Béziers Accident entre un Ter et une camionnette entre Hérépian et Bédarieux
Un Ter a percuté une camionnette entre Hérépian et Bédarieux ce lundi après-midi, ne faisant aucun blessé.
Un Ter venant de Bédarieux en direction de Béziers a percuté une camionnette avec un conducteur à bord à 17h40 ce lundi. Aucun blessé n'est à signaler parmi les sept occupants du train. Le chauffeur du véhicule est lui aussi indemne.
La circulation du train a été interrompue de 18h à 20h. Les passagers ont été transférés dans un autocar pour être conduits à destination. Le trafic sera rétabli demain matin.
Source http://www.midilibre.fr/2012/09/17/acci ... 563986.php
champagne-ardenne.france3.fr, 17 septembre
Collision entre un TER et une voiture à Bouy (51)
L'accident s'est produit en tout début d'après-midi à la hauteur du passage à niveau de Bouy (51).
Un véhicule est entré en collision avec le TER reliant Reims à Dijon. Il y a eu 4 blessés légers transportés au Centre Hospitalier de Châlons-en-Champagne.
Ce train transportait 50 voyageurs qui ont été pris en charge par les équipes de la SNCF. Ces voyageurs ont été redirigés vers un bus qui les a acheminés vers Dijon. Des boissons fraîches leurs ont été proposées en gare de Châlons-en-Champagne.
Les trois trains qui suivaient ce TER ont été détournés par Epernay, ce qui leur a occasionné quelques minutes de retard.
La circulation a été rétablie vers 17h.
Source http://champagne-ardenne.france3.fr/inf ... 79109.html
L'Union, 19 septembre
Les rescapés de la collision avec un TER sains et saufs
Le monospace a été percuté par le train à la sortie du village, sur le passage à niveau de la D994.
La famille originaire des Vosges reprend normalement le chemin de son domicile aujourd'hui après une série d'examens médicaux.
Ils reviennent de loin. Que s'est-il exactement passé lundi vers 13h40, à la sortie de Bouy, pour que ce monospace Seat Alhambra percute le TER Reims-Dijon ? Sur place, les enquêteurs ont constaté que la barrière du passage à niveau est restée intacte. Juste devant, une longue trace de freinage a été relevée.
Or à cet endroit, après un rond-point situé à quelques dizaines de mètres, les voitures n'ont vraisemblablement pas le temps d'atteindre une très grande vitesse. Le signal du passage à niveau a-t-il fonctionné ? Sur cette dernière interrogation, les données fournies par la SNCF seront déterminantes.
Le conducteur, âgé de 49 ans, souffrait d'un traumatisme crânien et d'une fêlure aux cervicales. Le père de famille serait également confronté à une perte de mémoire post-traumatique, il ne se souvient pas des instants qui ont précédé l'impact avec le train. Son épouse était hier encore en état de choc, elle a subi des examens complémentaires. Leur fille aînée, âgée de 17 ans, s'en serait sortie indemne. Sa sœur cadette, âgée de 13 ans, a une côte fêlée, souffre de contusions et de coupures. Contrairement aux constatations de certains témoins lundi, elle n'a pas été éjectée du véhicule. Toute la famille paraissait hier après-midi saine et sauve, elle devrait pouvoir rejoindre aujourd'hui, en ambulance, sa région d'origine, en l'occurrence les Vosges.
Source http://www.lunion.presse.fr/article/mar ... s-et-saufs
lessentiel.lu, 17 septembre
Les métallos ont bloqué le trafic vers Luxembourg
FLORANGE - Les trains circulant en direction du Grand-Duché ont été partiellement perturbés par une action «spontanée» des ouvriers du site lorrain d'ArcelorMittal.
Une cinquantaine de salariés de l'usine ArcelorMittal à Florange (Moselle) ont bloqué lundi la gare d'approvisionnement en acier du site, provoquant également des perturbations sur le réseau SNCF, a-t-on appris de source syndicale. «Une intersyndicale CFDT-CGT-FO s'est réunie et a décidé de cette action, depuis ce matin 9h00, pour une durée indéterminée», a expliqué un responsable de la CFDT, Jacques Minet.
