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Une hirondelle retarde le train
La Delichon urbicum, hirondelle protégée, nidifie sur le tracé de la future ligne.
Une plainte pour destruction d'espèce protégée pourrait perturber les travaux de la future Ligne à grande vitesse vers Rennes.
Après le scarabée Pique Prune, qui avait interrompu pendant plus de cinq ans l'avancée de l'autoroute A28 entre Le Mans et Tours, une autre petite bête sème la zizanie sur le plus ambitieux projet de travaux publics actuellement lancé en Sarthe et dans l'Ouest de la France.
Plumage noir et gorge blanche, l'inoffensive hirondelle de fenêtre, ou Delichon urbicum, incarne désormais le poil à gratter de la future LGV. Cette ligne à grande vitesse entre Connerré, à l'est du Mans, et Rennes est censée faire gagner, en 2016, plus de 35 minutes sur la liaison Paris-Bretagne. Delichon urbicum est menacée de disparition.
Une plainte pour destruction d'espèce protégée a été déposée cette semaine contre l'entreprise chargée de la destruction des habitations le long de cette future ligne qui s'étire sur 214 km. Cette société aurait détruit, à la Quinte (Sarthe), une grange abritant des nids de ce petit oiseau, en pleine reproduction jusqu'à la fin août.
L'Office national de la chasse et de la faune sauvage a constaté l'infraction et dressé un procès-verbal qui devrait être transmis au procureur de la République. Les travaux sur ce site ont été stoppés. Reste maintenant à savoir ce que Réseau Ferré de France (RFF), pilote de la première tranche de ces travaux de démolition lancés en mars, va décider. Il reste une cinquantaine de bâtiments à abattre le long de la ligne.
« Nous allons effectuer un examen des bâtiments et ajuster le programme de démolition. On ne va pas lancer de nouvelles opérations avant de s'assurer qu'il n'y a pas de problème, assure André Bayle, responsable de l'avancement de la ligne LGV chez RFF. Et s'il y a du retard dans les travaux, on les assumera. »
Construction de la LGV : la machine est lancée !
Une « base travaux » à Saint-Berthevin, 1 500 emplois locaux, 500 millions d'euros à des entreprises de l'Ouest, la manne promise par Eiffage fait saliver.
C'est Eiffage Rail Express qui a été choisi pour la réalisation de la ligne à grande vitesse (LGV) Bretagne Pays de la Loire. Et promis juré, les travaux de la LGV vont être bénéfiques pour la vitalité économique de la Mayenne. Marc Legrand, le président d'Eiffage Rail Express est formel. Chiffres à l'appui. 2 700 personnes sur le chantier dont 1 500 emplois locaux, au moins 500 millions d'euros de sous-traitance à des entreprises locales, les chiffres peuvent donner le tournis. Mais concrètement, ça ne sera pas pour tout de suite.
De RFF à Eiffage
Réseau Ferré de France (RFF) passera le relais mi-juillet à Eiffage Rail Express, le maître d'ouvrage. Mais RFF restera impliqué dans le projet. L'entreprise publique restera garante des engagements pris par Eiffage, par exemple en matière de compensations foncières, des protections acoustiques, des aménagements paysagers ou de la protection de l'environnement.
Emploi
2 700 personnes vont travailler le long des 182 km de lignes. 1 500 emplois locaux seront créés pour ce chantier qui s'achèvera en 2016. Le contrat prévoit une clause d'insertion : 8 % des ouvriers seront des personnes en réinsertion professionnelle. Une cellule emploi spécifique est en cours de création avec pôle emploi et tous les acteurs du dossier pour faciliter les embauches. Eiffage identifie actuellement les besoins métier par métier. Les premières embauches auront lieu mi-2012. L'entreprise prévoit aussi de mettre en place des parcours de formation.
Base travaux
La Mayenne sera particulièrement bien lotie avec l'installation d'une des deux « bases travaux » à Saint-Berthevin, en 2015. Une fois la LGV construite, le site sera transformée en base de maintenance et générera 50 emplois.
