haut, lui a apporté qqs modif structurelles, en particulier en remplaçant tout bonnement les 2 portes battantes (car) par 2 pliantes (bus)... Ca rejoint donc toutes les modif évoquées déjà sur Chausson, Berliet et autres, avant la reconstruction des VBR (face de PH). Tout est dit, à nouveau, dans l' article de Roland, confirmé par Nicolas Tellier, qui a les registres Chausson sauvés in-extrémis de la co...rie humaine à la fin de la firme... Les archives photos ont aussi été "sauvées", pour le plus grand bonheur des margoulins d' Ebay et autres... Ah, c' est sûr, on n' est pas en Gde-Bretagne ni RFA... D' ailleurs nos derniers nez de cochon sont désormais polonais et hollandais...

[PHEBUS-171]

Sur le site Bus parisiens, à la rubrique "passé", il y a une présentation de cp (Delcampe!) par départements. On est (enfin, à 173 pages, à cause de commentaires historiques sur les villes concernées...!!!) au 44 et donc Nantes. Qqs 215d et Chausson (aph, apu, apv et sc4), parmi d' autres... Les autres départements ont aussi leur lot de vues interessantes. Et l' on peut constater que le car existait avant 1914 dans des coins reculés...

[Terminus]

Sur le site Bus parisiens, à la rubrique "passé", il y a une présentation de cp (Delcampe!) par départements. On est (enfin, à 173 pages, à cause de commentaires historiques sur les villes concernées...!!!) au 44 et donc Nantes. Qqs 215d et Chausson (aph, apu, apv et sc4), parmi d' autres... Les autres départements ont aussi leur lot de vues interessantes. Et l' on peut constater que le car existait avant 1914 dans des coins reculés...

Peux-tu préciser le titre de cette rubrique, car il y en a plusieurs sur le thème du passé dans le site Bus parisiens, aussi bien pour le réseau parisien que pour les réseaux provinciaux ?

J'ai cherché dans la rubrique « le passé provincial » (accès : >Réseaux de province >Photos/vidéos >Le passé provincial) et je n'ai pas trouvé de présentation de cartes Delcampe par département. Bien sûr on trouve un peu partout des cartes de chez Delcampe sur Bus parisiens, mais c'est en vrac par sujet, tandis qu'il semble que tu parles d'une rubrique bien spécifique.

Je crois qu'il y a eu naguère soit une scission, soit un transfert chez un autre hébergeur. La rubrique dont tu parles serait-elle ailleurs que sur l'actuel site principal (http://www.busparisiens.fr/forum/) ?

[citaro27]

Rubrique "bus cars et trolleys de France en cartes postales"

[Terminus]

Rubrique "bus cars et trolleys de France en cartes postales"

Merci pour le renseignement, c'est vraiment très intéressant, avec énormément de documents.

Je ne connaissais pas cette rubrique.

Chemin d'accès : http://www.busparisiens.fr/forum/
Puis, après ouverture de l'accueil de Bus Parisiens : >Ile de France >Voyage à travers le passé >bus cars et trolleys de France en cartes postales
Le plus pratique, l'accès direct : http://www.busparisiens.fr/forum/bus-cars-et-trolleys-de-france-en-cartes-postales-t10071.html

Pour qui ne connait pas ce site la consultation nécessite de choisir un pseudo et un mot de passe.

[BBernard]

Bonjour
Des photos de Chausson de divers endroits.Un Chausson de Strasbourg avec un capot de ligne et une galerie sur le toit,pas courant,je trouve.
Un autocar du 35 ,j'aimerais bien savoir, svp, le nom du transporteur et une carte postale des Chausson Drouin à Nantes.
Merci à la personne qui m'a fait suivre ces photos.
Prenez soin de vous et bon week-end.
Bernard

[citaro27]

Le Chausson de Strasbourg avec un indice de ligne M est un car pour lignes interurbaines/périurbaines que la CTS desservait.

