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Maastricht Wrote:J'ai une crainte concernant la capacité de l'axe POLT pour la partie Etampes-Les Aubrais. La ligne offre actuellement trois voies, la voie supplémentaire servant le sens le plus chargé en pointe avec inversion à Toury, à peu près à mi-chemin. On compte actuellement 33 intercités, 6 TER et 1 TGV, plus une circulation fret encore assez importante.
La perspective - très incertaine - de réalisation de la LGV POCL ne risque-t-elle pas de laisser la ligne arriver à sa limite de capacité sans que l'on ose y effectuer des investissements importants ? Le trafic local n'est, Beauce oblige, qu'assez faible, mais il est déjà impossible de répondre aux demandes de circulations supplémentaires de la région Centre, qui souhaite par exemple un A/R en plus, en pointe, avec Blois.
izgood Wrote:Bonjour
La construction de 2 voies GL depuis PAZ jusqu'à Vtry sur Seine le long de la ligne actuelle en empruntant les terrains de l'ex triage de Tolbiac sur 5 km devrait bien facliter le trafic surtout dans le sens pair.
Les seules vraies difficultées sur le terrain, c'est le talus à 3 voies qui précède la gare de Vitry et la traversée de la gare de Savigny sur Orge.
La disparition de la CG Sud au profit du train-tram Massy-Evry devrait aider les choses.
Pour Vitry, une servitude vieille d'un siècle frappe les maisons construite en contrebas.
izgood Wrote:Bonjour
Les gares sur PAZ-Juvisy sont des bâtiments datant du PO, sans intérêt particulier, parfois éloignés des voies même portées à 6 comme Athis-Mons ou comme celle d'Ivry dont la destruction du BV est a priori inutile .
Thor Navigator Wrote:En Suisse ou en Allemagne, le taux de vitesse de base dans les gares, sauf exceptions, est de 40 km/h (ce qui est déjà un net progrès, aussi ténu paraisse t-il). Le trafic en gare de l'Est est chargé en pointe mais loin d'être au taquet, du fait notamment des reports vers Eole, qui ont déchargé la partie terminale du parcours. Le fait que des aménagements limités aient été réalisés pour permettre des départs GL (ou assimilés) depuis les voies côté St Martin (grands numéros) sans cisaillement, moyennant l'emprunt de la voie M (qui passe sous les voies 2 et 2 bis, arrivant côté St Martin), a aussi permis de redonner de la capacité à la gare (historiquement, arrivées et départs étaient positionnées de part et d'autre du faisceau banlieue central, ce qui était logique vu l'absence de matériel réversible et de crochets "sous gare" sur les missions hors IdF).
Wunala Dreaming Wrote:Les moins bonnes nouvelles sont que :
1) ça va coûter bonbon, notamment si l'on considère un départ de voies rapides au nord de Brétigny ;
2) et que ça risque de coincer, à terme, en capacité entre Juvisy et Brétigny, justement là où l'addition va être salée.
Mais si les principaux gains de temps et de régularité sont attendus en sortie/entrée de région parisienne, ma foi, c'est bien là qu'il va falloir mettre les moyens. Ce qui me fait d'ailleurs penser à une situation comparable du côté de Paris-Clermont-Ferrand. J'ai cru comprendre que la bifurcation de Moret était un point dur en termes de capacité, et que la section Moret-Montargis était un peu limite en ITE. Est-ce qu'une voie rapide entre Fontainebleau (voire même Melun) et Nemours serait envisageable ? Est-ce que l'infra sur Moret-Montargis pourrait permettre des relèvements de vitesse après renforcement de la signalisation et/ou de la puissance installée ? Quelque chose dans le style du shunt de Rives appliqué à l'Île de France ?
Excellente discussion, merci à tous !
izgood Wrote:Difficile de comparer les quais déserts de Sélestat ou Châtelleault pendant 97% de la journée ave les quais d'une grosse ligne banlieue comme Paddington-Reading (qui va être intégrée dans Crossrail)....
Pp87 Wrote:Alors que l'on débat sur ce que pourrait être l'avenir, la réalité s'impose à nous.
