[Infrastructure] Passages à niveau

[Didier 74]

Ouest France, 14 septembre

La maison de la halte ferroviaire de Saint-Médard-sur-Ille va être démolie

Les habitants de Saint-Médard-sur-Ille y étaient attachés. La maison de la halte ferroviaire va prochainement être démolie, pour laisser place à la construction d’un parking.

Un aménagement décidé suite à la terrible collision entre un poids-lourd et un TER, le 12 octobre 2011, et qui avait fait trois morts et des dizaines de blessés.

Suite à l’accident, divers aménagements ont - ou seront - effectués à proximité du passage à niveau : élargissement du passage, renforcement de la signalétique et amélioration de la visibilité, installation de radars de franchissement, suppression du carrefour avec la route de la Haute-Touche et enfin, création d’un parking sécurisé.

D’autre part, et à la demande des familles des victimes, une aire du souvenir sera aménagée à proximité.

D’ici la fin septembre, le ministère des Transports annoncera si le passage à niveau est classé « préoccupant ». Il pourrait alors être décidé de le supprimer.

Source http://www.rennes.maville.com/actu/actu ... 5_actu.Htm

Sud Ouest, 27 septembre

Le Verdon-sur-Mer Passage à niveau : le maire voit rouge

Le passage à niveau 119, au Verdon, doit être sécurisé pour les piétons. Mais le dossier traîne.

« Propriétaire et gestionnaire du réseau ferroviaire français, il a pour objet l'aménagement, le développement, la cohérence et la mise en valeur du réseau ferré… » Ainsi est définie sur Internet la mission de Réseau ferré de France (RFF) né en 1997 de la scission avec la SNCF. Les passages à niveau relèvent donc de leur compétence en coordination, en général harmonieuse, avec les communes. À chaque structure son domaine parfaitement défini. Jacques Bidalun, le maire du Verdon, l'entend bien ainsi.

Un dossier vieux de six ans
Cependant, il commence sérieusement à voir rouge dans un dossier, vieux de six ans, concernant la sécurisation, pour les piétons, du passage à niveau 119 (dit « chez Verrier ») après le rond-point de Cordouan en direction de la Pointe de Grave.

« Les premières démarches ont été entreprises en 2006 par Serge Blanchard. Le dossier est toujours au point mort. Heureusement, aucun accident n'est à déplorer malgré une circulation de plusieurs milliers de voitures en été sur ce passage obligé de la RD 1215 vers l'embarcadère du bac. Mais si, par malheur, quelque chose arrivait, je ne veux pas que la commune soit rendue responsable alors que nous nous échinons à tenter de pallier une configuration particulièrement dangereuse sans réponse du côté de RFF qui oppose des aiguillages difficiles à déplacer », commente le maire.

« Lorsque la direction de la SNCF nous rappelle les responsabilités des communes en cas d'accident survenant sur les passages à niveau du fait de la non-conformité de la signalisation routière, nous y souscrivons. En revanche, il faudra un jour qu'elle entende nos doléances au titre de l'aménagement du PN 119 », poursuit-il.

L'essentiel reste à faire
Des doléances en partie écoutées concernant les nuisances sonores par le remplacement du platelage et l'armement de la voie. Pour autant, l'essentiel reste à faire, à savoir la sécurisation du virage pour les piétons, personnes âgées, handicapés en fauteuil roulant, poussettes, etc., qui sont obligés d'emprunter la chaussée faute de trottoir valable. « Nous souhaitons acquérir une bande de terrain dont RFF est propriétaire pour au moins élargir le virage et réaliser un chemin piétonnier », réclame Jacques Bidalun.

RFF a proposé deux solutions
Joint au téléphone, Philippe De Lastours, responsable maintenance RFF de la région Aquitaine Poitou-Charentes, assure que deux solutions ont pourtant été proposées au maire du Verdon. La première concernait un déplacement de voirie et d'aiguillage. Une opération coûteuse, à la charge de la mairie. « La règle est que le demandeur finance les travaux », précise-t-il. La mairie a décliné.