Les ouvriers ont pris position sur les voies de la gare d'Ébange où circulent d'ordinaire quotidiennement une vingtaine de convois acheminant des brames pour le train de laminage à froid de l'usine. La circulation de quatre trains régionaux et un train grande ligne, ainsi que plusieurs convois de fret, a été bloquée durant la matinée, a indiqué un porte-parole de la SNCF. «Pour l'instant, il n'y a pas de forces de l'ordre sur le site», a par ailleurs précisé M. Minet, rappelant qu'il y aurait «de nouvelles actions chaque jour».
Les salariés espèrent par ailleurs une visite du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui pourrait se rendre sur place dans la semaine. Les syndicats affirment craindre la fermeture des hauts fourneaux de Florange dans les prochaines semaines, après le refus la semaine dernière par la direction de démentir la possibilité d'un plan social dans ce site mosellan. ArcelorMittal a annoncé début juillet qu'elle projetait «une optimisation des fonctions support» de son activité d'aciers plats en Europe, ce que les syndicats ont interprété comme la menace de milliers de suppressions d'emplois.
À Florange, les syndicats demandent depuis février le rallumage des deux hauts fourneaux, dont l'arrêt entraîne du chômage partiel massif pour une grande partie des 2 500 salariés permanents du site et pèse sur les nombreux sous-traitants. Le trafic a repris son cours normal vers 12h, les manifestants étant en discussion avec le sous-préfet afin de trouver une solution politique à leur problème. Vers 16h30, la SNCF, contactée par L'essentiel Online, a annoncé que le trafic ne comportait plus aucun problème.
Source http://www.lessentiel.lu/fr/news/story/25274549
Le Pays, 18 septembre
Clerval Camion coincé dans le passage sous rails
Un camion transportant une pelleteuse a heurté le tablier du pont SNCF enjambant la RD 483, à Clerval, hier, vers 11h45. L’ensemble routier a réussi à se dégager rapidement, n’entraînant pas une gêne excessive au trafic routier, ainsi qu’a pu le constater la gendarmerie. Côté voie ferrée, en revanche, tous les trains ont été bloqués jusqu’à 14h30 par mesure de précaution, la SNCF craignant que les voies et la structure du pont n’aient été endommagées par l’incident.
Source http://www.lepays.fr/doubs/2012/09/18/c ... sous-rails
vonews.fr, 18 septembre
Le lundi matin de galère des usagers de ligne H
1h20 pour un trajet La Barre Ormesson / Paris Nord contre 12 minutes en temps normal ! C'est la mésaventure vécue lundi matin par des usagers à qui la SNCF avait servi ses petits gris en pleine heure de pointe, ces wagons sans étage nés dans les années 60' et voués à disparaître d'ici à fin 2013.
Quinze jours à peine après la rentrée, en gare de La Barre Ormeson, les usagers de la ligne H avaient lundi matin à 8h30 la mine des petit gris que leur a servi la SNCF en pleine heure de pointe.
Impossible de monter dans le train 123446. Trop de voyageurs déjà massés dans les rames. Ils se sont accumulés en gare de Franconville le Plessis Bouchard et Montigny Beauchamp. Arrivé à Ermont Eaubonne, le petit gris "dont la capacité était déjà optimale", selon la SNCF ne pouvait plus prendre de voyageur.
Le trajet a été effectué jusqu’à la gare de la Barre Ormesson dans les mêmes conditions et à son arrivée en gare, les usagers n'ont pas pu monter à bord.
"Deux trains avaient déjà déjà supprimés. Le quai était bondé", raconte Marine, une habitante de Deuil-la-Barre qui enseigne dans un lycée parisien. Un arrêt de travail inopiné a perturbé le trafic. "Les gens étaient très énervés. Certains sont montés dans le micro compartiment réservé au service et souvent utilisé par les voyageurs. Le contrôleur a refusé de laisser repartir le train si les personnes ne descendaient pas de cet espace".
La SNCF affirme de son côté que "le contrôleur de ce train a été fortement invectivé, menacé et bousculé".
