[Nîmes] Le projet "TCSP"

[Nîmes]

@ yobus et Jonathan Balsamo Il faudrait arrêter de spéculer dans le vide. Ou alors renseignez vous un peu avant de poster... En effet, je rappelle qu'il y a des TER entre Nîmes et Alès que cette voie sera prochainement modernisée, sera bientôt encore plus rapide (construction du viaduc de courbesac) et permettra d'avoir plus de train. La vitesse des bus étant largement supérieure au train ce serait régresser s'il y avait des bus.

[Donostian]

. La vitesse des bus étant largement supérieure au train ce serait régresser s'il y avait des bus.

Tu as sans doute voulu écrire le contraire ?

[yobus]

je me suis renseigné, mais je voulais avoir des avis supplémentaire car ca me paraissait gros c'est tout ...

[Nîmes]

Les travaux du viaduc de Courbessac ont commencé ?

Oui après 10 ans de tergiversations, les travaux ont commencé en avril

[Nîmes]

Malgré les réticences du commissaire enquêteur et le souhait des Nîmois, l’agglo (et son président) persiste et signe le bus - qui voulait se faire passer pour un tram - ne passera pas par la gare. Mais bonne nouvelle la ligne 2 sera bien faite par un vrai tram et desservira la gare ! Ouf l’honneur est sauf

Nimes. Conseil d'AggloLe trambus ne passera pas par la gare


Il est en route le fameux trambus. Pas seul d'ailleurs puisque le conseil communautaire a voté, hier soir, 6,2 M€ pour l'achat de ces véhicules à haut niveau de service. C'est dire que le TCSP (transport en commun en site propre) est bel et bien parti : les travaux de la première ligne, Nord - Sud, débuteront en janvier 2011. Son itinéraire de 6 kilomètres, desservant treize stations, ne passera pas par la gare centrale. L'Agglo a clairement répondu aux réserves du commissaire enquêteur qui réclamait « une étude approfondie de faisabilité de desserte de la gare à titre expérimental, provisoire et transitoire dans l'attente de la mise en service de la ligne 2 ». Non sans ajouter toutefois une autre réserve à la première. A savoir : « Il est évident que cette solution provisoire ne devrait pas être trop onéreuse et devrait pouvoir être réalisée matériellement sur le site de Feuchères. » Dès lors, l'élu de Marguerittes en charge du dossier du TCSP, Vivian Mayor, eut tôt fait de démontrer, sur les bases de l'étude réalisée par les services communautaires, que « l'insertion d'un itinéraire de desserte de la gare restecompliquée en terme de gestion des différentes circulations, nécessite des travaux importants appelés à être démolis à la mise en route de la deuxième ligne du TCSP ». En ajoutant le volet financier, « un coût prohibitif de 6,5 M€ », et les projets de la ville de Nîmes qui lancera la troisième tranche AEF sur Feuchères en 2012, date de la mise en service de la ligne 1, Vivian Mayor pouvait conclure en enterrant définitivement le souhait de l'Aspiq, de l'Union des comités de quartier et autres... Mais lors de ce même conseil communautaire, l'Agglo a également validé son projet de ligne 2, axe Est - Ouest : un tramway à capacité évolutive qui avancera sur 12 km, accompagnera la croissance démographique de l'agglomération, donnera un signal fort de modernisation et créera de nouveaux emplois. Nîmes Métropole va d'ailleurs répondre, avec ce dossier, à l'appel à projet du Grenelle de l'environnement et espère que les diverses subventions permettront de porter le coût à financer, en propre, en dessous des 200 M€.
En accélérant la mise en oeuvre de ses transports en commun, Nîmes Métropole affirme sa volonté d'engager une politique plus respectueuse de la planète, ce qui se retrouve dans son Agenda 21 voté à l'unanimité et dans la dématérialisation du conseil communautaire, expérimentée hier soir, sur grands écrans.

