Accidents et incidents : sujet unique

[Alex]

http://www.lepopulaire.fr/editions_loca ... HCxo-.html

[Didier 74]

Le voyage des passagers des Lunéa 3730 (Cerbère 21h09 - Paris 7h22) et 3970 (La Tour de Carol 20h20 - Paris 7h22) ont vu leur voyage sérieusement allongé. Leur train est tombé en panne en Haute-Vienne vers 4h15. Il y avait 300 personnes à bord. Le chauffage n'a été coupé que 30 minutes à bord du Lunéa. Le froid ne serait pas à l'origine de la panne du train.

La circulation dans le secteur a été perturbé de 3h40 à 11h30 selon Infolignes.

Ils ont été replacés dans les Téoz 3606 et 3610 à Limoges.

Infolignes et Gares en mouvement donnent aussi :
- 4h de retard pour le 474 (Barcelone - Paris 8h37).
- 5h45 de retard pour le 3604 (Brive 5h00 - Paris 9h08).
- 4h30 de retard pour le 3606 (Limoges 7h06 - Paris 10h18).
- 3h30 de retard pour le 3610 (Cahors 5h28 - Paris 11h23).
- 2h10 de retard pour le 3620 (Toulouse 6h46 - Paris 13h18).

Le 3701 (Paris 8h58 - Toulouse 16h30) a pris 40 min de retard suite à une panne au départ.
Le 3635 (Paris 11h53 - Brive 16h09) a pris 40 min de retard suite à une panne au départ.

Le Thello en provenance de Venise a pris 2h de retard.

2h de retard aussi pour le Lunéa 5594/5 (Paris 23h12 - St Gervais 8h46). Un car supplémentaire a été mis en place pour les passagers se rendant à Chamonix.

[dyonisos]

http://www.lepopulaire.fr/editions_locales/limoges/le_train_sort_des_voies_en_gare_de_verneuil@CARGNjFdJSsAEhoHCxo-.html

Pour la Limoges - Angoulême, un déraillement qui n'a rien d'étonnant vu l'extrême vétusté de la ligne, avec des composants datant du début du XXème Siècle, et rafistolés à qui peut mieux...

[Didier 74]

tsrinfo.ch, 3 février

La ligne Sion-Martigny reprendra samedi matin

Le trafic ferroviaire CFF entre Ardon et Saxon (VS) sera rétabli tôt samedi matin, plus tard que ce qui avait été préalablement annoncé. Il avait été interrompu sur les deux voies jeudi après-midi suite à l'affaissement du coffrage d'un pont routier sur la ligne de contact près de Riddes (VS).

Un service de bus de remplacement a été mis en place entre Ardon et Saxon pour le trafic régional et entre Sion et Martigny pour les passagers des grandes lignes.

Les voyageurs de Lausanne et Genève à destination de Brigue, ainsi que les clients du trafic international, circulent via Berne, indiquent vendredi les CFF dans un communiqué.

Dans un premier temps, les CFF avaient estimé que la reprise du trafic interviendrait vendredi après-midi.

Cela explique sans doute le retard du Thello qui a dû être détourné. Mais par quel itinéraire ?

Les reportages de la TSR http://www.tsr.ch/info/suisse/3758484-l ... matin.html

[BAB]

Bonjour,

Bonjour

Grand renfort de matériel sur cet incident de Solignac, au 13h de TF1 on pouvait noter la présence d'une UM de 67200 Infra(?), une 26000, 2 7200 et voir les voyageurs repartir...en autocar..

Oui, mais hier au 13h de TF1, aucune image du rattrapage d'un train de frêt Colas Rail par le train ECR; alors que TF1 possède une équipe permanente à Tours !
Etonnant ce traitement de l'info par TF1; à moins que....
B@B

[mauzemontole]

On a donc encore la preuve qu'on a en France des journalistes qui font pas leur boulot. Bon après Pernaut c'est pas une référence journalistique, j'avoue... Tout juste bon à faire pleurer dans les chaumières...

Quand il arrive même pas le quart à la SNCF ça fait les gros titres, mais alors là c'est limite si ça passait pas inaperçu

D'ailleurs pour parler des retards liés aux intempéries, là ils y vont tous en coeur...