Le chargé de relation client de la Ligne H explique que "face ces nombreuses réactions et bousculades, le contrôleur du train 123446 a senti son intégrité physique menacée et a contacté le chef des régulations pour lui exposer les faits. Le chef des régulations a alors pris la décision de rendre le train 123446 direct et non plus omnibus. Le contrôleur a alors tenté de faire repartir le train, mais il a été à nouveau invectivé et menacé et n’a donc pas poursuivi la continuité de son parcours. C’est alors qu’il a fait appel aux équipes sûreté pour procéder à l’évacuation de ce train."
Résultat des courses, des usagers bons pour un gros retard au travail. "On est arrivés à 9h50 à Paris Nord pour un train affiché à 8h31", s'indigne Marine qui regrette le manque de compréhension et de tact de la part de la SNCF.
Sur le blog mis en ligne par la SNCF pour les usagers de la ligne H, les commentaires pleuvent depuis cet incident. Un voyageur dit avoir eu "la rage". Un autre précise : "Effectivement, certains usagers de la gare se sont montrés énervés mais en aucun cas ils n’ont été violents".
Un internaute, qui réagit sous le pseudo Hallucinant, s'interroge : "Les gens se sont défoulé la faute à qui ? Beaucoup de temps perdu la faute à qui ? le train est parti au garage la faute à qui ?"
Il est temps pour les usagers et la SNCF que les petits gris rentrent définitivement au garage !
Source http://www.vonews.fr/article_18347-le-l ... de-ligne-h
L'Indépendant, 18 septembre
Narbonne Vols nocturnes en couchettes
Certes, il n'y a (heureusement) pas eu d'agression physique. Mais les deux victimes ne sont pas moins sous le choc d'une mésaventure qui aurait pu dégénérer. Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, ces deux Narbonnaises de 42 et 72 ans voyageaient dans le train couchettes relayant Paris à Narbonne. Seules dans leur compartiment, elles s'endorment en déposant leurs sacs à main à leurs pieds. Elles n'oublient pas non plus de verrouiller la porte… sans se rendre compte qu'un second loquet doit être enclenché pour rendre toute entrée impossible. Quand elles se réveillent dimanche matin, les voyageuses constatent simplement que la porte du compartiment est ouverte : en allant faire des courses dans les Halles, elles découvrent alors que leurs porte-monnaie ont été délestés de tout argent liquide.
Une plainte a été déposée au commissariat de Narbonne, mais la police ferroviaire est aussi sur le coup. Car pour pouvoir ouvrir la porte des couchettes, le voleur avait forcément dérobé une "clé carrée" en principe réservée au personnel SNCF. Si tel est le cas, l'individu est donc susceptible de réitérer son larcin : les voyageurs en couchette sont donc invités à ne dormir que d'un œil… et à penser au loquet de gauche.
Source http://www.lindependant.fr/2012/09/18/v ... 165657.php
L'Union, 18 septembre
Source http://www.lunion.presse.fr/article/ard ... &xtmc=SNCFSauvetage in extremis au passage à niveau
WADELINCOURT (Ardennes). Le sauvetage s'est joué en quelques secondes. Coincée au passage à niveau de Wadelincourt, une automobiliste de 88 ans a été secourue par cinq courageux jeunes hommes.
SAMEDI soir, entre 23 heures et 23h15, un groupe de secouristes improvisés a réussi à mettre à l'abri, in extremis, avant le passage d'un train, une automobiliste, âgée de 88 ans, et son véhicule coincé au passage à niveau de Wadelincourt.
L'information nous a été donnée, dimanche soir, par un ami de ce petit groupe de courageux réunis à Wadelincourt.
La soirée se déroulait paisiblement à l'extérieur de la maison de l'un d'eux, lorsque leur attention fut attirée par le bruit d'une voiture qui s'était engagée sur le passage à niveau situé à une dizaine de mètres et qui manifestement se trouvait en mauvaise posture.
« On ne sait trop pourquoi, la voiture s'était retrouvée dans le sens des rails et nous nous sommes aussitôt précipités pour donner un coup de main », explique Florian qui, avec Kevin, venait de terminer son travail d'agent de sécurité chez Cora.
Avec Jérémy chez qui ils se trouvaient et qui exerce le même métier chez Leclerc, son petit frère, tous âgés de 20 à 26 ans, et son père, ils parent au plus urgent : actionner la borne d'alarme orange pour alerter la SNCF et mettre en sécurité la conductrice.