MDL du 5 octobre 2010

[PR118]

Salut à tous,

Un ami est allé faire un tour à Nîmes (je n'ai pas pu l'accompagner car je suis encore en convalescence).
Le Volvo 7700 ex TCL est en location jusqu'à la fin de l'année et il est immatriculé en 30 et a le n° de parc 703.
La TCN (Tango) a réceptionné d'autres Citaro (dernier n° de parc 361).
@+

[GX217]

Bonjour,

Le nouveau site TANGO est en ligne depuis ce matin et c'est beaucoup mieux que l'ancien!

http://tangobus.actipage.net/


Des nouvelles de ce 7700?

[PR118]

Salut à tous,

Hier soir, il y avait un reportage sur France 3 Languedoc Roussillon, le futur TramBus (comme ils disent).
Les travaux d'abbatages des Platanes au centre ville a été stoppé par le Tribunal de Nîmes, car le permis de construire a été donné après le début de cet abbatage et une association de lutte contre les abbatages avait déposé plainte.
@+

[PR118]

Salut à tous,

ça y est les travaux pour le futur Trambus ont débuté sérieusement sur quasiment tous le parcours sauf au centre ville où il y a toujours un soucis avec les opposants à la destruction des platanes (le tribunal Administratif a en effet annulé le permis de d'abattage. La construction du parking relais se trouvant juste à coté du Stade des Costières (dans le sens A9 -> Centre Ville) commencent aussi à sortir de terre.
@+

[Brad]

A t on une idée du réseau restructuré autour du "TCSP" ? Les autres bus pourront-ils toujours faire le tour des boulevards ?

[PR118]

Salut à tous,

Par ordre du Tribunal Administratif de Nîmes, les travaux du futur TramBus s'arrêteront dès demain pour une durée indéterminé au centre ville et les trous vont être reboucher pour la Féria.

L'agglo et la Mairie de Nîmes est prier de revoir leur copie pour l'aménagement au centre ville.
@+

[Christobal]

Félicitations à l'association aspic, qui a été dans le sens de cette interruption des travaux, avec les conséquences qui vont bien : plusieurs mois de retard dans le projet de TCSP et un surcoût estimé à 1 million d'euros !

[Jake Sully]

En même temps, le projet de Nîmes est une insulte au titre de TCSP... puisqu'on a affaire à un simple bus et a quelques voies réservées à ce dernier.

[passion-mtp]

Bonjour

super l'association qui empêche les travaux, et si ils étaient vraiment écolo, ils laisseraient faire car le retard du BHNS, entrainera une baisse du trafic longtemps après prévision. donc du CO2 gaspillé pour rien, surtout si les arbres vont etre replantés, et n'oublions pas que les arbres du siècle dernier posent beaucoup de problèmes pour les allergies.

Donc sinon le TCSP arrivera quand et le 1er créalis est livré quand ?

a+

[G.E.]

L'actualité est très chargée en Nîmes en ce moment. Par 3 fois en quelques semaines, le TA a mis un coup d'arrêt aux travaux dans l'Ecusson, le chantier étant apparemment autorité à se poursuivre sur le reste du parcours.

Pour avoir participé aux concertations, j'ai pu mesurer toutes les bévues qui ont été commises depuis plusieurs années et qui expliquent la situation actuelle.

A t on une idée du réseau restructuré autour du "TCSP" ? Les autres bus pourront-ils toujours faire le tour des boulevards ?

Impossible de le savoir, il n'y a eu aucune communication précise à ce sujet...

Par ordre du Tribunal Administratif de Nîmes, les travaux du futur TramBus s'arrêteront dès demain pour une durée indéterminé au centre ville et les trous vont être reboucher pour la Féria.

S'il te plaît, ne dis pas "Tram'bus" mais TCSP...
Il faut arrêter l'intoxication à ce sujet : ce ne sera qu'un bus polluant et partiellement en site propre.

Il s'agit d'un référé du TA, en attendant une décision définitive dans les prochains mois.

