[2012] TER Nord Pas-de-Calais

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Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 18 Déc 2011 14:19

La Voix du Nord, 17 décembre
Quand la SNCF rend dingue

Envie d'une petite virée lilloise ? Un conseil, ne vous fiez pas aux différents sites Internet de la SNCF. Visiblement, ils n'ont pas supporté le grand chamboulement des changements d'horaires. Pourtant, d'après la SNCF, tout s'est merveilleusement passé. Pour aller de Boulogne à Lille, le site vous fait passer par Amiens, TGV Haute-Picardie... ou, encore mieux, Bruxelles ou Londres ! Pour la modique somme de 186 euros avec une carte 12-25... Y a comme un gros bug. Plus de renseignements sur infolignes ? Ah ben non, le site est en maintenance. Dernière option, le site TER Nord-Pas-de-Calais. On y trouve bien des horaires. Ceux qui étaient valables jusqu'au 10 décembre

SNCF : suppressions de TER au départ d'Hazebrouck en raison des travaux

Depuis le 11décembre, des bus ont été mis à la disposition des usagers pour remplacer les TER.

| ON EN PARLE |

Certains TER au départ d'Hazebrouck sont supprimés et remplacés par des bus, à cause des travaux effectués sur certaines voies du département. Pour les usagers, il s'agit d'anticiper au maximum ces imprévus.

Après les modifications d'horaires, voici les travaux, et de nombreuses lignes au départ d'Hazebrouck sont concernées. Des TER sont supprimés sur les lignes 6, 7, 11 et 12 à destination d'Arras, Dunkerque, Lille, Calais, Paris, Amiens et Boulogne. D'importants travaux d'infrastructures sont réalisés sur les voies entre Arras et Hazebrouck mais aussi dans d'autres secteurs de la région. Des bus partent depuis la gare d'Hazebrouck pour remplacer les TER supprimés.

Toutes les informations sont disponibles sur le site www.ter-sncf.com (rubrique : Se déplacer en TER/Avant mon déplacement : Travaux TER). Les travaux entre Arras et Hazebrouck ont commencé le 11 décembre et se termineront le 25 mai, ils concernent les lignes 6 et 7 (Arras, Dunkerque, Calais). Des guides horaires sont disponibles sur Internet et en gare d'Hazebrouck pour informer les voyageurs.

Pour les lignes 11 et 12 (Paris, Amiens, Boulogne, Calais et Lille), les horaires seront modifiés et certains TER supprimés en décembre et en janvier. En revanche, aucun TGV à destination de Paris n'est annulé pour le moment.

Il n'est donc pas évident de se déplacer en TER ces temps-ci. Et, pour les usagers, c'est parfois plus difficile avec les travaux sur les voies « Je prends le train en semaine pour me rendre à Béthune. Mais il m'est déjà arrivé de devoir prendre le bus à cause des travaux. C'est parfois beaucoup plus long, quand le car fait des arrêts. La SNCF n'a pas le choix dans ce cas-là, et elle anticipe plutôt bien les perturbations. Mais il vaut mieux garder son carnet d'horaires sur soi au cas où », précise Pierre, un étudiant.

Pour d'autres, le problème des travaux vient s'ajouter à celui des modifications d'horaires : « Je n'ai plus de train direct pour me rendre à Bergues. Il faut alors enchaîner les correspondances, c'est un peu compliqué. Et avec les travaux, je vais devoir prendre un bus lundi matin pour aller à Liévin », confie Stéphane, en formation à l'AFPA. Pour les usagers, il faudra s'adapter au maximum... pour ne pas rater son train ou son bus.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 06 Jan 2012 11:32

La Voix du Nord, 6 janvier
« Arrêt Mont-de-Terre » : des trains en quantité, des horaires modifiés et des cheminots contrariés

«L'arrêt Mont-de-Terre n'est pas le plus convivial, mais les usagers y sont habitués.»

« Oh là. Le Mont-de-Terre, c'était la plaque tournante ! » C'est bien de trafic dont Daniel l'Hellemmois parle. Un trafic qui s'est fait pendant des dizaines et des dizaines d'années, au vu et au su de tout le monde, dans ce bout de ville dont les habitudes de vie sont autant accrochées à Fives qu'a Hellemmes. Daniel parle de trafic ferroviaire. « C'est vieux ça, mais il y avait au Mont-de-Terre une plaque circulaire avec des rails dessus qui tournait en fonction de la direction que les trains devaient prendre. »

La gare du Mont-de-Terre, devenue avec le temps un simple arrêt, vient de se retrouver bien malgré elle au coeur de l'actualité. Il y a quelques jours, on a lu dans un hebdomadaire régional que le nouveau cadencement mis en service mi-décembre par la SNCF sur les lignes du réseau ferroviaire était synonyme de réductions « drastiques » des arrêts à Fives. Dans le petit monde des amoureux fivois du chemin de fer, l'affaire a fait grand bruit. Le train et le Mont-de-Terre ont en effet des trajectoires communes. Pascal Labbée, mémoire fivoise, n'a rien oublié des premiers épisodes - on est fin XIXe. Le chemin de fer est alors aux portes de la ville mais, tel un Buffalo Bill résistant à l'invasion mexicaine à Fort Alamo, les Lillois ne veulent pas qu'on perce les remparts. « Le train, ça pollue », dit-on à l'époque. La première gare de voyageurs (Lille-Flandres n'existe pas encore dans l'esprit des aménageurs) restera à Fives, sur le Mont-de-Terre, à quelques mètres de l'arrêt qui porte toujours en 2012 le même nom. La suite ? C'est Fives Cail Babcock et la vie industrielle qui s'est développée autour.

Tout ça, c'est de l'histoire ancienne. La « gare » du Mont-de-Terre, c'est aujourd'hui un escalier qui prend l'humidité et des panneaux de signalisation tagués. Même virtuellement, son image ne fait pas rêver : pas de bus, pas de tramway, pas de taxi et pas plus de métro que de distributeurs de titres de transport... Improbable décor qui est pourtant celui dépeint sur le site internet « TER Nord - Pas-de-Calais » en guise de fiche d'identité pour cette gare. Il n'y a que l'automobiliste et le cycliste pour, ici, trouver leur bonheur : il y a un parking pour leurs engins respectifs.

Un vilain décor et moins de voyageurs que dans son glorieux passé. « Pour la SNCF, cet arrêt n'est pas rentable puisqu'il est utilisé en majorité par des cheminots qui ne paient pas le train », raconte un habitué. Dominique Plancke, l'élu lillois en charge des transports au conseil régional, a fait les comptes : « 388 montées-descentes par jour à l'arrêt Mont-de-Terre : il n'y a pas de casse du service. »

« Le cul du train »
Alors, coupes franches dans les arrêts ou non ? Le conseiller régional tord le cou à cette idée : s'y arrêtent vingt-neuf TER contre trente auparavant. Sur le thème du cordonnier mal chaussé, les cheminots ont fait les mêmes calculs, mais n'ont pas applaudi quand ils ont pris connaissance des nouveaux horaires. « C'est la galère », confirme l'un de ceux-là, employé aux Ateliers du matériel. Beaucoup regrettent notamment le train qui les prenait quelques minutes après 16 h. « Celui-là a été supprimé. » Il y en a un une vingtaine de minutes plus tard ou alors il faut attraper celui qui passe un peu plus tôt. « C'est vrai que l'arrêt Mont-de-Terre n'est pas le plus convivial qui soit, mais les usagers y sont habitués. Pour certaines personnes, surtout celles qui vont au-delà de Valenciennes, si elles ne courent pas à la sortie du boulot, quand elles arrivent à la gare, elles voient le cul du train. Après, il n'y a pas trente-six solutions, il faut attendre le suivant, ce qui dans certains cas rallonge d'une petite heure le temps de trajet dans la journée. » Tout le monde en conviendra : il n'y a pas là de quoi faire du Mont-de-Terre le nouvel épicentre de la contestation du cadencement.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 12 Jan 2012 11:09

La Voix du Nord, 12 janvier
Dunkerque-Hazebrouck : des TER remplacés par des cars jusqu'en février

Des perturbations sont à prévoir jusqu'au 2 février.

Des essais électriques, réalisés en gare de Lille Flandres, modifient les toutes nouvelles habitudes des usagers de la ligne TER Dunkerque-Hazebrouck. Depuis lundi et jusqu'au 20 janvier, certains trains sont remplacés par des cars, au départ des gares. Ces véhicules de substitution mettent environ 1h15, pour parcourir le trajet, contre entre 20 minutes et 1h19 pour les trains.