Retombées économiques
Marc Legrand parle d'au moins 500 millions d'euros de sous-traitance à des entreprises de l'Ouest. Il estime aussi qu'il y aura 10 000 personnes le long du chantier, en comptant les collaborateurs et leur famille. Logement, alimentation... L'économie du département devrait s'en trouver boostée.
Laval à grande vitesse
Des élus y voient une aubaine pour l'agglomération lavalloise, alors que le départ du 42e RT a un retentissement économique certain sur le logement et le commerce. Avec le projet d'installation du Très haut débit, le pôle d'échange multimodal et la nouvelle ligne, certains ont déjà renommé la LGV, « Laval à Grande Vitesse ».
Ligne à grande vitesse. Feu vert du ministre
Le ministre des transports, Thierry Mariani, était présent à Rennes, hier, pour signer la convention de financement de la ligne à grande vitesse qui permettra de mettre Brest à troisheures de Paris, à l'horizon 2016. Cette signature donne le feu vert au commencement des travaux.
Projet.
Le projet consiste à construire une nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse entre Le Mans et Rennes. Jusqu'à présent, les TGV circulent moins vite sur ce tronçon car les voies ne le permettent pas. Avec cette nouvelle ligne, le gain de temps prévu entre Rennes et Paris est de 37 minutes. Brest et Quimper ne seront plus qu'à 3h08 de Paris en 2016. La vitesse commerciale du TGV sera de 320 km/h mais la ligne permettra d'atteindre une vitesse de 350 km/h. La modernisation du reste du réseau fait aussi partie du projet, tout comme la création de nouvelles liaisons rapides entre Rennes, Laval, LeMans, Angers et Nantes.
Historique.
Le projet est sur les rails depuis 1997. Plusieurs études de tracés et de faisabilité ont été menées. Plusieurs tracés ont été proposés avant que les différentes parties s'accordent sur le tracé actuel. Les collectivités territoriales bretonnes ont toujours soutenu ce projet qui va permettre de désenclaver la région et de devenir «un puissant moteur de croissance», comme l'a rappelé le ministre, hier.
Chantier.
Il pourrait démarrer dans les mois qui viennent. Des fouilles archéologiques préventives ont déjà commencé sur certains secteurs du tronçon. Le partenariat public-privé avec Réseau ferré de France (RFF) a été confié à la société Eiffage. Elle hérite de la maîtrise d'ouvrage de la nouvelle ligne, la réalisation complète du projet ainsi que de la maintenance pendant toute la durée du contrat de 25 ans. RFF garde la maîtrise d'ouvrage pour les raccordements au réseau ferré existant et pour la gestion de l'exploitation et l'alimentation électrique.
Finances.
Le coût prévisionnel du chantier est de 3,4 milliards d'euros actuels. RFF prend en charge 43% du coût du projet (1,4 milliard d'euros). L'État et les collectivités territoriales investissent à parts égales à hauteur de 28,4% chacun (ce qui fait un total de 1,9 milliard d'euros). La Région Bretagne, elle, participe à hauteur de 655 millions d'euros. Les quatre départements bretons vont verser 34,3 millions d'euros. Des fonds européens entrent aussi dans le total. En termes d'emploi, le chantier permettrait de faire travailler 10.000 équivalents temps plein par an, jusqu'en 2016.
Train : Le Mans - Rennes à grande vitesse
En 2016, Rennes sera à moins d'1h30 de Paris. Brest et Quimper à 3h de la capitale. Un enjeu vital pour le développement des Pays de la Loire et de la Bretagne. Les Normands, eux, rêvent d'une telle ligne.