Félicitations à l'association aspic, qui a été dans le sens de cette interruption des travaux, avec les conséquences qui vont bien : plusieurs mois de retard dans le projet de TCSP et un surcoût estimé à 1 million d'euros !

Les habitants de Nîmes ont un caractère "reboussier", c'est-à-dire qu'ils rejettent la modernité et le changement en général. Cette association en est la caricature tant elle s'obstine depuis des années à faire capoter divers projets par tous les moyens.

Cependant, il faut bien comprendre que le projet proposé ne répond absolument pas aux enjeux de déplacement de l'agglomération Nîmoise et qu'il a été conçu en dépit du bon sens par des personnes qui ne comprennent rien aux questions de transport. Pour preuve, le choix d'un axe Nord-Sud alors que la priorité était un axe Est-Ouest, l’extrême amateurisme des procédures, la faiblesse de la concertation et de l'écoute des remarques formulées, la dérive des coûts... et ne parlons pas du choix du matériel qui va susciter une nouvelle polémique lorsque les habitants se rendront enfin compte qu'il s'agit d'un bus et non d'un tram comme à Montpellier.

Oui, il y a un surcoût, mais si les procédures élémentaires avaient été respectées, on n'en serait pas là.

En même temps, le projet de Nîmes est une insulte au titre de TCSP... puisqu'on a affaire à un simple bus et a quelques voies réservées à ce dernier.

Exactement...

super l'association qui empêche les travaux, et si ils étaient vraiment écolo, ils laisseraient faire car le retard du BHNS, entrainera une baisse du trafic longtemps après prévision. donc du CO2 gaspillé pour rien, surtout si les arbres vont etre replantés, et n'oublions pas que les arbres du siècle dernier posent beaucoup de problèmes pour les allergies.

Les travaux menés actuellement ont fini de bloquer la ville car tout a été lancé en même temps ! Même les pompiers qui s'engagent autour des boulevards sont durablement coincés.....
Évidemment, les travaux causent toujours des troubles et c'est encore plus le foutoir à Nîmes qu'à Montpellier où j'étais encore lundi dernier.

Reste l'après, c'est-à-dire les bienfaits attendus du TCSP. Les prévisions de report de trafic de la voiture vers le TCSP sont très basses (logique, le futur bus ne desservira que le centre et quelques équipements au sud, sans passer par la gare). Ajoutons que le bus coupera à niveau le périphérique de Nîmes qui est déjà bloqué plusieurs heures par jour.

Parlons des arbres : les platanes sont remplacés par l'arbre à mouchoirs, une jolie espèce d'origine chinoise qui adore l'humidité paraît-il ! Je ne suis pas du tout sûr que cet arbre soit adapté au climat étouffant de Nîmes l'été. Une étude sur l'allergie aurait été intéressante mais c'est à 1000 lieues des préoccupations des élus qui ont décidé de construire ce mauvais TCSP.

En résumé, Nîmes doit absolument changer mais avec plus d'ambition, de respect des habitants et de l'intérêt public. Ni le Maire, ni l'Aspic n'y concourent hélas ! Ce triste scénario donne une image déplorable de la ville...

[garonnais]