Dans le sens Dunkerque-Hazebrouck, quatre TER sont provisoirement supprimés. Il s'agit de ceux de 10h39, 12h08, 12h39 et 13h08. En lieu et place, leurs usagers peuvent monter à bord de cars, dont les départs sont prévus à 9h43, 11h43 et 12h14.

Dans l'autre sens, quatre trains sont également concernés par les travaux. Ceux de 9h19, 10h48, 12h48 sont remplacés par des cars.

Deux partent à 9h28. Le premier s'arrête à Bergues, le second dessert toutes les gares entre Hazebrouck et la cité de Jean Bart. Les autres départs sont fixés à 10h58 et 12h59. Le TER de 18h09 est aussi supprimé, jusqu'au 20 janvier. En revanche, il ne fait pas l'objet d'un remplacement, dans la mesure où un autre TER - direct - part à 18h29.

Entre le 20 et le 23 janvier, les horaires « classiques » reprendront leurs droits, avant de faire l'objet de nouvelles modifications, en raison d'autres travaux. Cette tranche durera jusqu'au 2 février.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 14 Jan 2012 12:20

La Voix du Nord, 14 janvier
Depuis la mise en place du cadencement, c'est le voyage debout à l'heure de pointe

Depuis le 11 décembre, les usagers de la SNCF ontdû prendre de nouvelles habitudes avec la mise en place du cadencement. Dans l'ensemble, ils seraient plutôt satisfaits. Des anomalies ont néanmoins été détectées, dont deux importantes dans le département : l'une à Douai et l'autre au départ d'Armentières, à 6h46, sur la ligne Dunker- que-Armentières-Lille. En semaine, le train est bondé ! Nous sommes montés à bord, lundi, avec François, Chapellois de 41 ans, et un autre François, Armentiérois de 29 ans.

Hall de gare, à Armentières, 6h30, les voyageurs se pressent, la mine souvent endormie. Un coup d'oeil au tableau d'affichage : le train de 6h46, en direction de Lille, affiche quinze minutes de retard pour cause « d'incident d'installation ». Brigitte, Saillysienne de 53 ans, salariée d'EDF à Lille, et Maïté, 60 ans, Laventinoise, salariée au rectorat, à Lille également, sont des habituées du train suivant, celui de 6h57. Elles soufflent : « On va devoir prendre celui de 6h46, on va être serrées comme des sardines ! » Ce train-là est en effet réputé pour être bondé depuis les changements récents. Et avec le retard de ce lundi matin, leur pronostic risque de s'avérer exact. Elles nous quittent pour rejoindre le quai : « On va aller voir. Parfois, ils annoncent des retards et, finalement, le train arrive plus tôt que prévu ! » Des habituées, vous dit-on !

Capacité dépassée
Elles ont raison. Il est 6h55, le train entre en gare avec une cinquantaine de passagers sur le quai, prêts à grimper dans une des trois voitures. Parmi eux, nous rencontrons les deux François. Nous nous engouffrons avec eux dans un train... bien chargé ! À cette heure de pointe, le volume d'usagers est impressionnant. Le train, d'une capacité de cent soixante places, est bien trop convoité.

À l'intérieur, pas de grandes surprises. Toutes les places assises sont occupées par des usagers en provenance de Dunkerque ou d'Hazebrouck. Les strapontins sont aussi une denrée rare. Sans compter les vélos suspendus qui grignotent un peu plus d'espace. Autant dire qu'il est difficile de marcher dans les allées, occupées par des usagers ou de grosses valises trop lourdes à soulever. « C'est parfois pire que le métro à Bruxelles », rit François, le quadragénaire.

Les deux hommes ont fait connaissance la semaine dernière sur le quai de la gare. Ils ont trouvé une place debout contre la porte parmi des lycéens, le nez dans leur cahier. Tous deux prennent le problématique « 6h46 » sur lequel l'équipe régionale du cadencement de la SNCF se penche depuis le lancement. Les deux François changent ensuite de gare à Lille pour se rendre en TGV à Bruxelles, où ils travaillent.

Une solution
Bien rodés à l'exercice, ils expliquent que le train partait auparavant d'Armentières et non de Dunkerque. « Avant, on avait donc toujours une place assise. Depuis, c'est quasiment impossible. » Ils devront rester debout, comme beaucoup de voyageurs, durant les treize minutes de trajet. Mais malgré cette surcharge, ils avouent que le cadencement est à leur avantage. « On gagne dix minutes sur nos trajets quotidiens et nous avons un peu plus de temps pour faire notre changement entre les deux gares. » •

Depuis notre reportage, les usagers que nous avons suivis ont dû trouver une place assise dans le « 6h46 ». Hier, la SNCF a résolu le problème en changeant entièrement de matériel : les voyageurs montent dorénavant dans un autorail à grande capacité (AGC) avec 223 places. Une rame plus aérée qui risque de faire des envieux !
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 16 Jan 2012 15:40

La Voix du Nord, 16 janvier
TER Lille-Dunkerque : nouvel horaire ce matin à Armentières et suppression de l'arrêt à Nieppe

Suite à une pétition lancée par des usagers, la SNCF modifie aujourd'hui les horaires du premier TER Lille-Dunkerque.

| L'ACTU DE LA SEMAINE |

Depuis la mise en place du cadencement, lancé le 11 décembre, les usagers du train ont dû prendre de nouvelles habitudes.

Eh bien, ce matin, les usagers du premier TER Lille-Dunkerque, au départ d'Armentières, vont reprendre leurs vieilles habitudes. Si tout se déroule comme nous l'avait annoncé la SNCF, les clients devraient prendre ce matin leur train à 6h30 et non plus à 7h03. Ce qui implique aussi la suppression de l'arrêt de 6h32 à la gare de Nieppe.

Ce changement fait suite à la pétition lancée et signée dès le 11 décembre par une centaine de personnes dont une majorité d'usagers de ce TER. Seconde bonne nouvelle, les voyageurs n'ont plus de correspondance à prendre à Hazebrouck. Ils peuvent rester dans le train jusqu'à leur arrivée à Dunkerque à 7h19.

Autorail à grande capacité
Un autre changement a été réalisé, depuis vendredi cette fois-ci avec l'arrivée d'une nouvelle rame sur le TER Dunkerque-Lille, au départ d'Armentières à 6h46. Ce train qui était jusqu'alors bondé vient d'être remplacé au profit d'un autorail à grande capacité avec deux cent vingt-trois places au lieu de cent soixante places auparavant.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar greg59 » 17 Jan 2012 10:53

De toute façon la SNCF comme la région vont devoir commandées des rames à grande capacité pour le futur, car les rames sont pleine en heure de point du littoral vers la métropole lilloise, et du bassin minier à Lille, comme le Maubeuge - Jeumont - Valenciennes - Lille
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Lien du site internet sur la chronologie des TCSP en France sauf Paris :
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Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar 15063 » 19 Jan 2012 8:56

Il y a des Régio 2N en commande, 18 rames sjmsb. Les VR2N, que ces rames devaient remplacer, seraient finalement conservées jusqu'en 2025 si un accord est trouvé avec la SNCF pour affecter au parc TER des BB 22200. Les Z2N étaient données partantes pour l'IDF qui aurait finalement renonçé devant le coût de leur RG + adaptation RER. Si la croissance du trafic se poursuit, il faudra peut-être songer à allonger les quais des petites gares pour passer les rames à 8 voitures. Une telle compo rentre en gare de Lille-Flandres, même du côté tri-postal (*).

(*) J'en ai été témoin, une UM de Z2N a été mise à quai un jour suite à une erreur.
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Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 20 Jan 2012 21:11

nord-pas-de-calais.france3.fr, 19 janvier
Le dispositif train-route pour l'Enduropale 2012

La SNCF, la Sanef, la FFMC, la Dir Nord et le Cricr communiquent et préparent l'afflux des spectateurs...

[...]

La SNCF est également de la partie avec davantage de TER à destination du Touquet. Le dispositif à destination de la gare d'Etaples, située à 5 km du Touquet est reconduit. On compte un aller et retour de plus sur les lignes Lille - Etaples (via Hazebrouck - Calais - Boulogne et via Don Sainghin - Béthune - Saint-Pol). Un aller retour de plus sur la ligne Boulogne - Etaples également. Horaires des trains disponibles sur www.ter-sncf.com (région Nord Pas-de-Calais) à partir du 20 janvier.

