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motrice125 Wrote:çà bouge à l'extérieur de l'héxagone. Virgin en Angleterre a acheté du matos Japonais ,çà fonctionne bien , fiaibilité au Top...
Le poit du 07/07/10Un député californien veut contraindre la SNCF à faire la lumière sur son rôle dans l'Holocauste
Surprise dans la course à l'appel d'offres de l'État californien pour la construction d'une ligne de train à grande vitesse : pour avoir une chance de remporter le contrat à 36 milliards d'euros, les candidats vont sans doute devoir fournir un rapport sur leurs activités durant la Seconde Guerre mondiale et sur leur rôle éventuel dans la déportation. C'est en tout cas le sens d'une proposition de loi déposée par le député californien Bob Blumenfield, qui vise en fait spécifiquement la SNCF. Le député l'a reconnu dans une interview au Financial Times, de manière assez offensive : "Il n'est pas question que l'argent des contribuables californiens aille à des entreprises qui n'ont pas pris la responsabilité de leurs actes, (...) ce qui n'est pas le cas des groupes allemands", a-t-il expliqué, faisant allusion à Siemens, l'un des principaux concurrents de l'entreprise française.
Si la question du rôle de la SNCF dans la déportation de 76.000 juifs est récurrente, l'attaque est d'autant plus inattendue que le tandem franco-français SNCF-Alstom faisait jusqu'à il y a peu figure de favori. En septembre 2009, la secrétaire d'État au commerce extérieur et ancienne présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac, sortait sereine d'une rencontre avec le gouverneur californien Arnold Schwarzenegger. Toute la presse hexagonale titrait alors sur les chances françaises d'emporter un contrat qui fait figure de marchepied pour le reste du (colossal) marché américain des lignes à grande vitesse.
Devoir de mémoire ou protectionnisme déguisé?
Oui mais voilà que deux mois plus tard, la Chine s'associait au géant américain General Electric (GE) en vue de s'implanter sur le marché américain et pour "mieux concurrencer les Japonais et les Européens". Conclus directement avec le ministère des Chemins de fer chinois, ces accords de coopération entre la Chine, l'État californien et GE permettraient à la onzième entreprise mondiale (en chiffre d'affaires, selon le magazine Forbes) de se lancer dans la fabrication de trains à grande vitesse, l'une des rares cordes qu'il manque à son arc. Avec en prime, de belles promesses pour les Américains : 80 % des pièces utilisées pour la fabrication proviendront des États-Unis, peut-on lire sur le site de GE, et jusqu'à 3.500 emplois pourraient être créés... sur le sol américain.
Le devoir de mémoire servirait-il d'alibi "moral" pour les autorités américaines ? Deux mois après l'affaire EADS et les accusations de protectionnisme économique lancées par Nicolas Sarkozy et Gordon Brown à l'encontre des États-Unis, l'opportunité de la proposition de loi éveille forcément des soupçons. La SNCF a d'ores et déjà promis qu'elle apporterait "toutes les clarifications nécessaires" mais l'embarras des autorités françaises et de l'entreprise publique elle-même à commenter ce revirement de situation - ni la SNCF ni le secrétariat d'État au commerce extérieur d'Anne-Marie Idrac n'ont souhaité répondre aux questions du Point.fr - ne peut que renforcer ces doutes.
Juifs américains et français ont du mal à se comprendre
La proposition de loi, qui a déjà été votée par la commission des transports du Sénat californien (29 juin), nécessitera 21 votes sur 40 au Sénat, avant d'être approuvée par l'assemblée. Mais c'est à Arnold Schwarzenegger que reviendra la décision ultime, lui qui avait dû se justifier publiquement sur le passé nazi de son père. Une affaire qui témoignait de visions différentes de l'Holocauste de part et d'autre de l'Atlantique, comme l'explique l'historien Jean-Marc Dreyfus, spécialiste de la Shoah : "Le sentiment du devoir de mémoire de la Shoah aux États-Unis est paradoxalement plus fort qu'en Europe. On a même parfois l'impression que l'histoire du vieux continent, vue des États-Unis, se réduit à la Shoah." Difficile donc de dire quelles sont les raisons qui ont véritablement motivé ce projet de loi. Pour Jean-Marc Dreyfus, une seule chose est certaine : "Si la SNCF avait eu une autre politique de la mémoire, elle aurait évité bien des problèmes..."
lozere Wrote:Bonjour,
si la confrontation n'est plus sur le plan technique, il faudrait rafraichir la mémoire du sénateur californien sur le rôle de la filiale allemande de General Electric (ainsi que IBM, General Motors et d'autres) dans le soutien du parti nazi et son arrivée au pouvoir
Bon, tu as gagné un point GODWIN.