Quelques précisions sont je pense fortes utiles sur le sujet du TCSP nîmois :
- il s'agit bien d'un Bus à Haut Niveau de Service, qui a été primé au grenelle de l'environnement et permis l'attribution de subventions. (l'appelation tram-bus est ambigüe, appelons un chat, un chat).
- Il rejette autant de CO2 qu'une citadine, ce qui n'est pas parfait, mais il ne fonctionne pas à l'énergie nucléaire! (les écolos veulent du "propre" mais sans l'atome, ce qui n'existe pas à ce jour dans les grands pays industrialisés).
- il possède des capteurs solaires sur le toit pour alimenter les circuits électriques.
- il est en site propre à 90%, comme certains trams.
- il possèdera le même niveau de service qu'un tram : fréquence forte, priorité aux carrefours, accessible aux handicapés gràce à son aménagement intérieur spécifique et à son guidage en station pour se "coller" au quai, information aux voyageurs en station et dans le bus, parcs relais, etc. On est loin d'un simple bus, n'en déplaise aux opposants.
- les autres bus continuerons de circuler autour de l'Ecusson ; une vision globale est cependant attendue par les usagers sur tout le réseau.
- l'arbre à mouchoirs a été proposé par l'atelier Corrajoud, un grand nom du monde des paysagistes, et validé par les services espaces verts, qui connaissent parfaitement le climat nimois. Ce qui n'est pas souvent dit, le bureau d'étude retenu est celui qui proposait le plus de plantations sur les 6 km du tracé (micocouliers et autres essences).
- le besoin essentiel est effectivement l'est - ouest, mais les études avancent en parallèle. Un réseau s'articule autour de lignes fortes accompagnées d'un maillage, et une seule ligne ne peut effectivement pas résoudre tous les problèmes de déplacements (la rocade nord serait également bénéfique pour le périphérique et le centre-ville!).

Certains commentaires montrent le manque d'information des gens, qui se raccrochent aux on-dits de personnes impliquées politiquement. L'enquête publique est d'ailleurs disponible sur le site de Nîmes Métropole...

[François]

L'enquête publique est d'ailleurs disponible sur le site de Nîmes Métropole...

Mais pas l'étude d'impact
Bon d'accord

[G.E.]

Entre ce qui a été annoncé et la pratique, il y a souvent d'énormes différences et le TCSP de Nîmes en est un exemple-type.

- il s'agit bien d'un Bus à Haut Niveau de Service, qui a été primé au grenelle de l'environnement et permis l'attribution de subventions. (l'appelation tram-bus est ambigüe, appelons un chat, un chat).
- Il rejette autant de CO2 qu'une citadine, ce qui n'est pas parfait, mais il ne fonctionne pas à l'énergie nucléaire! (les écolos veulent du "propre" mais sans l'atome, ce qui n'existe pas à ce jour dans les grands pays industrialisés).
- il possède des capteurs solaires sur le toit pour alimenter les circuits électriques.

OK. Pour être honnête, il est clair que sur la première ligne Nord-Sud, surtout telle qu'elle est conçue, un simple bus doit suffire. Le trafic ne sera pas tel pour justifier un tram.
A la limite, cet axe ne justifie pas du tout un TCSP mais plutôt une rénovation urbaine lourde.

- il est en site propre à 90%, comme certains trams.
- il possèdera le même niveau de service qu'un tram : fréquence forte, priorité aux carrefours, accessible aux handicapés gràce à son aménagement intérieur spécifique et à son guidage en station pour se "coller" au quai, information aux voyageurs en station et dans le bus, parcs relais, etc. On est loin d'un simple bus, n'en déplaise aux opposants.

Là, je diverge de ton interprétation :
- Etre en site propre sur 90 %, très bien. Sur ce total, le bus se trouvera en compétition directe avec la voiture puisqu'il emprunte des grandes voies de circulation qui seront partagées (boulevards de l'Ecusson, avenue de la Liberté). Et où se trouvent les 10 % restants ? Aux nœuds les plus stratégiques : Montcalm - République, croisement avec le périphérique sud... Le trafic était bloqué avant même ce projet. Que va-t-il advenir après ? Les études n'ont pas été suffisamment précises sur ce point.
- Fréquence forte : OK, il n'y a pas de mal sur un si petit parcours (6 km).
- Priorité aux carrefours : cela suppose de coordonner les feux. Actuellement, la ville n'y arrive pas sur les axes majeurs. Que va-t-il se passer sur les 10 % partagés avec la voiture ?
- Accessibilité aux handicapés et aux personnes âgées : pour avoir visité l'intérieur du bus, seul un tout petit nombre de sièges est à leur disposition. Mais le prendront-elles ? Pour aller où ?
- Informations aux voyageurs : cela existe déjà sur une partie du réseau bus de Nîmes.
- Parkings-relais : celui du Parnasse serait en zone inondable (point négligé). D'autre part, le maire a fait construire et agrandir les parcs de stationnement en centre-ville. Il y a comme une contradiction ?

