Je note dans l'intervention de Nîmes une certaine amertume... Pourtant, ces tarifications "plates" nous sont présentées comme un miracle permettant de répondre à l'engorgement des villes.
Nîmes Wrote:En déplaise à certain qui milite pour le tout gratuit, je préfère payer un prix normal et avoir un service normal, pas au rabais. Conclusion, je continue à prendre ma voiture tous les matins (et les bouchons du périf) pour aller travailler !
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Ce sujet a déjà été débattu beaucoup de fois sur Linéoz et ceux qui connaissent le prix des transports savent parfaitement que le développement et l'amélioration qualitative des TC ne passent pas par des prix aux rabais mais bien à une adaptation des prix, à un développement de l'offre et à une fiabilisation de la production.
Nîmes Wrote:Cela tombait bien, les élections cantonales seront en 2011, donc une petite mesure démagogique cela ne fait pas de mal ! Mais brave gens, ne vous inquiétez pas cela ne coûtera pas un centimes de plus grâce à l'augmentation de la fréquentation. Ben c'est raté ! Avec vélolia cela coûte 13 M€ de plus par an et les recettes ne seront certainement pas au rendez-vous lorsque l'on voit la fréquentation des bus. Je les croises tous les jours et hormis les bus pour les scolaires les autres bus sont aussi vides qu'avant... Mais une chance, pas d'augmentation des impôts cette année. Juste en 2012, après les cantonales !
Attention de ne pas en faire trop dans l'argumentaire, on est à la limite de la politisation des débats... Si les politiques se lancent dans de telles initiatives c'est bien parce qu'ils cherchent à développer les TC interurbains qui, dans certain département, ont bien du mal à trouver leur public. C'est un coup de boust qui est recherché, malheureusement le remède n'est peut être pas le bon.
Nîmes Wrote:Une chose est sure, la ligne Alès - Bessèges semble condamnée, de nombreux articles alarmistes expliquent que la concurrence avec les bus du département et le mauvais état de la voie soit les causes principales. C'est vrai que s'il y a de la concurrence et que les personnes délaissent le train pour les bus moins cher, cela ne permet pas de maintenir les petites lignes ferroviaires.
C'est malheureusement une évidence... Mais les départements n'ont semblent ils pas compris. D'ailleurs lorsque ce type d'argument est utilisé, ils préfèrent employer le terme de "complémentarité" et d'affirmer leurs implications dans les investissements ferroviaires pour masque leurs turpitudes. D'ailleurs, il y avait il y a un mois un article dans la V&T qui parlait de la liaison entre aix et marseille. je vous engage à le lire, vous verrais que les arguments du conseil général des bouches du rhône va dans ce sens. pourtant la ligne ferroviaire a bien du mal à se développer. Le cadencement à 5 minutes et une liaison expresse entre aix et marseille par autoroute n'en est pas la cause... De qui se moque t'on ?
agora1000 Wrote:Sur la ligne Ales-besseges ca fait de nombreuses decennies qu'elle vie sous perfusion, elle existe par les politique depuis plus de 20ans. ce n'est nullement le car qui est responsable de la desafection de la ligne besseges-Ales mais la crise sur les mines au milieu du siecle dernier y est pour beaucoup... la desertification de besseges a été enorme, la fermeture des mines de charbon ont fait un mal terrible, bien qu'il doit peut etre rester encore pres de 3000 à 4000habitants elle a encore le privilege d'avoir le train pour rejoindre ales (ce n'est pas le cas de l'ardeche où les degats ont été tres fort aussi avec la soie).
La question à se poser est bien de savoir si une ligne ferroviaire est bien adaptée dans ce type de cas dans la mesure où la densification n’est pas importante ?
agora1000 Wrote:en contre partie la route entre st ambroix et ales s'est tres serieusement amélioré avec des portions à 2voies ce qui a privilégié la voiture. mais ce n'est pas une specificité gardoise mais de tout les pays riches. pour en finir les car qui passent sur st ambroix(lignes) par exemple, pour une ecrassante partie font la liaison entre ales et aubenas et la il n'y a pas de train...
Nous y voila… la fermeture des mines de charbons et la faible densification ont donc bien été amplifiées par une amélioration de l’infrastructure routière couplée par une desserte autocar. Si la fermeture des mines et industries ont été inéluctables, reste à savoir le niveau d’offre qui a été mis en place sur l’axe concerné. Si cette dernière est importante et plus rapide que l’offre ferroviaire peut être avons-nous le résultat de cette agonie.