Le Point du 30/08/10Rôle controversé dans la Shoah : la SNCF prête à ouvrir ses archives aux États-Unis
Un député californien veut contraindre la SNCF à faire la lumière sur son rôle dans l'Holocauste
La SNCF est prête à ouvrir ses archives aux Américains pour se conformer à une loi locale imposant aux candidats à la construction du TGV californien de faire toute la lumière sur leur rôle éventuel dans la déportation des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, a indiqué dimanche son président Guillaume Pepy.
"Il y a vingt ans nous avons ouvert toutes nos archives, il y a eu des colloques, des travaux" et "nous allons ouvrir tout ça aux Américains", a dit Guillume Pepy sur Europe 1, précisant qu'il se tenait "à leur disposition" et qu'il prenait cette affaire "très au sérieux". "Mais il ne faut pas oublier une chose : la SNCF, les cheminots, étaient sous le joug de l'occupant nazi, sous menace de mort" et "2.000 cheminots ont été exécutés par l'occupant nazi", a-t-il souligné.
Une loi votée la semaine dernière en Californie sur l'initative du démocrate Bob Blumenfield, impose à tout candidat à un gros contrat dans la future ligne à grande vitesse entre Los Angeles et San Francisco d'expliquer son rôle éventuel dans le transport des prisonniers vers les camps de travail, de concentration ou d'extermination entre 1942 et 1944. La loi exige également que les compagnies présentent les mesures de réparation qu'elles ont prises pour les survivants ou leurs familles.
Une loi qui vise la SNCF
S'il ne la cite pas nommément, la loi vise avant tout la SNCF qui, selon Bob Blumenfield, "refuse d'assumer sa responsabilité pour son rôle dans l'Holocauste". La loi, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier prochain, stipule que l'obligation de transparence ("full disclosure") sera l'un des éléments pris en compte par les autorités dans l'attribution des contrats. Cette "obligation de transparence est légitime: ils ont raison, on y souscrit" a encore dit Guilllaume Pepy, qui estime toutefois que la SNCF n'a "rien à cacher". La SNCF, alliée au constructeur français Alstom, espère bien décrocher le contrat d'exploitation du futur TGV californien.
Elle est notamment en concurrence avec des groupes allemands et japonais, qui en toute logique devront eux aussi se plier à l'obligation de transparence exigée par la nouvelle loi californienne. L'ensemble du projet est évalué à 43 milliards de dollars.
motrice125 Wrote:Bonjour Il y a des "chances" que les Américains choisissent "chinois" pour leur futures lignes TGV
Libération du 12/11/10La SNCF présente ses regrets pour son rôle dans la déportation des Juifs
Pour préserver ses chances d’obtenir des contrats aux Etats-Unis, la SNCF a exprimé pour la première fois ses regrets pour son rôle dans la déportation des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
En déplacement début novembre aux Etats-Unis pour présenter l’offre de la SNCF pour le projet de ligne à grande vitesse Tampa-Orlando, son président Guillaume Pepy a rencontré, à Fort Lauderdale, des élus de l’Etat de Floride et des associations juives.
La compagnie a publié un communiqué à cette occasion, qui fait le point sur sa position et se termine sur «le souhait de la SNCF d’exprimer sa profonde peine et son regret pour les conséquences de ses actes» réalisés sous la contrainte «de la réquisition».
«Ces heures noires...»
M. Pepy fait référence dans ce texte au discours prononcé par le président Jacques Chirac en juillet 1995, lors des commémorations de la Rafle du Vel’d’Hiv’: «Ces heures noires souillent à jamais notre histoire, et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l’occupant a été secondée par des Français, par l’Etat français.» «En tant que bras de l’Etat français, la SNCF reprend à son compte ces mots et la peine qu’ils reflètent pour les victimes, les survivants et leurs familles qui ont souffert à cause de notre rôle pendant la guerre», écrit le patron de la SNCF.
La compagnie a même créé un site internet, qui présente en anglais son rôle pendant la Shoah: http://www.sncfhighspeedrail.com/heritage.
La SNCF, également candidate à l’exploitation d’une ligne à grande vitesse en Californie, est sommée depuis plusieurs mois de rendre des comptes sur son action pendant la Seconde Guerre mondiale.
En Californie, le démocrate Bob Blumenfield a fait voter une loi qui oblige tous les candidats à un contrat à faire la lumière sur leur éventuel rôle dans le transport de «prisonniers» de 1942 à 1944, texte auquel le gouverneur Arnold Schwarzenegger a finalement mis son veto.
