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SNCF : ouverture des ventes hiver iDTGV dès le 28 septembre 2011
Les tarifs hiver iDTGV seront disponibles à la vente à partir du mercredi 28 septembre 2011 sur www.idtgv.com, à partir de 19 euros.
L’offre est valable pour la période du 8 décembre 2011 au 28 mars 2012, sur plus de 30 villes desservies.
Didier 74 Wrote:La SNCF communiquera à partir du 26 septembre, les horaires du service 2012 sur un site spécial
http://www.horaires2012-sncf.com/
thalys75 Wrote:
Apparemment le site est opérationnel depuis ce soir.
vincent29 Wrote:Quelqu'un sait-il à partir de combien de minutes de battement entre deux trains leur moteur de recherche accepte les correspondances ? Apparemment pour 6 minutes il ne veut pas...
vincent29 Wrote:Quelqu'un sait-il à partir de combien de minutes de battement entre deux trains leur moteur de recherche accepte les correspondances ? Apparemment pour 6 minutes il ne veut pas...
parisse Wrote: en réalité il faut entre 20 et 25 minutes si on a l'habitude.
François Wrote:parisse Wrote: en réalité il faut entre 20 et 25 minutes si on a l'habitude.
Pour avoir testé plusieurs fois, c'est quand même un peu limite et s'il y a du retard, même moins 10 minutes, t'es foutu...
Les nouveaux horaires de la SNCF sont mal accueillis
Dans les régions, la présentation des horaires SNCF pour 2012 a semé la confusion, voire parfois la colère contre les suppressions de trains, les gares moins bien desservies et les trajets plus longs sur certains nouveaux services cadencés.
Ce changement, c'est l'équivalent du passage à l'euro ou à l'an 2000 », avait averti Guillaume Pepy, en présentant la semaine dernière les nouvelles grilles horaires des trains pour 2012. Grilles modifiées à 80 %, en raison, d'après le président de la SNCF, des travaux de modernisation du réseau et du chantier des LGV du Grand Ouest. Une semaine plus tard, les réactions de mécontentement sont en tout cas à la mesure du chamboulement annoncé : tonitruantes parfois. C'est que la présentation de cette nouvelle grille égale souvent suppressions de trains, gares moins bien desservies et cadencements assortis de trajets plus longs.
« Pour les Auvergnats, c'est plutôt le retour aux anciens francs », ne décolère pas Claude Malhuret, maire UMP de Vichy, en réponse à Guillaume Pepy. Dans cette région, sur plusieurs lignes, les meilleurs temps de parcours de 2012 seront voisins des plus mauvais temps actuels, renchérit René Souchon, président PS de l'Auvergne. Exemple : l'introduction du cadencement sur l'axe Lyon-Nantes va entraîner un allongement de 50 minutes du temps de parcours !
En région Centre aussi, le cadencement fait grincer des dents. Sur l'Interloire Orléans-Nantes par exemple, les horaires « sont très désorganisés ». Sur Tours-Le Mans, les trains partent trop tôt et rentrent trop tard, ce qui allonge considérablement les journées des voyageurs. Même inquiétude à Châteauroux, où le train retour de Paris en début d'après-midi disparaît.
Le maire de La Rochelle, lui, est ulcéré que des liaisons TGV avec Paris aient été supprimées « sans aucune discussion ni informations préalables ». Notamment le train desservant sa ville en début d'après-midi. « Cela risque d'affaiblir les nombreux festivals, congrès et Salons qui ont choisi de se dérouler à La Rochelle. » L'élu demande à la SNCF de reconsidérer ses choix.
Tours-Paris : deux TGV en moins
En Charente, la colère est telle que les présidents du conseil général, de l'agglomération d'Angoulême et de Cognac ont carrément annoncé qu'ils suspendaient leur participation (plus de 40 millions d'euros au total) au financement de la LGV Paris-Bordeaux. Ils dénoncent notamment « les conditions dégradées » de la desserte de la gare d'Angoulême qui « supporte la régression de niveau de service la plus forte, que l'on pourrait traduire comme de la maltraitance vis-à-vis de la Charente », écrit Michel Boutant, le patron PS du département, à Nathalie Kosziusko-Morizet, ministre en charge des Transports. La liaison TGV entre la capitale et Bordeaux va, elle, être allongée de 15 minutes et même de 30 minutes avec le Pays basque.
