Oulà ! On pourrait disserter longtemps sur le sujet.
Il me semblait que les bases étaient acquises en primaire, début collège ?
Après, faut voir à quel niveau on considère on met les "bases".
Devons nous accepter que l'on revienne en arrière d'une éducation pour tous parce que certains ne s'inscrivent pas dans le système classique actuel ?
Où plutôt ne devons nous pas adapter le collège à ceux qui ne sont pas fait pour des études longues ?
La façon de poser les questions obligerait à répondre non à la première et oui à la deuxième.
Pourtant, les 2 ne sont pas antinomiques et doivent se rejoindre.
Qu'est ce qu'une éducation pour tous? Est-ce un plan/programme établi?
De quoi a-t-on réellement besoin? Sur quels critères?
Et alors comment l'atteindre?
Si on adapte le collège à ceux qui ne sont pas fait pour de longues études, est-ce qu'il le sera encore pour ceux qui vont en faire?
Et on peut tourner le problème dans l'autre sens aussi: comment adapter le collège à ceux qui ont des dispositions et qui s'y font tout autant ch**** que ceux qui ont le plus de mal?
Faut-il plusieurs collèges? Plusieurs programmes? Que tout le monde le fasse en 4 ans? (Je crois que la France est un des seuls pays au monde où il y un système de redoublement, ça peut poser question?).
Il y a eu plein de "4 et 3ème d'adaptation ou préparatoires" qui stigmatisaient les "mauvais élèves".
En fait, ça rejoint ma question initiale: faut-il conserver ce système élitaire et élitiste à la française?
Une des réponses que je vois, c'est l'apprentissage. Comme tu le soulignes, il faut avoir la maturité nécessaire.
D'autres solutions seraient d'avoir une réelle seconde chance (exemple des CLEPT: collèges et lycées élitaires pour tous) et de vraiment pouvoir se former tout au long de la vie (j'en suis et j'en bave pas mal), comme ça se fait VRAIMENT ailleurs.
Et mettre l'élève au centre de l'enseignement et non l'inverse.
Mais du coup, comment traiter chaque cas particulier dans un système qui se veut "pour tous"?
Pas si simple ...