- les autres bus continuerons de circuler autour de l'Ecusson ; une vision globale est cependant attendue par les usagers sur tout le réseau.

C'est clair ! Rien n'a été dit de précis sur la refonte du réseau de bus.

- l'arbre à mouchoirs a été proposé par l'atelier Corrajoud, un grand nom du monde des paysagistes, et validé par les services espaces verts, qui connaissent parfaitement le climat nimois. Ce qui n'est pas souvent dit, le bureau d'étude retenu est celui qui proposait le plus de plantations sur les 6 km du tracé (micocouliers et autres essences).

On verra... Rappelons que pour le premier grand chantier d'aménagement urbain de l'ère Fournier, le parvis des arènes, le béton et les plantes hors-sol ont été privilégiés. Il y a eu tellement de critiques à ce sujet que la copie a été corrigée pour le TCSP.

- le besoin essentiel est effectivement l'est - ouest, mais les études avancent en parallèle. Un réseau s'articule autour de lignes fortes accompagnées d'un maillage, et une seule ligne ne peut effectivement pas résoudre tous les problèmes de déplacements (la rocade nord serait également bénéfique pour le périphérique et le centre-ville!).

Tu poses 2 questions intéressantes :
- 1. La coordination de Nîmes Métropole avec ses partenaires qui est très faible. Le dossier de la rocade Nord est très ancien mais il est de la responsabilité du Conseil Général qui ne fait rien. Peut-être que la candidature éventuelle de son président Alary aux futures élections municipales y est pour quelque chose. En attendant, la ville est bien bloquée.
- 2. Le projet Est-Ouest devait être la priorité. Dans ce dossier, on a l'impression que les élus ont voulu faire au plus vite pour afficher une réalisation. Ils ont donc fait un "test" avec l'axe Nord-Sud "pour voir" et le résultat est une calamité. J'ai désormais de sérieux doutes sur la réalisation de l'axe Est-Ouest qui coûtera très cher (400 à 500 millions d'euros pour un tram si on compare avec ce qui se fait sur Montpellier) alors que la dette est déjà importante et que les moyens auront été gaspillés sur l'axe Nord-Sud. Les habitants seront encore plus méfiants ! En tout état de cause, il ne pourra désormais voir le jour avant au moins 10 ans. Ce n'est quand même pas compliqué de hiérarchiser les priorités !

Certains commentaires montrent le manque d'information des gens, qui se raccrochent aux on-dits de personnes impliquées politiquement.

L'agglomération a-t-elle communiqué suffisamment ? A-t-elle répondu de façon satisfaisante aux différentes remarques ?
Bien sûr, tout projet fait des vagues, et à Nîmes plus qu'ailleurs en raison de la mentalité passéiste des habitants. Mais il y a un minimum de points à respecter : les procédures et l'information correcte du public. Là, c'est raté !

[mm]

Salut,

On peut regretter cette décision, où le contribuable mettra la main à la poche, face au manque de compétence de certain élus...

Les villes du sud de la France mise à part Montpellier, démontrent encore une fois, que les politiques en matière de déplacements urbains sont loin d'être optimales, où l'immobilisme paralyse une région pourtant très attractive.

A +

[Nîmes]

Quelques nouvelles de ce projet conduit par des amateurs et torpillé par des inconscients :

"
TCSP : l’Aspiq veut bloquer tout le chantier

Ce qui se passe dans l’Écusson va maintenant arriver sur l’ensemble du chantier du TCSP, annonce Maurice Delmas, le président de l’Aspiq. Le tribunal administratif nous a donné rendez-vous en octobre pour le jugement au fond. Or, attendre la rentrée, c’est prendre le risque de laisser faire des travaux dont nous pensons qu’ils sont illégaux. Il faut suspendre le chantier."

