À propos des travaux aux pôles d'échange, je ne me souvenais plus de cette histoire, ça date de septembre 2018 c'est bien ça ? Et donc quand on vient de La Panne/Bray Dunes ou Gravelines c'est rupture de charge obligatoire à Gde Synthe ou Leffrinkoucke ? La voiture a encore de beaux jours devant elle si on force au report pour de si courtes distances en suburbain.
Petite pépite trouvée sur le net, des personnes pour confirmer cette info ?
Les plays pays - La frontière franco-belge, terminus de ce busPar Christophe Boval, traduit par Michel Perquy 27/11/2020
Peu après la levée du confinement, la presse locale se faisait l’écho du fait que depuis la réouverture des frontières, les bus de la ligne reliant la gare de Dunkerque à celle de La Panne (De Panne) faisaient demi-tour à la frontière française. La survie de l’unique ligne de bus transfrontalière semblait mise en péril.
Il était écrit dans les étoiles que Dunkerque solliciterait tôt ou tard une contribution financière de la part des Belges pour le prolongement de cette ligne 20 jusqu’à la gare d’Adinkerque. Tout comme il était prévisible que l’on manifesterait un certain attentisme de ce côté-ci de la frontière. Car à qui revenait-il de contribuer ? La Communauté urbaine de Dunkerque a adressé un courrier laconique à De Lijn, à la municipalité de La Panne et au parc d’attraction Plopsaland, mais ces trois parties ont chacune leurs raisons de ne pas se sentir concernées : De Lijn n’a rien à voir avec les lignes de bus françaises, la ville elle-même n’organise pas de transport public et tout comme les autres entreprises en Belgique, Plopsaland ne contribue pas directement aux transports publics, contrairement aux entreprises en France où l’on prélève un ‘versement de transport’ sur la masse salariale.
En plus, la ligne de bus de Dunkerque n’a pas toujours été accueillie en fanfare à La Panne. Il y a quelques années, les arrêts à Moeder Lambik et à Plopsaland ont été supprimés pour cause de nuisances.
Autre source
LVDN - Bray-Dunes: les bus de la ligne 20 bloqués à la frontière, le désarroi de ses utilisateursAnnick Michaud - 27/06/2020
Patrice Vergriete attend une contribution financière des Belges
Patrice Vergriete ne tourne pas autour du pot : il attend que les Belges mettent la main à la poche. « Aujourd’hui, le financement est injuste. En France, les entreprises contribuent par le versement transport. J’aimerais qu’une entreprise belge comme Plopsaland ou qu’une collectivité flamande participent aussi. Je ne peux pas accepter que les Dunkerquois paient seuls le transport collectif qui dessert la Belgique. »
N’ayant pas encore obtenu de réponse à un courrier envoyé avant la crise sanitaire à Tropiflora, Plopsaland et à la ville de La Panne, il a décidé que la ligne 20 n’irait pas plus loin que Bray-Dunes. « Je conçois que c’est une difficulté. Le but n’est pas d’embêter les gens ni de couper le lien », assure-t-il. Mais le président de la CUD ne veut pas lâcher. Pour envisager une reprise de la ligne côté belge, il attend au moins de ses interlocuteurs qu’ils se mettent autour de la table. La desserte pourrait exclure l’arrêt près de Plopsaland pour aller directement à la gare d’Adinkerke si le parc d’attractions, qui rouvre mercredi, n’affiche pas sa bonne volonté, prévient Patrice Vergriete, en espérant « du nouveau pour la semaine prochaine ».
Plopsaland veut un autre arrêt et des chiffres
Plopsaland pose deux conditions avant d’envisager son éventuelle participation : « Nous devons avoir un arrêt plus près du parc. Il a changé, donc nous avons eu moins de monde. Nous voulons aussi savoir combien de gens viennent en bus. En Belgique, quand on travaille avec le tram ou le train, on compte et on peut faire un partenari at », résume Steve Van Den Kerkhof, P-DG du groupe Plopsaland.