Des bus relieront Etaples au Touquet aux horaires d'arrivées des trains. Tarification : pass régional Grand Air soit 7 euros par an ce qui permet au premier accompagnant d'avoir un tarif réduit de 50% et aux trois personnes suivantes de bénéficier de billets à 10 cents d'euros.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 24 Jan 2012 15:10

La Voix du Nord, 24 janvier
Une quinzaine de lycéens de Saint-Jacques pénalisés par les horaires de train

L'établissement a créé une carte provisoire d'arrivée tardive pour les élèves pénalisés par les trains.

| ON EN PARLE |

À l'institution Saint-Jacques d'Hazebrouck, de nombreux élèves prennent quotidiennement le train. Depuis la mise en placedu cadencement en décembre et le début des travaux entre Arras et Hazebrouck, une quinzaine de lycéens arrivent en retard le matin. L'établissement et les familles s'organisent pour trouverdes solutions.


Maxime, Jeanne et Benoît font partie de la quinzaine d'élèves qui accusent des retards systématiques en cours le matin quand ils commencent à 8h10. Ils empruntent tous les trois la ligne Arras - Calais, aux arrêts de Lillers et Isbergues, et arrivent à 8h04 en gare d'Hazebrouck, quelques secondes avant le retentissement de la première sonnerie.

Élèves de première scientifique, Maxime et Benoît ratent un quart d'heure de maths les lundis et mardis. Pour Jeanne, c'est quinze minutes de SVT qui passent à la trappe le mardi. « On pose un problème au professeur qui est obligé de s'arrêter, déclare Maxime. Le corrigé des exercices est encore au tableau mais nous n'avons pas les explications orales qui l'accompagnent. » Les trois lycéens sont également en retard pour les devoirs surveillés le jeudi et le cours d'accompagnement personnalisé le vendredi.

L'établissement a tenté de s'adapter. « Nous avons repris les emplois du temps des élèves qui ne pouvaient plus arriver à l'heure et nous les avons changés de classe ou de groupe lorsque c'était possible, avance Reynald Czainski, conseiller principal d'éducation. La quinzaine d'élèves qui demeurent pénalisés bénéficient d'une carte provisoire d'arrivée tardive qui leur permet de se rendre directement en classe. » Ces derniers prennent en majorité le train aux arrêts desservis entre Béthune et Hazebrouck et à Steenwerck.

Qualité de la vie scolaire
Jean-Pierre Bailleul, directeur de Saint-Jacques, a multiplié les courriers pour faire part des difficultés des lycéens. « Je ne fais pas toutes ces démarches pour embêter les gens mais pour participer au confort de la vie scolaire des élèves », tient-il à préciser. La crainte du directeur ? Le risque que des familles décident de changer leurs enfants d'établissement.

« Avec les travaux entre Arras et Hazebrouck, le nombre de trains en circulation est réduit, ce qui modifie les horaires, explique François Loridan, chef de projet régional pour le cadencement à la SNCF. À la fin du mois de mai, les usagers pourront arriver à 7h39 à Hazebrouck, comme prévu en période normale de cadencement. Pour Steenwerck, il ne faut pas oublier qu'il s'agit de transport de masse. Les horaires sont construits en fonction du volume des passagers. Pour les TER, c'est le conseil régional qui nous transmet ses demandes. » D'autres lycéens de Flandre intérieure sont également pénalisés, notamment à l'Institut et au lycée Saint-Joseph. Au lycée Sainte-Marie de Bailleul, le directeur a choisi de reculer l'heure du début des cours. « Nous avons aussi réfléchi à décaler les horaires le matin, témoigne Jean-Pierre Bailleul. Ce faisant, nous aurions réduit la pause pour le repas du midi. Cela aurait augmenté le nombre de repas à servir. Il aurait aussi fallu modifier les horaires du collège puisque certains professeurs enseignent dans les deux entités et les collégiens fréquentent le même self que les lycéens. » En attendant, les familles des lycéens de Saint-Jacques s'organisent. Les parents de Maxime et Benoît les conduisent le jeudi pour les devoirs surveillés.

Même chose pour la maman de Jeanne lorsqu'elle le peut. Certains élèves prennent un bus ou un train plus tôt qui les fait arriver aux environs de 7h à Hazebrouck, synonyme pour eux de journées à rallonge. « Certains parents m'ont demandé la liste des élèves qui partent des mêmes villages pour mettre en place du co-voiturage, notamment à Steenwerck », rapporte le directeur. Ce dernier ne manquera sûrement pas de revenir sur ces difficultés lors des prochains comités de ligne, au mois de mars.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 04 Fév 2012 22:59

La Voix du Nord, 4 février
Des travaux sur les rails reliant Arras et Hazebrouck perturbent ceux de Béthune

Ce week-end, aucun train ne desservira la gare de Béthune. Des cars seront mis en place sur toutes les lignes concernées. C'est déjà le quotidien des usagers des 6 et 7.

| ON EN PARLE |

On a beaucoup parlé, mi-décembre, des changements d'horaires à la SNCF. Au point que des perturbations causées par certains chantiers seraient presque passées à la trappe. Pourtant, les voyageurs béthunois utilisant les lignes 6 et 7 pour se rendre vers Hazebrouck ou Arras doivent s'adapter au quotidien et jongler avec des grilles horaires ponctuées de variantes. Comme ce week-end : aucun train ne desservira la gare de Béthune.

1 Des cars et des variantes dans les horaires « L'autocar en provenance d'Arras et à destination d'Hazebrouck partira place de la gare à... » C'est le genre d'annonces prononcées désormais quotidiennement par Madame SNCF. Sur 45 TER passant par Béthune via ces deux lignes, en semaine et dans le sens Arras - Calais, 24 étaient remplacés par des cars depuis le 11 décembre et jusqu'à hier. Oui, jusqu'à hier car la grille horaire présente quelques variantes. Trente-huit exactement, réparties sur une période d'à peine quatre mois. Trente-huit changements temporaires avec lesquels les usagers doivent penser à jongler depuis le 21 janvier et jusqu'au 6 mai. Une autre grille sera ensuite mise à disposition, jusqu'au 25 mai, date de fin prévue pour ces travaux. Un exemple ? Aucun train ne passera par la gare de Béthune entre aujourd'hui à partir de 17h et lundi jusqu'à 5 heures, chantier de maintenance oblige.

2 « La mise en place est derrière est nous » Un vendredi comme les autres, 10 heures. Huit minutes plus tard, un autocar se range sur le côté gauche de la gare ferroviaire. Trois personnes en descendent, deux autres montent. Au total, le véhicule compte une dizaine de passagers. C'est peu. Le chauffeur confirme. « D'habitude, c'est trente ou quarante, avoue-t-il. Depuis le début des travaux, ils sont de moins en moins nombreux. Certains ont trouvé d'autres solutions ou prennent la voiture. » D'autres - une minorité apparemment - n'ont pas le choix. « Aujourd'hui, cela va quand même mieux pour eux », poursuit le chauffeur. Il fait allusion au temps qu'il a fallu pour que cette nouvelle organisation se mette en place, « trois semaines à un mois », même s'il faut toujours composer avec certains obstacles inévitables : les bouchons, « dès 5h à Arras et le soir également à Hazebrouck ».

Dans tous les cas, les trajets sont plus longs, presque multipliés par deux pour certains. Il faut par exemple compter 1h40 de voyage entre Arras et Hazebrouck vers 5h, avec seulement deux arrêts en gare de Lens et Béthune, et plus de deux heures quand le car dessert six ou sept gares intermédiaires.

Si le chauffeur indique qu'à partir de ce lundi 6 février, « il y aura un peu plus de trains et moins de cars », la SNCF indique, quant à elle, avoir déjà effectué un réajustement en fonction des demandes ou besoin des usagers.

3 Cinquante kilomètres de rails à restaurer Quarante à cinquante ans. C'est le laps de temps qu'il faut à une voie ferrée pour subir un nouveau lifting. Et six mois. C'est ce qu'il faut à Réseau ferré de France (RFF) pour effectuer, en fait, toute la maintenance nécessaire entre Arras et Hazebrouck (appareils de voies type aiguillage...), mais aussi et surtout pour rénover, à partir du 20 février et jusqu'à mai, les 51 kilomètres de chemin de fer qui séparent Arras et Isbergues. Il s'agit d'un renouvellement complet des voies, du balastre et des rails, qui nécessite l'usage d'un « train-usine », qui « permet de restaurer un kilomètre de voie sur une journée », indique-t-on chez RFF. « Nous profitons aussi de cette période pour faire d'autres petits travaux, pas forcément en lien direct, mais qui ne gênent ainsi pas davantage le trafic. » Coût de ce projet, entièrement financé par le gestionnaire et propriétaire du réseau ferroviaire : 77 millions d'euros.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 05 Fév 2012 11:47

La Voix du Nord, 5 février
Un comité sans trop de friture, hier, sur la ligne TER Arras - Lens - Béthune - Hazebrouck

| ON EN PARLE |

Le comité de la ligne 10 du transport express régional (TER) s'est réuni hier matin au lycée Condorcet.