La deuxième solution, moins coûteuse, suggérait de vendre une bande de terrain et de financer le déplacement de l'alimentation électrique. « Nous n'avons pas eu de suite », assure Philippe De Lastours. Un problème de communication ?

Source http://www.sudouest.fr/2012/09/27/passa ... 30-757.php

[Didier 74]

Le Dauphiné Libéré, 17 octobre

Le passage à niveau de Mésinges sera supprimé, mais pas avant 2015

Il faudra attendre encore trois ans pour que ce passage à niveau de triste mémoire soit définitivement interdit à toute circulation. Aujourd’hui, il est autorisé aux véhicules légers ; poids lourds de plus de 3,5 tonnes, cars et caravanes sont interdits depuis l’accident.

Patience et longueur de temps… voilà un avertissement qui colle au projet de suppression du passage à niveau de Mésinges. À l’heure de la seconde concertation pour arrêter le tracé de la voie qui doit contourner le site, les experts en charge du dossier pointent l’été 2015 pour la finalisation.

Sept ans après le drame qui a coûté la vie à sept collégiens dans la collision de leur car scolaire avec un TER. Au plus fort de l’émotion marquée par la venue en Chablais d’un aréopage de ministres et parlementaires, des promesses avaient pourtant fusé de toutes parts : des décisions allaient être prises, le passage à niveau n° 68 devait rapidement disparaître du paysage.

C’était faire fi des arcanes administratifs, contraintes financières, environnementales, faunistiques, floristiques… et autre zone humide. Retenu parmi trois hypothèses, le tracé “Nord” est depuis lundi soumis à l’appréciation du public. De quelque 1,2 kilomètre, il contourne par l’ouest la zone d’activités de Mésinges et se raccorde à la RD 903 (route de Bons-en-Chablais) par un giratoire. L’option supprime dans la foulée un second passage à niveau (n°67).

Ce tracé est déjà jugé perfectible par les élus d’Allinges qui demandent son éloignement des habitations.

Quant au procès devrait intervenir au mieux au cours du 1er semestre 2013...

Source http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... avant-2015

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 24 octobre

Les travaux de suppression du passage à niveau de Gourdon ont commencé

Les travaux de suppression du passage à niveau 312 de Gourdon ont débuté le lundi 15 octobre et se poursuivent jusqu'à fin 2013. Le PN sera remplacé par un pont-rail. D'un montant de plus 4 millions d'euros, cette opération est financée à 50% par l’État et Réseau Ferré de France (RFF), 35% par le conseil général et 15% par le conseil régional.

Situé au sud de Gourdon, sur la ligne ferroviaire Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (Polt), ce passage à niveau fait partie d'une liste nationale, établie cette année par l’État avec RFF et la SNCF, d'environ 200 passages à niveau dits prioritaires. Il y en a treize en Midi-Pyrénées. Avec trois incidents en près de trente ans, celui-ci est classé prioritaire en raison d'un fort trafic, avec plus de 54 trains et 1200 véhicules par jour, et d'une configuration routière dangereuse: une route en descente et en virage.

Le futur pont-rail sera implanté à une centaine de mètres au nord du passage à niveau. Large d'environ 6 mètres, il permettra de faire passer la D801 déviée sous la voie ferrée. L'ouvrage sera entièrement préfabriqué à côté de la voie ferrée, puis posé par une opération de ripage qui entraînera une interruption de la circulation des trains durant 55 heures, en mai.

En parallèle, le conseil général lancera la construction d'un giratoire début 2013 pour accompagner ce pont-rail. Dès l'été, la nouvelle route passant sous le pont sera en chantier. La déconstruction du PN suivra.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/10 ... mence.html

Le Journal de Saône-et-Loire, 25 octobre

Des habitants de Saint-Pan se mobilisent contre la fermeture du passage à niveau 14 bis. Sécuriser le passage à niveau

La fermeture annoncée du passage à niveau 14 bis, situé à L’Orme, à Saint-Pantaléon, continue de mobiliser les élus et les habitants.