Au total, sur l'ensemble de l'ouest du pays, seulement 83 à 84 % des sillons (TGV et TER) demandés pour 2012 par la SNCF ont été accordés par RFF. L'association des abonnés du TGV Tours-Paris monte au créneau car les nouveaux horaires se traduisent par exemple par la disparition de deux TGV entre midi et 14 heures. « Or ces deux trains permettent à des voyageurs de travailler le matin en Touraine et d'avoir des rendez-vous dès 14 heures à Paris », témoigne David Charretier, président de l'association.
A Amiens, c'est l'incompréhension. Au début de l'année, Guillaume Pepy affirmait que la liaison avec Paris figurait parmi les lignes « malades » sur lesquelles l'Etat concentrerait son action afin d'améliorer la qualité de service à l'usager. Or la nouvelle offre se traduit aujourd'hui par la perte d'un train direct Intercités par jour. Pas sûr dans ces conditions que les campagnes de publicité de la SNCF atteignent leur objectif...
parisse Wrote:je suis bien d'accord qu'il faut un peu de marge, mais compter 50 minutes minimum comme le fait voyages-sncf.com pour vendre une correspondance je trouve que c'est trop. 40 minutes ce serait plus correct. Apres tout on ne compte pas 25 minutes de marge dans une gare normale!
parisse Wrote:Merci pour l'info, mais que se passe-t-il si le 1er train a du retard pour la correspondance? Ca m'interesse au premier plan, parce qu'avec les nouveaux horaires, une possibilite rapide indiquee sur le site pour faire Grenoble-Thionville est via Valence TGV puis Paris avec 47 minutes de correspondance (donc ne sera pas commercialise sur voyages-sncf bien qu'indiquee sur un site estampille SNCF).
FranckDerrien Wrote:
vu que c'est toi qui a demande expressement la correspondance je pense que du coup c'est a tes risques et perils donc
mais si tu achetes ton ticket de metro a l'avance tu as une marge de 20 minutes donc ca devrait etre bon
par contre pour faire grenoble thionvile c'est pas plus rapide de passer par lyon dijon et Metz ?
SNCF : Tous les horaires vont changer !
A partir du 11 décembre, la quasi-totalité des horaires de trains changent. Après les usagers, des élus dénoncent les conséquences pour les travailleurs et pour l’économie locale.
Réseau ferré de France a prévu de rénover et de moderniser 1.000 kilomètres de voies par an pendant cinq ans
En annonçant la modification de près de 90 % des horaires des trains en 2012, Guillaume Pepy avait évoqué un « big bang ». Le patron de la SNCF ne s’était pas trompé. A l’approche du 12 décembre, date à laquelle cette nouvelle grille s’appliquera (*), des représentants des collectivités territoriales rejoignent le mouvement de grogne des usagers. Ils protestent contre des décisions qu’ils estiment « injustes » ou « arbitraires ». Car, parmi ces changements affectant trains, TER et TGV, certaines liaisons ou correspondances ont été tout bonnement supprimées. Des abonnés se retrouvent le bec dans l’eau. Sur d’autres tronçons, la durée du trajet s’est allongée, de quelques minutes à près d’une heure…
A l’origine de cette révolution, la nécessité pour la SNCF de s’adapter à un vaste programme de travaux engagé par Réseau ferré de France (RFF). Pas moins de 1.000 kilomètres de voies seront rénovées ou modernisées chaque année. Mais il s’agit aussi de répondre au défi d’un trafic croissant – 1,1 milliard de passagers par an –, et à l’ouverture de futures lignes à grande vitesse (LGV). Des chantiers urgents, indispensables. Mais, pour de nombreux élus, le compte n’y est pas.
"Une catastrophe pour l’économie"
Ainsi Maxime Bono, le maire (PS) de La Rochelle, s’avoue « très remonté » : sur la nouvelle grille, il a découvert la suppression d’un « train majeur pour tout un secteur économique », celui qui partait de Paris à 10h45 pour une arrivée à 13h34 à La Rochelle. « Il n’y a plus de départ entre 7 heures du matin et midi. Le premier train de l’après-midi arrive à 15 heures ! » Une « catastrophe » pour l’industrie touristique de la commune, qui accueille « plus de trente salons, congrès et festivals internationaux. Les organisateurs réservent les salles deux ans à l’avance, souvent à la demi-journée, car c’est très cher. Viendront-ils alors qu’on ne peut plus s’engager sur les dessertes ? ».