[penny]

Bonjour
Des photos de Chausson de divers endroits.Un Chausson de Strasbourg avec un capot de ligne et une galerie sur le toit,pas courant,je trouve.
Bernard

Si je lis bien, il est immatriculé 652 DB 67 et c'est bien un autocar de la CTS, n° de parc 97, ASH 521, 41 places assises + 34 debout, mis en service en novembre 1955. Moteur SOMUA D 615 H, 25 cv/150 ch, boîte mécanique, ralentisseur Telma.

[PHEBUS-171]

La CTS a reçu plusieurs séries de Chausson Ash52 en cars interurbains comme ce 97 à jupes lisses. Il a été repeint en bleu pétrole et rouge, tandis que ses devanciers à jupes plissées (!) étaient livrés en bleu 2 tons bien connu à la CTS. Il y en avait avec des voussoirs vitrés, tjrs à galerie et capot de ligne, pourtant sans porte pliante arrière. Ils roulaient sur le réseau des interurbains (M, O, W,...) avant les r4190 "hauts" à capot de ligne et galerie (inutilisées !) et les sc1 à .grande girouette de sc2 et avant les s45 et autres R et RX et autres E7 et Cruisair3. Il est à noter que plusieurs Chausson ont roulé pour ASTRA, filiale tourisme de la CTS, avant de rejoindre le parc départemental. Il y avait de rares Chausson-Amiot avec des baies en arrondis de "bouts" de pavillon,pour le gd tourisme.
On retrouve tous ces cars sur @ en cherchant un peu...
Les bus urbains étaient aussi des Ash, à la suite des Somua OP5/3, seuls non RATP livrés à Strasbourg, pour unifier les moteurs, construits en Alsace... Les "quelques" (ou Kehl que...!) fameux 442 dont Hachette avec un peu de sens commercial (???) aurait pu nous gratifier à peu de frais entre le Ford néo-zélandais et le sc10 rouge RATP...

Pour info, les voisins de Colmar UMC avaient des sc1 dans une disposition exceptionelle : 033 (façon sc2L CGEA,Annemasse,...), avec voussoirs sur la moitié du pavillon, galerie, girouette,... pour aussi une ligne suburbaine. Ils seront suivis de Saviem s53 similaires, avec casquette Orlandi ou girouette de ligne. C' est le car en nb sans "affectation" parude profil à Annonay dans le livre de Nicolas Tellier sur cette lignée de cars et bus. Je l' ai découvert en vert olive assez récemment, donc trop tard...! Mais ce jour-là, on s' est couché moins c... que la veille ...

[luckyrando57]

Un Chausson de Strasbourg avec un capot de ligne et une galerie sur le toit,pas courant,je trouve.

Bonsoir !

L'histoire des transports du Bas-Rhin est complexe, le périmètre urbain / périurbain de Strasbourg ayant été d'origine très étendu. Les tramways ou chemins de fer d'intérêt local étant tous ruinés à la fin de la seconde guerre mondiale, l'autocar a supplanté. La ligne M vers Marckolsheim couvrait un itinéraire d'une cinquantaine de kilomètres d'où la pertinence du recours à l'autocar.

Outre le splendide ouvrage de Jean-Pierre Zimmermann relatif aux transports strasbourgeois qui narre avec passion tout cet historique, voici un site très intéressant à consulter :

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q ... yQ83mbg13j

[BBernard]

Bonjour
Une version luxe de l'autocar Chausson que je ne connaissais pas,j'ai vu une photo de cette version dans le livre de Nicolas Tellier.
Photos données par des passionnés que je remercie.L'été ,il devait faire chaud dans le véhicule
Bonne journée et à bientôt.
Bernard

[Terminus]

Bonjour Bernard (et tout le monde aussi),

Ces autocars appartiennent à la société ASTRA, de Strasbourg, qui était une filiale de la CTS (Cie des Transports Strasbourgeois). C'est du beau matériel.