Lundi, une vingtaine de personnes, habitants et élus de Saint-Pantaléon, s’est retrouvée au passage à niveau 14 bis, sur la ligne Étang-sur-Arroux - Santenay. « Nous sommes opposés depuis plus de 30 ans à sa fermeture par Réseau ferré de France qui n’a qu’une logique : celle de la rentabilité », s’est exclamé Claude Chermain, maire-délégué honoraire. « La route est prioritaire sur la ligne ferroviaire empruntée très ponctuellement par quelques trains de marchandises seulement. C’est pourquoi ce passage à niveau doit être maintenu », a continué l’élu avant de s’étendre sur le travail « bâclé d’un commissaire enquêteur qui a émis un avis tronqué » et favorable à la suppression du passage à niveau. « Nous avons été 77 personnes à avoir signé une pétition pour que ce passage à niveau soit maintenu. Le commissaire enquêteur, qui oublie que la route mène au cimetière, en plus de conduire à la SPA et au garage, se questionne sur le nombre de signataires qui empruntent quotidiennement cet accès. Il lui aurait suffi de regarder les adresses des signataires pour le savoir ! Il avoue aussi ne pas connaître l’ampleur du trafic routier qui traverse tous les jours le passage à niveau, pas plus que le nombre de trains qui empruntent la ligne SNCF. Mais il préconise malgré tout sa fermeture… », s’est étonné Claude Chermain qui demande avec l’appui des pétitionnaires la sécurisation de ce passage à niveau plutôt que sa fermeture.

Un sujet qui fait consensus
Force est de constater que le projet de fermeture du passage à niveau 14 bis, à L’Orme, rassemble les élus de Saint-Pan et d’Autun. Si Claude Chermain milite pour son maintien et demande que Réseau ferré de France le sécurise en installant des feux clignotants ou des barrières, il en va de même pour le conseil municipal d’Autun. Le 28 septembre dernier, Rémy Rebeyrotte, maire d’Autun, avait mis ce dossier à l’ordre du jour. Les élus se sont exprimés contre la fermeture du passage à niveau et ont décidé de suggérer à Réseau ferré de France… d’y installer des feux clignotants ou des barrières pour sécuriser les lieux.

Sources http://www.lejsl.com/edition-d-autun/20 ... e-a-niveau et http://www.lejsl.com/edition-d-autun/20 ... -consensus

[Didier 74]

Sud Ouest, 29 octobre

Accident mortel de Podensac : prudence aux passages à niveau

L'accident mortel de vendredi rappelle le danger des passages à niveau.

Au moment de la collision avec la voiture, vendredi à 22h24, le TGV roulait à 130 km/h.

Le passage à niveau 47 où Jonathan Thomas, 30 ans, a perdu la vie, lorsque sa voiture a été heurtée par un TGV, rappelle douloureusement que la prudence est indispensable à l'approche d'une telle infrastructure ferroviaire.

À Podensac, aucun incident n'a été relevé. Les demi-barrières étaient normalement baissées et les signaux automatiques enclenchés pour annoncer l'arrivée du train.

L'enquête ouverte par la gendarmerie va s'attacher à comprendre pourquoi le jeune homme, domicilié à Saint-Michel-de-Rieufret, s'est retrouvé sur la voie lorsque le train Toulouse-Bordeaux est survenu.

Réseau Ferré de France avait mis en place, il y a deux ans, un plan pour identifier les passages à niveau constituant un danger en Gironde. Celui de Podensac n'est pas sur cette liste.

Une journée de sensibilisation avait même été organisée en juin 2011 au Teich pour mettre en lumière les efforts entrepris. Un dramatique hasard avait voulu, alors que cette journée était prévue de longue date, qu'elle se déroule après un terrible accident survenu à un passage à niveau à Saint-Émilion.