Un élu de Floride à la Chambre des représentants, le démocrate Ron Klein, a déposé un projet de loi similaire au niveau fédéral.
«Sous le joug de l'occupant nazi»
M. Pepy avait déclaré en août que la SNCF, qui a transporté quelque 76.000 Juifs déportés pendant la guerre, était prête à ouvrir ses archives aux Américains et qu’il prenait cette affaire «très au sérieux».
S’il avait déjà fait brièvement allusion au discours du Vel’ d’Hiv’, il avait surtout mis en avant le fait que les cheminots étaient «sous le joug de l’occupant nazi» et que plus de 2.000 d’entre eux avaient été «exécutés».
Mais au vu des enjeux financiers de ces contrats (des dizaines de milliards de dollars), pour la SNCF mais surtout pour son fournisseur de trains Alstom, la direction de la compagnie ferroviaire a choisi de se repentir publiquement.
Pepy doit «redire ses excuses en France»
«C’est un pas évident dans l’avancée de la vérité historique, que le procès de mon père avait permis d’établir, ainsi que le rapport Bachelier» (publié en 1996 sur l’attitude de la SNCF pendant l’occupation allemande, ndlr), a réagi auprès de l’AFP l’ex-député européen Verts Alain Lipietz, qui invite M. Pepy à «redire ses excuses en France».
La famille Lipietz, dont quatre membres ont été déportés, a perdu en appel son procès contre l’Etat et la SNCF.
«J’encourage la SNCF à regarder en face cette page de l’histoire, quitte à briser des mythes», a réagi de son côté François Zimeray, ambassadeur pour les droits de l’Homme, qui regrette toutefois que cette tragédie ait été «instrumentalisée à des fins de protectionnisme».
FranceBTP Wrote:ACTUALITÉS > Infrastructures
Le TGV soutenu aux USA
Par la rédaction - 06.12.10 - France BTP
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Le gouvernement étasunien va débloquer 2,4 milliards de dollars (1,8 Md€) pour soutenir le développement du TGV. Une somme qui s’ajoute aux 8 milliards de dollars (6,02 Md€) attribués à l’essor des voies rapides ferroviaires dans le pays.
L’état de Californie est le principal bénéficiaire de ces mesures avec son projet de TGVreliant Sacramento à Los Angeles à une vitesse de 354 km/h. Vient ensuite la Floride avec son projet de liaison entre Tampa et Orlando.
izgood Wrote:Bonjour
Pour ne pas créer un topic, je me permet de signaler ici que la Floride renonce une nouvelle fois au TGV, voir IRJ :
http://www.railjournal.com/newsflash/fl ... nding.html
izgood Wrote:Le DersertXpress projet de ligne à grande vitesse de Victorville, en Californie, à Las Vegas est approuvé par l' United States Bureau of Land Management.
Amtrak et la Californie vont définir un matériel roulant américain à grande vitesse
Le 17 janvier, Amtrak et la California High Speed Rail Authority se sont réunis à la gare de Washington (Union Station) pour définir une demande d’information en vue d’acquérir en commun des trains à grande vitesse. Ce partenariat a pour but de faire avancer à la fois la modernisation du Corridor Nord-Est (Boston - New York - Washington) et le développement d’un réseau de 800 km en Californie, tout en établissant une norme américaine de matériel roulant à grande vitesse (350 km/h), qui pourrait être « fabriqué et fourni localement, mais aussi produit pour le reste du monde ».
États-Unis : les partisans du TGV misent sur la vitrine californienne
Les partisans du train à grande vitesse aux États-Unis espèrent que le démarrage en 2014 du chantier de la ligne à grande vitesse californienne, entre San Francisco et Los Angeles, donnera une impulsion nationale à cette industrie, qui n'a jamais percé.
"L'opportunité est là, on la touche du doigt", a plaidé à Washington James Oberstar, ancien président de la commission des Transports de la Chambre des représentants, à la conférence annuelle des multiples acteurs du train à grande vitesse aux États-Unis, qui se termine jeudi.
Mais pour faire avancer la cause, "il nous faut une +success story+ quelque part, et la Californie sera cette +success story+", a-t-il dit. "Nous avons juste besoin de la volonté politique".
Or les promoteurs du "TGV" reconnaissent que les vents contraires restent forts, les républicains du Congrès refusant de financer un plan national d'investissement pour créer le vaste réseau voulu par le président Barack Obama et ses alliés démocrates.