L’Aspiq a donc décidé de passer à la vitesse supérieure en déposant une demande en référé pour obtenir des juges une suspension de l’ensemble des travaux du TCSP, soit de tout le chantier actuellement en cours, sur quelque 5 km. L’Aspiq espère que son action produira ses effets courant juillet. Si l’association parvient à ses fins, les entreprises plieront bagages : entre la rue de la République et l’autoroute A54, plus rien ne bougera jusqu’en octobre.

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Pour convaincre le tribunal, l’Aspiq va, cette fois encore, mettre en exergue les insuffisances de l’étude d’impact. Ces insuffisances que le rapporteur public a déjà pointées le 5 juillet dernier pour demander l’annulation du permis d’aménager de l’Écusson, confirmer l’arrêt des travaux sur les boulevards et demander leur remise en état.

"Or il n’y a qu’une seule et unique étude d’impact pour l’ensemble de la ligne", rappelle l’Aspiq, en espérant que ce qui s’est passé à Toulouse - où les juges ont interdit les travaux d’une ligne de tram pour insuffisances de l’étude d’impact - va se produire à Nîmes.

Parallèlement à cette action en référé, l’Aspiq peaufine son premier recours, qui sera jugé en octobre. Elle va déposer un mémoire d’observations en réponse à celui de l’Agglo. Elle va même compléter son argumentation, en insistant sur l’absence de passage du trambus à la gare SNCF.

"Le passage à la gare aurait favorisé la synergie des transports en commun et augmenté la fréquentation du trambus. Aujourd’hui estimée à environ 2 000 usagers par jour, elle est dérisoire par rapport au 400 000 déplacements dans l’Agglo. Toutes les autres villes l’ont compris. Pas Nîmes !" Quant à s’interroger la motivation qui l’anime, l’Aspiq répond comme d’habitude : "Nous agissons au nom de l’intérêt général." "
http://www.midilibre.fr/2011/07/08/tcsp ... 351837.php

[G.E.]

Quelques nouvelles de ce projet conduit par des amateurs et torpillé par des inconscients

J'aime bien ta formulation... mais elle traduit une bien triste réalité !

Le résultat est que les travaux dans l'Ecusson ont été invalidés par le Tribunal Administratif. L'agglomération doit tout remettre en état et replanter les arbres arrachés.
Le reste du chantier, de l'autoroute au centre-ville, continue mais il risque fort d'être annulé à son tour en septembre.

La mairie peut continuer à se ridiculiser en faisant appel mais le travail a été tellement bâclé que le résultat serait sans doute le même.

Je me pose une question au sujet du matériel. Je crois qu'il a commencé à être livré mais il ne pourra pas servir du coup. La ville ne peut-être pas annuler le marché ?

[PR118]

Je me pose une question au sujet du matériel. Je crois qu'il a commencé à être livré mais il ne pourra pas servir du coup. La ville ne peut-être pas annuler le marché ?

Il me semble que oui, seul les véhicules livrées restent chez l'exploitant.
@+

[François]

Je me pose une question au sujet du matériel. Je crois qu'il a commencé à être livré mais il ne pourra pas servir du coup. La ville ne peut-être pas annuler le marché ?

Il me semble que oui, seul les véhicules livrées restent chez l'exploitant.
@+

Je ne serais pas si optimiste... Si annulation cela nécessitera une grosse indemnité de rupture de contrat... Mais à la vitesse où l'argents public est dilapidé, ils ne seront pas à une c###@ près

[Didier 74]

midilibre.fr, 14 juillet

Projet de tram-bus : le maire Jean-Paul Fournier ne renonce pas

Mardi dernier, le tribunal administratif de Nîmes annulait le permis d'aménager du futur tram-bus dans cette commune, interdisait l'abattage d'arbres et ordonnait la remise en état des lieux endommagés par le début des travaux.