[Didier 74]

ledauphine.com, 3 février

Drame d’Allinges : SNCF et RFF mis en examen

À la demande du parquet de Thonon-les-Bains, le juge d’instruction en charge de l’accident de bus d’Allinges vient de décider de la mise en examen pour homicide involontaire de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF), jusque-là placés sous simple statut de témoins assistés. « Cette mise en examen est un peu le dernier acte, le point d’orgue aux différentes questions posées », a commenté jeudi soir le procureur de la République d’Annecy, Éric Maillaud.

Après plus de trois ans d’instruction, seule la responsabilité du chauffeur de bus avait jusque-là été pointée par une mise en examen. Ce ”rebondissement” devrait dissiper l’amère impression des familles de victimes de « ne juger qu’un lampiste », relève le procureur Maillaud.

Pour autant, ces deux mises en examen devraient probablement être contestées par RFF et la SNCF, ce qui entraînera une saisine de la chambre de l’instruction de la Cour d’appel. « C’est une vraie question que cette mise en examen et il est pas mal qu’elle soit tranchée par la collégialité de la chambre de l’instruction et non lors du procès, comme ce fut le cas lors du procès AZF et qui fait toujours un peu désordre », estime le procureur Maillaud. Si saisine il y a, elle ajournera de quelques mois la clôture du dossier. Sans ça, le procès pourrait être organisé en novembre prochain à Thonon.

Le 2 juin 2008, la collision d’un TER et d’un bus scolaire sur le passage à niveau de Mésinges avait causé la mort de sept collégiens et fait une trentaine de blessés.

[mauzemontole]

Elle a vraiment le dos large la SNCF... RFF aussi d'ailleurs sur ce coup là.

Puisque je vais encore radoter. Les passages à niveau font l'objet de règles précises dans le Code de la Route...

[François]

Elle a vraiment le dos large la SNCF... RFF aussi d'ailleurs sur ce coup là.

La mise en examens de RFF est parfaitement justifiée. Jusqu'à preuve du contraire c'est bien cet Epic qui est propriétaire et doit veiller à la sécurité des PN. Pour la SNCF, je suis plus mitigé, c'est certainement sa mission de GID qui est visée ici. Pour le coup, l'absence de séparation nette des activités les rend co-responsables aux yeux du juge d'instruction.

[mauzemontole]

TF1 n'a peut être pas la responsabilité de l'accident, mais ils ont la responsabilité de ce qu'ils diffusent.

Pour parler des trains SNCF en retard ou qui déraille y a du monde. Quand c'est le privé y a plus personne...

Cherchez bien, même sur internet des sites qui parlent de l'accident entre le train ECR et le train Colas Rail. J'en ai vu que deux, La Nouvelle République (Journal Local) et France 3 (Journal Local)... Par contre les retards liés aux intempéries font les gros titres...

Bon en même temps faut pas en attendre trop de journalistes qui découvrent chaque année qu'en hiver il fait froid et il neige...

[Didier 74]

Sur le drame d'Allinges, il est surprenant que le gestionnaire de la voie routière ne soit pas mis en cause. Quelques jours après la catastrophe, un arrêté a été pris pour interdire la circulation des cars et des camions.

[capelanbrest]

TF1 n'a peut être pas la responsabilité de l'accident, mais ils ont la responsabilité de ce qu'ils diffusent.

Pour parler des trains SNCF en retard ou qui déraille y a du monde. Quand c'est le privé y a plus personne...

Cherchez bien, même sur internet des sites qui parlent de l'accident entre le train ECR et le train Colas Rail. J'en ai vu que deux, La Nouvelle République (Journal Local) et France 3 (Journal Local)... Par contre les retards liés aux intempéries font les gros titres...

Bon en même temps faut pas en attendre trop de journalistes qui découvrent chaque année qu'en hiver il fait froid et il neige...

La vocation première de TF1 et de certains groupe de presse régionaux est avant tout de faire rentrer de l'argent et de vendre !

- un train en rade avec 300/400 usagers à bord ça fait causer......dans les chaumières au café du commerce etc...chacun peut se mettre dans la peau des usagers....et alimenter peu ou prou la faconde des médias...
- un marchandise avec 1000 t de patates ou 40 boites containers ça n’intéresse que les pro et les ferrovipathes...le grand public il s'en balance....

