@ arflhn
Merci pour tes renseignements.
J'avais un doute au sujet du Chausson APHA de l'ELRT que l'on voit complètement décarcassé sur la photo de l'Amitram : l'interruption des deux profilés métalliques ceinturant l'avant laissaient croire que le capot et le moteur étaient saillants, et si la porte avant, peu visible, semblait bien avoir quatre panneaux on ne pouvait exclure par principe une porte à trois panneaux. Je me demande combien l'ELRT a possédé de Chausson APHA (sans doute quelques uns seulement ?) et si tous étaient en disposition de portes 044. Peut-être y avait-il une porte de secours battante à l'arrière gauche ?
À Grenoble-SGTE les trois APHA étaient en portes 444. J'en avais photographié un à l'époque mais comme il était apparu à l'improviste je l'avais pris pour un SC4b à moteur saillant, n'ayant pas bien vu son avant. Cette photo n'est plus visible sur ce même forum, il faudrait que je la remette.
Les APHA étaient incomparablement mieux conçus et plus beaux que les SC4b de Strasbourg et Rouen. Les deux couloirs pour les voyageurs, à l'avant, étaient apparemment mieux disposés que sur les SC4b et similaires. À Lille ce n'étaient pas à proprement parler des SC4b puisqu'ils étaient le résultat d'un bricolage assez sommaire. Mais ce sont peut-être eux qui avaient lancé l'idée d'un Chausson à double porte avant. Toujours est-il que ce fut le chant du cygne des Chausson, car la sortie des SC10 était proche.
Dans le genre inesthétique les trolleybus Vetra type C de la RATP étaient affligés d'un moteur thermique auxiliaire qui saillait à l'arrière. C'était aussi moche.
À Strasbourg en 1965 j'avais vu un SC4b tout neuf ou au moins récent, en portes 444 (sauf erreur), mais je crois très probable cette disposition 444. Le capot saillant était pénible à voir, ça lui donnait l'air d'un pou. C'était aussi la probable première série de bus à un seul agent à Strasbourg. Il était garé en ville, sans doute sur un parking d'heures creuses et affichait l'indice et les plaques de la ligne 7, qui allait à Cronenbourg. Le traditionnel boîtier d'affichage de l'indice de ligne, à la mode strasbourgeoise, était fixé derrière la vitre, sur le flanc droit, j'imagine à l'aplomb de la roue AV droite ; il y en avait un autre à l'arrière, derrière la vitre de droite (en regardant depuis l'extérieur). Ces boîtiers, assez grands, étaient très lisibles, l'indice était blanc sur fond noir, comme la girouette avant (il n'y avait pas d'autre girouette).
Si tu connais les deux réseaux lillois saurais-tu comment s'est organisée la transition entre le service à deux agents des tramways et le service à un seul agent des autobus ?
Le service à deux agents en France m'intéresse particulièrement et j'essaie de collecter des renseignements. Peux-tu me renseigner sur ces points :
— à la CGIT, y a-t-il eu des autobus à deux agents ? Je pense que oui avec les Renault 215D, mais pour la suite j'ignore ce qui s'est passé avec les Chausson. Je suppose qu'il n'y eut pas d'autres types de bus que les 215D et les Chausson avant l'arrivée des Isobloc (1 agent) et des Brossel (1 agent), bien que le forum Translille parle d'un Renault ZPDF (
http://www.translille.com/forum/viewtopic.php?f=25&t=1448) ;
— à l'ELRT je pense qu'on est passé directement du tram aux bus Chausson, que les Chausson étaient initialement à deux agents (plutôt en portes 402 ? mais je crois qu'il y eut plusieurs dispositions de portes) puis furent transformés à un seul agent (dont les bus à capot saillant et les Chausson APHA), avec parfois la suppression de la porte arrière. Je crois qu'il n'y eut que des Chausson entre les trams et l'arrivée des SC10.
Mais des erreurs sont possibles dans ce que je connais. On manque de renseignements précis sur la CGIT et l'ELRT, bien que le sujet soit très vaste, surtout avec deux réseaux. Merci d'avance si tu peux apporter tes lumières.