[2012] TER Aquitaine

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Re: [2012] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 22 Juin 2012 12:58

20minutes.fr, 21 juin
Guillaume Pepy : «Nous avons encore trop de trains supprimés en Aquitaine»

TRANSPORTS - Guillaume Pepy, président de la SNCF, et Richard Boutier, directeur de la région Aquitaine-Poitou-Charentes, ont abordé ce jeudi en gare de Bordeaux les principaux sujets d’actualité de la SNCF en Aquitaine, «première région de France par le volume de travaux» et qui «représente 8.300 cheminots et 250 gares»...

La régularité. «Nous avons eu une période très difficile en début d’année, car nous on avons eu à gérer en même temps l’impact des changements d’horaire, des pannes de matériel à cause du grand froid, et tout ça sur fond de gros volume de travaux d’infrastructure. Le premier trimestre a été mauvais, avec une régularité à 86,5%, mais celle du deuxième trimestre atteint 91,8%. Cela veut dire que les efforts et les moyens supplémentaires décidés avec le conseil régional et RFF ont payé. Notre prévision c’est qu’avec tout ce qu’on a enclenché on devrait avoir un troisième trimestre au même niveau que le second.» Des chiffres qui cachent une autre réalité. En gare de Bordeaux, beaucoup de passagers en correspondance entre le TGV Paris-Bordeaux et un TER, se plaignent d’arriver souvent «légèrement en retard», et que les TER, sommés de partir à l’heure, n’attendent pas. «Quand il y a des aléas, nous privilégions de faire partir les TER à l’heure sur les lignes où la densité des circulations est forte, parce que l’on sait qu’il y aura rapidement un autre train derrière, explique Pierre Boutier. En revanche nous attendons systématiquement l’arrivée du dernier TGV.» «Il faut aussi penser à ceux qui ne sont pas en correspondance, soit 80% des passagers, ajoute Guillaume Pépy. Le TGV qui arrive de Paris ce n’est pas leur sujet. Enfin, retarder un TER, cela exporte de l’irrégularité sur tout le réseau. Il n’ya pas de solution 100% parfaite, et nous avons arbitré en faveur du départ à l’heure des TER.»

Le plan d’urgence. Suite aux mauvais résultats du premier trimestre, un plan d’urgence avait été décidé par Jean-Pierre Farandou, directeur de la branche proximités à la SNCF. «Le plan de progrès promis en février dernier est une coquille vide, et les moyens supplémentaires affichés ne sont jamais parvenus au Technicentre Aquitaine, assure la CGT dans un communiqué. L’amélioration constatée de fiabilité des matériels roulants ne peut être durable», estime encore le syndicat. Pierre Boutier assure de son côté que «des moyens supplémentaires ont bien été octroyés au matériel. Des équipes mobiles vont désormais sur le terrain dépanner des engins en panne, sans obliger le rapatriement de la locomotive dans le centre de maintenance. Nous avons aussi mis en place des équipes de nuit tous les jours de la semaine au niveau du centre de maintenance de Bordeaux, et également le week-end, pour augmenter le taux de disponibilité de notre matériel. Enfin, nous avons augmenté les périodes de fonctionnement du tour en fosse, qui re-profile les roues, et nous sommes passé en 3X8 pour accélérer la sortie des engins qui en ont besoin. Cela s’est traduit par un effectif de 12 personnes supplémentaires sur notre centre de maintenance de Bordeaux.»

Les suppressions de trains. «C’est une de nos principales difficultés dans la région», reconnaît Guillaume Pepy. «Nous avons encore trop de train supprimés, en raison de pannes, ou de chocs. C’est de l’ordre de 1,3%, alors qu’il faudrait descendre à 0,7% pour que les clients ne soient pas pénalisés.» Fabrice Weiber, 29 ans, est un utilisateur quotidien de la ligne Bordeaux-Agen. Les suppressions de trains, il les subit en permanence. «C’est quasiment un par semaine, voire deux. Généralement en fin de semaine. On nous explique que c’est généralement à cause de conducteurs que la SNCF n’arrive pas à remplacer. C’est vraiment problématique, parce que, vue le prix de l’essence, j’ai fait le choix du train, qui lui est très irrégulier… »

La fréquentation. «La fréquentation des TER continue à s’accroître, de l’ordre de +6% depuis le début de l’année, s’est réjoui Guillaume Pepy. C’est en raison de l’impact de la hausse du prix des carburants, mais aussi du volontarisme du conseil régional, des investissements effectués, et de la communication très positive faite sur le train. Paradoxalement, cette hausse arrive au pire moment pour nous, puisque nous sommes engagés dans un vaste plan de rénovation des lignes et de création de la LGV Tours-Bordeaux.»

Les travaux. L’Aquitaine est déjà en proie à de gigantesques travaux sur les voies en 2012. «Mais 2013, ce sera encore plus de chantiers, annonce le président de la SNCF. Il y aura cinquante chantiers au total en Aquitaine, notamment sur Bordeaux, Narbonne, et Toulouse. Il y aura les travaux de la LGV avec ses raccordements, c’est-à-dire les bouts de ligne entre la future ligne et la ligne actuelle. Le site de Bordeaux sera lui la zone de tous les travaux, avec la création de la station service du TGV, le nouvel atelier pour accueillir les nouveaux TER, la rénovation de la halle de la gare, le changement des rails et des aiguillages en gare, plus les suites des travaux du bouchon ferroviaire, les travaux de la future gare Euratlantique, et le pont Euratlantique au-dessus des voies ferrées. Tout cela durera jusqu’en 2017. Cela entraînera des limitations temporaires de vitesse, dans une région où il y a très peu de voie de contre-sens permettant aux trains de contourner les zones de travaux. Mais tout cela se fait en vue d’améliorer la capacité et la régularité.»

La vente en ligne. «Dès mardi 26 juin, la vente en ligne des billets TER, des e-billets combiné TGV-TER, et le rechargement des pass TER, sera possible, annonce le président de la SNCF. C’est la deuxième région de France où ce service ouvre. On franchit une étape de modernisation de la billétique TER.»

L’information-voyageurs. «La satisfaction des usagers en situation perturbée est passée de 39 à 56% en deux ans, assure Guillaume Pépy. C’est positif, même si nous estimons qu’il faudrait être aux alentours de 65%. Le point clé, c’est l’arrivée de nouveaux outils, comme notre serveur vocal 24/24h et 7/7 (0800 872 872), qui donne les trois prochains départs de n’importe quelle gare d’Aquitaine. Nous continuons aussi de moderniser ce qui existe, et le conseil régional nous aide à installer 80 nouveaux écrans en gare qui vont être posés au deuxième semestre. Cela permettra de couvrir des petites gares. Il faut aussi professionnaliser notre fonctionnement en cas de situation perturbée.»

La LGV Bordeaux-Toulouse (GPSO). « La question des LGV est une question purement politique, estime Guillaume Pépy. Que veut la nouvelle majorité là-dessus ? Il y a des projets un peu partout, dans un contexte que tout le monde connaît. Quelle sera la priorité du gouvernement, nous verrons dans sa feuille de route. Mais du point de vue du transporteur SNCF, le projet GPSO qui consiste à mettre Toulouse à 3h de Paris et 1h de Bordeaux, fait sens.»
Didier 74
 

Re: [2012] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 13 Juil 2012 18:22

Sud Ouest, 13 juillet
Lesparre-Médoc Tram-Train : gare aux changements

À deux mois de l'arrivée du tramway sur la ligne, les responsables du projet tentent de rassurer des usagers tantôt inquiets, tantôt agacés.

Quatre tramways par heure sont prévus, pour un trafic quotidien de 3 500 passagers.

C'est le dernier comité de ligne avant le lancement des travaux, tout début septembre. Près de quatre heures de discussion au cours desquelles des élus, des délégués de la CUB et des responsables de la SNCF et des Réseaux Ferrés de France (RFF) ont présenté le plan des travaux et répondu aux interrogations des usagers, parfois au cas par cas. « L'année 2012 est une année charnière et difficile », annonce d'emblée le conseiller régional, en charge du TER, Patrick Du Fau De Lamothe.