Que demain des groupes privés fassent du voyageurs et leur sort sera le même que la sncf actuelle...ne nous y trompons pas....
La détresse humaine a toujours fait vendre quelque soit son niveau....et les médias ne s'y sont jamais trompés pour faire du chiffre titres racoleurs aidant....

[Thor Navigator]

Colas Rail (une des deux EF impliquées, l'autre étant ECR) appartient au groupe Bouygues...

[nicobsa]

Évidemment, vu sous cet angle ..., nous dirons que officiellement c'est un oubli, ou les gens s'en moquent, mais officieusement, c'est peut etre une raison suffisante ? ...

[Didier 74]

Le trafic à Bâle a été perturbé par une panne de courant.

Paris Normandie, 3 février

Normandie : violences à bord du train Paris-Rouen-Le Havre

DELINQUANCE. Un commando de six à huit hommes, cagoulés et armés de battes de base-ball, ont semé la terreur dans le Paris-Rouen-Le Havre, à Gaillon.

En quelques minutes, le « commando » a réussi à terroriser tout un train en gare de Gaillon.

ROUEN (Seine-Maritime). Les voyageurs qui se trouvaient dans le Paris - Rouen - Le Havre le mardi 31 janvier n'ont pas vraiment compris ce qui se passait. Il est 20h27, en gare de Gaillon-Aubevoye, dans l'Eure. Le train n° 13123, vient de stopper pour laisser descendre un flot d'usagers de retour de leur travail. Soudain, un « commando » de six à huit individus, les visages dissimulés par des cagoules, capuches et autres foulards, fait irruption dans une rame en hurlant. Ils sont armés, selon des voyageurs qui participent ébahis à la scène, certains de battes de base-ball, d'autres de batons, voire d'un marteau.

Ils arrachent les portables et brisent les vitres
Tout va très vite. Les agresseurs frappent sauvagement sur tout ce qui se trouve à portée et font exploser des vitres de la rame. Un voyageur a été blessé, mais aurait refusé de déposer plainte. « Ils faisaient semblant de chercher quelqu'un », raconte un témoin. En fait, ils en ont profité pour arracher sous la menace téléphones portables et autres matériels informatiques des mains des voyageurs.
Selon nos informations, le « commando » a traversé le train de bout en bout avant d'en redescendre alors qu'il redémarrait. « Ils ont tiré le signal d'alarme afin de stopper le convoi et de permettre l'ouverture des portes », confirme un témoin.
Seul à bord, le contrôleur n'a pu s'interposer. Il a signalé immédiatement l'incident à la Suge, la police ferroviaire. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Gaillon, afin de déterminer précisément le déroulement de ces violences. Et qui en sont les auteurs.
La tâche s'annonce ardue pour les enquêteurs car ils disposent de peu d'éléments. Hier soir, aucun des voyageurs qui étaient à bord du train ce mardi soir n'avait déposé plainte. Pas même la SNCF. Pourtant, dans son rapport à la Suge, le contrôleur - qui devrait être entendu rapidement par les gendarmes - relate avec précision le déroulement des faits et la violence avec laquelle les inconnus ont procédé.
Mercredi soir, les gendarmes de Gaillon et les policiers municipaux d'Aubevoye sont montés à bord du train de 20h27 arrêté en gare et ont diffusé aux usagers un appel à témoin, pour inciter les victimes de la veille à se faire connaître.

La vidéosurveillance parlera-t-elle ?
« Cette attaque a été violente », confirme Jean-Luc Recher, le maire d'Aubevoye, un peu fâché de n'avoir pas été informé de ces faits qui se sont déroulés sur le territoire de sa commune, et a fortiori à la gare. « Nous faisons de gros efforts d'investissement pour assurer la sécurité dans notre ville, notamment en finançant l'installation de caméras de vidéosurveillance sur le parking de la gare. »
Des caméras dont les bandes vidéo ont été saisies par les enquêteurs et qui permettront peut-être d'identifier les auteurs de cette opération commando hors du commun.
Informée de ces événements, la procureure de la République d'Evreux, Dominique Laurens, attend d'avoir davantage d'informations pour apporter la réponse judiciaire qui s'impose. « Selon mes informations, ce sont des gamins qui sont montés dans le train en hurlant », nous indiquait-elle hier soir, insistant sur l'absence de plainte aussi bien de victimes que de la SNCF.