L’État de Californie est le plus en avance pour moderniser son réseau ferré, passablement obsolète comme dans le reste des États-Unis. A titre d'exemple, le trajet St. Paul-Chicago (environ 650 km) prend aujourd'hui 8 heures et 15 minutes, contre moins de 7 heures il y a plusieurs décennies, selon James Oberstar.
En 2008, les électeurs californiens ont autorisé par référendum un plan d'investissement de 9,95 milliards de dollars pour partiellement financer plus de 830 km de ligne à grande vitesse entre San Francisco, au nord, et le bassin de Los Angeles, au sud, d'ici 2029. Le trajet prendrait moins de trois heures.
- 27.000 km de voies à grande vitesse -
A cause de procédures judiciaires en cours, ces 10 milliards n'ont pas encore pu être complètement levés par l’État, mais d'autres fonds fédéraux et locaux devraient permettre de démarrer le chantier d'une première portion de 47 km cet été.
Si tout va bien, les Californiens pourront goûter à partir de 2022 à la grande vitesse, avec l'ouverture du service entre la ville de Merced, à 200 km au sud de San Francisco, et la vallée de San Fernando, juste au-dessus de Los Angeles.
Les promoteurs du TGV aux États-Unis veulent faire de cette ligne, avec voies dédiées, la vitrine de leur plan national - et à ce jour purement virtuel - de 27.000 km qui quadrillerait les régions les plus peuplées du pays, notamment dans le Nord-Est entre Boston et New York, en Floride entre Orlando et Tampa, ou au Texas entre Houston et Dallas, l'équivalent de Paris-Lyon.
Le train est selon eux la clé du désengorgement des aéroports et des autoroutes, condamnés à la saturation avec l'augmentation constante de la population.
"Je ne connais personne qui soit satisfait des compagnies aériennes dans ce pays, et personne n'aime non plus rester coincé pendant deux heures sur l'autoroute", dit à l'AFP Andy Kunz, président de l'Association américaine pour le train à grande vitesse.
"Les États-Unis ont une histoire d'amour avec l'automobile. Mais ça commence à diminuer", assure en français à l'AFP James Oberstar, admirateur du général Charles de Gaulle et du réseau ferré français.
La baisse du coût total du projet californien, de plus de 90 milliards à 68 milliards, permettra selon Thea Selby, de l'association des Californiens pour le rail à grande vitesse, de séduire les élus inquiets. Mais même en Californie, les sondages révèlent une population ambivalente, voire hostile.
"Ce n'est pas comme si on n'avait pas assez d'argent", rétorque Andy Kunz. "Une année du budget de la défense nous permettrait de construire la totalité des 27.000 km de notre projet de voies à grande vitesse".
L'immense investissement requis, 30 milliards de dollars par an pendant 20 ans, est comparable selon lui à celui du développement du réseau autoroutier américain dans les années 1950.
Mercredi, Barack Obama a proposé à St. Paul d'investir 300 milliards de dollars sur quatre ans dans les infrastructures publiques, dont 19 milliards pour le rail.
Mais la proposition a immédiatement été ridiculisée par les républicains, qui contrôlent le budget fédéral, signe que la bataille du rail est encore loin d'être terminée.
Duel Alstom-Siemens pour le futur TGV de Californie
Les deux grands concurrents européens du ferroviaire, présélectionnés pour le futur TGV californien prévu vers 2030, vont pouvoir peaufiner leurs offres techniques et financières. Le choix final est attendu en fin d'année.
Le contrat porte sur différents aspects, notamment la conception, la fabrication, le stockage, l'intégration, les essais et la mise en service des rames. En outre, il implique un engagement de maintenance de 30 ans pour chaque rame, la fourniture de pièces de rechange et des responsabilités opérationnelles pour certaines installations de maintenance.
Le projet vise à étendre les 191 km existants en cours de construction à un total de 275 km de ligne ferroviaire à grande vitesse électrifiée entre Merced et Bakersfield.
Au total, plus de 25 chantiers sont opérationnels dans la vallée centrale de la Californie. La High-Speed Rail Authority a également obtenu les autorisations environnementales pour 680 km du programme ferroviaire, qui s'étend de la Bay Area au bassin de Los Angeles.
La ligne complète Merced-Bakersfield devait être achevée en 2029, avec un service passagers commençant vers 2030-2033.
[.....]
Si l'ensemble de la phase 2 est achevé, la longueur totale du système ferroviaire à grande vitesse porterait à 776 milles (1 249 km). [14] [70] [71] La phase 2 en est encore aux premiers stades de la planification et ne serait construite qu'après l'achèvement de la phase 1
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