Venus en nombre, les chargés du projet à la SNCF et chez RFF ont défendu la qualité du réseau ferroviaire médocain. À leur tête, Alain Petitpoisson, directeur délégué du TER Aquitaine, insiste sur un chiffre : 91,9 % des trains partis sont arrivés à l'heure en 2011. « C'est un taux équivalent à la moyenne régionale », a-t-il assuré, devant un public circonspect.

Trains en retard ou annulés
Du côté des usagers, en effet, beaucoup se disent surpris par des chiffres qui reflètent mal ce qu'ils vivent au quotidien. Assis au dernier rang de l'assemblée, Nicolas Challier trépigne. Ce jeune informaticien fait tous les jours le trajet entre Margaux et Ravezies. Début juin, il dit avoir souffert de retard et d'annulations à répétition : « Le vendredi 1er juin, mon train avait une demi-heure de retard le matin et une heure de retard le soir. La semaine précédente, il était déjà arrivé deux fois en retard. »

Invités à prendre le micro, des usagers font part de leur agacement. Rachelle, usagère de la ligne Pauillac-Bordeaux, s'étonne qu'il n'y ait « pas d'amélioration du matériel et qu'on utilise encore des vieilles rames ». Patrick Du Fau De Lamothe en convient, « il y a neuf lignes de matériels différentes en circulation sur la ligne ». Mais le conseiller régional confirme la « commande ferme de 46 nouveaux matériels livrables courant 2013 », pour un montant de 400 millions d'euros.

Manque d'anticipation
À l'issue du comité de ligne, beaucoup saluent la volonté de communication et d'accompagnement financier affichés par la région et par la SNCF mais critiquent un « manque d'anticipation ». « J'ai eu les réponses à mes questions, se félicite, Marie-Pierre, usagère depuis 18 ans, mais c'est dommage que ces réponses arrivent si tard. » « Cette réunion a lieu à peine deux mois avant les changements. Cela prend tout le monde par surprise », regrette-t-elle. Avec ses amis de l'association MEDoc Initiatives TER, elle déplore également que l'étude d'impact « ne comporte qu'une seule ligne de texte sur les usagers, qui sont pourtant les premiers concernés ».

L'inquiétude exprimée pendant la réunion rejoint les résultats d'une enquête réalisée récemment auprès d'usagers de la ligne Bordeaux-Verdon. Elle indique que pour 38 % d'entre eux, la qualité des déplacements en TER Aquitaine s'est dégradée depuis six mois. C'est dix points d'insatisfaction de plus qu'à l'été 2011. Sans surprise, les deux principales attentes sont la fréquence des trains et la ponctualité.

Article publié sur http://www.sudouest.fr/2012/07/13/tram- ... 19-729.php
Didier 74
 

Re: [2012] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 04 Aoû 2012 10:03

Sud Ouest, 28 juillet
Les conducteurs de train doivent dormir : deux trains annulés

Deux trains du matin en direction de Bordeaux ne sont pas partis hier.

Tout a commencé jeudi soir. Selon des usagers périgourdins, plusieurs trains ont accusé entre une heure et demie et quatre heures de retard. « Mon amie a pris le train à Bordeaux qui devait arriver vers 19h30 à Périgueux. À 20 heures, j'ai dû aller la chercher à Saint-Seurin-sur-l'Isle où le train était bloqué, apparemment pour un problème de signalisation sur les voies », raconte cet habitant de Périgueux. Plus tard dans la soirée, la SNCF indique qu'un TER est tombé en panne.

Le problème pour l'amie de ce Périgourdin, comme pour les autres passagers qui prenaient hier matin le train de 6h19 ou 7h57 en direction de Bordeaux, c'est que ces deux allers ont été supprimés. La direction régionale de la SNCF Aquitaine rappelle en effet que la législation impose, pour des « raisons de sécurité », que les conducteurs de trains effectuent huit heures d'affilée de repos avant de redémarrer une autre journée. « Arrivés très tardivement à Périgueux la veille, ils ne pouvaient pas reprendre le matin tôt », explique la SNCF. Quant à les remplacer par d'autres, « ce n'était pas envisageable, car les retards la veille sont apparus trop tardivement pour s'organiser », selon la SNCF.

Source http://www.sudouest.fr/2012/07/28/les-c ... 4-1980.php

1er août
Saint-André-de-Cubzac La gare prête à accueillir 400 voyageurs par jour

Le pôle multimodal de voyageurs a été inauguré vendredi. Le parvis de la gare et les quais des bus ont été rénovés, le parking passe à 215 places.

Les élus locaux, départementaux et régionaux étaient présents aux côtés de la SNCF, RFF et la préfecture, pour couper le ruban et inaugurer le pôle multimodal.

Il fallait bien ça pour accueillir les 400 personnes qui passent chaque jour par la gare de Saint-André-de-Cubzac. D'ailleurs, maintenant, c'est un « pôle multimodal » dont il s'agit. Inauguré vendredi par les élus locaux, départementaux et régionaux, les abords de la gare ont un nouveau visage dessiné en 2010 quand le bureau d'études a rendu son premier projet.

Depuis, la route a été réaménagée, un giratoire a été mis en place, le parvis de la gare a été refait pour permettre l'arrêt des bus avec quatre quais, un parc de stationnement de 215 places, un parc à vélos sécurisé et un arrêt minute de sept places (dont deux réservées aux taxis) ont été créés. Dès 2004, une convention avait été signée, indiquant que la maîtrise d'ouvrage serait partenariale entre le département de la Gironde, la SNCF et RFF. Ces derniers n'ayant finalement géré que les aménagements sur le bâtiment voyageurs et la rénovation des quais.

Avec ses nouveaux équipements, Saint-André-de-Cubzac est en relation directe avec le tramway et l'agglomération bordelaise. L'objectif était de supprimer le bouchon ferroviaire de Bordeaux et de renforcer le réseau d'autocars Transgironde, par la création de deux nouvelles lignes.

Six lignes desservent maintenant le pôle multimodal de voyageurs. Avec, en plus, la mise en place de la tarification unique à 2,50 € partout, c'est le double de passagers qui est espéré sur le réseau.

Le village des marques
Célia Monseigne, maire de Saint-André-de-Cubzac, a salué vendredi l'arrivée de ses équipements en rappelant que « la circulation compliquée entre le Nord-Gironde et Bordeaux pèse sur nos populations ». L'élue n'a pas manqué de reparler du cas du villages des marques, projet commercial de la Communauté de communes (CdC) combattu par les élus de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB). « Nous devons tout mettre en œuvre pour ne pas laisser les gens se disperser. J'espère que nous saurons tous prendre le train ensemble. » Une perche tendue et aussitôt attrapée par Christian Mabille, président de la CdC du Cubzaguais qui a profité de la présence de Philippe Madrelle et d'Alain Rousset pour redire sa détermination à poursuivre ce projet : « Le pôle multimodal est une bonne amélioration […] mais l'objectif est d'éviter les déplacements en créant des emplois sur place. Nous ne voulons pas que Bordeaux et la CUB monopolisent toute l'économie. »

« Projet encourageant »
Le président du Conseil général s'est lui aussi félicité de la rapidité et de la qualité de ce nouveau pôle de transport : « La qualité de vie en Gironde dépend beaucoup de la facilité que l'on a à se rendre au travail et les temps de transport pour se rendre dans l'agglomération bordelaise sont déprimants. Il est plus que nécessaire d'apporter d'autres solutions en remplacement de la voiture. »

Alain Rousset, président la région Aquitaine, a salué cet engouement pour le transport collectif « pour lutter contre l'engorgement massif des routes, parce que le train est trois fois moins cher que la voiture et à cause de l'exigeante environnementale. » Enfin, Hubert Vegel, représentant du préfet, a évoqué « un projet encourageant qui illustre l'équilibre de ce département ».

Source http://www.sudouest.fr/2012/08/01/la-ga ... 64-658.php
Didier 74
 

Re: [2012] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 04 Aoû 2012 16:38

La République des Pyrénées, 27 juillet
Un projet de gare à Bordes

Le projet de desserte ferroviaire de Bordes était à l'ordre du jour du conseil communautaire du Pays de Nay réuni lundi sous la présidence de Christian Petchot-Bacqué.

Depuis longtemps la "halte de Bordes" porte mal son nom puisqu'aucun train ne s'y arrête, le bâtiment jouxtant le passage à niveau automatique de la rue du Stade étant vide de tout occupant. Il se pourrait cependant qu'à une échéance encore à fixer l'axe ferroviaire Puyoô-Pau-Montaut/Lestelle dispose d'une gare à Bordes.