En bonne santé
Une fois cette dernière, une dame âgée de 88 ans, de l'autre côté de la voie ferrée, l'un d'eux se met au volant, les autres poussant et soulevant le véhicule pour le replacer perpendiculairement aux rails et le sortir du passage à niveau.
En trois à quatre minutes seulement, l'équipe réussit son double sauvetage, au moment même où les barrières s'abaissaient.
Et, heureusement, car, selon Florian qui avait actionné la borne de secours, la communication avec l'agent SNCF de service était très difficile.
« J'ai seulement compris que le train arrivait et qu'il serait impossible de l'arrêter. En le voyant passer quinze à vingt secondes après, on a réalisé que la dame et nous-mêmes avions eu beaucoup de chance. »
Et d'ajouter aussitôt, « Nous n'avons rien fait d'extraordinaire. N'importe qui en voyant cette voiture au milieu de la voie aurait réagi de la même façon, je pense ! »
Pour l'épilogue, l'octogénaire qui serait originaire de Mouzon a aussitôt été prise en charge en bonne santé par les sapeurs-pompiers et la police arrivés après.
Les sauveteurs de la vieille dame qui veulent rester anonymes sont depuis retournés tranquillement à leur train-train quotidien.
« On en vu d'autres pour la plupart d'entre nous et cela s'est bien terminé », souligne Florian, originaire du secteur de Carignan et qui est aussi sapeur-pompier volontaire.
Midi Libre, 19 septembre
l'inquiétant phénomène des suicides sur les voies
Les "accidents de personne", première cause de retard à la SNCF.
A la SNCF, le sujet est sensible et les chiffres confidentiels. La crainte, légitime, d’un effet incitatif ? Au point qu’au siège régional de l’entreprise, on parle plutôt d’"accident de personne" que de suicide. Pour autant, le problème est bien réel, comme l’actualité locale vient, à nouveau, d’en apporter une dramatique illustration.
Un phénomène cyclique, au moment des fêtes de fin d’année
Dimanche soir, une Narbonnaise de 22 ans est décédée près de Coursan, percutée par un TGV alors qu’elle marchait sur la voie ferrée. Une semaine plus tôt, c’est un adolescent qui se jetait sous les roues d’un train à grande vitesse, à son arrivée en gare de Béziers.
L’an dernier, 33 personnes ont mis fin à leurs jours sur le réseau régional. Combien depuis le début de l’année, où l’on semble observer une recrudescence de ces drames ? Aucune réponse précise n’a pu être obtenue de la SNCF. "Il n’y a pas de chiffres officiels, confirme Michaël Riffau, responsable des cheminots CGT narbonnais. Mais on constate depuis des années qu’il y a un phénomène cyclique, au moment des fêtes de fin d’année ou de rentrée scolaire. Et, parmi les conducteurs de train, on sait que chacun sera confronté à un accident de personne dans sa carrière, sinon deux, voire trois..."
Accidents de personne
Au point que la SNCF a mis en place un dispositif de soutien pour ses agents : relève systématique des conducteurs, voire des contrôleurs témoins du drame ; prise en charge par une cellule psychologique et sociale...
Parallèlement, l’entreprise fait œuvre de prévention en milieu scolaire, grâce au concours de cheminots volontaires qui viennent expliquer les dangers du rail, avec des kits adaptés au public juvénile auquel ils s’adressent. De même, la SNCF s’attache à "sécuriser" ses emprises, en les protégeant par des grillages en bord de voies. Mais, comme l’indique un de ses cadres, "face à une personne qui a décidé d’en finir, on est complètement désarmé".
Terrible illustration
Constat lourd de conséquences. Car, au-delà du drame humain que représente chacun de ces "accidents de personne", ceux-ci pénalisent terriblement la SNCF, avec un trafic interrompu durant deux, trois heures, voire plus, le temps de l’intervention des secours et des enquêteurs ; des gares paralysées en amont et en aval, des centaines ou des milliers de voyageurs bloqués...