Les quelques usagers présents ont fait part de leurs remarques aux représentants de la Région, de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF).

Un meilleur accès à Vimy ?
L'accès au quai en direction de Lens s'est un peu trop avancé en raison des travaux réalisés à la gare de Vimy.

André Vion, usager, demande que cet accès se fasse à hauteur de l'abri, plus pratique semble-t-il.

Quels travaux prévus à Farbus ?
Le maire de la commune située entre Lens et Arras s'est déplacé pour poser cette simple question. Il lui sera répondu, précise-t-on, mais un peu plus tard. En attendant, Jean-François Dépret signale que la place de la gare est jonchée de matériel de chantier qui fait un peu désordre. « Il n'y a pas de petites nuisances », concède Cécile Bourdon, conseillère régionale. La question sera remontée à qui de droit.

En arrière, Noeux !
Christophe Jeseck travaille à Noeux-les-Mines et prend le train tous les matins d'Arras. « Je suis obligé de prendre la correspondance à Béthune pour revenir à Noeux », explique l'usager. En fait, il voit passer la gare de Noeux sous ses yeux, arrive à Béthune où il se dépêche (2 minutes chrono !) de prendre la correspondance dans l'autre sens. « Dès fois, j'aimerais bien tirer le signal d'alarme », ajoute-t-il en souriant. Cette situation provisoire est due aux travaux sur la ligne. Le ralentissement des trains provoque un passage obligé par les grandes gares du secteur. D'ici mai la situation sera rétablie, garantit la SNCF. Christophe retrouvera alors son direct Arras-Noeux.

Béthune, Dunkerque et Hazebrouck au milieu.
Héléna prend le train tous les matins de Béthune à Dunkerque pour son travail. « Avant on mettait 55 minutes. Depuis le 11 décembre, on met en moyenne 1h20 et 1h25 », indique la jeune femme. « Le gros problème, c'est qu'il y a une correspondance systématique par Hazebrouck sur ce trajet », ajoute son compagnon. Héléna voudrait bien retrouver un horaire qui lui permette d'arriver entre 7h30 et 7h45. Elle le dit pour elle et « les autres travailleurs » ainsi que pour les élèves qui se rendent à Dunkerque. Selon RFF, un direct matinal Arras-Béthune-Dunkerque serait dans les tuyaux pour 2013.

Lens, Liévin : fermeture de trois passages à niveaux.
Les travaux de renouvellement de voie vont bientôt arriver sur le secteur de Lens. Ils entraîneront la fermeture de trois passages à niveaux : Liévin (Jules-Guesde) du 20 au 27 février de 8h à 18h ; Lens (Léon-Blum) du 1er mars au 23 mars de 20h à 20h ; Liévin (rue Delebecque) du 5 mars au 23 mars de 20h à 20h
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 06 Fév 2012 10:14

La Voix du Nord, 6 février
TER : les usagers de la ligne 3 cherchent encore leur Étoile

Les voyageurs de l'Étoile de Cambrai ont interpellé hier les responsables de la ligne TER.

| ON EN PARLE |

Le Comité de ligne de l'Étoile de Cambrai s'est de nouveau réuni, hier matin, dans les locaux du lycée Paul-Duez, pour débattre des problématiques.

C'est la première réunion du Comité de ligne TER n°3 (lignes de Cambrai à Douai, Valenciennes et Busigny) depuis la mise en place en décembre de la nouvelle organisation des trains, « le cadencement ». L'occasion pour les élus, les responsables SCNF et RFF (Réseau ferré de France) et les usagers de faire un premier bilan.

> Les arrêts supprimés : - Bertry : La SNCF s'engage à renforcer les dessertes les dimanches et fêtes, notamment pour permettre aux étudiants de rentrer à Lille.

- Arleux et Cantin : « Le cadencement a un impact réel sur la localité : les gens reprennent leur voiture », regrette Patrick Masclet. Le maire d'Arleux déplore la suppression de l'arrêt dans sa commune d'un train au départ de Lille. « On nous demande de dépenser 250 000 E, pour des travaux de la gare à 800 000 E en tout. A quoi ça sert si c'est pour regarder passer les trains ? Si rien n'est fait, je ne pourrai pas. C'est trop d'argent dépensé pour rien ». Le souci, explique le représentant de la SNCF Jean-Paul Decourcelles, est que l'on ne pourrait rétablir ces arrêts qu'en supprimant ceux d'Aubigny-au-Bac et Sin-le-Noble. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a qu'une seule voie entre Douai et Cambrai. Or, « Ces trains s'inscrivent sur cette voie unique dans les trajets Douai - Lille et Saint-Quentin - Maubeuge dont les usagers nous réclamaient des directs, souligne Sébastien Mosson, de la RFF. Faudra-t-il les maintenir ou s'autoriser à remettre des correspondances qui ralentiraient ces trajets ? » > Le problème de régularité : De nombreux usagers pointent du doigts des retards de trains. Un contrôleur évoque un cas particuliers : un pont qui fait ralentir le train Cambrai - Valenciennes jusqu'à 10 km/h. « Ce retard à l'arrivée n'est pas indiqué. Comment les gens peuvent-ils prévoir ? s'insurge-t-il.

Et puis, pourquoi la RFF semble attendre 2015 pour faire les travaux nécessaires ? » Tous reconnaissent le problème. Mais se renvoient la balle. « La SNCF nous a dit que la vitesse devrait repasser à 40 km/h... Je ne sais pas pourquoi ce n'est pas encore fait », affirme Sébastien Mosson. Dominique Plancke, du conseil régional, assure que la Région s'en préoccupe. « C'est frustrant pour tout le monde, souffle-t-il après la réunion. On est d'accord avec eux : cette manière de dire "Ce n'est pas nous" n'est pas satisfaisante ».

> Autre information : Dans le cadre de la mise en accessibilité des gares aux personnes handicapées prévue par la loi 2005, celle de Caudry sera concernée dans l'année ainsi que celle de Cambrai qui subira des travaux d'aménagement des pôles d'échanges. Des abris-voyageurs anti-vandalisme seront installés en gare de Cattenières.

En tous cas, usagers et responsables sont d'accord sur un point : il serait bien utile que des comités de lignes inter-régionaux soient créés, à l'image de ces réunions d'échanges, pour évoquer les autres sujets de discordes et surtout, pallier le manque d'information qui semble être le point peut-être le plus épineux pour les voyageurs. •

En attendant, le syndicat CGT de Douai et Cambrai organisent un débat ce vendredi, salle Quai n°1 en gare de Douai dès 9h, en présence de personnalités du Douaisis, du Cambrésis et de Somain, dont le nouveau président du comité de l'Étoile, Frédéric Chéreau.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 09 Fév 2012 11:32

La Voix du Nord, 9 février
L'accessibilité des personnes à mobilité réduite, priorité 2012 sur la ligne Lille - Béthune - Saint-Pol

Michel Hecquet, président du comité, et les représentants SNCF se sont réjouis des bons chiffres 2011.

| TER |

Les participants sont arrivés au compte-gouttes à ce 15e comité de ligne TER Lille - Béthune - Saint-Pol, mardi soir à la Charité. Les réunions du samedi matin rassemblent d'ordinaire un peu plus. Cela n'a toutefois pas empêché les projets d'être présentés, ni les questions d'être posées.


Intégration tarifaire.- Kesako ? Cela signifie qu'à partir du 1er avril, les usagers des autobus et trains, pourront voyager à l'intérieur du périmètre de transports urbains Artois Gohelle avec le même titre. Sont ainsi concernés les abonnements Tout public et Jeunes, mensuels et annuels, et 27 gares.

L'accessibilité : une priorité.- Début 2010, un schéma régional d'accessibilité avait été élaboré par la Région et adopté. L'idée : se mettre en accord avec la loi du 11 février 2005 qui oblige à rendre les TER accessibles aux personnes à mobilité réduite pour 2015. Cela comprend des réhaussements de quais, des changements ou aménagements de matériels roulants, etc. Et 48 gares sont concerneés, dont un certain nombre sur la ligne n°7...

Les petites gares en ébullition.- Des études sont en cours pour une amélioration de l'accessibilité et de modernisation à Don-Sainghin, Haubourdin et Saint-Pol. Les travaux, eux, sont prévus pour 2013, voire 2014 pour Wavrin, où est aussi prévu un parking de 70 places.