La présence de son important bassin industriel et l'extension de la commune à l'est de la voie ferrée sont autant de raisons qui font que le SCoT (schéma de cohérence territoriale du Pays de Nay) comprend un volet consacré à une meilleure desserte de cette zone à mi-chemin entre Pau et Nay, volet prévu dans un contrat d'axe ferroviaire.

Ce sera là un projet d'urbanisme conséquent qui nécessitera la réalisation d'opérations foncières, d'aménagement urbain et de développement liées à ce dossier où la Région a son mot à dire puisque le développement de l'offre du TER (train express régional) y est impliqué. La communauté de communes possède la compétence requise pour réaliser cette opération qui va profondément modifier la structure de la commune de Bordes.

Le code de l'urbanisme permettant à la collectivité le droit de préemption et d'acquisitions des parcelles nécessaires à pareille réalisation, le conseil communautaire a autorisé le président à mettre en oeuvre cette procédure ainsi que celles découlant de la mise en oeuvre de ce projet.

Source http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 092199.php

31 juillet
Orthez : voilà à quoi ressemble le nouveau souterrain piéton de la gare

Les premiers voyageurs devaient l'emprunter en cette fin juillet. Finalement, le public devra encore patienter quelques semaines avant de découvrir le nouveau souterrain piéton passant sous les voies et qui permet de relier le quai n°1 au tout nouveau quai n°2.

La mise en service a en effet été repoussée à fin septembre, dans l'attente de la démolition, à la rentrée, de l'actuel quai central qui se fera en suivant des dernières retouches du tunnel. Hier, on a pu toutefois observer pour la première fois à quoi ressemble cet accès piétonnier et les aménagements qui l'accompagnent.


D'abord en extérieur, premier changement, les zones d'attente, avec l'installation de plusieurs abris couverts, très utiles en cas d'intempéries. La gare pense aussi à l'environnement puisque des poubelles favorisant le tri sélectif ont fait leur apparition.

Ensuite les quais, réhaussés et accessibles aux personnes à mobilité réduite. Condition obligatoire pour les gares d'ici 2015, c'était d'ailleurs l'un des deux objectifs fixés au début de ces travaux, avec la sécurisation de la traversée des voies. Le souterrain, enfin, que l'on peut rejoindre grâce à de larges escaliers (2,50 m) ou deux ascenseurs de chaque côté des voies.

Un tunnel de 22 mètres
Au sol, un revêtement gris, des murs peints en blanc, le passage sera éclairé par plusieurs petits faisceaux rectangulaires, le long de ses 22 mètres. On est déjà loin du puzzle géant, constitué au cours d'un jeu de construction pharaonique, durant le week-end de Pâques, début avril.

Sur place, les ouvriers du groupement d'entreprises GTM-BTPS Atlantique, sous la houlette du chef de travaux Alain Mothes, s'adonnaient encore hier aux finitions. Après la démolition du quai central, en septembre, interviendra, en dernier lieu, celle du passage plancher, utilisé actuellement pour couper la voie n°1. Mettant ainsi fin aux frousses que certains voyageurs provoquent aux agents SNCF quand ils traversent sans faire attention.

Pour rappel, l'ensemble de ce chantier d'accessibilité et de sécurisation coûte 4,9 millions d'euros, une somme financée à 100% par Réseau ferré de France.

Après la gare, un chantier pour la voie
Après avoir transformé la gare orthézienne, ses quais et son accessibilité, RFF s'attaquera à un autre chantier d'envergure qui concernera aussi de près la cité Fébus, à savoir la rénovation de la voie ferrée de Pau à Dax, passant donc par Artix, Orthez et Puyoô. Un projet à 86 millions d'euros pour corriger 68 km de cette "ligne vétuste", comme l'avait qualifiée Bruno de Montvallier, directeur régional de Réseau ferré de France. Les travaux sur les rails, ballast, traverses, devraient donc débuter en novembre pour durer jusqu'en mai 2013. Le chantier se déroulera de nuit pour ne pas trop perturber le trafic.

Source http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 092822.php

Les trains qui pourraient être impactés par ce RVB sont les suivants
867213 Pau 19h02 - Dax 19h55 LàS
867739 Pau 20h02 - Dax 20h55 DF
867551 Pau 5h35 - Dax 6h34 LàS
867261 Pau 6h20 - Dax 7h13 LàS

8546 Dax 19h03 - Pau 19h56 Q
867506 Dax 19h59 - Pau 20h56 LàJ + S
867506 Dax 20h01 - Pau 20h56 DF
867758 Dax 20h03 - Pau 20h56 V
4678 Dax 20h13 - Pau 21h13 D
4052 Dax 21h29 - Pau 22h27 Q
8556 Dax 22h01 - Pau 22h57 Q
867706 Dax 0h01 - Pau 0h53 S
867724 Dax 8h03 - Pau 8h56 LàV.

On peut penser néanmoins que les 867213 et 867739 seront maintenus. Le 867551 devrait sans doute être supprimé (sauf peut-être les lundis).

Le 8546 devrait être maintenu. C'est pas gagné pour les TER partant de Dax vers 20h (maintien sans doute possible les VSDF). Le 4678 devrait pouvoir être maintenu les dimanches.

Le 4052 devrait être très impacté par ce chantier.

Le 8556 risque fort d'être limité à Dax (sauf peut-être les VSDF).

Le 867706 devrait être à coup sûr supprimé.
Didier 74
 

Re: [2012] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 11 Aoû 2012 17:12

sudouest.fr, 10 août
Pau : le TER à moitié prix pour Hestiv'Òc

Les festivaliers bénéficieront de billets à demi tarif depuis n'importe quelle ville d'Aquitaine

Du 16 au 19 août, l'opération Fest'Ter, lancée par la Région Aquitaine, permettra aux festayres souhaitant se rendre au festival des musiques et cultures du Sud, à Pau, depuis n'importe quelle ville d'Aquitaine, de bénéficier de -50 % sur le prix d'un billet 2e classe aller-retour en TER.

L'offre repose sur la bonne foi des festivaliers.

Source http://www.sudouest.fr/2012/08/10/pau-l ... 1-4344.php
Didier 74
 

Re: [2012] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 17 Aoû 2012 12:18

Sud Ouest, 14 août
Lesparre-Médoc La fin de la gare Ravezies

à compter du 26 août au soir, plus aucun train ne s'y arrêtera ou n'en partira. Priorité au tramway.

Dans vingt jours, la gare bordelaise Ravezies, aux portes du Médoc, ne sera plus qu'une simple boutique SNCF. On pourra toujours y acheter des billets, pour toutes les destinations en France et à l'étranger, mais l'on ne pourra plus du tout y prendre un train ou en descendre.

Comme le montrent les herbes folles qui poussent tout au long du ballast, la mort des lieux n'est pas une surprise. Les rails n'ont pas été changés entre Ravezies et la voie ferroviaire de ceinture dans le cadre du vaste chantier de rénovation engagé par Réseau ferré de France (RFF), il y a deux trois ans. Ils ont juste été maintenus en état, le temps que la suppression de la gare soit confirmée. Ce qui est fait : plus de train à compter du 26 août au soir.

La conséquence de la réorganisation du réseau de transport dans le quadrant nord-ouest de l'agglomération de Bordeaux. Entre le Médoc et Bordeaux (et vice versa) il y aura toujours une voie ferrée (gérée par RFF et exploitée par la SNCF) mais elle zappera le quartier Ravezies. Entre Bruges et Bordeaux Saint-Jean, les trains ne feront plus le détour.

Le quartier nord-ouest de Bordeaux sera desservi par le futur tram-train du Médoc, livré à horizon 2014-2015. Une ligne qui partira de Blanquefort, longera la voie ferrée jusqu'à Bruges et rejoindra le réseau de tram actuel à hauteur de l'ancien pont de Cracovie (à mi-chemin entre le rond-point Ravezies et les Aubiers).

Ce qui sera plus pratique pour les Médocains qui fréquentent le centre de Bordeaux. Une fois dans le tram, ils n'auront plus à en descendre. Et les navettes seront bien plus nombreuses. Entre Blanquefort et Bordeaux-Nord, à ce jour, 16 navettes TER circulent quotidiennement. Avec le tramway, il y en aura une soixantaine.