Source http://www.sudouest.fr/2012/10/29/prude ... 7-3040.php

[Didier 74]

Ouest France, 1^er novembre

Le Pallet Suppression d’un passage à niveau au Pallet : les entrepreneurs mécontents

Réseau ferré de France (RFF) propose de fermer le passage à niveau n° 12, aux Petits-Primeaux. Un souhait partagé par la municipalité. « Nous avons cinq passages à niveau dans la commune avec une certaine dangerosité. Et bientôt la cadence du tram train augmentera fortement aux heures de pointe », souligne le maire. Un projet qui ne convainc ni ne satisfait des entrepreneurs de la Zac des Petits-Primeaux et des viticulteurs de la Cognardière. Ces derniers affirment que personne n’a jamais vu d’accident à ce passage à niveau et soulignent le coût important de sa suppression pour un taux de fréquentation très faible.

Source http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-S ... filDMA.Htm

[Didier 74]

Le Parisien, 4 novembre

Le pont-rail installé à Mennecy

Surprise au petit matin. Hier à Mennecy, les passants ont pu admirer le pont-rail de la voie ferrée. Vendredi, les ouvriers étaient intervenus pour poser cet ouvrage par un système de glissement. La nouvelle structure permet de remplacer le passage à niveau de la ville, l’un des points prioritaires de Réseau ferré de France. Commencé jeudi, le chantier doit se terminer aujourd’hui, et le trafic, qui avait été interrompu, devrait reprendre demain.

Source http://www.leparisien.fr/essonne-91/le- ... 290671.php

[dyonisos]

Tu pourrais faire au moins un effort de préciser sur quelle ligne ce PN est supprimé,

♫ Didier de la Haute-Savoie ♫.

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 6 novembre

Gourdon. Un pont-rail à la place du passage à niveau

Les travaux de suppression du passage à niveau n° 312 de Gourdon (route de Cahors) ont débuté ce mois-ci, et se poursuivront jusqu'en 2013. L'opération consiste à supprimer le passage à niveau par la réalisation d'un pont-rail et d'une voie routière. D'un montant de plus de quatre millions d'euros, cette opération est financée à 50% par l'État et réseau Ferré de France (RFF), 35% par le conseil général du Lot et 15% par le conseil régional Midi-Pyrénées.

Situé au sud de Gourdon, sur la ligne ferroviaire Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT), le passage à niveau en question fait partie d'une liste nationale, établie en 2012 par l'État avec le concours de Réseau Ferré de France et de la SNCF, d'environ deux cents passages à niveau dits prioritaires dont treize en Midi-Pyrénées.

Gourdon enregistre, sur ce passage à niveau, plus de cinquante trains et environ mille deux cents véhicules par jour. Il accuse une configuration routière dangereuse avec une descente et un virage. Le futur pont-rail sera implanté à une centaine de mètres au nord du passage à niveau. Large d'environ six mètres, il permettra le passage sous la voie ferrée de la route départementale n° 801 déviée, suite à la suppression du passage à niveau.

En parallèle, le conseil général du Lot lancera la construction d'un giratoire début 2013 pour accompagner ce pont-rail.

À partir de l'été prochain, la nouvelle route passant sous le pont sera en chantier.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/11 ... iveau.html

Sud Ouest, 8 novembre

Marmande (47) : Gare aux nouveaux radars des voies ferrées

Deux nouveaux radars doivent sécuriser début janvier les passages à niveau.
Début 2013, deux radars seront installés sur les passages à niveau de Marmande.

Deux nouveaux radars, similaires au mât implanté au carrefour de Lestang, vont être installés début 2013. Ils flasheront des deux côtés de la route au niveau du franchissement des voies ferrées des routes de Miramont et de Beaupuy.

Selon Réseau ferré de France (RFF), 200 passages à niveau (sur les 18364 que compte l'Hexagone), sont jugés prioritaires pour l'installation de ces équipements, car une importante circulation de véhicules et de trains y est constatée quotidiennement.