À Pernes-Camblain, un abri sera installé cette année, et la Région compte proposer à la mairie des idées d'aménagement pour les abords de la gare. À Vis-à-Marles, Artois Comm. a mené une étude visant à la création d'un parking de 30 places, d'un quai bus, d'un cheminement et d'une passerelle piétons et vélos vers les quais et au-dessus de la Clarence, d'un abri à vélos, et un déplacement du quai. À Loos, un abri voyageurs anti-vandalisme sera installé en 2012.

Une sixième voie à Béthune ?- RFF a terminé son étude avant-projet relative à la mise en accessibilité des quais et du souterrain. Un plan de financement est en cours d'élaboration. En question notamment : l'aménagement d'une 6e voie.

Des travaux sous peu à La Bassée.- Outre l'accessibilité aux personnes handicapées, qui doit être là encore améliorée, les travaux du pôle d'échanges devraient démarrer au cours de ce 1er trimestre, pour une mise en service en 2013.

Plus de trains.- Le cadencement n'aura pas forcément eu beaucoup d'impact sur cette ligne n°7 puisque les grilles horaires existantes étaient déjà récentes. Néanmoins, quelques gares ont vu leur nombre d'arrêts augmenter : 10 dessertes ont été rajoutées à Cuinchy, 1 à Beuvry, 5 à Marquillies et Salomé.

Des chiffres satisfaisants...- Les représentants SNCF ne cachent pas leur joie. Sur l'axe Lille-Béthune, la régularité des trains a atteint, en 2011, 94,3 % contre 90,8 % en 2010, et 94,7 % en décembre contre 86,3 % 12 mois plus tôt. Même réussite sur l'axe Lille-Saint-Pol-Étaples. Et cela s'accompagne d'une hausse de la fréquentation.

... Et des conséquences.- Les principales questions posées mardi par les usagers présents portaient sur le manque de voitures à certaines heures de pointe. Certains trains, notamment celui arrivant à Lille à 8h50, seront équipés d'une voiture supplémentaire. Ce qui n'est apparemment pas un luxe. « Les trains sont de plus en plus bondés. Ne seriez-vous pas victimes de votre succès ? », a demandé un usager. La question est posée.

CGT contresuppression de trains : « Tous en gare de Lille-Flandres »

| MANIFESTATION |

Pour le maintien de la desserte corail Maubeuge - Aulnoye - Paris, l'Union locale ...


CGT d'Aulnoye-Aymeries et le syndicat CGT des cheminots d'Aulnoye-Aymeries seront présents le samedi 11 février en gare de Lille-Flandres. Comme ils ont pris une part active dans la campagne de pétitions (plus de 3000 signatures recueillies à ce jour) et dans la marche Saint Quentin - Aulnoye les 16,17 et 18 novembre, ils entendent poursuivre leur action. Les syndicalistes CGT avancent des propositions partagées par le collectif PCF - Front de gauche pour permettre aux usagers de l'Avesnois de se rendre ou revenir de Paris à des horaires attractifs : en modifiant l'horaire des 2 premiers trains pour arriver à Paris à 7h50 et 8h50 (et non 7h20 et 9h20) en créant 2 trains permettant d'arriver à Paris vers 12h50 et 19h50 ¢créant 2 trains permettant d'arriver à Aulnoye respectivement à 14h25 et 16h25. En matière de création, il s'agirait de prolonger des trains qui sont désormais origine ou terminus Saint-Quentin, soit à 32 minutes d'Aulnoye. Et de réactiver la ligne Aulnoye - Maubeuge - Mons au service voyageur.

Pour soutenir ces propositions et pour maintenir une desserte corail de qualité les syndicalistes CGT aulnésiens souhaitent « continuer d'agir tous ensemble ».

C'est pourquoi l'Union Locale CGT d'Aulnoye-Aymeries et le syndicat CGT des Cheminots d'Aulnoye-Aymeries appellent les usagers, la population, à participer au rassemblement en gare de Lille-Flandres le samedi 11 février 2012 à 10h30 (rendez-vous en gare d'Aulnoye à 8h30 pour un départ collectif en train).
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 10 Fév 2012 21:34

Un Culoz bis en perspective.

L'Observateur du Valenciennois, 10 février
Trith-Saint-Léger. Un centre de récupération de wagons de la SNCF pourrait voir le jour

Trith-Saint-Léger développe un projet très original : un centre de récupération de wagons pourrait sortir de terre. L'ancien site Usinor serait à nouveau utilisé et des emplois seraient générés.

Un centre de récupération de wagons de la SNCF devrait s’implanter à Trith-Saint-Léger. « Ce n’est encore qu’au stade de l’avant-projet », prévient Jean-Michel Hiolle, qui gère les entreprises du même nom, à l’initiative du dossier.

L’idée consiste à utiliser le site anciennement dédié à Usinor pour accueillir ce centre. « La SNCF stocke de plus en plus de wagons et de locomotives », raconte Norbert Jessus, maire Trith-Saint-Léger. « Le site servira à la déconstruction de ces wagons et locomotives. » L’ancien site d’Usinor retrouverait donc une seconde vie.

Avec les deux sites LME, le site couvrirait une zone d’environ 807 000 m2. La date des travaux demeure inconnue. « C’est à Jean-Michel Hiolle d’activer la locomotive », s’amuse le maire de Trith-Saint-Léger.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 11 Fév 2012 12:17

La Voix du Nord, 11 février
Comité de lignes en Sambre-Avesnois : le TER à grande vitesse fait du sur place

Il a été question de la ligne à grande vitesse entre Fourmies et Lille, en stand by...

| INFRASTRUCTURE |

Le comité de lignes, instance qui ouvre le dialogue entre les usagers du train régional, la SCNF et la Région s'est déroulé mardi soir à Aulnoye. La Sambre-Avesnois, mal servie par le nouveau cadencement SNCF et refroidie par les dernières péripéties de la ligne à grande vitesse, avait des choses à dire.


Hélas, peu d'usagers avaient fait le déplacement, laissant la parole aux habituels porte-voix : l'association A fond de Train, les syndicats cheminots et les élus. Ils ont joué leur rôle de « poil à gratter » face à des instances un peu agacées.

1 Cadencement La Région a reçu 47 questions en comité de ligne, 130 mails et 30 courriers sur la nouvelle offre cadencée mise en place en décembre. Quelques solutions ont été apportées a expliqué Christine Batteux, présidente du comité de ligne. Par exemple : la création d'un arrêt à Ors sur le TER Maubeuge (18 h 46) pour faciliter les retours le soir l'amélioration prochaine de la desserte d'Hautmont avec l'ajout d'un arrêt en semaine sur le TER Lille (12 h 35)-Hautmont (14 h)-Jeumont (14 h 12). Dans la salle, Flavie Dupagny s'est interrogée sur la suppression d'un arrêt à Dompierre le soir, remplacé par un arrêt à Saint-Hilaire, « la gare la moins fréquentée du parcours ». « Les montées et les descentes ont été choisies avec le conseil régional en fonction de la fréquentation. C'est difficile d'ajouter un arrêt car les trains rapides et omnibus se succèdent », a répondu Jean-Paul Decourcelles de la SNCF. Une réponse contredite par Laurent Courtois, cheminot, syndicaliste et élu à Dompierre qui en a certifié « la faisabilité technique ». Le représentant de la SNCF a promis de revoir le cas. Les trains Aulnoye-Lille sont surchargés ! « Le nombre de voitures devraient prochainement être augmenté sur les trains du matin et du soir », a souligné Mme Zante, SNCF. Dès le 27 février, les usagers devraient voir du mieux. Promis ?

2 Les gares Maubeuge et Le Quesnoy font l'objet d'études de modernisation et de mise en accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Les travaux sont prévus pour 2013. « La gare du Quesnoy va-t-elle bénéficié d'une assistante humaine », a lancé Laurent Courtois. Quant à la gare d'Aulnoye, c'est un cas particulier car elle doit s'intégrer dans le projet de centre-ville. Un chef de projet a été recruté à l'automne pour travailler sur un « pôle gare ».