Une ligne de bus en attendant
Pour bénéficier de ce nouveau service, les Médocains et habitants du nord de l'agglomération devront toutefois patienter. Les travaux vont commencer cet automne et dureront de nombreux mois. La fermeture de la gare Ravezies marque d'ailleurs le début du chantier.

Comment vont faire en attendant ceux qui utilisaient les navettes TER via Ravezies pour se rendre à Bordeaux-Nord ou en partir ?

La Région Aquitaine (TER) et la CUB (réseau TBC) ont uni leurs efforts pour répondre aux besoins. Les navettes ferroviaires TER Aquitaine au départ de Macau vont être ainsi prolongées. Elles allaient seulement jusqu'à Ravezies, elles iront jusqu'à Bordeaux Saint-Jean par le biais de la voie de la ceinture ce qui permettra aux voyageurs de rejoindre le réseau tram à hauteur de Mérignac-Arlac ou de Bordeaux Saint-Jean. Pour ceux qui tiennent à rester fidèle à la liaison Blanquefort-Ravezies, le réseau TBC va propose une ligne de bus : la ligne 84. Elle circulera du lundi au vendredi aux heures de pointe (6h15 - 8h15 et 16h15 - 16h45). Entre Bruges et les Aubiers, il existe aussi une ligne de bus régulières (ligne 35) et celle-ci fonctionne du matin au soir.

Avec tout cela, du côté des usagers, ça tousse un peu. Ils attendent la rentrée de septembre cependant pour juger.

Source http://www.sudouest.fr/2012/08/14/la-fi ... 60-729.php

Horaires Hendaye - Pau - Toulouse http://intercites.sncf.com/resources/Li ... chePdf.pdf
Didier 74
 

Re: [2012] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 28 Aoû 2012 12:05

France 3 Aquitaine, 27 août
Bordeaux : fermeture de la gare Ravezies

Les trains ne s'arrêtent plus depuis hier soir à la gare de Ravezies, les voyageurs devront prendre le bus.

La gare de Ravezies surnommée "la gare du Médoc", a fermé ses portes en attendant l'arrivée de la nouvelle ligne, baptisée « Tram-Train du Médoc » prévue pour 2015.

La gare Ravezies reliait le nord de Bordeaux au Médoc. Les habitants du quartier et les usagers regrettent sa suppression. 250 usagers transitaient aux heures de pointe. Une offre de remplacement a été mise en place, et un mode d'emploi a été distribué aux voyageurs.

Cette offre permet se rendre à Ravezies avec d’une part, le prolongement des navettes ferroviaires Ter Aquitaine au départ de Macau jusqu’en gare Saint-Jean, en desservant les gares de Caudéran et Arlac (correspondance Tram A).
Et d’autre part, une nouvelle ligne de bus Tbc n°84 Blanquefort-Aubiers-Ravezies en heures de pointe du matin et du soir, du lundi au vendredi, en liaison avec les trains Ter Aquitaine.
En complément, le réseau Tbc (tram et/ou bus) restera accessible depuis les gares de Blanquefort, Bruges, Caudéran, Arlac et Saint-Jean.

Vidéo http://aquitaine.france3.fr/info/bordea ... let=videos

Sud Ouest, 28 août
Bordeaux : terminus pour la gare Ravezies

Une époque se termine dans la gare de Ravezies. Depuis hier, plus aucun train ne s'y arrête. Et les usagers oscillent entre nostalgie, attente et inquiétude pour la suite.

REPORTAGE Depuis dimanche, les trains express régionaux de la ligne Le Verdon-Bordeaux ne s'arrêtent plus en gare de Bordeaux-Ravezies. Cette fermeture définitive est la conséquence des travaux de construction du Tram-Train du Médoc, prolongation de la ligne C du tramway, qui partira de la future station Cracovie à Bordeaux, pour aller jusqu'à Blanquefort.

Vendredi 24 août, deux habituées seulement, Florence et Odile, attendent le train Lesparre-Bordeaux de 7h09, sur le quai de la gare de Margaux.

C'est encore les vacances et le train n'est pas, loin s'en faut, pris d'assaut. Pourtant, c'est un jour particulier sur cette ligne Le Verdon-Bordeaux. Un jour qui ne devrait pas laisser les abonnés indifférents : c'est le dernier passage par Ravezies un jour ouvrable, avant la fermeture définitive de la gare, dimanche soir. Une époque qui se termine. Pourtant, les Margalaises ont le sourire : leur destination est Bordeaux Saint-Jean et dès lundi, c'en sera fini du rebroussement. Elles gagneront désormais 10 minutes par trajet.

Se souvenir des belles choses
Pour Christelle et Jean-Marie, montés à Macau, ce n'est pas la même chose. Ils descendent en effet à Ravezies et la disparition de la gare entraînera un temps de parcours rallongé le matin et le soir. Le lieu de travail de Jean-Marie est situé sur les boulevards. Il fait le trajet de son domicile à la gare de Macau, 2 km, en vélo, le monte dans le train et le réutilise pour le parcours terminal… « Désormais, je vais descendre à Bruges et j'irai en vélo jusqu'à mon travail. Soit 40 minutes à 1 heure de plus de vélo par jour, ça va me faire du bien », dit-il, le sourire crispé.

Christelle est moins sportive et descendra donc désormais à Blanquefort, prendra le TBC 84 pour rejoindre Ravezies et de là aller à son travail, cours du Médoc, à pied.

Lorsque les voyageurs égrènent des souvenirs de trajets ferroviaires, ils sont encore trop frais pour être bons : il est question de trains en retard, de caténaires cassées, de wagons où il fait trop chaud l'été et trop froid l'hiver… bref de galère.

Les belles histoires de rencontres, d'amitié, de solidarité existent aussi, comme celle de Christian et Gisèle qui se sont connus dans le train et se sont mariés dans les années 70. Des histoires qui ne se racontent pas en quelques minutes, au lever du jour, à l'heure du dernier train.

Gare de Ravezies. 8h05, arrivée pile à l'heure. Jean-Marie et Christelle descendent. Florence et Odile poursuivent leur voyage. Les unes attendent lundi avec impatience, les autres avec angoisse.

Le dernier voyage...
Dimanche soir, quelques photographes sont au départ du train Pointe de Grave - Bordeaux Saint-Jean pour un dernier voyage à vide. Son conducteur quitte Ravezies à 20 h 45 en klaxonnant, un peu comme la corne de brume d'un bateau. Les quais sont déserts, il n'y a plus un bruit : Ravezies, c'est fini.

Lundi matin, il y a plus de monde que vendredi dans ce train qui ne s'arrêtera pas à Ravezies. Florence a le sourire, Christelle est plus tendue.

À Blanquefort, la première continue son parcours et la seconde va tester son nouvel itinéraire. Le bus 84 est juste à côté de la gare, où cadres de la SNCF et de TBC sont mobilisés pour renseigner les usagers. Un gilet rouge va également faire de l'information pendant quelques jours. Tout se passe dans le calme, il faudra attendre la rentrée scolaire pour connaître une affluence classique et voir si le dispositif est adapté au nombre d'usagers.

pratique
Le chantier est prévu pour durer jusqu'en 2014. Durant cette période, tous les TER du sens nord-sud vont jusqu'à Bordeaux Saint-Jean en desservant Bordeaux-Caudéran et Mérignac-Arlac, gare en correspondance avec la ligne A du tramway.

Une nouvelle ligne de bus, TBC 84, Blanquefort-Les Aubiers-Ravezies circule matin et soir aux heures de pointes les jours ouvrables. Le réseau TBC est accessible depuis les gares de Blanquefort, Bruges, Caudéran, Mérignac-Arlac et Bordeaux Saint-Jean.

Les usagers qui auraient à subir un surcoût tarifaire dû à ces modifications de parcours sont invités à s'adresser aux guichets de la SNCF munis de leur abonnement.