Selon l'État, qui est à l'initiative de cette politique, « 50% des fermetures de passages à niveau voient un usager de la route passer en infraction. »

Le ministère des Transports en charge de la mise en place des radars entend ainsi sécuriser les passages à niveau les plus accidentogènes de France.

Marmande, dont la voie ferrée passe en centre-ville, ne fait pas exception. La société Aximum a été chargée par l'État des travaux. Une question se pose encore sur le positionnement. Selon la mairie, la question a été tranchée, « les radars ne doivent pas être installés à un croisement de routes ».

Route de Miramont, il ne sera plus question prochainement de bifurquer rue Henri-Barbusse : un feu tricolore couplé à un radar sera installé en amont.

Pour la route de Beaupuy, la problématique est différente. Si le radar est installé au feu tricolore existant, cela risque de pénaliser les véhicules arrivant de l'avenue Rondereau. La mairie a donc demandé au prestataire et à RFF de régler un radar automatique sur le feu clignotant de la voie ferrée.

Une amende de 135 euros (et quatre points en moins sur le permis de conduire) sera envoyée aux conducteurs qui passeront entre les barrières fermées, ou qui grilleront les feux rouges.

Une sanction efficace, sinon dissuasive. Mais pour RFF, la seule solution pour éviter toute collision reste la construction d'un souterrain ou le détour de la circulation routière.

Justement, route de Miramont, le remplacement du passage à niveau par la création d'un ouvrage souterrain est en réflexion.

Mais déjà plusieurs problèmes se posent : « Si l'on creuse un tunnel, on risque de fragiliser la route où sont implantés plusieurs magasins, explique le maire, Gérard Gouzes. La solution serait de réduire le passage des véhicules dans le tunnel. D'où l'intérêt de terminer le dernier tronçon de rocade pour absorber ce nouveau flux. »

Mais le problème reste entier pour la route de Beaupuy, qui est située à proximité de la Cité scolaire et où les piétons ne sont pas concernés par ce nouveau radar.

Source http://www.sudouest.fr/2012/11/08/gare- ... 50-638.php

La Nouvelle République, 8 novembre

> Suppression de trois passages à niveaux. Dans le cadre du contrat de projet État/Région 2007-2014, la région Centre va adopter la convention de financement des travaux pour la suppression de trois passages à niveau sur la ligne Paris-Orléans-Toulouse dont deux à Montierchaume et un à Vigoux. Montant total de l'opération : 10.682.895 € HT, financés à parité par l'État et la Région, à hauteur de 5.287.500 €. Le Département de l'Indre devra débourser 107.895 €. Les travaux débuteront le premier semestre 2013 et dureront douze mois.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... epuis-1998

[Didier 74]

Sud Ouest, 19 novembre

Rochefort Le passage à niveau sera revu et corrigé

Toute la semaine, le passage à niveau de la Casse-aux-Prêtres est fermé pour travaux.
Le passage à niveau de la Casse-aux-Prêtres est bruyant, pas plat, ni sécurisé pour les handicapés.

La SNCF avait promis que si des aménagements devaient se faire, ce ne serait pas du jour au lendemain, mais ce serait fait. Elle a tenu promesse. Dès ce soir, le passage à niveau des Quatr'Ânes sera fermé à la circulation pour sa mise en conformité. Le chantier durera jusqu'à vendredi inclus.

Quand le passage à niveau 195 a été conçu, en 2004, il est vrai que ce quartier de la Casse-aux-Prêtres et de la Chagrinerie était moins urbanisé. Depuis, le trafic a augmenté, notamment avec de nombreux bus qui desservent le collège Grimaux et le lycée Merleau-Ponty. Et puis, en mars dernier, la maison d'accueil spécialisé (Mas) de l'Ordre de la Croix de Malte a élu domicile à la Chagrinerie.