Thierry Mariani, le ministre des Transports, n'a pas été avare d'éloges pour les élus politiques bretons, mercredi. En poussant ensemble le dossier de la nouvelle ligne à grande vitesse entre Le Mans et Rennes, avec aussi le soutien des Pays de la Loire, ils sont parvenus au but. La convention de financement de ce chantier de 3,4 milliards d'euros, qui va durer quatre ans, a été signée. À l'heure où les Normands commencent à lancer des études pour une ligne à grande vitesse entre Paris et la Normandie.
Les 3,4 milliards sont apportés par Réseau ferré de France, pour 43 %. Le reste est partagé entre l'État et les collectivités locales (régions Bretagne et Pays de la Loire, les départements bretons, Rennes métropole et le Pays de Saint-Malo). Ainsi, Rennes sera à moins d'1h30 de Paris, et Brest et Quimper à 3h08.
Les Pays de la Loire gagneront aussi du temps : 1h17 à terme pour un Paris - Angers (au lieu d'1h25). Surtout, la virgule de Sablé, petit bout supplémentaire de voie nouvelle dans la Sarthe, va désenclaver la Mayenne, en divisant par deux le temps de parcours entre Angers et Laval. On verra sur la nouvelle LGV des trains régionaux des Pays de la Loire : c'est une grande première.
« Cette LGV, c'est un enjeu vital pour le développement de la Bretagne », a souligné Jean-Yves Le Drian, le président de la région Bretagne. « C'est la première fois que deux régions s'engagent ensemble dans un projet aussi important », a poursuivi Gilles Bontemps, vice-président des Pays de la Loire.
Les Bretons en veulent toujours plus. Ils ont en tête les trois heures symboliques entre Paris et la pointe bretonne, avec des portions de voie nouvelle entre Rennes, Brest et Quimper. En 2013, un vaste débat public est programmé. Cette nouvelle tranche ne sera bouclée que vers 2020.
LGV : tout ce qu’il faut savoir avant le début des travaux en 2012
Eiffage Rail Express, constructeur de la LGV, présente actuellement la future voie ferrée et l’organisation du chantier, lors de réunions publiques. La dernière en date a eu lieu mardi dernier à Joué-l’Abbé.
214 km de voies nouvelles
Eiffage Rail Express, titulaire du partenariat public-privé, est le maitre d’ouvrage qui a en charge la conception et la construction de la ligne à grande vitesse. Entre Connerré et Rennes, 182 km sont à réaliser. Ainsi que 32 km de raccordements entre la section nouvelle et les voies existantes pour desservir Le Mans et Laval.
S’y ajoute un complément à la LGV, dit « virgule de Sablé » et long de 3,6 km. Liaison entre la ligne Paris-Nantes et la future LGV, il a pour objectif de permettre le transport ferré entre Laval et Angers, voire Rennes et Nantes.
86 trains par jour en 2036
La ligne nouvelle est dédiée au trafic voyageurs sauf sur la section nord du Mans qui sera mixte (voyageurs fret). Lors de la mise en service, les prévisions font état de la circulation de 44 trains par jour. A l’horizon 2036, 66 TGV devraient circuler sur cette nouvelle ligne, et 20 trains de fret au nord du Mans. Quatre de ces 86 trains rouleront la nuit.
Les travaux à l’été 2012
Le planning présenté par Eiffage Rail Express prévoit les travaux préparatoires de juillet à novembre 2012. Le génie civil et le terrassement auront lieu de décembre 2012 à juillet 2015. Sur cette fin de période, à partir de septembre 2014, débuteront les travaux d’équipements ferroviaires (pose des rails et de l’alimentation électrique) qui s’achèveront à l’automne 2016. Les essais et la mise en service devraient intervenir en 2017.
Le chantier est divisé en 7 sections de 30 km. Des plateformes techniques seront installées à La Milesse et à Poillé-sur-Vègre, et une base travaux pour les équipements ferroviaires dans le secteur de Sablé.