De Saint-Louis à Ravezies
La gare Bordeaux Saint-Louis fut mise en service en 1868, en même temps que la ligne du Médoc. En 1918, elle fut reliée à la gare Bordeaux Saint-Jean par la ligne de ceinture. Elle a connu jusqu'aux années 1960 une activité Fret importante. Mais les passages à niveau attenant étaient une entrave à la circulation routière et à l'urbanisation ; en 1968, pour permettre les travaux de construction de la rocade, elle fut vouée uniquement au trafic voyageurs et déplacée de 900 mètres vers le nord, place Ravezies son actuel emplacement. Un supermarché occupe aujourd'hui l'ancien bâtiment de la gare Saint-Louis. En juillet 2008, lors de la mise en place du cadencement sur la ligne Bordeaux-Le Verdon, elle fut débaptisée pour prendre le nom de Ravezies.

800 voyageurs empruntent chaque jour la ligne dont 300 transitaient par cette gare. D'ici la fin de l'année 2012 elle restera ouverte au service commercial, vente de billets, au-delà il n'y a pas d'assurance quant à son maintien.

Source http://www.sudouest.fr/2012/08/28/termi ... 2-2780.php

Tonneins La passerelle en rade d'ascenseur pour 15 jours

À cause d'une pièce cassée, depuis la fin du mois de juillet, les personnes à mobilité réduite sont dépannées par taxi spécialisé. La CGT dénonce le manque d'agents.
L'ascenseur de la gare est en panne pour une période « de 10 à 15 jours » selon la SNCF.

La passerelle refait parler d'elle… par la bouche de la section cheminot de la CGT. On croyait que l'infrastructure, tant décriée avant son installation, avait fini par entrer définitivement et paisiblement dans le paysage, mais voilà, une panne malencontreuse de l'un des deux ascenseurs relance une polémique.

Le 27 juillet, par une chaleur tout estivale, l'une des cabines est tombée en panne avec deux personnes à bord. Celles-ci actionnent l'alarme, et la CGT donne sa version des faits : « Pendant une heure et quart, elles sont restées enfermées dans "l'aquarium". Lorsqu'elles ont appuyé sur le bouton d'appel pour avertir de l'incident, c'est Bordeaux qui leur a répondu : "Nous arrivons de Bordeaux". » Et finalement, ce sont les pompiers de Tonneins qui sont venus délivrer les deux passagers coincés.

« Ici Bordeaux »…
La CGT s'insurge que depuis cette date, l'ascenseur ne fonctionne toujours pas. Sur la vitre effectivement, un bandeau prévient de « l'arrêt de l'appareil jusqu'au 23 août pour cause de câble arraché » (la date du 23 ayant été rajoutée au feutre…). Contactée, la communication régionale de la SNCF confirme qu'une pièce étant cassée, « le prestataire a été prévenu, mais elle ne sera pas disponible avant 10 à 15 jours ». Elle admet aussi que la procédure veut que soit à ce prestataire (dont nous n'avons pas pu avoir le nom) d'intervenir en cas de panne, et qu'au-delà d'une heure, c'est bien aux pompiers de Tonneins d'intervenir. On assure d'ailleurs que certains d'entre eux ont été formés pour ce cas précis, à deux reprises.

Enfin, la SNCF précise que depuis la mise en service de ces ascenseurs, « Il y a eu une dizaine de pannes, mais ce n'est pas excessif, d'autant que la machine est sous garantie, en rodage d'une certaine façon. »

En attendant la réparation de l'ascenseur, la SNCF a donc recours à des taxis spécialisés pour le cas où des personnes à mobilité réduite voudraient prendre le train. La gare de Tonneins est en effet labélisée « Accès + » : on fournit donc aux handicapés un taxi pour les acheminer vers une autre station, d'où ils pourront prendre le train. Selon la SNCF, cette procédure, qui se fait sur réservation, n'a été enclenchée qu'une seule fois depuis la panne. Dans ce cas, selon la CGT, « pour un aller-retour Tonneins/Agen, le prix du voyage passe de 14 euros à 150 euros, la différence étant prise en charge par la SNCF ». Reste que si le passager s'y retrouve au niveau prix, il y perd une certaine indépendance.

« De 10 à 15 jours »
Cette péripétie donne à la CGT l'occasion de réitérer sa désapprobation du « retrait des agents circulation dans cette gare, personnel assurant des missions de sécurité dans une gare où les incivilités sont nombreuses (cambriolages, traversées de voies, etc.) mais aussi permettant aux personnes à mobilité réduite de prendre le TER ». La communication de la SNCF dément, par ailleurs, « des incivilités supérieures ici à ce que l'on peut voir ailleurs ».

Bref, cette affaire pourrait rester au niveau de l'anecdote, si Tonneins n'abritait pas, via le foyer René-Bonnet, plusieurs dizaines de personnes handicapées, dont certaines avaient manifesté leur désapprobation en voyant certains agents retirés du quai.

Source http://www.sudouest.fr/2012/08/28/la-pa ... 9-3603.php

La République des Pyrénées, 25 septembre
Gare SNCF d'Orthez : ce que pensent les voyageurs du nouveau tunnel

L'impression des usagers est plus que positive en empruntant le nouveau passage piétonnier. L'impression des usagers est plus que positive en empruntant le nouveau passage piétonnier.

Demain mercredi, les dernières finitions sur les quais de la gare mettront un terme aux travaux de sécurisation et d'accessibilité engagés à Orthez par Réseau ferré de France. Un pharaonique chantier à 4,9 millions d'euros dont l'étape la plus marquante restera l'installation, durant le dernier week-end de Pâques, du tunnel souterrain de 22 mètres sous les rails et des deux ascenseurs trônant de part et d'autres des voies. Ces aménagements ont été mis en service le 11 septembre dernier, après la démolition de l'ancien quai central. Depuis deux semaines, les usagers ont donc appris à changer leurs habitudes. Leur première impression est très positive.

"C'est beaucoup mieux qu'avant", lâche Maxime, jeune lycéen, "maintenant, quand on veut patienter à l'extérieur, il y a davantage de places pour s'asseoir. Et quand il pleut, il y a désormais des abris" remarque-t-il. Certains ont été un peu déroutés au début. En effet, avec ces aménagements, la numérotation des quais a été inversée. Le n°1 est maintenant celui se trouvant de l'autre côté des voies, le n°2 étant côté gare. "Il a fallu faire bien attention la première fois, j'ai failli me tromper " raconte Marianne, mère au foyer. Mais cette dernière ne cache pas sa satisfaction : "C'est bien réalisé, et surtout, c'est bien plus pratique pour les personnes handicapées." Ainsi la quasi-totalité des voyageurs croisés hier n'a eu que des compliments pour le résultat, ce qui ravit aussi le chef de chantier Alain Mothes : "Tout s'est déroulé sans accroc."

Quelques-uns, bien que relevant l'utilité des nouvelles installations, ont toutefois estimé qu'il y avait encore beaucoup à faire. A l'image de Sylvain qui aimerait que le bâtiment de la gare soit aussi l'objet de travaux. " Dedans, c'est très vieux. Devant, c'est glauque. Pour l'image de la ville, ce n'est pas terrible. Quand on sait que les touristes, arrivant par le train, la première chose qu'ils voient c'est la gare, ça donne le ton", relève l'Orthézien. Un point noir bientôt corrigé (voir encadré).

" C'est vrai qu'il y a maintenant un contraste entre intérieur et extérieur", confirme Louise. La jeune femme, elle, est plus inquiète quant à la sécurité des lieux : "Un tunnel, c'est bien, mais il ne faudrait pas que cela devienne le repaire de mecs bizarres. Il y en a pas mal qui traînent par ici."

Côté risques, ils sont en tout cas bien moindres qu'auparavant, quand les voyageurs devaient emprunter le passage plancher pour couper la première voie. " Mais il faut toujours garder un oeil. On a déjà vu à Pau des jeunes traverser les rails malgré le souterrain piétonnier", relève un agent SNCF.

Les usagers désirent voir le bâtiment de la gare lui aussi remis à neuf. Leur vœu sera bientôt exaucé.

D'autres améliorations en vue
La SNCF n'a semble-t-il pas attendu les doléances des voyageurs, ou les a déjà trop bien entendues, puisque de nouveaux travaux vont être entrepris. Cette fois sur le bâtiment de la gare. Ainsi, les antiques portes vont être remplacées par des portes automatiques. Un ravalement de façade à l'extérieur est envisagé. De même que la réfection du carrelage au sol. Enfin, le guichet unique va être muni d'un micro pour une meilleure communication avec les usagers. Tous ces changements doivent intervenir d'ici décembre. En parallèle, et comme nous l'avons rappelé dans notre édition de samedi, Réseau ferré de France va s'attaquer à un autre chantier d'envergure qui concernera de près la cité Fébus. A savoir la rénovation de la voie ferrée de Pau à Dax. Un projet à 86 millions d'euros pour corriger 68 km de cette ligne vétuste.