Voir : https://archives.strasbourg.eu/expositions/salle-le-temps-des-bus-97/n:335
« En 1932, profitant de l’essor du tourisme, la CTS créé une société d’autocars « Astra Voyages ». Ses bus touristiques emmènent les Strasbourgeois dans les Vosges, du Donon au Markstein, et bien au de-là. Souhaitant se recentrer sur son cœur de métier, la compagnie supprime sa filiale touristique au milieu des années 1970. »

[Terminus]

La CTS a reçu plusieurs séries de Chausson Ash52 en cars interurbains comme ce 97 à jupes lisses. Il a été repeint en bleu pétrole et rouge, tandis que ses devanciers à jupes plissées (!) étaient livrés en bleu 2 tons bien connu à la CTS. Il y en avait avec des voussoirs vitrés, tjrs à galerie et capot de ligne, pourtant sans porte pliante arrière. Ils roulaient sur le réseau des interurbains (M, O, W,...) avant les r4190 "hauts" à capot de ligne et galerie (inutilisées !) et les sc1 à .grande girouette de sc2 et avant les s45 et autres R et RX et autres E7 et Cruisair3. Il est à noter que plusieurs Chausson ont roulé pour ASTRA, filiale tourisme de la CTS, avant de rejoindre le parc départemental. Il y avait de rares Chausson-Amiot avec des baies en arrondis de "bouts" de pavillon,pour le gd tourisme.
On retrouve tous ces cars sur @ en cherchant un peu...
Les bus urbains étaient aussi des Ash, à la suite des Somua OP5/3, seuls non RATP livrés à Strasbourg, pour unifier les moteurs, construits en Alsace... Les "quelques" (ou Kehl que...!) fameux 442 dont Hachette avec un peu de sens commercial (???) aurait pu nous gratifier à peu de frais entre le Ford néo-zélandais et le sc10 rouge RATP...

Pour info, les voisins de Colmar UMC avaient des sc1 dans une disposition exceptionelle : 033 (façon sc2L CGEA,Annemasse,...), avec voussoirs sur la moitié du pavillon, galerie, girouette,... pour aussi une ligne suburbaine. Ils seront suivis de Saviem s53 similaires, avec casquette Orlandi ou girouette de ligne. C' est le car en nb sans "affectation" parude profil à Annonay dans le livre de Nicolas Tellier sur cette lignée de cars et bus. Je l' ai découvert en vert olive assez récemment, donc trop tard...! Mais ce jour-là, on s' est couché moins c... que la veille ...

En 1965, passant en train par la gare de Colmar j'avais aperçu un Berliet de la série que j'appelle « joufflue », sans doute un PLR, ce n'était pas mon modèle préféré, ainsi que toute cette gamme. Il était d'un crème assez jauni pour la haut et, comme tu le dis, d'un vert olive pour le bas, il semblait très bien entretenu. Il portait le logo UMC (Usines municipales de Colmar, archi-vraisemblablement une régie municipale). Dans l'est de la France les régies municipales étaient bien, voire très bien organisées, ce n'était pas le cas dans le reste de la France.

Je crois me souvenir d'un bus Chausson suburbain qui montait de la gare vers Wintzenheim (apparemment par la rue du Tir), mais c'est très lointain comme souvenir, donc pas super-fiable.

Je crois assez vraisemblable, mais sans aucune preuve, que les bus de Colmar fonctionnaient avec un seul agent. Je crois qu'il n'y avait pas de porte arrière, mais c'est très loin tout ça.

Le réseau de la CTS de Strasbourg m'avait fait une très forte impression en 1965. Il n'y avait que des Somua OP5 (*) et des Chausson. J'avais aussi vu un Sc4b (le pou avec un pare-brise saillant). Il était sur un parking mais affichait l'indice « 7 ». La CTS devait sans doute commencer à évoluer vers le service à un seul agent.
__________
(*) Effectivement il n'y eut de Somua OP5 que dans ces agglomérations :
• Paris-RATP ;
• Strasbourg-CTS, avec pour certains un attelage arrière pour remorque à voyageurs ;
• Lyon-OTL : un unique prototype ;
• banlieue parisienne : les cars Jampierre ont possédé des Somua, en portes 202 (2 ou 3 vantaux seulement à l'arrière, plutôt 3 ? à vérifier) plus une porte à 2 panneaux à l'arrière gauche. Sur deux photos on voit deux Somua différents avec un capot de ligne avant et une girouette tout en haut du pare-brise droit. Sur une autre photo le pare-brise arrière n'a qu'une vitre. S'agirait de prototypes à caisse en bois construits par la RATP ? Ces bus paraissaient avoir quelques différences avec les OP5.
• Arles : au-moins un OP53 acheté d'occasion à la RATP, mais sans le capot de ligne qui a sans doute été déposé car je ne pense pas qu'il s'agissait d'une girouette double (indice + terminus). Il en existe un photo en couleurs que je ne retrouve pas.