Des réunions publiques
Début 2012, ERE va définir un plan des voiries utilisées pour le chantier, et établir la localisation définitive des occupations temporaires hors emprise. Le constructeur s’engage dans « la gestion des nuisances sonores » par le recours de matériels adaptés ou des limitations de vitesse. L’arrosage des pistes est également prévu pour limiter la production de poussière. Les travaux devraient se dérouler sur la tranche horaire 6 heures-20 heures. Des réunions publiques seront organisées « pour résoudre les problèmes liés au chantier ».
Nouvelles enquêtes
La population sera consultée dans le cadre d’une procédure sur la loi sur l’eau, et d’une enquête parcellaire. Concernant l’aménagement foncier, 90 % des territoires traversés sont des terres à vocation agricole. ERE doit finaliser les opérations d’acquisition des bâtis et d’indemnisation des exploitations.
Didier 74 Wrote:S’y ajoute un complément à la LGV, dit « virgule de Sablé » et long de 3,6 km. Liaison entre la ligne Paris-Nantes et la future LGV, il a pour objectif de permettre le transport ferré entre Laval et Angers, voire Rennes et Nantes.
Didier 74 Wrote:Le chantier est divisé en 7 sections de 30 km. Des plateformes techniques seront installées à La Milesse et à Poillé-sur-Vègre, et une base travaux pour les équipements ferroviaires dans le secteur de Sablé.
Probable, il m'avait semblé avoir vu des changements la dernière fois que j'ai traversé cette gare. Mais peut-être est-ce trop tôt.Fredorail Wrote:=> Pour Sablé, ce sera en gare de sablé ? (il y a de la place, notamment un faisceau de 5 voies, sans compter la place où en reposer quelques unes...)
Cramos Wrote:Probable, il m'avait semblé avoir vu des changements la dernière fois que j'ai traversé cette gare. Mais peut-être est-ce trop tôt.Fredorail Wrote:=> Pour Sablé, ce sera en gare de sablé ? (il y a de la place, notamment un faisceau de 5 voies, sans compter la place où en reposer quelques unes...)
Aig Wrote:Bonjour,
c'est de l'histoire ancienne la TVM 300 ! Je pense qu'il faut lire TVM 430.
A+
Jojo Wrote:Les TGV-A ne sont pas tous équipés TVM430 (seulement les 20 derniers sur 105), cela signifie qu'ils le seront pour 2016?
lgv2030 - eomer Wrote:Je suppose que ce sera comme pour la sous-série "TGV Bourgogne": les rames Atlantiques non équipés n'emprunteront pas les LGV au delà de Tours et du Mans.
Cela leur laisse pas mal de destinations comme Tours, Le Mans mais aussi Nantes via Le Mans centre et via SPDC.
Thor Navigator Wrote:L'équipement du sol en TVM300 vise précisément à permettre l'emprunt de ces LGV par le matériel Atlantique existant...
Cela n'aurait aucun intérêt à équiper la nouvelle LGV en TVM430 si les rames TGV A ne sont pas équipées de cette TVM. Cela signifierait que "certains TGV" continueraient à utiliser les mêmes itinéraires qu'aujourd'hui. Alors que la LGV permet de desservir Le Mans tout en reprenant la LGV ensuite, que ce soit pour aller vers Nantes ou Rennes. Faire des exceptions ne serait pas possible vu le peu de rames TGV A TVM430. Cela reviendrait à construire la LGV pour les intersecteurs et pas pour les relations radiales.lgv2030 - eomer Wrote:Jojo Wrote:Les TGV-A ne sont pas tous équipés TVM430 (seulement les 20 derniers sur 105), cela signifie qu'ils le seront pour 2016?
Je suppose que ce sera comme pour la sous-série "TGV Bourgogne": les rames Atlantiques non équipés n'emprunteront pas les LGV au delà de Tours et du Mans.
Cela leur laisse pas mal de destinations comme Tours, Le Mans mais aussi Nantes via Le Mans centre et via SPDC.
Thor Navigator Wrote:cela permet de réduire le nombre de cantons (aux détriment du débit et des performances par rapport à la TVM430)
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