Le tribunal suivait ainsi les demandes du rapporteur public qui donnait raison aux plaignants sur les points soulevés : l'abattage de plusieurs dizaines d'arbres autour du centre historique de Nîmes et l'absence d'étude d'impact avant le début des travaux.

Pour autant, malgré cette décision de justice, Jean-Paul Fournier ne renonce pas à faire passer le tram-bus sur les boulevards. Sorti de son silence, par un communiqué, le sénateur-maire de Nîmes, qui a passé la matinée d’hier avec les avocats et les techniciens de la Ville et de l’Agglo, a expliqué qu'il n'abandonnerait pas ce projet de transport en commun.

Il a annoncé en effet que Nîmes Métropole va travailler, avec le maître d’œuvre (le cabinet Gautier Conquet de Lyon) "à l’élaboration d’un nouveau projet autour de l’Écusson". Ce nouveau projet prendra "en considération, précise le maire, les observations du tribunal administratif".

Autrement dit, ce tram-bus s’adaptera à la configuration du secteur sauvegardé. En attendant, le maire vient de demander à ses services, en lien avec les avocats, de lui proposer, d’ici la fin de l’été, "la solution la mieux adaptée pour assurer la remise en état des boulevards".

Le maire a néanmoins décidé de faire appel de la décision du tribunal administratif. Le reste du chantier se poursuit jusqu’aux arènes. Mais le tram-bus ne sera pas au rendez-vous du 21 juin 2012 qui devait le voir rouler sur les boulevards pour la première fois.

[Didier 74]

Midi Libre, 30 août

Le trambus peut-il capoter ?

Jean-Paul Fournier n’a pas renoncé pas à faire passer le TCSP (Transport collectif en site propre) sur la ceinture de l’Écusson et ses services.

L’avenir du trambus dans les mains de la justice Sur les boulevards de l’Écusson, un quart du chantier, les travaux ont été arrêtés par le tribunal administratif qui a demandé une remise en état des lieux. Mais la rentrée va être marquée par un nouveau rendez-vous judiciaire. Et là, dans ce jugement au fond, très attendu, tout peut arriver. Pour l’heure donc, la situation, inhérente aux nombreux épisodes précédents, est très incertaine.

Mais pour autant, Jean-Paul Fournier n’a pas renoncé pas à faire passer le TCSP (Transport collectif en site propre) sur la ceinture de l’Écusson et ses services, en lien avec le cabinet Gauthier Conquet de Lyon, travaillent à imaginer des solutions compatibles avec les contraintes du secteur sauvegardé.

Un TCSP qui coince au démarrage
Les TCSP qui apparaissent dans toutes les grandes villes de France et donc à Nîmes, ne sont pas le dernier caprice à la mode. Déjà, en 1997, dans le cadre de la loi sur l’air, on expérimentait, ici comme ailleurs, les journées “en ville sans ma voiture”, on vantait les mérites des transports en commun et doux. Par la suite, dans la roue de ces journées, les plans de déplacements urbains, toujours initiés par le législateur, ont dessiné le partage de l’espace pour les différents modes de transports en donnant une large place aux transports en commun.

C’est là que sont nés les TCSP. Puis, à peine les communautés d’Agglo étaient-elles devenues “ compétentes” (compétence obligatoire) en matière de transports que le Grenelle de l’environnement, avec des enveloppes financières importantes, boostait les réalisations de ces réseaux de bus à haut niveau de service ou de tramway à vocation intercommunale. Les TCSP sont ainsi dans l’air du temps depuis plus d’une décennie.