Paris Normandie, 4 février

Un train attaqué en Normandie : la SNCF dépose une plainte

VIOLENCES. L'enquête se poursuit pour retrouver les individus qui ont semé la terreur dans le Paris-Le Havre, mardi soir. La procureure d'Evreux minimise.

EVREUX (Eure). L'enquête des gendarmes se poursuit activement après les violences opérées par un groupe d'individus mardi soir dans le train Paris-Rouen-Le Havre, à l'arrêt en gare de Gaillon-Aubevoye. La SNCF a finalement déposé une plainte contre X hier dans la matinée, confirme un porte-parole de la direction. De leur côté, les enquêteurs tentent de retrouver les usagers présents dans la rame au moment des faits, et dont certains ont été délestés de leur téléphone portable ou tablette numérique et ont assisté à des actes de vandalisme contre le matériel de la SNCF (au moins deux vitres brisées). Des témoins devaient être entendus hier soir par les gendarmes. Ainsi, le témoignage des deux contrôleurs présents dans le train ce soir-là, auteurs d'un rapport à la Suge, la police ferroviaire, devrait permettre d'éclairer les enquêteurs sur ce qui s'est réellement passé. Pour le maire d'Aubevoye, Jean-Luc Recher, « les violences ont été bien réelles ». Les individus, d'une vingtaine d'années et armés de battes de base-ball et d'un club de golf, étaient selon lui au moins huit sur le parking de la gare où ils ont été filmés par la vidéosurveillance, à côté d'une Clio blanche qui appartiendrait à l'un des individus. L'exploitation de la bande-vidéo, saisie par les gendarmes, a permis à l'évidence d'identifier au moins le propriétaire du véhicule suspect.

Hier en fin d'après-midi, la procureure de la République d'Evreux (Eure), Dominique Laurens, a organisé un point presse. L'occasion de minimiser cet événement. La magistrate du parquet a ainsi insisté sur le fait qu'il n'y avait à ce jour aucune plainte enregistrée de voyageur. Et que, selon un agent de la SNCF, présent sur le quai vers 20h12, il y avait tout au plus trois individus le visage « camouflé » et dont l'un tenait un club de golf avec lequel il a asséné des coups sur une voiture et le second armé d'un bâton. Ce cheminot affirme avoir vu monter les trois individus en queue de train et redescendre quelques instants après alors que le convoi redémarrait. Pour assurer l'ouverture des portes, ils ont tiré la sonnette d'alarme stoppant ainsi le train.
Contactée par téléphone jeudi soir, la Suge de Rouen confirmait ces incidents, mais se refusait à tout commentaire.

[Jojo]

Par contre les retards liés aux intempéries font les gros titres...

Hier sur France 3 Alsace il y avait un reportage sur la préparation particulière des trains, disant qu'ils faisaient tourner régulièrement les moteurs, que le tram-train a roulé toute la nuit, etc...
Comme quoi, ils parlent aussi des trains qui arrivent à peu près à l'heure. (oui, on peut toujours compter sur les Eurocity pour foutre le bordel dans le graphique de circulation).

[Didier 74]

rtl.be, 4 février

Trafic des trains perturbé: les retards se résorbent

Le trafic ferroviaire international entre la Belgique et les pays voisins a été sérieusement perturbé samedi par le gel. Le trafic intérieur a été, lui, plutôt épargné, a indiqué le porte-parole d'Infrabel, Frédéric Petit.

Le froid a causé la pagaille sur le rail samedi. Le trafic des Thalys, des Eurostar et des TGV a été sérieusement perturbé. Les trains internationaux ont eu plusieurs heures de retard à cause de problèmes techniques dus au gel, aux Pays-Bas. Peu avant 20h00, la situation était en train de s’améliorer progressivement.


Bloqués pendant 3 heures
Ce matin tous les TGV Eurostar et Thalys ont été bloqués au même endroit durant 3 heures: à hauteur de Hal-Buizingen. Dès lors, tous les trains en partance pour la France étaient bloqués, selon Infrabel. "Il n’y a pas de chauffage, pas d’électricité. Nous sommes dans le noir et on nous ne dit rien", avait témoigné un passager. Le train bloqué a été dégagé de la voie et a été ramené à Bruxelles avec l’ensemble de ses passagers. Les conditions météorologiques seraient à l’origine de cette panne. Du côté d’Infrabel on avance un problème technique dû à la motrice.