Source http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 098868.php
Dernière édition par Didier 74 le 22 Oct 2012 15:02, édité 1 fois.
Didier 74
 

Re: [2012] TER Aquitaine

Messagepar Tournay » 14 Oct 2012 4:55

Bonjour,

« Sud-Ouest » semble lever quelques inquiétudes quant au devenir de Cambo-les-Bains à St Jean Pied de Port.

http://www.sudouest.fr/2012/10/14/la-sn ... 5-4018.php
http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -67795.pdf

Cordialement
Tournay-Uncastillo
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Re: [2012] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 14 Oct 2012 17:25

Sud Ouest, 4 octobre
Un train à étage en 2014

La ligne TER Bordeaux-Arcachon sera dotée de trains à étage fin 2014 afin de répondre à la surcharge actuelle des rames. Annonce faite mardi lors du Comité de ligne .

Pour être tout à fait honnête, disons qu'une dizaine d'usagers assistaient, mardi soir, à la salle multimédia du Parc ornithologique du Teich, à la réunion d'information organisée une fois par an par la Région, et baptisée Comité de ligne.

Presque moins que les représentants de la Région, de la SNCF et de RFF, prêts à répondre à leurs questions, et surtout affronter les critiques.

Car même si la ligne 32 Bordeaux-Arcachon n'est pas la plus mal lotie de la région, avec, par exemple, un taux de régularité de 92,1% à fin août (mais seulement de 90,9% pour le seul mois de septembre), les trains en retard ou annulés sont toujours des désagréments de trop pour les passagers.

90,9 % en septembre
Mardi soir, d'ailleurs, les - rares - usagers présents, sur les 8000 passagers qui empruntent chaque jour l'un des 48 TER entre Bordeaux et le Bassin, ont eu la primeur des nouvelles affiches (en rouge et blanc) qui seront dorénavant placardées une fois par mois dans chaque gare de la ligne.

Ce « zoom sur votre ligne », qui présente un bilan mensuel de l'activité de la ligne, est l'une des conséquences du plan de progrès mis en place en avril dernier par la Région avec la SNCF, afin de suivre l'activité des lignes, comme l'explique Patrick du Fau de Lamothe, conseiller régional, en charge des TER et de l'intermodalité.

Sur cette première affiche de septembre, consacrée à la ligne 32, on lit donc que 90,9% des trains sont arrivés à l'heure (ou plus exactement avec moins de six minutes de retard). C'est de toute manière encore mieux que la moyenne régionale de 89,3%. 1096 trains ont circulé, il y a eu 100 trains en retard et 15 trains supprimés.

À ce sujet, un jeune usager s'étonne que les trains supprimés pour cause de grève (84 entre janvier et août, contre 67 suppressions pour d'autres raisons) ne soient pas mentionnés. Une remarque dont Patrick du Fau de Lamothe promet de tenir compte.

660 places
Ces usagers ont également appris, mardi soir, que la Région comptait doter la ligne Bordeaux-Arcachon de trains à étage (Regio 2N pour les connaisseurs) à partir du second semestre 2014, afin de répondre, matin et soir, à la surcharge actuelle des rames.

Ces trains à étage de 660 places (dont la moitié debout) doublent presque la capacité des trains actuels qu'on ne peut pas rallonger, faute, notamment, de quais assez longs dans les gares (1).

Ces trains ne répondront pas davantage aux préoccupations d'un autre usager qui trouve qu'il n'y a pas assez de places pour les vélos. « La Région réfléchit à toutes les alternatives », dont les parkings ou location de vélos dans les gares, assure Fabienne Cala, directrice des TER à la Région.

La progression se tasse
La ligne 32 est la seconde d'Aquitaine derrière la Bordeaux-Langon. Elle a même doublé sa fréquentation depuis 2002, date à laquelle la Région a pris la compétence TER. La progression était encore de 5,4% en 2011, soit presque autant que les 6,6% d'Aquitaine.

Mais la progression se tasse. Elle a même - presque - chuté cette année avec 1,7 % au cours des sept premiers mois de l'année, contre 5,6% sur l'ensemble du réseau.

(1) La Région compte acheter 24 rames pour un coût de 235 M€, pour toute l'Aquitaine.

Source http://www.sudouest.fr/2012/10/04/un-tr ... 3-2733.php

11 octobre
TER : ça coince sur la ligne Saint-Mariens-Bordeaux

Le projet de nouveaux horaires ne satisfait pas les usagers qui dénoncent aussi le manque de places dans les rames.
Le nombre d'usagers de la ligne a augmenté de 34 % cette année.

C'est par le train de 17h51 que le conseiller régional Patrick Du Fau de Lamothe s'est rendu à Saint-Mariens, mardi soir, pour participer à une réunion de concertation avec les usagers de la ligne. Monté en gare Saint-Jean à Bordeaux, l'élu en charge du TER, a trouvé une place assise. Mais il a pu constater qu'au premier arrêt à Cenon, la rame du TER se remplissait à très grande vitesse.

« Le matin, c'est pire. C'est comme dans le métro à Paris aux heures de pointe, sauf qu'il n'y a pas de point d'ancrage pour se tenir », raconte Corinne Cazenave. La présidente d'Astuce, l'association des usagers de la ligne, a même compté les personnes qui attendent à 7 heures du matin. « 95 sur le quai de Saint-Mariens et 120 à Saint-André-de-Cubzac, pour un TER d'une seule rame avec 140 places assises qui arrive déjà chargé de Saintes. Et encore, ce n'était qu'un mercredi, un jour plus calme. »

Fréquentation en hausse
La réunion de mardi soir, organisée à l'initiative de la Région, a permis au collectif de réclamer deux rames chaque matin, comme c'est le cas le lundi. « Il y avait 18 trains jusqu'en 2011, il y en a 22 aujourd'hui, rappelle Patrick Du Fau de Lamothe. La ligne a connu une hausse de 34 % de fréquentation dans les sept derniers mois, un record. Cela s'explique par l'accès de plus en plus compliqué à Bordeaux en voiture, à la hausse des prix du carburant, mais surtout à l'augmentation de la population dans le Nord Gironde », détaille l'élu, qui annonce que de nouveaux trains seront mis en service sur cette ligne en milieu d'année prochaine.

L'association souhaiterait aussi avoir de la place pour mettre les vélos dans le train. Un vœu pieu sans doute dans ce contexte. « Il faudrait au moins un parking à vélos sécurisé à la gare de Saint-Mariens, comme il y a gare Saint-Jean », propose Corinne Cazenave.

Le problème du cadencement
Mais le vrai motif de cette rencontre était le projet de changement des horaires à partir du 9 décembre qui ne satisfait pas du tout les usagers. « Le premier train arriverait à 7h07 à Bordeaux, c'est trop tard pour ceux qui embauchent tôt », note Corinne Cazenave.

Quant au soir, le premier partirait de la gare Saint-Jean à 16h11 contre 16h21 aujourd'hui. « Les collégiens et lycéens n'auront plus le temps de le prendre. » Le constat est le même pour les trains suivants, prévus à 17h11 et 19h11. « Ils seront impossibles à avoir quand on finit à 17 heures ou 19 heures. Ce sera la ruée sur le train de 18h13. » Et pour ceux qui rateront le train de 19h11, il faudra attendre le dernier à 20h55.

Patrick Du Fau de Lamothe, qui s'est montré à l'écoute de la quarantaine d'usagers présents à la réunion, reconnaît que le cadencement des trains de cette ligne à la minute 11 pose problème. « La Région a demandé à RFF la minute 25 », mais l'élu n'y croit pas vraiment. « On va essayer de décaler certains trains et de s'en rapprocher, mais je ne suis pas serein. Il faut savoir que c'est un système national lié aux horaires de TGV, de TER et de fret national et international. Tout le monde ne peut pas être en même temps à la gare Saint-Jean ! »

Source http://www.sudouest.fr/2012/10/11/ca-co ... 0-3135.php

RVB du 22.10 au 08.12 entre Agen et Périgueux
http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -23370.pdf
Didier 74
 

Re: [2012] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 22 Oct 2012 17:04

La Dépêche du Midi, 22 octobre
Trafic perturbé dès lundi sur l'axe Agen-Périgueux

à compter de lundi 22 octobre, et jusqu'au jeudi 31 janvier 2013, Réseau ferré de France réalise des travaux de modernisation des voies entre Niversac (près de Périgueux) et Les Eyzies-de-Tayac (également en Dordogne).

