Sylvain Wrote:En bas de la descente de Laffrey, il y a une banderole "coopération : oui ; fusion : non" (on est encore sur le territoire de Notre-Dame-de-Mésage !)
Concernant la banderole de Notre-Dame-de-Mésage, elle n'est pas la seule, puisque il y en a une dans chacune des 8 communes "contre" de la CCSG.
Par exemple :
- à Champagnier, en arrivant d'Echirolles, à l'intersection de la route vers le village et celle se dirigeant vers la Haute-Jarrie.
- à Jarrie, en arrivant de Brié-et-Angonnes (Tavernolles), dans un virage proche de l'école du Louvarou de Haute-Jarrie.
- à Champ-sur-Drac, au niveau du rond-point du Pont-de-Champ.
En effet, chaque commune est libre de décider de voter "pour" ou "contre". Mais, la fusion des trois intercommunalités reste inévitable pour 2015...
Alors, il y a deux groupes de communes dans le Sud Grenoblois qui s'affrontent :
- les 8 communes "pour", qui préfèrent intégrer la communauté d'agglomération au 1er janvier 2014, pour pouvoir négocier en interne la création de la Métropole de 2015.
- les 8 communes "contre" qui préfèrent négocier en "externe", et donc coopérer sans intégrer la Métropole... d'une certaine manière, c'est un peu du "je voudrais les mêmes services sans pour autant être membres", un vision quelques peu malhonnête de l'intercommunalité et de la coopération intercommunale...
Personnellement, je rejoins l'avis de Larken.
Il est préférable à tout un chacun, d'être membres de la communauté d'agglo dès 2014, pour pouvoir négocier, en interne, la mise en place de la Métropole en 2015. En un an, les "petites" communes auront trouvé leur marques dans un nouveau système communautaire. De plus, coopérer sans être sous la contrainte d'une prescription préfectorale, impliquera une négociation dans une ambiance plus calme et sereine.
Car, je me rappelle d'il y a deux ans, mon maire, Jacques Nivon, après avoir appris la fusion-prescription pour créer, à cette époque, la communauté urbaine, était monté sur "ses" grands chevaux, en criant haut et fort, que le Sud Grenoblois, "était le berceau de la Révolution"... Et combien même, le préfet, avait revu sa copie, en ouvrant la négociation sur deux ans, la mauvaise foi des élus actuellement "contre", qui prétexte, toujours, qu'il n'y a pas eu assez de rencontres "Métro/CCSG" et que la Métro a mis beaucoup de mauvaises volontés dans ces échanges... Un peu "l'hôpital que se fiche de la charité..."
Donc, si on sort sur un résultat négatif à la fin du mois, je suppose que les communes "contres" de la CCSG, feront tout leurs possibles pour empêcher leurs communes d'être intégrer, sous prescription préfectorale, dans la Métropole...
Ou alors, c'est une tactique politicienne :
" On est "contre", on va jusqu'au déclenchement de la prescription, on se bat (ou on fait semblant de se battre), et on abdique en expliquant à ces administrés, que "ce n'est pas de notre faute, on s'est battu, mais on nous l'a imposé de force" : le jeu du "passe-passe" pour reporter la faute sur les autres..."
Mais une chose est sûre, si ces élus pensent que le Sud Grenoblois en ressortira gagnant, ils se trompent... A ce jour, notre intercommunalité est divisée en deux, et les échanges entre les deux camps ont été très deux durs... Le Sud Grenoblois, n'en ressortira pas qu'affaibli, il s'effondrera, tout simplement.