"En terme de préjudice à la clientèle, les accidents de personne sont l’une des premières causes", confirme-t-on à la SNCF. Terrible illustration, s’il en était besoin, de la portée du message de détresse qu’ont lancé, ainsi, celles et ceux qui ont décidé d’en finir sous l’impact d’un train lancé à pleine vitesse...
« Comme un drapeau noir de la souffrance »
Selon le Pr Michel Botbol, secrétaire général de l’association des psychiatres français, cité récemment par nos confrères du Figaro, le suicide sur la voie ferrée, comme dans tout autre lieu public, relèverait d’une « démonstration », pour « interpeller l’indifférence de la société » et « rendre visible au plus grand nombre un désespoir personnel ».
Sollicité par Midi Libre, le neurologue et psychiatre narbonnais Parviz Mahini partage cette analyse : « Il y a indéniablement un appel inconscient sur la gravité de l’état du sujet, qui met en scène et associe à sa souffrance personnelle le conducteur du train, les passagers ; toute une société, en somme. C’est comme un drapeau noir de la souffrance qu’il brandit, en lançant un message sur l’extrême gravité de sa douleur, qu’il communique à d’autres ».
Questionné sur l’impact de la médiatisation inconsidérée de tels drames, le praticien narbonnais est clair, confirmant, là encore, ce qui est une préoccupation première au sein de la SNCF : « Il y a un effet incitatif indéniable auprès de personnes qui ont des idées présuicidaires. Le retentissement médiatique du suicide de quelqu’un qui s’est jeté sous un train est immense », considère le Dr Mahini.
Et de citer Jean Dutourd, qui estimait qu’en de telles circonstances, il fallait savoir « oublier son métier d’informer et garder de la retenue ». À l’heure de toutes les surenchères médiatiques, de la concurrence tous azimuts, de tels rappels éthiques peuvent paraître judicieux…
Source http://www.midilibre.fr/2012/09/18/a-la ... 564571.php
Le Perche, 19 septembre
Perche. Trois morts en deux ans sur la ligne Paris-Le Mans
Au passage à niveaux, à Condé-sur-Huisne, des barrières, un signal sonore et lumineux avertissent du passage du train en gare.
Dernier drame en date : une Parisienne a perdu la vie après avoir été percutée par un TER (Train express régional), en gare de Condé-sur-Huisne, sur la ligne Paris-Le Mans. Si les circonstances sont à chaque fois différentes, c’est le troisième incident de ce genre dans le Perche, en deux ans. Le quatrième en cinq ans. Accident ou fatalité ?
Un train peut en cacher un autre
La mort de Colette Mugnet, 79 ans, survenue le vendredi 7 septembre, à 16h45, a secoué population de la commune de Condé-sur-Sarthe. La Parisienne possédait une résidence secondaire dans le Perche. « Elle était connue localement, témoigne Jean-Pierre Gérondeau, maire du village. Elle faisait ses courses chez nous, participait à la vie locale. »
Des témoins affirment qu’elle aurait traversé la voie ferrée, alors que les barrières de sécurité étaient baissées. Jean-Pierre Gérondeau ne dit pas autre chose : « Après être descendue du train qui l’amenait de Paris, la pauvre dame a longé le quai, comme elle le faisait habituellement. Quand elle a vu le train partir, elle a traversé ».
Un autre train entrait en gare, sans s’arrêter. Le choc, inévitable, a été brutal. « La barrière était fermée, assure le premier magistrat. Le signal sonore a retenti pour avertir du passage du train. Le feu rouge clignotait. »
Onze passages à niveaux
Pour l’élu, la voie ferrée est parfaitement sécurisée : « La protection n’est pas du tout mise en cause » : « La personne a malheureusement traversé par imprudence ». Les habitués de cette rame ne disent pas autre chose : « Je prends cette ligne tous les jours et ce, depuis des années. Je ne me suis jamais sentie en danger. En tout cas, pas dans cette gare, à Condé. Si on respecte les affichages, si on prête attention aux signaux sonores, il n’y a pas de raison de courir le moindre risque ».
A Bretoncelles, cet autre voyageur va plus loin : « Il m’arrive de voir des gens traverser alors que le signal retentit. J’avoue ne pas comprendre. C’est quand même dangereux. Les gens ne se rendent pas compte des risques qu’ils encourent ! »
« La ligne jaune tracée au sol doit être respectée. Il ne faut pas la franchir tant que le train n’est pas à l’arrêt. Une bousculade est si vite arrivée », craint cette mère de famille.