3 Ligne à grande vitesse (LGV) Gérard Dupagny, président d'A fond de Train a demandé un point sur la LGV. « Les études rendues par RFF n'ont pas été à la hauteur des attentes des financeurs. On leur a demandé de s'expliquer. Nous aurons de nouveaux éléments dans les prochains jours », a souligné Dominique Plancke. On semble aujourd'hui loin des 39 minutes annoncés, même si l'élu a évoqué un nouveau matériel performant disponible en novembre 2013. Les passages à niveau font barrière ! Les communes de Fretin, Lesquin et Templeuve, apprenant la suppression du passage à niveau sur leur territoire, sans rétablissement, se sont opposées par délibération au projet. « Leur commune est coupée en deux, cela se comprend », a ajouté Dominique Plancke. Les sommes prévues (200 M E) sont toujours provisionnées par la Région, mais ça sent le roussi pour la LGV.
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Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar greg59 » 11 Fév 2012 14:04

L'idée de la LGV Sambre Avesnois me semble intéressant, mais je pense très couteux pour la région, et si on mettait une 3eme voie le long de cette voie avec aucun passage à niveau ? Le cout serait elle moins élevé ?
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Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 12 Fév 2012 11:40

France 3 Nord Pas de Calais, 11 février
La suppression de 2 trains Corail fait bondir

Des riverains et des élus de l'Avesnois sont en colère contre la décision de la SNCF de supprimer deux trains corail.

Une nouvelle salve de protestations contre la SNCF ce matin dans la région, avec une manifestation d'élus et associations : objet de leur mécontentement, la suppression de deux trains corail sur la ligne ferroviaire Maubeuge-Aulnoye Aimeries Paris...

Le nouveau cadencement de la SNCF fait décidément beaucoup parler de lui !

Vidéo http://nord-pas-de-calais.france3.fr/in ... 57765.html

Le même sujet dans La Voix du Nord http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Aves ... ains.shtml
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Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar 15063 » 13 Fév 2012 8:28

Didier 74 Wrote:Un Culoz bis en perspective.

L'Observateur du Valenciennois, 10 février
Trith-Saint-Léger. Un centre de récupération de wagons de la SNCF pourrait voir le jour



Une casse de matériel, j'y crois pas :shock: ! Tout ce que la SNCF a à proposer, ce sont des casses. Au fou !
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Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 13 Fév 2012 11:44

mobilicites.com, 12 février
Lens-Liévin : les abonnements urbains acceptés dans les TER

Les 600 000 habitants du syndicat mixte des transports (SMT) Artois-Gohelle qui regroupe 115 communes, vont pouvoir monter dans les TER avec leur ticket de transport urbain. Une décision qui entre dans le cadre de la restructuration du réseau Tadao du 2 janvier 2012.

Cette décision prise par le Conseil régional le SMT Artois Gohelle (qui regroupe les agglomérations de Lens-Liévin, Hénin-Carvin, Béthune-Bruay et Noeux), la SNCF et Keolis Artois Gohelle (l'expoitant du réseau de transport Tadao), ne concerne pour l'instant que les abonnements.
Après une période expérimentale d'un an, toud les titres pourrait être acceptés dans les TER circulant à l'intérieur du périmètre de transport urbain (PTU).
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 22 Fév 2012 14:47

La Voix du Nord, 19 février
Comité de ligne SNCF : le nouveau cadencement plutôt bien perçu

Les nouveaux horaires des TER et TER-GV passent plutôt bien auprès des usagers.

| ON EN PARLE |

Le comité de ligne TER s'est déroulé hier matin à l'hôtel de ville de Calais. Il a permis notamment de réaliser un premier point d'étape après la mise en place, au mois de décembre, du nouveau cadencement.


Nouveaux horaires, nouveaux cadencements... C'est une petite révolution qu'ont vécue les usagers de la SNCF, le 11 décembre dernier. Révolution qui a dans l'ensemble été bien vécue, en tout cas par les usagers de la ligne Lille-Calais-Boulogne, réunis hier en comité.

Aucune critique globale n'a en effet été apportée sur le nouveau service. Mais des regrets ponctuels. Ainsi cet élu portelois qui regrette que, pour rejoindre Paris depuis Boulogne, le dimanche, « on soit revenu au Moyen âge. La durée moyenne d'un Boulogne-Paris dominical, c'est 3h43. On va moins vite qu'au temps de la vapeur ! »

Ça grogne à Pihen
Autre contestation, celle formulée par Jean-Luc Marot, maire de Pihen-les-Guînes, venu pour l'occasion avec plusieurs membres de son conseil. En effet, le train censé ramener les lycéens étudiant à Calais, s'arrête à la gare de Pihen à 17h48, à l'heure où les lycéens sont encore en cours. Les bus scolaires (gérés par le conseil général) passant par Pihen ne s'y arrêtent pas, précisément parce qu'il y a une gare SNCF. Une situation ubuesque, qui ne concernerait « que » onze usagers. « Le problème, c'est que ces trains ne peuvent pas s'arrêter partout, répond Jean-Paul Decourcelles, représentant de la SNCF. Il y a des choix à faire, et on regarde le nombre de personnes concernées... » Le plus simple serait sans doute de demander aux bus du conseil général de s'arrêter à Pihen.

D'ailleurs, il est apparu, une nouvelle fois, que la multiplicité des intervenants et le mille-feuilles de compétences peuvent constituer un frein aux décisions. Surtout depuis que l'ancienne entité SNCF a explosé en plusieurs structures différentes : la SNCF, sa branche Gares et connexion, RFF (réseau ferré de France). Et tout ce beau monde peut parfois donner l'impression de prendre son temps avant d'agir. Ainsi, lorsque Jean-Michel Pierron, de Gares & Connexion, a indiqué qu'une étude était en cours pour améliorer l'accessibilité de Calais-Ville, un interlocuteur a précisé qu'elle était en cours « depuis au moins vingt ans ! » Pour tous les équipements, la Loi impose que l'accessibilité des personnes à mobilité réduite soit assurée 2015. « La loi était sans doute nécessaire, mais elle ne prévoit pas les financements nécessaires, regrette Jean-Paul Decourcelles. C'est un financement très lourd, et les travaux ne peuvent être que progressifs. » Toujours au rayon accessibilité, des travaux sont en cours à la gare de Fréthun : l'accès à la passerelle sera facilité. Le coût des travaux est de 700 000 E, pris en charge à parts égales par la Ville et la Région.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar willemijns » 22 Fév 2012 15:03

Bien perçu... Comme quoi....... les râleurs ont t-ils eu une panne de réveil ?
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Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 24 Fév 2012 14:30

La Voix du Nord, 23 février
Les usagers du TER Lens-Douai-Valenciennes dressent un bilan mitigé des nouveaux horaires

Les usagers de la ligne Lens-Douai-Valenciennes ont déploré des retards de train.

| ON EN PARLE |

Ils sont une poignée, tout au plus une quinzaine à s'exprimer. Mais par leurs critiques et observations, ces usagers des TER deviennent d'une certaine manière les porte-parole des voyageurs qui empruntent régulièrement la ligne Lens-Douai-Valenciennes.


Mardi soir, les usagers de la ligne TER Lens-Douai-Valenciennes ont de nouveau fait remonter leurs observations, leurs exaspérations aux représentants de la SNCF, du conseil régional et de Réseau Ferré de France, qui en retour ont apporté des éclairages pour expliquer telle ou telle situation, pris note des doléances, botté en touche à certains moments. Mais ils ont aussi informé leurs interlocuteurs sur les efforts financiers et techniques amorcés depuis ces dernières années.

Ce comité de ligne 4, qui ne s'était pas réuni depuis le lancement des nouveaux horaires de la SNCF en décembre dernier, avait beaucoup à dire à ce sujet.

Une fois n'est pas coutume, le mot « retard » a fusé de part et d'autre du côté des usagers. À l'instar de Philippe, dont les enfants partent quotidiennement d'Hénin-Beaumont pour rejoindre leur lycée à Douai : « Avec le nouveau cadencement, le train arrive à 7h56. Le lycée s'est adapté et les cours commencent à 8h05 pour laisser le temps aux élèves d'arriver. Ces cinq minutes sont prises sur leur temps de pause. Soit.

Mais comme le train n'arrive jamais à l'heure... » Sans compter, affirme-t-il, les trains régulièrement supprimés sans raison valable. « Comme la SNCF ne reviendra pas sur les horaires, ce que je demande, c'est de la régularité et la présence des trains.

» Un peu plus tôt, de manière plus diplomatique, un usager s'est exprimé sur les retards du train de 17h31 au départ de Lille : « Il part systématiquement avec 4, 5 minutes de retard. Quand on arrive à Douai, c'est la loterie pour les correspondances. » Laurence Loor, manager de ligne à la SNCF, explique que depuis la mise en place de ces nouveaux horaires, l'entreprise des chemins de fer n'a que deux mois de recul pour identifier ce qui relève des retards structurels des retards accidentels (intempéries, froid, panne...) et agir en conséquence. Mais « on y travaille », a-t-elle assuré.