[PHEBUS-171]

Colmar UMC (Usines municipales de Colmar) . Calqué sur le fonctionnement des voisins (Stadtwerke : transports, gaz, électricité, eau,...), avant que Bruxelles ne s' en mêle...(y vont rouler à 30 les cocos !!! Estibez -vous heureux que ce ne soit pas 20, pour des "zones de rencontre" !))

Les Berliet joufflus étaient bien des PLR, assez rares "si-haut" (PBR à Metz) .Les 3 bus étaient pour la ligne de Wintzenheim (W) pour remplacer en 1957 les motrices Satramo et leurs remorques... (!)
C' est qd-même dommage de ne pas avoir profité des bonnes idées du voisinage des Huns et des autres pour les garder, comme d' autres grand et beau réseau à voie métrique de la région... Des Düwag, il y en avait à Karlsruhe, Freiburg et Bâle...
Ils étaient à 2 portes (042), comme les Chausson APV ou sc4 (042) qui les accompagnaient, avec de petit Floirat-Gangloff. Ils avaient, outre les typiques pub de toiture (comme CTS et TCM), une porte battante à l' arrière gauche, comme le demandait la législation d' époque pour les 2 portes, pas tjrs respectée semble-t-il (St-Etienne sans porte je crois, mais Marseilles en PLR et PH avec portes pour "départementaux" du 40 . Des s105 UMC (futurs sc10 RMC, équipés de radio sans doute...!)en 042 auront la même disposition (et les pub, dont à l' arrière celle arrondies en "bananes" récupérées de l' avant des Floirat !)
On en voit des photos de J Capolini (Flickr, ...), hélas que "côté portes" mais on devine la porte battante .
Lyon OTL avait des PLR en 042 équipés ainsi et surtout des ex Algérie en 242.

Je l' ai déjà dit, je crois, Colmar se distinguait par ses Saviem sc1 (et pas sc2 malgré les apparences) en 033 et vitrage de pavillon sur seulement la moitié, + galerie, toujours pour les lignes de "campagne"(comme les cars Chausson à capot et r4210 de la CTS).

[Terminus]

Ce Chausson-là, photographié dans les Côtes-d'Armor, je ne l'avais jamais vu.

Voir sur Flickr :
https://www.flickr.com/photos/car-histo-bus/50388200878/in/photolist-2hdrfyw-2hdri1F-2jLCGC7-2heiReA-UbU5JE-RV29bN-RfLH42-Rd7wDJ-S6J95p-RRTejE-S6x3a4-RvRj8u-R5jQjs

C'est un Chausson APV de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), vu le 9 septembre 1975. La photo est de Daniel Lonnoy, coll. Car-Histo-Bus, sur Flickr..

Il est vu sur la ligne de Saint-Laurent, sans doute en centre-ville. Comme il est en portes 442 mais avec un seul agent on peut penser qu'il s'agit d'un achat d'occasion.
Il a une petite galerie de toiture à l'arrière, pas très urbain, ça. Sa livrée est : haut noir ou chocolat (on pense plutôt à du noir)/bas rouge vif. Il est immatriculé en 627-DM-22. Il appartient à la CAT (Cie Armoricaine de Transports).

Le réseau de Saint-Brieuc connut deux exploitants successifs : la CFT (réseau TUB) et la CAT (groupe Verney).
Cet autobus Chausson APV appartient au 2e réseau.