Des difficultés à tous les coins de rue
Les TCSP, qu’il s’agisse de tramway ou de lignes de bus à haut niveau de service (qui ne sont autres que des tramways sur pneus) génère, partout, une forte opposition. Leur réalisation se traduit par la mise en œuvre de chantiers très lourds qui nuisent à l’activité économique pendant des années. Ces travaux dérangent profondément les riverains, les acteurs économiques dont les commerçants des cœurs de ville, les automobilistes et autres usagers de la route.

Par ailleurs, la complexité des procédures est telle que les opposants y trouvent régulièrement mille arguties juridiques permettant de demander aux juges de se substituer aux décideurs politiques. D’autant que ces procédures encadrent également des contraintes de calendrier imposé et que les collectivités doivent aller vite en besogne.

Nîmes Métropole n’a pas fait exception
Pour entrer dans la dernière phase de la réalisation de son projet de TCSP, confié au cabinet Gauthier Conquet de Lyon, l’Agglo a mis sept ans. Mais là encore, cela s’explique par la lourdeur de ce dossier, le plus structurant que Nîmes ait connu depuis la Libération. En chemin, Jean-Paul Fournier a déjà usé trois responsables du projet avant de le confier à ses propres techniciens (Jourlain et Wosniak).

Il a dû revoir sa copie, tant au niveau de la cohérence et de l’harmonisation des différentes lignes (le deuxième axe, est-ouest, est devenu un tramway), que dans les détails des itinéraires (celui de la première ligne nord-sud a fait l’objet de corrections)... Le budget de l’opération a explosé. Et le président Fournier envisage de faire appel aux contribuables de l’Agglo, laquelle avait déjà du mal à boucler ses fins de mois cette année.

Le grand projet de jean-Paul Fournier
Il a beau avoir des bâtons dans les roues, Jean-Paul Fournier ne freine pas. Et pour cause. Ce projet, qui faisait partie de son programme phare des élections municipales, le maire de Nîmes, président de la communauté d’agglomération, a été élu pour le réaliser. Il considère donc qu’il est légitime qu’il mène ce chantier à son terme et reste sourd aux critiques que son trambus soulève.

Cela fait dix ans qu’il y travaille. Neuf mois après le début de son premier mandat, il crée la communauté d’agglomération nantie de la compétence obligatoire des transports. Et dès juin 2002, il annonce que Nîmes va rattraper ses vingt ans de retard dans le domaine du transport public. Déjà, l’adjointe aux transports de la ville de Nîmes, Annie Gagnières, prédit "une levée de boucliers"... Dès lors, le premier mandat de Jean-Paul Fournier, tant à la ville qu’à l’Agglo, prépare le terrain.

En octobre 2004, pour financer le réseau de bus à haut niveau de service - c’est l’option qu’il retient au détriment du tramway - il fait voter une augmentation du VT (le Versement transport, impôt indexé sur la masse salariale des entreprises) qui va rapporter 20 M€ par an.

Durant l’été 2006, il dévoile une ébauche du tracé de la première ligne. Elle fera 6 km et sera positionnée sur un axe nord-sud. Et durant la campagne électorale des municipales 2008, candidat à sa succession, il annonce une mise en service du trambus en 2009 et présente la métamorphose urbaine que son TCSP va emmener dans son sillage. Il est réélu dans son fauteuil.

Aujourd’hui, à l’approche des municipales de 2014, Jean-Paul Fournier veut aller vite. Pas question de ne pas tenir ses promesses. Quitte à passer en force.

Cette urgence et le calendrier très serré des réalisations lourdes le conduisent à commettre des fautes de procédures. Il a commencé à abattre les arbres des boulevards sans permis d’aménager. Erreur lourde de conséquence, car elle va lancer la machine judiciaire, bloquer les travaux sur l’Écusson et faire grimper l’addition. Aujourd’hui, Jean-Paul Fournier prend le risque de continuer les travaux sur le restant des 6 km d’itinéraire alors que le dossier n’est pas juridiquement bétonné.

Le TCSP devait être son acte le plus fort. Jean-Paul Fournier ne croyait pas si bien dire.