Point stratégique
La Gare de Hal-Huizingen est un point stratégique dans le réseau ferroviaire belge, car c’est par là que transite l’ensemble du réseau international. Beaucoup de retards ont donc été enregistrés ce matin pour les trains qui circulaient vers cette gare. Vers 13h, les Thalys affichaient encore entre une heure et deux heures de retard. Les trains internationaux ont également du retard.

Les vidéos http://www.rtl.be/info/votreregion/flan ... -a-prevoir

Quelques impacts
Thalys 9920/1 (Amsterdam 5h40 – Bourg-Saint-Maurice 14h34) : supprimé uniquement entre Moûtiers et Bourg-Saint-Maurice, en raison du retard pris lors d’un changement d’itinéraire aux Pays-Bas en raison des conditions climatiques. Les voyageurs pour Aime, Landry et Bourg-Saint-Maurice ont été replacés dans une autre rame. 4h de retard à son terminus exceptionnel Moûtiers.
Thalys 9924/5 (Bruxelles 7h59 – Bourg-Saint-Maurice 14h34) : supprimé uniquement entre Moûtiers et Bourg-Saint-Maurice, en raison du retard pris lors d’un changement d’itinéraire aux Pays-Bas en raison des conditions climatiques. Les voyageurs pour Aime, Landry et Bourg-Saint-Maurice ont été replacés dans une autre rame. 4h de retard à son terminus exceptionnel Moûtiers.
TGV 9810/1 (Bruxelles 7h10 – Marseille 12h16) : supprimé en raison des intempéries en Belgique.
Thalys 9990/1 (Bourg-Saint-Maurice 15h45 – Bruxelles 22h38) : supprimé uniquement entre Bourg-Saint-Maurice et Moûtiers en raison de la réutilisation de la rame du 9924/5. Les voyageurs au départ de Bourg-Saint-Maurice, Landry et Aime ont été acheminés à Moûtiers dans les rames 6436 (Bourg-Saint-Maurice 16h22 – Moûtiers 17h08) et 5174/5 (Bourg-Saint-Maurice 17h38 – Moûtiers 18h12). 2h de retard au départ de Moûtiers.
Thalys 9986/7 (Bourg-Saint-Maurice 15h45 – Amsterdam 0h44) : supprimé uniquement entre Bourg-Saint-Maurice et Moûtiers en raison de la réutilisation de la rame du 9920/1. Les voyageurs au départ de Bourg-Saint-Maurice, Landry et Aime ont été acheminés à Moûtiers dans les rames 6436 (Bourg-Saint-Maurice 16h22 – Moûtiers 17h08) et 5174/5 (Bourg-Saint-Maurice 17h38 – Moûtiers 18h12). 2h de retard au départ de Moûtiers ...

[Didier 74]

La Nouvelle République, 3 février

Collision entre deux trains de fret à faible vitesse

Maillé (Indre-et-Loire). Deux trains de fret sont entrés en collision jeudi. Personne n’a été blessé, mais des voyageurs ont été retardés.

Mauvaise passe pour le train. Ces deux derniers jours ont été émaillés d'incidents, de problèmes qui ont perturbé la circulation de voyageurs hier matin. L'événement le plus grave s'est produit jeudi vers 0h30, avec une collision à faible allure entre deux trains de fret. Ils roulaient entre 15 et 20 km/h, en rase campagne à Maillé, à 5 km du nord de la Vienne.

Ces trains circulaient en « marche prudente », après une intervention sur la voie. La SNCF n'assurait donc pas une gestion de circulation automatique à distance. En l'occurrence, les directives étaient passées oralement. Ces trains se trouvaient tous deux sur la même voie, celle de Tours-Châtellerault.

Enquête interne
Pour une raison encore indéterminée, l'arrière d'un train a été heurté par un autre. La locomotive du deuxième train a été soulevée. Heureusement, le conducteur n'a été blessé. En matinée, la quinzaine de wagons de l'un des deux trains a été acheminée à Saint-Pierre-des-Corps. Un peu plus tard, il ne restait sur place que la locomotive et un wagon accroché par-derrière. Ces deux trains de fret n'appartiennent pas à la SNCF, mais à deux sociétés tierces, Euro Cargo Rail et Colas Rail. Après cette intervention, la question de la responsabilité de l'accident sera posée.