Ces travaux consistent à effectuer un renouvellement de voie, ballast et traverses sur plus de 8 km, et à renouveler des passages à niveau.

Bus de substitution
Ce programme, qui nécessite la fermeture du tronçon entre Niversac et Les Eyzies-de-Tayac pendant toute la durée du chantier, permettra à terme de rétablir la vitesse à 105 km/h pour les trains de voyageurs et 70 km/h pour les trains de marchandises.

Durant ces travaux, les TER circulant entre Agen et Périgueux seront remplacés par des autocars à l'exception de deux TER qui circuleront en semaine entre Monsempron-Libos et Agen : le TER n°865863 (Monsempron 6h48 - Agen 7h28) et TER n°865896 (Agen 17h18 - Monsempron 17h57). Selon la SNCF, «à eux seuls, ces deux TER domicile-travail permettent de couvrir les déplacements d'au moins la moitié des voyageurs utilisant quotidiennement cette ligne».
Didier 74
 

Re: [2012] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 08 Nov 2012 19:07

Sud Ouest, 7 novembre
Ligne Pau-Bayonne : Un taux de ponctualité de 88%

Le comité de ligne s'est tenu hier soir, devant 40 personnes.
Les horaires 2013 ont provoqué des discussions

Bernard Uthurry, premier vice-président du Conseil régional d'Aquitaine en charge des infrastructures et des transports, était présent hier soir en mairie d'Orthez pour animer le comité de ligne Pau-Bayonne aux côtés des représentants de la SNCF et de RFF (Réseau ferré de France). Une quarantaine d'usagers et représentants d'associations avaient fait le déplacement.

Globalement, la satisfaction des utilisateurs de la ligne est en baisse. En cause : la ponctualité, la fréquence et les horaires, mais aussi le prix. En octobre, le taux de ponctualité a été de 72,5% sur cet axe contre 88,26% sur l'ensemble de l'année. « Globalement, c'est en progression puisque le taux était de 80,2% en 2011 », a remarqué Bernard Uthurry. Il reste toutefois inférieur à l'objectif de 90,5% fixé par la Région.

Mais ce sont les problèmes d'horaires qui ont été abordés le plus souvent par les usagers. Le proviseur de Coarraze a fustigé les retards à répétition et les horaires très fluctuants. « Je passe trois à quatre heures par semaine pour régler des problèmes de train, depuis trois ans et demi, cela n'a jamais été aussi problématique », a-t-il relevé. Une centaine d'élèves sont concernés par des trajets chaque semaine.

Une année « compliquée »
Pour sa défense, la Région a expliqué que l'année 2012 avait été « la plus compliquée » en raison des nombreux travaux.

D'autres usagers ont dénoncé les trains remplis à ras bord les vendredis et dimanches soirs.

Par ailleurs, une pétition a été remise à la Région pour réclamer l'accessibilité dans la gare de Pau. Quant au bilan des nouveaux horaires mis en place fin 2011, un homme a rappelé que « beaucoup avaient dû négocier avec leur employeur ».

C'est donc logiquement que la discussion s'est poursuivie sur les futurs nouveaux horaires. Des doléances ont été enregistrées sur des suppressions de trains le soir et des changements le matin.

Des variations qui s'expliquent, selon RFF, par les nombreux travaux (axe Pau-Dax et pont sur l'Adour).

Seule consolation : l'annonce de la stabilisation des horaires en 2013 et l'arrivée progressif du cadencement à l'horizon 2017.

Source http://www.sudouest.fr/2012/11/07/un-ta ... 0-4101.php
Didier 74
 

Re: [2012] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 20 Nov 2012 14:36

Sud Ouest, 19 novembre
Sainte-Foy-la-Grande Une rencontre avec les usagers du TER Aquitaine

Le comité de ligne Libourne-Sarlat se réunit mardi à 18 heures.
Les efforts constatés n'empêchent pas certains dysfonctionnements que pointe l'Auterbs.

Après celle qui s'est tenue à Coutras, Patrick du Fau de Lamothe, conseiller régional en charge du TER Aquitaine et de l'intermodalité, animera une nouvelle réunion de concertation cette fois-ci avec le comité de ligne Libourne-Bergerac-Sarlat, le mardi 20 novembre à 18 heures à Sainte-Foy-la-Grande (salle Pierre-Lart, hôtel de ville, place Gambetta).

En trois ans, c'est le troisième interlocuteur des usagers du TER que leur envoie la Région après Philippe Buisson en 2010 et Emmanuel Español en 2011. Le dossier est-il à ce point usant ? Autre changement, le nom de Bordeaux a disparu de l'intitulé de ce comité de ligne, contrairement aux réunions précédentes où il était question du comité de ligne Bordeaux-Libourne-Bergerac-Sarlat.

Cette rencontre avec les usagers sera l'occasion de dresser une nouvelle fois un état de la situation sur l'axe (Bordeaux ?)-Libourne-Bergerac-Sarlat, d'évoquer l'actualité de la ligne et d'annoncer les nouvelles dessertes qui vont être créées. Ce comité de ligne permettra aussi d'examiner les démarches engagées sur cette liaison afin d'améliorer la qualité du service TER Aquitaine et de présenter les travaux en cours, ceux à venir et leurs impacts pour les usagers. Le service annuel 2013 sera également évoqué.

Le Conseil régional consacre en 2012 un budget de 178,14 M€ au TER Aquitaine, à travers le remplacement du matériel roulant, la modernisation des gares et haltes TER, la mise en œuvre d'un programme de nouvelles dessertes et d'une nouvelle tarification.

De plus, bien que cela ne fasse pas partie de ses compétences, la Région Aquitaine a souhaité remédier au mauvais état du réseau et intervient donc pour la régénération des voies. 146,5 M€ ont déjà été engagés, auxquels s'ajoutent 87 millions d'euros dans le cadre du contrat de projet État-Région 2007-2013.

Projet de cadencement
Cela dit, ces efforts constatés n'empêchent pas la pérennité d'un certain nombre de dysfonctionnements que pointe régulièrement du doigt l'Association des usagers du TER Bordeaux-Sarlat (Auterbs), présidée par Thierry Desert. Selon Auterbs (1), le projet de cadencement, s'il était mis en œuvre en l'état, « marquerait une régression considérable de l'offre de transport et le début de la transformation de notre ligne en un diverticule de la ligne Bordeaux-Angoulême se limitant pour l'essentiel à Bergerac-Libourne ». Elle appuie cette affirmation sur des exemples précis, vécus au quotidien par les usagers, qu'elle évoquera lors de ce comité de pilotage mardi. Entre autres questions sur la régularité et la suppression des rames au mois d'octobre (hors grève) ou le remplacement du matériel et le calendrier de déploiement des rames qu'elle ne manquera pas de poser au conseiller régional et aux représentants de la SNCF et de RFF.

(1) Contact Auterbs : auterbs@laposte.net

Source http://www.sudouest.fr/2012/11/19/une-r ... 2-2848.php
Didier 74
 

Re: [2012] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 05 Déc 2012 18:13

Sud Ouest, 4 décembre
Le ras-le-bol des usagers des TER

Transports Les élus de Saint-André veulent aider les utilisateurs des trains pour Bordeaux
Les élus ont montré leur soutien à la population, samedi matin, à la gare.

Le jour n'est pas encore levé, les usagers de la gare de Saint-André remarquent dès 6h45 la présence du maire, Célia Monseigne, accompagnée de plusieurs de ses adjoints et conseillers municipaux qui vient à leur rencontre afin de les soutenir dans leurs revendications auprès de la SNCF.

En effet, une nouvelle fois, la mairie a été alertée par les utilisateurs des TER entre Saint-André et Bordeaux sur les conditions de voyage difficiles qu'ils doivent subir tous les jours dans des trains bondés et insuffisants.

