On entretient pas les lignes, les rames sont peu fiables, les horaires sont calculés scientifiquement pour n'avoir aucune utilité. Donc, moins de monde, donc on ferme.
Exemple probant : la ligne Tours/Châteauroux.
Quelques XTER sur des rails d'un autre âge, vitesse max de 20 à 70km/h (lorsque les trains ne sont pas purement supprimés pour une chute de licornes ou un autre truc improbable)... Donc, on renforce la ligne par des cars TER. De toutes façons, pour relier Tours à Châteauroux, on met plus vite en intercités avec correspondance à Vierzon qu'en direct via autocar. En parallèle, la D943 (ex N143) est saturée, et il y a des dizaines de morts. Y'a rien qui choque ? Une ligne en bon état (vitesse de 100/120km/h), avec des rames suffisamment capacitaires, avec des horaires malins et bien cadencés, hop, on aurait un exemple de carton ferroviaire. Idem pour son pendant occidental, la ligne de Tours à Chinon... Ce serait l'exemple parfait d'utilisation de matériel tram/train.
On peut aussi parler de la grande radiale Bordeaux/Lyon via Ussel. Autre exemple de carnage ferroviaire alors que si la ligne avait été correctement entretenue, il y aurait toujours l'Intercités direct, pas forcément bien rapide, mais bien utile.
Ou encore la ligne de Brétigny à la Membrolle sur Choisille, aucun train direct entre Tours et Chartres car il manque un aiguillage. Y'a de quoi rire jaune là. Donc, hop, on a fait quelques travaux mais on veut la fermer. Exemple typique de petites lignes pourtant bien utiles, mais par un processus incompréhensible, on fait n'importe quoi, n'importe comment, avec n'importe qui. Et voilà le résultat.
Et pendant ce temps, les factures de communication de la SNCF se comptent en millions d'euros. Qui auraient pu être utiles pour... Allez, refaire des lignes, acheter du matériel, moderniser des cantons...