A Vichy, le maire, Claude Malhuret (UMP), s’attend à une « révolte des voyageurs » auvergnats. En cause, pour le trajet Montluçon-Paris, la suppression d’une correspondance qui ne permet plus d’arriver à 9 heures dans la capitale, mais seulement en fin de matinée. Mais aussi l’allongement du temps de parcours de tous les TER entre Clermont-Ferrand et Lyon, ou celui du train Lyon-Nantes, qui mettra entre 30 et 50 minutes de plus… Pour se faire entendre, les élus régionaux ont créé une association, Signal d’alarme. « Clermont est déjà la seule métropole régionale qui n’ait pas le TGV. Tous ces travaux vont engendrer des retards plus fréquents, des correspondances ratées… », estime Claude Malhuret.
En Charente, l’annonce des nouveaux horaires a été « un choc », raconte Philippe Lavaud, maire (PS) et président du Grand Angoulême. « Nous avons vu disparaître les trains vers Lille, vers Strasbourg, mais aussi tous les directs entre Angoulême et Paris, et des horaires en milieu de matinée. Pourquoi n’avons-nous pas été consultés ? », s’alarme-t-il, alors que se profile, dès janvier, le festival de la BD avec ses 200.000 visiteurs attendus. En colère, les élus ont employé la manière forte : le Grand Angoulême, la communauté de communes de Cognac et le conseil général ont suspendu leur participation financière au chantier de la future LGV Sud-Europe-Atlantique. Le versement des deux premières échéances, soit 4,2 millions d’euros, est en suspens. « L’engagement que nous avaient donné RFF et la SNCF n’a pas été tenu. Nous devions conserver la même qualité de desserte qu’en 2009. On en est loin ! », souffle Philippe Lavaud.
Concertation avec les collectivités
Face à ces critiques, la SNCF se défend. « Nous jouons le rôle du bouc émissaire, c’est normal. Des critiques émergent ici ou là, mais la grande majorité des clients s’y retrouve », estime Ghislain de Rugy, responsable de la mission Horaires 2012. Pour accoucher de cette nouvelle grille, la société a planché deux ans. « Nous avons réalisé un énorme travail de concertation avec les clients et les collectivités. Avec la mise en place du « cadencement », nous rendrons le dispositif des horaires plus intelligent, tout en améliorant la ponctualité », avance le responsable. Autre argument : les désagréments ne seront que temporaires. La région Poitou-Charentes sera ainsi affectée pendant « 3 à 5 ans » par les travaux de la future LGV Sud-Europe-Atlantique. Mais, poursuit Ghislain de Rugy, « pour gagner une heure de trajet en 2017, il faut accepter qu’il y ait moins de trains, ou des trains qui mettent 13 à 14 minutes de plus en 2012 ! ». Usagers et élus ne disent pas le contraire. « Mais pourquoi réduire de moitié le nombre de trains sur des lignes déjà bondées aux heures de pointe ? Soit il s’agit d’erreurs, soit la SNCF profite de ce big bang pour supprimer des trains pour des raisons économiques », lance Jean-Claude Delarue, porte-parole de l’association SOS Usagers. La région Languedoc-Roussillon, de son côté, déplore un « détricotage » de l’offre. Face à ces « bugs », la SNCF reverra-t-elle sa copie ? Même si des réunions se tiennent, ici ou là, rien n’est moins sûr. « Nous restons à l’écoute, mais on ne pourra pas tout remettre à plat », tranche Ghislain de Rugy. Entre 5 % et 10 % des horaires ne sont pas encore mis en ligne sur le site dédié. Ils le seront d’ici trois semaines. Mais, déjà, l’hiver s’annonce chaud.
Face à ces critiques, la SNCF se défend. « Nous jouons le rôle du bouc émissaire, c’est normal. Des critiques émergent ici ou là, mais la grande majorité des clients s’y retrouve », estime Ghislain de Rugy, responsable de la mission Horaires 2012.
Mais, poursuit Ghislain de Rugy, « pour gagner une heure de trajet en 2017, il faut accepter qu’il y ait moins de trains,
Pour accoucher de cette nouvelle grille, la société a planché deux ans.
Comment peut on dire que "la grande majorité des clients s’y retrouve" quand on constate que dans la quasi totalité des régions les AOT et les clients sont mécontents.
Oui et s'il n'y a qu'un train dans la journée, ça sera plus que rapide. De qui se moque t'on ?
Heureusement si elle n'avait eu qu'un an, comme pour toutes études de service, qu'est ce que cela aurait donné...
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