Le maire de Wallers-Arenberg, Salvatore Castiglione, avait même fait le déplacement pour savoir si des solutions avaient été trouvées pour la gare de Wallers, qui enregistre, depuis le cadencement, une diminution du nombre de passages de trains en journée. Et poser la question épineuse d'une réduction envisageable du prix des abonnements. Deux sujets qui auront leur réponse à la prochaine rencontre du comité de ligne 4. En ajoutant celui ayant trait au manque de place pour les vélos dans les trains.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 18 Mar 2012 10:42

La Voix du Nord, 18 mars
Les usagers de la ligne Lille-Lens (via Libercourt et Don) aux heures de pointe, pleurent pour que les trains arrivent à l'heure

Les usagers ont dit ce qu'ils avaient sur le coeur, un souci lourd à porter au quotidien.

| ON EN PARLE |

Amers et désabusés, c'est ainsi que l'on peut qualifier les usagers


qui ont pris part, hier matin, au comité de ligne SNCF Lille-Lens, via Libercourt et Don Sainghin. Les représentants de la SNCF, de la Région et de RFF étaient présents pour répondre à leurs questions. Avant cela, des chiffres ont été présentés à la trentaine de personnes qui avait fait le déplacement dans la salle polyvalente du lycée Condorcet. Des statistiques qui abordent le sujet qui fâche : la régularité. Prise en compte jusqu'à cinq minutes de retard, elle est de 91,90 % sur le plan régional en 2011, toutes causes confondues. Si la SNCF avance des arguments bien fondés, ce que les usagers déplorent, c'est le manque de communication de l'entreprise envers ses clients. « La plupart du temps, ce sont des textos de collègues ou d'amis qui me préviennent que le train ne passera pas à l'heure », indiquait un usager qui prend le train à Bully-Grenay mais est obligé parfois de passer par Béthune pour se rendre à Lille. « On fait avec. Ce sont les nouveaux horaires, c'est national. » Une dame lance : « Je ne me retrouve pas dans ces statistiques. D'après celles-ci je devrais subir un retard moins d'une fois par semaine, or pour moi c'est une à deux fois par jour ! »

« On paie un service »
On en est ainsi venu à la notion de trains « structurants ». Ceux des heures de pointe, qui véhiculent la majeure partie des clients. Ceux qui subissent davantage les irrégularités. Depuis le 12 décembre 2012, date du changement des horaires (cadencement), la SNCF a identifié les causes récurrentes. « Nous allons monter des actions correctrices », promet-elle. Les usagers n'attendent qu'une chose : que ce problème majeur soit résolu, sur l'air tristement connu du : « On paie pour un service et on ne l'a pas ». Plusieurs personnes ont tenu à souligner les conséquences nerveuses des retards répétitifs : « On voit s'énerver des gens en CDD qui ont une promesse de CDI, des employeurs/enseignants qui doutent de la bonne foi de leurs salariés/élèves du fait de la fréquence des retards, des personnes qui en viennent à pleurer, quand, levées à 6 heures, elles n'arrivent au travail à Lille qu'à 11 heures... » Que la cause des retards ou encore du nombre de rames insuffisant soit des travaux ou la mise à disposition de « sillons », les usagers de la ligne Lille-Lens ne veulent plus rien entendre : les « On s'en fout ! » ont fleuri dans la salle. « Au lieu des usagers, ce seront bientôt des patrons que vous aurez devant vous » ; « On préfère qu'il y ait moins de trains mais qu'ils soient à l'heure », lancent quelques-uns. On en venait même, dans les rangs, à parler d'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs... Un usager a approuvé l'utilité des comités de lignes (« rares lieux d'expression démocratique »), rappelant les aménagements obtenus.

Dans le débat, la SNCF a rappelé qu'un train supplémentaire avait été créé (Lille 6h42, Lens 7h22) pour les étudiants qui prennent le train à Libercourt et qui ont cours à 8 heures ; un arrêt supplémentaire à Libercourt le soir (départ Lens 16h40). Un dernier train pour Lens a été mis en place au départ de Lille à 21h29, pour les retours de travail tardifs (20h35 en 2011). Le train de 6h44 à Lens a été modifié pour résoudre un problème de suroccupation, et le problème d'un Lens-Lille ralenti par un Boulogne - Saint-Pol - Lille à Don-Sainghin a été pris en compte par un changement de matériel.

La SNCF a rassuré les usagers, qui ne devront pas payer une contravention de 5,20 E en cas de carte Pass-Pass non validée. Quand la borne ne fonctionne pas... Mais ils sont restés médusés, les usagers, quand la SNCF leur a répondu que la validation à la borne n'avait d'autre but que d'identifier les usages pour rationaliser à terme la panoplie des titres de transport. Le débat a eu lieu. Maintenant, les usagers veulent des actes.

Trains surchargés, tarification, horaires... Les usagers du TER font entendre leur voix

Des représentants de la Région, de la SNCF et de RFF ont participé au comité de ligne.

| ON EN PARLE |

Le comité de la ligne TER entre Dunkerque et Lille en passant par Hazebrouck s'est réuni hier à Bailleul. Quatre mois après le passage aux nouveaux horaires, les usagers ont fait remonter les problèmes qui subsistent sur leurs lignes. Petit tour d'horizon.


Dans la salle Péguy qui jouxte l'église de Bailleul, l'assistance a suivi religieusement la présentation par les représentants de la Région, de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF) des futurs aménagements prévus dans les gares et sur les voies. Ainsi, à Hazebrouck, des travaux de modernisation et d'accessibilité ont été programmés pour 2013. Idem pour Armentières. Passée la présentation, les usagers ont partagé leur expérience d'un réseau ferroviaire qu'ils fréquentent chaque jour.

Des trains surchargés.- C'est un problème qui remonte souvent en comité de ligne. La réunion d'hier n'a pas fait exception. « Avec les nouveaux horaires, il n'y a plus le train de 17h45 qui me permettait de rentrer chez moi, explique une Bailleuloise. Sur celui d'après, il faut que je m'y prenne bien en avance pour trouver une place assise. C'est comme si on avait enlevé un wagon. » Un voyageur de Laventie dit être confronté au même problème sur un autre trajet. « Est-ce que le droit de voyager assis est inscrit dans notre contrat de transport ? », finit par demander, non sans ironie, un ultime usager. Pour le responsable de la SNCF, François Loridan, la fréquentation des trains a fait l'objet d'études internes et le problème aurait été réglé pour certaines lignes. À titre d'exemple, le Dunkerque - Lille qui part à 18h08 le dimanche peut accueillir 488 passagers depuis début mars contre 340 auparavant.

Des tarifications inégales dans la région ?- En reprenant force détails sur l'itinéraire de son épouse, qui prend le TER puis le métro dans la métropole lilloise, un Nieppois a voulu démontrer que les tarifs n'étaient pas égaux pour tous dans la région. « En prenant le train à Nieppe, elle doit souscrire à Fideli'TER et prendre un abonnement pour les transports de la métropole. Cela lui coûte plus de 1 000 E par an. Mais, si elle part d'Armentières, elle peut bénéficier de la carte Rythmo pourtant réservée aux habitants de la métropole.

Dans ce cas, cela revient à un peu plus de 500 E par an. On se demande bien pourquoi il existe de telles différences. » Pour Dominique Plancke, président de la commission transport au conseil régional : « C'est vrai qu'il faut qu'on arrive à trouver comment éviter ces effets de seuil au niveau régional. Mais pour le moment, on n'a pas de solutions. »

Communication et sécurité à revoir. - « Je ne comprends pas. Ces derniers temps, des trains de fret sont passés à grande vitesse dans notre gare et on a eu aucune annonce », s'inquiète une Bailleuloise. Par ailleurs, cela arrive qu'un train soit annulé sans qu'on le sache. Le problème, c'est que les passagers montent dans le suivant alors qu'il ne fera pas forcément les arrêts de leur trajet habituel.»
Comme cette usagère, plusieurs voyageurs ont relevé le manque de communication qui existe parfois en gare.