Voie unique
D'ores et déjà, la SNCF a diligenté une enquête interne ainsi qu'Euro Cargo Rail, une entreprise privée, qui assume les frais du levage. Le trafic a été perturbé sur la ligne Paris Bordeaux où la circulation des trains a dû être organisé avec une voie unique sur une vingtaine de kilomètres. Les TGV ont connu des retards jusqu'à une vingtaine de minutes. Quant aux TER, ceux qui ont été maintenus ont accusé des retards de quinze à trente minutes. Pour les autres, une liaison de substitution par bus a été mise en place entre Tours et Châtellerault. Les perturbations doivent se poursuivent aujourd'hui, au moins jusqu'en fin de matinée, le temps de mener les opérations de levage du wagon percuté.

Photo http://www.lanouvellerepublique.fr/Vien ... e-vitesse#

4 février

Trains de fret : opération délicate la nuit dernière

Maillé. Suite à la collision de deux trains de fret, jeudi, la SNCF a organisé, la nuit dernière, une délicate opération de relevage de la locomotive.

Les opérations devaient se dérouler la nuit dernière entre 1h et 4h, sur les voies de la ligne SNCF à Maillé. Rappelons que, jeudi, vers 0h30, deux trains de fret sont entrés en collision alors qu'ils roulaient tous deux à faible allure. Heureusement, l'accident n'a pas fait de blessés. Et seule la circulation des trains a été perturbée par cet incident rare. Toute aussi exceptionnelle est l'opération organisée, cette nuit, pour évacuer la locomotive des rails et permettre la reprise du trafic. « Il s'agit, expliquait hier Marjorie Hetté, responsable de la communication SNCF région Centre, de soulever légèrement la caisse et le plancher de l'engin. Les équipes doivent ensuite enlever les roues endommagées et les remplacer par des neuves afin que la locomotive puisse être poussée jusqu'à une voie de garage à Port-de-Piles. » Il est, en effet, prévu de découper au chalumeau la partie basse de la loco. L'intervention, qui se déroulera en présence d'un dispositif de sécurité incendie assurée par les sapeurs-pompiers du département, est prévue de nuit afin de gêner le moins possible la circulation des trains.

La SNCF devra ensuite procéder à une inspection des installations électriques et des voies avant de rouvrir la ligne. En attendant, deux TER étaient supprimés hier, en fin de journée, entre Tours et Poitiers, d'une part, mais aussi entre Tours et Port-de-Piles, d'autre part. Ils ont été remplacés par des autocars. Le train prévu au départ de Tours, ce matin, à 6h15, est aussi annulé et remplacé par un service de car. Les TGV, eux, circulaient normalement hier avec dix à quinze minutes de retard. Dans la nuit, six trains de fret – qui étaient prévus sur cette voie – seront bloqués.

La Voie du Nord, 3 février

SNCF : 350 passagers obligés de finir à pied

La SNCF a évacué le TER bloqué à 200 m des quais.

Pas de chance, hier matin, pour les passagers d'un TER venant de Lens. Deux cents mètres avant le terminus, à Lille Flandres, leur train stoppe sans pouvoir repartir. Diagnostic : de l'eau dans une conduite de freinage (à air comprimé) a gelé, provoquant la rupture d'une pièce sur le circuit qui ne peut plus être remis en pression. Impossible, donc, de libérer les freins (serrés par défaut sur les trains, à l'inverse des voitures). ...

Le constat est réalisé à 9h30 et dix minutes plus tard, l'opérateur décide « exceptionnellement » d'évacuer les passagers à pied, la gare étant toute proche. Le personnel est mobilisé en urgence, guidant les usagers sur les chemins le long des voies vers les quais.

Treize TER retardés
Trois cent cinquante personnes finissent leur voyage en marchant : les occupants du Lens - Lille, mais aussi ceux d'un Amiens - Lille et d'un Bully - Lille, qui suivaient. L'opération dure une grosse demi-heure mais entraîne l'arrêt de toute circulation à Lille Flandres et, donc, environ 15 minutes d'arrêt pour treize autres TER. Dans l'un d'eux, une passagère évoque « des retards à répétition le matin, avec des explications floues : les gens sont excédés ! ».