Chargée de l’aménagement des réseaux ferrés, RFF rappelle que le passage à niveau de Condé-sur-Huisne est équipé de barrières et d’une signalisation sonore et lumineuse automatique. Sur la ligne Paris-Le Mans et dans le département de l’Orne, onze passages à niveaux sont tous équipés de la même manière. « Ces équipements sont vérifiés tous les ans par les équipes ferroviaires », indique-t-on à la communication.
« En 2011, près de 200 passages à niveau ont été supprimés sur le réseau ferré national et 263 ont été améliorés grâce à une meilleure signalisation : installation de feux à diodes, de feux sur potence, d’îlots séparateurs de sens, de mesures pour réduire la vitesse d’approche, etc. »
D’un point de vue général, Réseau Ferré de France constate une diminution significative des victimes aux passages à niveau : deux fois moins de tués en dix (vingt-cinq personnes ont perdu la vie en 2010, contre trente-six en 2009 et cinquante et un, en 2000).
Source http://www.le-perche.fr/7099/perche-tro ... s-le-mans/
7sur7.be, 19 septembre
La ligne ferroviaire Charleroi-Walcourt à l'arrêt
La circulation des trains est interrompue sur la ligne ferroviaire Charleroi-Sud et Walcourt suite à des vols de câbles. Des navettes de bus relient les deux gares, selon le site railtime.
Des câbles entre la gare de Jamioulx et celle de Walcourt ont été dérobés cette nuit. La circulation des trains a dû donc être interrompue sur la ligne Charleroi-sud - Walcourt.
Des navettes de bus ont été mises à la disposition des voyageurs
Source http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgiqu ... rret.dhtml
La Nouvelle République, 19 septembre
Une Châtelleraudaise s'énerve contre la SNCF
Une cliente régulière de la SNCF, Claire Quintrie-Lamothe, a contacté la rédaction pour se plaindre de « problèmes fréquents sur la ligne Châtellerault-Poitiers ». Le dernier en date ? C'était lundi. « Comme tous les matins, je prends le train de 7h53 à Châtellerault pour aller travailler à Poitiers. Sauf que ce lundi, j'ai appris en arrivant qu'il était supprimé, peste cette habitante de Châtellerault. La SNCF l'a supprimé ce jour-là sans préavis, sans information aucune pour les usagers qui découvrent ça au dernier moment ! » Ironie du sort, ajoute-t-elle, « ça tombe en plein dans la semaine de la mobilité ! »
Mécontente, elle a demandé à voir le chef de gare. « J'étais la seule à grogner. Nous étions une trentaine d'usagers à devoir prendre ce train. Moi comme d'autres, on a dû se résoudre à attendre sur le quai, le train suivant, le TGV de 8h52. D'autres se sont débrouillés par leurs propres moyens, ont pris leur voiture. »
Pour Claire Quintrie-Lamothe, « ces problèmes sont réguliers à l'année ». « C'est lamentable. Et tout le monde râle sous cape mais ne dit rien. »
Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Vien ... re-la-SNCF
L'Union, 19 septembre
Pourquoi ne pas sécuriser les voies en Thiérache ?
A Saint-Gobert. D'un côté de la voie, l'interdiction de l'arpenter. De l'autre, un sentier pédestre qui la côtoie…
Jeudi dernier, treize bœufs étaient percutés par un train à Gercy, sur la ligne Laon-Hirson. Ici comme ailleurs en France ou en Thiérache, certaines voies ne sont en effet pas sécurisées.
On peut les voir, les traverser même, se promener à côté parfois. Comme ici, à Saint-Gobert, où un sentier pédestre a été tracé par la commune le long des rails, séparés de la voie ferrée par un simple fossé de deux mètres. Périlleux.
En Thiérache, comme sur de nombreuses lignes ailleurs en France, les voies ferroviaires ne sont pas sécurisées. Il y a bien une interdiction de les emprunter, mais il n'y a pas de grillage pour en empêcher l'accès.
