Matthieu Wrote:Un rapide coup d’œil à la fiche horaires montre qu'il faut entre 4 et 5 rames du lundi au samedi pour exploiter la section Roseraie - Molière (5 en heures de pointe aux 10' et 4 en heures creuses aux 12') et seulement 2 le soir et le dimanche. Le fait d'avoir 7 rames est vraisemblablement une sécurité indispensable du fait de l'absence de possibilité de rejoindre le dépôt pendant les travaux.
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Le garage provisoire du terminus RoseraieJe suis passé mercredi 31 juillet 2019 à 22 h 30 au terminus Roseraie.
Il y avait 5 rames garées (3 sur la voie nord, 2 sur la voie sud). Une 6e rame était en attente de départ. Un agent d’entretien lavait une rame avec un balai, sans doute avec un manche alimenté en eau. La cabane de chantier, dont j’avais pensé qu’elle pouvait servir au gardiennage, est probablement plutôt utilisée pour ranger ce matériel d’entretien.
Je me demande combien il y a de gardiens (peut-être seulement un seul ?) et où ils se tiennent. Peut-être y a-t’il des rondes (d’où les plaques posées sur la pelouse et qui permettent un cheminement pour le gardiennage et l'entretien) ? Entre les rondes le ou les gardiens s’abritent peut-être dans une rame ?
Je trouve que les rames sont bien vulnérables, isolées sur un boulevard. Je me demande s’il y a des caméras supplémentaires, mais il y a déjà celles de la station et celles placées à chaque extrémité des rames (mais si la rame est hors tension les caméras sont peut-être inactives). Les rames stockées au fond de la staion (vers le carrefour de la route de Sainte-Gemmes) sont assez éloignées et plus difficiles à surveiller. Je suppose que le rôle du gardien est seulement de surveiller et d'appeler des secours, le cas échéant.
Cela confirme ton estimation : 7 rames au total sont détachées du dépôt, 5 rames roulent en service de journée (mais 4 quand la fréquence est réduite), 2 rames restent garées en réserve. En soirée et le dimanche le service est assuré par 2 rames (5 restant alors garées).
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La fréquentation entre le Ralliement et le terminus provisoire de la place MolièreLe lundi 22 juillet 2019 j'ai passé une bonne heure ou plus à casse-croûter place du Ralliement et j'ai compté (avec une très, très grosse louche) le nombre de voyageurs qui descendaient jusqu'au terminus de la place Molière et ceux qui en remontaient. C'était un lundi matin, bien des commerces étaient fermés, l'animation était très réduite, c'était très peinard. Entre 10 h 30 et midi approximativement, sur ce tronçon entre le Ralliement et la place Molière, il y avait assez régulièrement de 8 à 10 personnes (*), tant pour descendre place Molière que pour remonter au Ralliement. Ce n'est pas beaucoup mais j'ai été presque agréablement surpris car je m'attendais à moins, d'ailleurs qu'allaient-ils faire place Molière, il n'y a pas de correspondances ? Mais tout de même ça confirme à penser que la station Molière, la plus centrale du futur tram B (Belle-Beille — Monplaisir), n'est que très modérément attractive. Il y a bien sûr la station Saint-Serge-Université qui est intéressante — peut-être son trafic est-il supérieur à celui de la place Molière ? — mais ce n'est vrai que lorsque les étudiants sont là, lors des vacances scolaires qui comptent pour de nombreuses semaines la fréquentation doit tomber.
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(*) dans l'énorme détour central de la ligne 1 (Rébublique, Carrefour Rameau, place Sainte-Croix, rue Toussaint, Gares-Brémont et Sémard, Haras, Foch-Lorraine) les bus articulés de la ligne 1, même les jours normaux scolaires, ne transportent pas la foule : on n'y voit souvent que 15 à 20 personnes (soit 10 à 13 % de la capacité du bus), ce n'est pas le Pérou mais ça pèse lourd en temps et en kilométrage.