Et aussi... - Une personne empruntant le TERGV entre Dunkerque et Lille a regretté la trop grande amplitude entre les horaires qui va sans doute, selon elle, l'amener à chercher un travail ailleurs. À Strazeele, on regrette également qu'il n'y ait plus de trains après 19h27. Concernant les abris à vélo sécurisés, dans l'avenir, la carte Pass Pass devrait permettre d'y accéder directement. Suite aux remarques du précédent comité de ligne, un arrêt à Armentières a été ajouté sur le Lille - Dunkerque qui part à 6h15, et un autre à Pérenchies sur le Lille - Calais, qui part à 7h35 de la capitale des Flandres. En revanche, d'autres demandes n'ont pas pu aboutir. Entre autres, la mise en place d'un retour Lille - Bailleul entre 14h et 16h, en raison des travaux. Quant à l'instauration du TERGV qui partirait de Dunkerque à 17h35, cette réalisation n'est pour le moment techniquement pas possible, assure-t-on du côté de la SNCF.
Didier 74
 

[2012] TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 21 Avr 2012 15:53

L'Observateur du Douaisis, 18 avril
Orchies : Un père proteste contre les retards des trains

À cause des trains, sa fille arrive régulièrement en retard au travail. De peur de la voir licenciée, un Orchésien a décidé d'écrire une lettre au conseil régional et à la SNCF pour protester contre les retards des trains Orchies-Lille depuis les nouveaux horaires.

Il est 7h45 en gare d’Orchies. Les voyageurs en direction de Lille affluent sur le quai n° 2. Le train a 5 minutes de retard. Il arrive déjà plein de voyageurs. Certains passagers d’Orchies devront donc voyager debout. Mais aujourd’hui est plutôt un bon jour. « Le pire c’est le mardi et le jeudi », confirme Frédéric, usager de la ligne depuis 5 ans. Certains jours c’est la cohue. Les trains qui viennent de Jeumont et vont vers Lille arrivent bondés, en retard, il faut se serrer debout pour voyager.

Las de cette situation, Jean-Noël Leduc, un Orchésien, a décidé de prendre le problème à bras-le-corps. Il a envoyé une lettre au conseil régional ainsi qu’à la direction régionale de la SNCF pour protester contre les retards trop fréquents depuis le changement de cadencement.

Trop grande affluence
Pourtant Jean-Noël Leduc, n’est pas un usager quotidien du train, c’est plutôt sa fille, Anne*. Elle habite Marchiennes et travaille depuis un an à Roubaix. Propriétaire de sa maison, elle ne peut pas déménager. Alors tous les matins, elle prend sa voiture, dépose son jeune fils chez ses parents à Orchies, et file à la gare pour prendre le train vers Lille, puis le métro pour Roubaix.

Chaque matin, Jean-Noël et sa femme voient leur fille arriver en vitesse, stressée, et chaque soir revenir tard, complètement abattue. « Son train est toujours en retard. Ils disent que c’est dû à une trop grande affluence. » Trop de monde veut prendre le train du coup à chaque gare, le train prend 5 minutes de retard le temps de faire monter tout le monde. « Des fois des gens veulent monter avec des vélos, raconte Frédéric. Mais il y a tellement de monde qu’ils ne peuvent pas y monter. Alors ils restent sur le quai. »

Son ami, Robert prend le train depuis 15 ans, toujours sur la même ligne. Et depuis 5 ans, il voit l’affluence augmenter sérieusement. « L’abonnement coûte 50 euros, avec la montée du prix de l’essence, il est plus intéressant de prendre le train. Surtout depuis que les employeurs sont obligés d’en financer la moitié. »

Anne prend à chaque fois qu’elle le peut une attestation de retard auprès de la SNCF, mais redoute une chose : que ces retards successifs au travail lui valent un licenciement. « On connaît tous les difficultés pour trouver un travail. Ma fille en a un. Mais elle est à bout. » Des larmes, de l’énervement, du stress, c’est le quotidien de cette usagère, qui certains jours rentre si tard qu’elle manque le dîner de son fils. « Ce n’est pas cela la vie », déplore son père.

Trouvé leur cadence ?
La situation est ainsi depuis le nouveau cadencement des trains régionaux, mis en place le 12 décembre 2011. Deux trains sur quatre du matin ont été supprimés, « et le soir à Lille, il n’est reste plus qu’un », confirme Frédéric.

Et la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Jean-Noël lit dans la revue du conseil régional un article intitulé « Les TER ont trouvé leur cadence ». « Selon l’article, explique Jean-Noël Leduc, les comités de lignes, (équipes chargées d’évaluer les lignes de train dans la région, ndlr.) trouvent que tout se passe bien, que tous les trains sont à l’heure. Je ne sais pas ce qu’ils fument avant de monter dans le train, mais je mets sérieusement en doute leur bonne foi. »

Grincheux à preuves
C’en est trop pour ce père qui voit sa fille revenir en larmes le soir, dans la peur de recevoir une lettre de licenciement.
Il se décide donc à écrire une lettre. Dans celle-ci, il raconte les déboires de sa fille, mais surtout y joint un tableau récapitulatif des retards du train mais aussi des trains qui ont été supprimés.

Pragmatique, il n’espère que peu de réponse. « J’espère qu’un élu aura quelque intérêt pour mon courrier. »
Outre pour sa fille, cet Orchésien a peur pour les autres. « Je suis sûr qu’il y a des gens à bout. Nous ne sommes pas complètement à l’abri d’un suicide, quelqu’un qui se jette sous les rails. »

Jean-Noël Leduc n’est pas le seul à protester. Au total en France, la médiatrice nommée pour le cadencement a reçu quelque 2 300 lettres d’usagers ou de collectivités mécontents.
« Il y en a des grincheux », sourit Jean-Noël Leduc avant d’ajouter brandissant les attestations de retards de la SNCF collectées par sa fille : « Mais moi, je suis un grincheux avec des preuves ! » Selon la médiatrice de la SNCF, 72 % des demandes des “grincheux” devraient être réglées en 2012.

* Prénom d’emprunt
Didier 74
 

Re: [2012] TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 21 Avr 2012 22:11

La Voix du Nord, 1er avril
Corails Paris - Maubeuge : la rencontre à Paris avec Nicole Notat permet d'être « raisonnablement optimiste »

À Paris, Nicole Notat a prêté une écoute attentive aux représentants du territoire.Photo mairie d'Aulnoye

| TRAIN |

Lundi, dans les bureaux parisiens de Jean-Pierre Vittu de Kerraoul, patron du groupe de presse Sogemedia, a eu lieu une rencontre très attendue, et rendue possible grâce à l'intervention au plus haut du chef d'entreprise basé aussi dans l'Avesnois (L'Observateur à Avesnes). ...


Nicole Notat, ex-secrétaire générale de la CFDT, et surtout médiatrice de la SNCF et de Réseau Ferré de France, nommée dans le cadre des nouveaux horaires mis en place en décembre dernier, son collaborateur, ont écouté attentivement les doléances de trois représentants du territoire de Sambre-Avesnois.

Bassin d'emplois
René Dail pour le collectif Sambre-Avesnois pour le développement du train, Bernard Baudoux, maire d'Aulnoye-Aymeries et Jean-Pierre Vittu de Kerraoul ont plaidé la cause de l'arrondissement privé depuis trois mois de deux allers-retours quotidiens entre Maubeuge et Paris et handicapé par des nouveaux horaires « pourris » pour employer le terme requis. Le président d'A Fond de Train, Gérard Dupagny, défenseur de la première heure de la cause Corail, était physiquement absent des débats, mais connecté en pensée à 100 %... Le maire d'Aulnoye-Aymeries a rappelé à Mme Notat que la suppression des trains pour Paris avait suscité des réactions d'associations, des usagers et des élus toutes tendances politiques confondues. Le maire a dressé un état des lieux de la Sambre-Avesnois, rappelant sa population de 230 000 habitants et l'existence de grosses entreprises ou encore d'établissements scolaires pour lesquels de bonnes liaisons sont fondamentales. Il a pointé le déséquilibre entre la ligne Saint-Quentin - Compiègne, selon lui, bien dotée au détriment de la Sambre-Avesnois.

Le patron de l'Observateur a expliqué à la médiatrice toute la difficulté pour ses clients et ses collaborateurs de venir ou partir de l'Avesnois depuis la mise en place des horaires et la suppressions de deux allers retours.

Il a insisté sur la nécessité de revoir ces grilles pour qu'elles soient mieux adaptées au bassin d'emploi. Enfin, les trois émissaires ont fait valoir à Nicole Notat le manque total de concertation avec les villes qui ont perdu des trains, une critique fondée qui a interpellé la médiatrice.

Réécriture
Bonne écoute, bon accueil, les représentants ont dressé un bilan positif de cette entrevue parisienne. Nicole Notat n'a pas de pouvoir décisionnaire, mais son rapport peut compter au ministère des Transports. « Pour 2013, on s'orienterait vers une réécriture des horaires Paris - Maubeuge, plus homogènes en journée, voire le retour d'un des trains supprimés », souligne René Dail. « Nous avons demandé à être associés pour bâtir la nouvelle trame. Nous pouvons être raisonnablement optimistes pour 2013 », conclut-il.
Didier 74
 

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