◼ 1er RÉSEAU, avec la CFT (Cie Française de Transports) :
Le réseau TUB de Saint-Brieuc avait été exploité initialement par la Cie Française de Transports (CFT) qui l'avait créé. Il ouvrit le 1er mai 1949 avec 5 fourgonnettes Renault Goélette (R2065 ou R2165 ?) de 18 places assises, carrossées par Gruau à Laval.
Il y eut aussi 6 Berliet PCK7 ex-Reims arrivés en 1957 (à deux agents, peut-être un essai ? avec cabine pour la receveuse, au-moins sur la ligne C de Cesson, ils étaient à deux portes dont le n° 17, plaque 277-P-51), de petits Renault (R4230 ?) semblables à ceux de Laval (carrosserie Gruau) et 2 Renault R4231 en portes 433 (peut-être à deux agents ? pour la ligne C de Cesson ? À vérifier).
Voir :
https://www.histotub.com/1957-1959

La CFT a exploité plusieurs réseaux en France, dont le premier vraisemblablement était Laval (TUL), peut-être le siège initial de l'entreprise ? La CFT avait été fondée par M. Bernard PLET et M. Charles CHARBONNIER.
La CFT exploitait aussi d'autres réseaux dont certains avaient été créés par elle :

– Reims (TUL) ;
– Montluçon ;
– Roanne ;
– Versailles… et peut-être d'autres.

Il s'agissait de petits réseaux, sauf Reims et Versailles qui avaient possédé des tramways (Roanne aussi).
Sur tous les réseaux CFT la livrée était haut crème/bas rouge, sauf celui de Versailles qui avait conservé la livrée traditionnelle des tramways (haut gris moyen/bas bleu moyen).
La CFT fusionna en 1986 avec le groupe VIA-GTI qui devint Keolis en 2001.

Mais à Saint-Brieuc les TUB (CFT) firent de mauvaises affaires à cause d'un fort déficit dû, selon des sources, à l'insuffisance des tarifs. Ne pouvant guère assumer ces conditions, les TUB craignaient qu'une hausse des tarifs détourne la clientèle. Finalement les tarifs augmentèrent de 25 % en 1967, mais une partie de la clientèle disparut. Au bout d'un moment les TUB durent fermer le réseau le 30 juin 1968, laissant la ville sans transports urbains. Du temps de la TUB-CFT il y avait, entre autres probablement des Renault R4231 en portes 433.

◼ 2e RÉSEAU, avec la CAT (Cie Armoricaine de Transports) :
La mairie fit son possible pour trouver un autre transporteur, ce fut la CAT (Cie Armoricaine de Transports) qui prit la suite. Elle assurait sans doute aussi des lignes rurales. Le réseau fut réorganisé par la CAT en 1969.
La CAT faisait partie du groupe Verney (STAO, Sté des Transports Automobiles de l'Ouest, siège au Mans). Le réseau fut desservi par des bus Verney, on s'en doute. C'est pourquoi ce bus Chausson APV de la CAT est une curiosité.

Voir :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Transport ... _briochins

[PHEBUS-171]

CFT : Bernard Plet fondateur à Laval avec des Renault 1000kg qu' on retrouvera aussi , carrossés par Gruau, à St-Brieuc (TUB)
Puis des r2165, tjrs Gruau, pour Laval et St-Brieuc.
CFT (pas déjà évoqué ici?) = Laval, St-Br. , Reims TUR, Versailles TUV, Roanne TURo, Montluçon TUM, Chalons51 TUC
Tous rouge et crème, ce qui facile(ra) les mutations entre réseaux du groupe : TUL-TUB, TUR-TUB, TUB-TUV, TUR-TUC,...
TUV était bleu "concours d' élégance" et gris "Trianon"...
R4230 et r4231 = bus semblables (cx de Démas par ex ex Nancy), juste selon période : Renault puis LRS, avant la Saviem.

3 r4231 à TUB, dont 2 mutés à Versailles en 68 à la fin de la CFT là-bas. Restés rouges pour ligne TP2 (TUC pour le Chesnay-Parly2), puis peints bleu,...