Cette panne entraîne en tout cas l'inspection immédiate des trains du même type, précisait hier après-midi la SNCF. Celle-ci s'ajoute aux opérations préventives d'automne, détaillées par Cédric Hasbroucq, responsable maintenance pour les rames TER. « En novembre, on vérifie nos stocks de pièces détachées qui sont plus sensibles au froid. On inspecte les climatisations, WC, pulvérise du téflon sur les joints des portes pour éviter qu'elles ne collent avec le gel. On place aussi des bandes antidérapantes sur les marchepieds. » D'autres actions interviennent en fonction du froid, comme la projection de sable sur les voies afin d'en améliorer l'adhérence. « On purge aussi les circuits de freinage des rames, vérifie les systèmes de chauffage, les batteries, etc. » Sachant que les TER roulent par toutes les températures : « L'année dernière, on a exploité à - 15 °C. »

20 minutes Rennes, 3 février

La SNCF relaxée neuf ans après

« Aucune faute, même simple, ne peut être reprochée à la SNCF ». C'est par ces mots que le tribunal correctionnel de Rennes a prononcé hier la relaxe de la société de chemin de fer dans l'affaire de la halte ferroviaire de Laillé, au sud de Rennes. Les faits remontent à 2003, quand Sandy, adolescente de 16 ans, meurt percutée par un train en traversant les voies. L'instruction avait alors pointé l'aspect « dangereux » du passage emprunté par la jeune fille. « La sortie est clairement indiquée. Les panneaux sont visibles et lisibles », estime le tribunal. La jeune fille avait préféré traverser sur un « bateau » plutôt qu'au passage à niveau situé plus loin. « Je m'y attendais, mais j'éprouve tout de même une grande déception. Avec un souterrain ou une passerelle, ça ne serait pas arrivé », a réagi le père de Sandy à l'issue de l'audience. « Je vais me battre pour elle et peut-être créer une association d'aide aux victimes. »

[Thor Navigator]

Mouais... le fait que la loc impliquée soit louée à Akiem ne signifie pas nécessairemnt que l'engin soit en cause, et même dans cette hypothèse, il faudra examiner les responsabilités côté maintenance. Attendons les conclusions de l'enquête.

[Thor Navigator]

Ce sont deux événéments qui n'ont qu'un rapport indirect (le GID SNCF est aussi concerné pour ce qui concerne la rupture de rail). La marche a vue est chose courante et normale sur un réseau ferroviaire, surtout en BAL qui est un block permissif (c'est loin d'être le cas de tous les blocks). Les trains entrent d'eux même en canton occupé... en respectant les règles de la marche à vue. Cette section de ligne présente des courbes de très faible rayon et la visibilité était bonne la nuit de l'accident. L'enquête devra préciser pourquoi le train suiveur n'a pas respecté la marche à vue.

[Cramos]

P'tête que les rouges de Colais Rail étaient éteints, ou que le conducteur ECR s'endormait, ou autre chose encore. Bref, on peut spéculer pendant longtemps comme ça. A part attendre les résultats de l'enquête, je ne vois pas ce que l'on peut dire de plus, à part que ça perturbe fortement le trafic sur Paris - Bordeaux, et que heureusement qu'il y a l'IPCS sur cette ligne!

[popol]

Hello;

Tu sous-entends qu'il serait passé en voie directe, ce qui n'est pas mentionné dans la brève du journal (qui ne dit pas non plus qu'il est passé à quai).

C'est en effet une supposition. Sinon, le conducteur n'est pas très locasse : dirigé vers la voie d'évitement, il aurait cru à un simple dérouillage des aiguilles?

Le conducteur du TGV qui a grillé Belfort est forcément passé sur les principales, sinon il aurait été pris en charge par le TVM lors de la séquence d'approche, et aurait abordé le quai assez peu vite pour y marquer l'arrêt, non? Une UM de Duplex peut entrer a 140 et respecter le point d'arrêt (ok, c'est pas le concept de base), mais il aurait mis alors maximum 3 ou 4 caisses hors-quai...