Le non entretien du réseau pendant de trop longues années finit par nécessiter des fermetures totales de circulation sur les voies classiques.
L'aspect positif, c'est que l'on semble enfin vouloir entretenir le réseau conventionnel, mais le mal n'est il déjà pas fait ?
Pour plus de détails : http://limousin.france3.fr/2012/07/10/pas-de-trains-limoges-du-21-au-23-juillet-40473.html
et http://www.ter-sncf.com/Regions/limousin/Fr/Se_deplacer_en_TER/Avant_mon_voyage/Travaux/DetailsTravaux.aspx?URI=tcm%3a23-77651-1
Vive les voyages en train en période estivale !!
Pas de train à l'arrivée et au départ de Limoges ce dimanche non plus. La voie ferrée est en effet complètement coupée par les travaux : les ouvriers remplacent, par exemple, le pont métallique sur la rue d’Utrillo par un pont en béton, en moins de 48 heures.
Depuis hier matin, la circulation des trains est interrompue pour 44 heures à Limoges. Réseau Ferré de France (RFF) change les aiguillages et remplace le pont sur la rue d’Utrillo.
« Quand nous arriverons sur le chantier, vous comprendrez pourquoi nous sommes contraints d’arrêter les trains. » Stéphane Leprince, directeur régional de RFF, est sur de son effet lorsque nous approchons du principal secteur en travaux.
RFF a profité de cette accalmie sur les rails pour mener des travaux dans deux autres secteurs de la gare de Limoges. Il s’agit essentiellement de remplacer ou de moderniser les systèmes d’aiguillages, qui eux aussi, ont fait leur temps et partent à la ferraille.
« Ces aiguillages ont 40 ans et si nous avions attendu davantage, il aurait été nécessaire de ralentir les trains. Or, c’est impossible sur une ligne de cette importance » justifie le directeur régional de RFF. Une dizaine d’aiguillages seront ainsi remis à neuf d’ici lundi.
Derrière leur guichet, les dix salariés de la SNCF ne sont pas trop nombreux pour répondre aux sollicitations des voyageurs. En ce samedi midi, pas moins de six cars arrivent de La Souterraine, avant que tout le monde descende et grimpent dans six autres cars chargés de rejoindre Brive.
Une date bien choisie malgré les vacances
Pour les passagers, c’est un peu la panique. Entre les cars qui remplacent les TER et ceux qui assurent la liaison sur la ligne Paris-Toulouse, beaucoup cherchent le bon quai d’embarquement. Il y a les Limougeauds, prévenus depuis longtemps de ce week-end de perturbations, et les vacanciers, chargés d’immenses sacs à dos, de glacières et de chaises de camping. Les bagages doivent tous loger dans la soute du bus.
« J’étais informée donc je ne suis pas trop chargée », se félicite Claudine qui ramène son petit-fils à Paris. « Ce n’est pas une situation confortable, mais nous gérons sans trop grogner ».
« Je repars de Limoges pour rejoindre Nice. C’est un trajet de 10 heures et ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple », avoue Valérie. « J’ai stressé pour savoir comment elle allait faire », appuie son amie Hélène qui l’a accueillie à Limoges.
« Moi je n’arrête pas de changer alors que d’habitude je reste dans le même train », s’agace Julie qui doit rejoindre la région parisienne. « Maintenant, si c’est pour des travaux, il faut être compréhensif ».(...)
Cette date n’a pourtant pas été choisie au hasard. « Ce week-end de juillet est assez calme car nous n’avons ni les étudiants, ni les personnes qui travaillent à Paris, car beaucoup sont en vacances », justifie Marie-Paule Raboisson, de la SNCF. « Nous transportons aujourd’hui entre 5.000 et 6.000 voyageurs, contre 8.500 d’habitude ». (...)
mauzemontole Wrote:J'ai une question sur cette interruption, si quelqu'un peut répondre. Les lignes Poitiers / Limoges, Angoulême / Limoges et Brive / Limoges ne passent pas sur cette portion coupée. Pourquoi le trafic est-il interrompu sur ces lignes aussi ?