Seules les lignes à grande vitesse et les gares des grandes villes sont, elles, sécurisées. Dans ces cas-là, Réseau ferré de France, propriétaire des voies, doit grillager les voies sur lesquelles roulent des TGV et équiper de caméras de vidéosurveillance les gares des grandes villes.
En ce qui concerne l'entretien des voies, la SNCF en est, quant à elle, responsable. En France, près de 50 000 cheminots de la branche infrastructure en sont chargés. A Hirson, il y a trente ans, ils étaient une centaine d'agents dans les services techniques. Aujourd'hui, ils ne sont plus qu'une dizaine. Et leur champ d'action ressemble parfois à un champ de mine : dur dur d'intervenir en amont d'une « explosion », lorsque le signalement a lieu en Thiérache et que l'on se trouve dans le Nord, à une centaine de kilomètres.
Trop onéreux
José Meurice, délégué syndicat Sud Rail, et abonné aux services techniques de la SNCF à Hirson depuis 33 ans, le déplore. Il est dans son rôle et dans son droit. La SNCF également, lorsqu'un train percute un troupeau ? « La solution idéale serait bien sûr de grillager les voies. Mais cela coûterait bien trop cher pour une ligne aujourd'hui décriée. »
Entre Laon et Hirson, dix-neuf trains express régionaux font la navette tous les jours. Et il peut parfois s'écouler quatre heures sans qu'aucune locomotive ne traverse les communes de Marle, Vervins, La Bouteille et d'autres encore.
Des trains peu nombreux et des accidents qui ne sont pas légion : selon les militaires de la gendarmerie de Vervins ainsi que d'anciens cheminots, des accidents tels que celui de Gercy la semaine dernière, où un TER a percuté treize bœufs (voir nos éditions de vendredi et samedi derniers), les animaux qui divaguent sont rares. Lorsque c'est le cas, l'agriculteur peut être mis en cause. En effet, selon l'article L. 211-19-1 du code rural, il est interdit de laisser divaguer les animaux domestiques et les animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité, sous peine d'amende. Lors des derniers accidents à Origny-en-Thiérache, l'agriculteur Dominique Fostier, a été jugé devant le tribunal laonnois.
A Gercy, le propriétaire des bœufs pourrait l'être aussi. A la SNCF, José Meurice rappelle qu'à défaut de grillages et de clôtures renforcées, il est parfois possible d'éviter une collision : « C'est déjà arrivé qu'un particulier alerte la gare la plus proche pour signaler la présence d'animaux sur la voie. Dans ce cas-là, les services techniques sont alertés, la circulation est coupée et un agent peut se charger alors de la mise en sécurité du troupeau. »
Source http://www.lunion.presse.fr/article/fai ... &xtmc=SNCF
AFP, 19 septembre
Légionellose : la SNCF condamnée pour «homicide involontaire»
L'entreprise ferroviaire a été condamnée à 50 000 euros d'amende pour la mort fin août 2006 d'un agent qui avait contracté la légionellose à cause d'une tour aéroréfrigérante de la gare d'Austerlitz à Paris.
Le tribunal a souligné que les « mesures urgentes de nettoyage et de désinfection permettant de s'assurer d'une concentration en légionelles », conformes à la réglementation, n'avaient pas été prises « en temps utile », après des travaux de mise en conformité.
Les tours aéroréfrigérantes, mises en service en 1977, avaient été arrêtées entre septembre 2005 et juillet 2006. Elles avaient fait l'objet d'une inspection en avril 2005, qui avait mis en évidence des défauts de respect de la réglementation et d'entretien. Les tours, qui n'avaient pas été déclarées auprès de la préfecture de police, étaient entartrées et fonctionnaient toute l'année sans être mises à l'arrêt. D'autres irrégularités avaient été mises en évidence par rapport au suivi de ces tours. Le tribunal a souligné que ces manquements « sont la cause directe du décès de la victime ».
Pour sa défense, la SNCF avait soutenu que la responsabilité de l'exploitation des tours relevait de la responsabilité d'un sous-traitant. Mais le tribunal a estimé que cette entreprise n'était chargée que de l'entretien et de la maintenance, et que c'est à tort qu'elle était désignée comme exploitant par le contrat.