[Thor Navigator]

Salut,
hormis les situations particulières (dépassement, stationnement prolongé, voies en impasse etc), la réception en gare s'effectue autant que possible sur signaux ouverts, donc avec entrée à VL160 ou 170 dans la majorité des gares sur LGV (certaines voies ou gares ont des VL plus basses, 80 voire 60). C'est le cas à Belfort TGV quand la voie utilisée a la même parité que le sens "normal" de circulation (dans le cas présent voie 4), les communications croisées imposant une vitesse moins élevée. Aux dires des infos internes, le train serait bien passé à quai. Pour les explications sur la séquence TVM présentée, voir les messages précédents.

[Didier 74]

L'Essentiel, 6 février

Les trains belges ne sont jamais à l'heure

LUXEMBOURG - Le train entre Marbehan, en Belgique, et Luxembourg, arrive en retard tous les jours ou presque, au grand dam des usagers.

Les trains en retard ne sont pas une exclusivité française de la SNCF. La Société nationale des chemins de fer belge (SNCB) semble avoir des difficultés pour respecter les horaires. Ainsi, le train venant de Marbehan, sur la ligne Bruxelles-Luxembourg, près d'Habay, est presque tous les jours en retard, selon ses usagers. L'un d'eux fait part «de soucis quotidiens et systématiques entraînant un ras-le-bol général» des usagers du train L5856.

«Depuis les changements d'horaires du 12 décembre 2011, ce train arrive systématiquement en retard en gare de Luxembourg», déplore un usager. Le train part à 6h45 de Marbehan et arrive, ou plutôt devrait arriver, à 7h26 à Luxembourg. Pourtant, les nombreux frontaliers qui l'empruntent ont relevé des retards en pagaille. Notamment sur la période du 13 janvier au 3 février, au cours de laquelle le train est arrivé à l'heure... deux fois. Le reste du temps, les voyageurs sont arrivés en gare de Luxembourg avec des retards, souvent, d'un quart d'heure.

Le vendredi 13 janvier, il est arrivé 34 minutes en retard au Grand-Duché. Lundi, le 30 janvier, il n'a tout simplement pas circulé, en raison de la grève générale en Belgique. Le mardi 31 janvier et le jeudi 2 février, il est arrivé avec 20 et 23 minutes de retard. Et, vendredi dernier, c'était le bouquet, pour les usagers. Le train avait déjà 56 minutes de retard en gare d'Arlon, d'où il n'est jamais reparti! Pour expliquer ces retards réguliers, la SNCB écrit, en réponse à un usager, que «le tracé sinueux de la ligne explique la vitesse actuelle relativement basse», 130 km/h, et affirme que des travaux sont en cours pour augmenter cette vitesse à 160 km/h.

[Didier 74]

Le Journal de Saône-et-Loire, 7 février

Étang-sur-Arroux Les parents d’élèves ont bloqué le trafic SNCF en gare

À l’occasion d’une réunion qui s’est tenue vendredi en soirée, les parents d’élèves des écoles d’Étang-sur-Arroux se sont définitivement mobilisés contre la menace de fermeture d’une classe maternelle à la rentrée prochaine. Sous la bannière FCPE, ils ont mis au point un calendrier d’actions dites "coup-de-poing", afin d’attirer l’attention des pouvoirs publics et surtout pour inverser la décision de l’inspecteur d’académie.

Cette mobilisation autour de "l’école en péril", selon les manifestants, a pris corps très tôt lundi puisqu’ils ont occupé la gare SNCF dès 7 heures. Une quarantaine de personnes ont pénétré sur les quais avec banderoles et pancartes de protestation. Immédiatement, ils ont empêché le départ de l’autorail à destination d’Autun. Dans un deuxième temps, tout en maintenant ce premier blocage, ils ont envahi les voies de la ligne Dijon-Nevers.

Les agents de la gare ont interrompu tout trafic sur cet axe et deux trains express régionaux (TER) se sont retrouvés stoppés à quelques centaines de mètres en amont et en aval de la gare, l’un en provenance de Nevers, l’autre en provenance de Dijon.

C’est une heure plus tard, après un dialogue avec le capitaine Lionel Lescoffier, commandant la compagnie de gendarmerie d’Autun que les manifestants ont consenti à dégager les voies.

Tandis que le trafic était rétabli, les parents d’élèves sont alors partis pour occuper l’école toute la journée.

D’autres actions de protestation sont prévues dans les jours à venir.