Tous ensemble pour les Gares rencontre le Président de la République
A Souillac, un des lieux symboliques de la lutte pour le rétablissement des 15 arrêts « intercités » supprimés en 2007, en gare de Gourdon et Souillac, l'association Tous ensemble pour les gares a rencontré le Président de la République lors de sa venue sur le Tour de France, le 20 juillet.
Le Vice Président de TEPLG a précisé les demandes de TPLG au Président de la République :
- Le retour des arrêts « intercités » de jour et de nuit, application immédiate et sans coût financier pour la SNCF (trains circulant),
- La pérennisation de la ligne POLT
- L' arrêt de tous les « intercités » compte tenu des travaux RRF affectant ou supprimant les TER de correspondance
- Le reclassement de la gare de Gourdon au statut « grandes lignes » etc...
François Hollande a indiqué qu'il connaissait le dossier, qu’il serait examiné et que l'association recevrait une réponse.
Train : il écrit aux ministres
Expert ferroviaire et membre de l'association Urgence Ligne Polt , Jean-Noël Boisseleau vient d'écrire aux deux ministres du Budget et des transports. Il plaide pour une régénération de l'axe historique Paris-Toulouse tout en appuyant la LGV Tours-Bordeaux-Toulouse.
Pendant ses vacances, Jean-Noël Boisseleau a beaucoup écrit. L'expert ferroviaire auprès des parlementaires lotois et du président du conseil général a adressé deux courriers aux ministres en charge du Budget et des Transports, Jérôme Cahuzac et Frédéric Cuvillier. Celui qui est aussi membre de l'association Urgence Ligne POLT et de «Tous ensemble pour les gares de Souillac et Gourdon» est de nouveau revenu à la charge pour plaider la cause de l'axe historique, la radiale Paris-Toulouse, tout en soulignant l'utilité et l'importance du projet de LGV qui doit relier Tours, Bordeaux à Toulouse.
«Il y a eu un changement de gouvernement, or la nouvelle équipe, assure l'expert, a la volonté de remettre de l'ordre dans le Schéma national des infrastructures de transports. Pour ce faire, ajoute Jean-Noël Boisseleau, une commission devrait se réunir en septembre chargée de hiérarchiser les projets en tenant compte de l'aménagement du territoire». C'est donc, à ses yeux le bon moment pour pousser sur le devant de la table le dossier des dessertes ferroviaires du Lot.
«Sur les 14 projets de LGV envisagés, 4 sont financés. Le gouvernement devrait étudier le coût des dix autres. Une chose est sûre, assure l'expert lotois, la LGV Tours, Bordeaux Toulouse présente assez d' arguments pour qu'elle ne soit pas remise en cause». Il évoque l’éloignement géographique du Sud-ouest par rapport à la capitale, la densité de population des bassins et agglomérations traversés de la Gironde à la Haute-Garonne. Et puis il y a le chiffrage : «Le projet de LGV Paca Marseille-Nice avec ses 60 tunnels coûterait, affirme-t-il, 4 fois plus cher au kilomètre que la LGV Tours-Bordeaux».
Dans la réflexion générale sur le ferroviaire, Jean-Noël Boisseleau espère bien que soit prise en compte la régénération de l'axe Paris-Toulouse. «Le centre et le Sud-Ouest ne peuvent plus rester à l'écart du progrès des liaisons ferroviaires». Et de rappeler les belles heures du Capitole dans les années 1970, «qui constituait un exemple national tant en vitesse, régularité et confort des rames».
dix propositions
L'association Urgence Ligne Polt a fait 10 propositions pour promouvoir l'axe Paris-Orléans-Limoges-Toulouse : trop de suppressions de trains sans information préalable ; relèvement de la vitesse de 5 à 10 km/h pour relier Paris en 4h50 ; amorce à Cahors du TGV Brive-Aéroport Charles- de- Gaulle ; desserte de Souillac et Gourdon par le Teoz éco ; sur Gramat-Figeac rétablissement du train quotidien «le Parisien» ; Train direct quotidien Paris-Aurillac via Bretenoux ; arrêt des substitutions de trains par des cars ; statut de gare de grandes lignes à Gourdon ; retour à la tarification unique au kilomètre ; des trains plus propres.
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