Ainsi, mardi dernier, les élus ont distribué aux passagers près de 300 exemplaires d'un courrier de Mme le Maire, les assurant de son soutien et de ses demandes auprès de la SNCF et de la région pour une augmentation du nombre de trains et de la capacité d'accueil par train aux heures de pointe. « Nous sommes parfaitement au courant de ce problème récurrent, et des usagers en colère sont encore venus me voir, il y a quelques jours après avoir fait le trajet à trois dans les toilettes faute d'autres places. C'est intolérable et nous avons voulu montrer aux voyageurs que nous sommes à leur côté ».

La fréquentation de cette ligne a fortement augmenté cette année et généralement les trains du matin sont déjà bondés en arrivant à Saint-André. Les voyageurs n'en peuvent plus, alors que le discours général invite à l'utilisation des transports en commun. « Le train de 6h58 est déjà plein en arrivant, celui de 7h14 est pire, et ensuite il faut attendre 7h48 pour le suivant, il en manque un vers 7h30 ». En effet, il existe un train à 7h35 uniquement le samedi, jour où personne ne travaille ou presque !

Situation tendue
Les voyageurs ne comprennent pas que la SNCF ne fasse rien pour améliorer la situation, la fréquentation risquant d'augmenter encore dans l'avenir, même si certains se disent décidés à ne pas renouveler leur abonnement pour reprendre leur voiture. La situation déjà très tendue entre les voyageurs et les agents SNCF risque bien de s'aggraver de nouveau à partir du 9 décembre, date de la mise en service de nouveaux horaires décalant le départ des trains de plusieurs minutes.

« Pour beaucoup, cela va devenir impossible de prendre le train en sortant du travail, de rattraper certaines correspondances de tram ou plus grave, certains parents ne pourront plus déposer leurs enfants en crèche ou en halte de garderie si leur train du matin part plus tôt. Déjà assez mal desservie en matière de transports en commun, la Haute Gironde risque de ne pas voir sa situation s'améliorer de sitôt, ce que la mairie de Saint-André ne peut pas accepter. « Nous avons déjà écrit à la région et à la SNCF pour réclamer plus de moyens et dans les meilleurs délais, et de notre côté nous sommes prêts à faire face à une augmentation de trafic avec la possibilité d'agrandir les parkings autour de la gare ».

Pour ce faire et appuyer ses demandes, la mairie invite le maximum d'usagers à témoigner de tous ces problèmes à l'adresse mail créée récemment dans ce but : ter@standredecubzac.fr

Source http://www.sudouest.fr/2012/12/04/le-ra ... 0-1068.php
Didier 74
 

Re: [2012] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 21 Jan 2013 12:22

20 minutes Bordeaux, 21 janvier
Le trafic voyageur en hausse, malgré les travaux

L'Aquitaine est la région française qui cumule le plus de chantiers ferroviaires liés à la modernisation du réseau. Cependant, à l'heure du bilan 2012, vendredi, la SNCF pointait une augmentation des trafics voyageurs. [...] Sur le réseau des TER, la hausse du trafic voyageur s'élève à 4,4%. Alain Petitpoisson, responsable régional des TER avance «89,4% de régularité», soit le meilleur résultat depuis six ans en Aquitaine. Au second trimestre 2013, de nouvelles rames Régiolis, achetées par la région, viennent enrichir le parc des TER et vont permettre de renouveler les trains vétustes, en particulier ceux qui desservent le Périgord. «En 2013, il nous faut assumer les conséquences des travaux. Nous avons d'ailleurs mis en place un plan de progrès avec la région», assure Pierre Boutier, directeur régional SNCF, qui a annoncé la couleur : «Jusqu'en 2017, c'est des travaux, des travaux et des travaux».

Source http://www.20minutes.fr/bordeaux/108371 ... re-travaux

Lire aussi http://www.sudouest.fr/2013/01/19/gros- ... 13-757.php
Didier 74
 

Re: [2012] TER Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 29 Mai 2013 17:51

Sud Ouest, 22 mai
Ponctualité en berne

Le comité de ligne s’est tenu hier à Puyoô. Les horaires 2014 ne satisfont pas

Si l’émoi était moindre qu’en novembre dernier, les insatisfactions des usagers se sont révélées encore importantes lors du comité de ligne de l’axe Pau-Bayonne qui s’est tenu hier soir, à Puyoô.

Les chiffres de ponctualité de l’année 2012 sur cette ligne sont, de l’aveu même de Bernard Uthurry, premier vice-président du Conseil régional d’Aquitaine chargé des infrastructures, bien « loin des objectifs régionaux fixés à 91% ». En effet, sur douze mois, le taux moyen de ponctualité des trains, c’est-à-dire avec moins de six minutes de retard, est de 85,5% contre 88% en 2012.

Les travaux de renouvellement des voies menés sur la ligne entre Pau et Dax et la reconstruction d’un pont sur l’Adour expliquent en majeure partie ces mauvais résultats. Les grèves, les intempéries, les défaillances matérielles et la circulation sur une seule voie entre Puyoô et Bayonne viennent compléter la liste des raisons expliquant cette ponctualité en berne. Sur l’année 2012, 1% des trains ont été supprimés.

Manque de place
« Le problème est que les incidents durent longtemps », a remarqué un responsable de la SNCF. La fin d’année 2013 s’annonce peut-être sous de meilleurs auspices pour les voyageurs, puisque la première tranche des travaux de renouvellement des voies est terminée. La deuxième doit reprendre en décembre. Un point noir subsiste à Coarraze-Nay, où une voie a été « mangée » par le gave, réduisant la circulation à 40 km/h.

Au total, 550 usagers empruntent cette ligne chaque jour et dans chaque sens.

Source http://www.sudouest.fr/2013/05/22/ponct ... 6-4360.php

La République des Pyrénées, 22 mai
Trains régionaux : la ponctualité se dégrade sur la ligne Pau-Bayonne

À première vue, revendiquer 85,5% de ponctualité pour les trains régionaux empruntant l'axe Pau-Bayonne, ce ne pourrait pas être si mauvais. Et pourtant ça l'est. De fait, comme l'a indiqué hier soir à Puyoô le conseiller régional Bernard Uthurry, en charge des transports au sein de la collectivité, "c'est un rendez-vous que l'on rate, un entretien d'embauche que l'on manque…"

Il est vrai que pour un actif qui utilise la ligne dix fois par semaine, cela fait quand même, a minima, deux retards hebdomadaires. Sachant qu'en plus, dans le langage SNCF, les trains sont en retard seulement quand ils arrivent plus de six minutes après l'horaire prévu.

Quoi qu'il en soit, pour les usagers, les retards sont trop fréquents. La Pau-Bayonne apparaît de facto comme l'une des voies les plus "sinistrées" d'Aquitaine, très en dessous de la ponctualité moyenne observée dans la région (90%) et encore plus loin de l'objectif affiché (91%). Et quand, comme le proviseur du lycée de Coarraze Alain D'Hervé, on déplore également les retards - secteur frontalier oblige - des trains venus de Midi-Pyrénées, la situation prend même un tour "calamiteux."

Plusieurs paramètres peuvent expliquer ces retards. D'abord les travaux du nouveau pont sur l'Adour, à l'entrée de Bayonne, et pour lesquels une seule voie est ouverte, mais aussi les incidences de la rénovation de la Pau-Dax. "Le fait qu'il n'y ait qu'une seule voie entre Puyoô et Bayonne n'arrange pas non plus les choses", relève-t-on au Conseil régional. De fait, le retard d'un seul train sur cette ligne a des conséquences sur ceux qui arrivent en face, les possibilités de croisement étant limitées aux gares d'Urt ou de Peyrehorade. Autre problème récurrent, la vétusté du matériel qui obère parfois le bon fonctionnement des trains.

Si l'on ajoute au tableau les intempéries qui imposent des ralentissements ou les mouvements de grève, on saisit mieux le courroux des usagers.

Faut-il alors espérer des éclaircies à moyen terme ? A priori, l'arrivée des nouveaux matériels, même si les livraisons ont pris du retard, et la fin des deux gros chantiers cités plus haut, devraient améliorer les niveaux de ponctualité. Et pourront permettre de réfléchir à une forme de cadencement sur Pau-Bayonne. Même si sur ce dossier Bernard Uthurry préfère ne pas donner d'échéances trop précises.

Source http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 132575.php
Didier 74
 

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