Fin TUB : baisse trafic, comme ailleurs (TUV hs en 73) risques et périls concessionnaire, augmentations tarifs = fuite voyag. , gestion peut-être,...
Seule la TUR s' en sortait bien, avec même un ratio élevé de trafic.

Una association à St-Brieuc a mis en ligne un site pour les 70 ans des TUB, en 2019, et édité un livret, avec qqs erreurs et des images beaucoup trop petites, mais rare pour un tel réseau, donc ...

[BBernard]

Bonjour
Un Chausson de Strasbourg avec un capot de ligne , galerie et sans porte pliante à l'arrière.
Je trouve ce genre de version peu courante , il y en a t'il eu dans d'autres villes ?
Merci pour vos infos et à la personne qui me donne des photos.
Bon week-end.
Bernard

[Terminus]

Bonjour Bernard,

À Strasbourg il y avait deux réseaux exploités chacun avec un matériel spécifique.

1° Le réseau urbain.
Indices en chiffres, bus Renault 215D en portes 44, Somua OP5 en portes 442 et Chausson sans doute APU53 puis APV en portes 442, SC4 en portes 442. Il y avait aussi des trolleybus sur les lignes :

– Rœttig – Ostwald (antenne périphérique de la ligne 8 (Rœttig)/18 (Lingolsheim) ;
– 10 : Ceinture par la Gare Centrale, la place du Corbeau ;
– 15 : Place Broglie – Quartier des Quinze.

Ces bus et trolleys fonctionnaient en service à deux agents (mais en 1965 des Chausson SC4b à capot saillant et portes en 444 desservaient la ligne 7 avec un seul agent).
La première ligne de trolleys (celle d'Ostwald) fut mise en service le 27 mai 1939), la dernière ligne (ligne 10 : Ceinture) fut supprimée le 31 mars 1962 à minuit. Il y eut un prototype Vetra CS48 (ou CS60 ?) primitif sur Ostwald (carrosserie à faces plates), des Vetra VBR (en 422), des Somua-SW en portes 422).

2° Le réseau urbain.
Il allait loin à la campagne et il était parcouru par des autocars et non pas des autobus (toutefois les Renault R4211 (?) à 2 portes (AV et ML) avaient une caisse d'autobus. Des tramways avaient desservi ce réseau auparavant. Matériel : Renault ZPAD, Chausson, Renault R4190 (ou R4211 ?). Pour les R4190 deux photos intérieures en montre un en portes 033. Pour les Chausson, en revanche, la photo que tu mets en montre un en autocar, avec une seule porte pliante, celle de l'avant.
Les indices de lignes étaient en lettres. Je ne sais pas si l'exploitation se faisait avec un ou deux agents, ce serait intéressant de le savoir.

J'avais vu le réseau urbain en 1965 et il m'avait fortement impressionné : c'était un très beau réseau, très sérieusement exploité, le matériel était impeccable. Édition : je n'y avais vu qu'un défaut : en soirée il y avait un trou dans les horaires à partir du centre-ville : entre 22 h 00 grosso-modo et 23 h 15 il n'y avait aucun départ.

Voir le plan (Wikipedia) des deux réseaux de tramways de Strasbourg (urbain et suburbain) à leur apogée en 1930-1944 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ancien_tramway_de_Strasbourg#/media/Fichier:CTS_r%C3%A9seau_suburbain_1930-44.svg
Édition : Certains parcours étaient en tronc commun tram urbain + tram suburbain. C'est le cas sur ce plan de certains itinéraires dessinés en vert, notamment jusqu'à Lingolsheim et jusqu'à Illkirch et Graffenstaden, peut-être d'autres aussi comme la ligne de Cronenbourg (dépôt principal).

Horaire du réseau suburbain en 1944 (Wikipedia) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ancien_tramway_de_Strasbourg#/media/Fichier:Fahrplan_%C3%9Cberlandnetz_Stra%C3%9Fburger_Stra%C3%9Fenbahn_1944.jpg