Des fauteuils qui coincent
Si les travaux de mise aux normes, permettant l'accessibilité des personnes à mobilité réduite, commencent aujourd'hui, c'est un peu grâce à Philippe Escure-Delpeuch, le directeur de la Mas. Il avait écrit à plusieurs reprises à la SNCF pour signaler que les petites roues avant des fauteuils de ses résidents pouvaient se bloquer dans les 6,5 cm d'espace séparant les rails du béton. Sans parler d'une dénivellation de 2 cm entre les rails et le sol.

Voilà comment la SNCF est revenue sur les lieux pour se rendre à l'évidence. Le chantier sera mené conjointement par les Chemins de fer et la Ville. Il se déroulera de nuit, de 21 heures à 5h30 du matin, pour ne pas gêner le trafic des Trains express régionaux (TER) qui roulent en journée. Les trains de nuit circuleront à vitesse réduite.

Caoutchouc magique
Patrick Philbert, responsable des travaux de la SNCF en Poitou-Charentes, explique : « Ce chantier a trois objectifs. D'abord, il ne faudra plus que les bus, qui ont été abaissés avec leurs nouvelles normes, frottent le sol. Ensuite, pour que les personnes à mobilité réduite puissent franchir le passage à niveau, nous allons installer un revêtement moderne en caoutchouc. Il est antidérapant ; il ferme partiellement l'ornière entre le platelage et le rail ; enfin, il est plus silencieux de 20 décibels au passage des véhicules. Dernier objectif : le platelage sera aussi en caoutchouc pour permettre une meilleure tenue face à la densité du trafic. »

Le coût de l'opération pour la SNCF, qui prend en charge les travaux de voie ferrée, sera de 150000 euros. Elle a travaillé en parfaite collaboration avec la Ville, qui endosse les travaux de voirie à hauteur de 20 000 euros environ.

Toute la semaine, les services techniques municipaux vont donc se pencher sur le raccordement de voirie. D'abord, ils amélioreront la rampe pour que la route et le platelage soient au même niveau. Cela supprimera les risques de frottement des véhicules sur la chaussée.

En pente douce
Le passage des véhicules et des piétons sera repris sur la largeur du passage à niveau et de part et d'autre. Cela se traduira par un espace vert et des trottoirs réservés aux piétons et aux fauteuils.

Enfin, il faut aussi adoucir la pente de la rue de la Casse-aux-Prêtres qui est de 5%, un dénivelé trop marqué pour des fauteuils. Au lieu de devoir freiner au risque de tomber, les personnes en fauteuil ou avec des poussettes auront désormais à leur disposition un chemin en pente très douce et en zigzag sur la droite de la route, du passage à niveau jusqu'à la Mas de l'Ordre de la Croix de Malte.

Pratique : circulation interdite dans les deux sens, des véhicules comme des piétons, au passage à niveau de la Casse-aux-Prêtres toute la semaine jusqu'à vendredi inclus. Une déviation est mise en place par les rues Raymonde-Maous et Robert-Giraud et par l'avenue d'Aunis. Pour tout renseignement : 05 46 82 65 65.

Source http://www.sudouest.fr/2012/11/19/le-pa ... 73-757.php

La Dépêche du Midi, 20 novembre

Saint-Pé-de-Bigorre. C'est ouvert

Les travaux engagés par RFF et la SNCF sont terminés pour les passages à niveaux de Saint-Pé (PN190 pour l'accès au Bout-du-Pont et PN192 dit «Saoux» à la sortie de Saint-Pé). Certes, les déviations mises en place ont causé quelques soucis et désagréments. La municipalité de Saint-Pé a sollicité auprès des maîtres d'ouvrage une meilleure signalétique afin d'éviter, en particulier aux poids lourds, l'accès vers Saint-Pé pendant la fermeture du PN192 de «Saoux». Les travaux réalisés permettent une traversée des voies ferrées «plus douce» et une sécurité très importante, notamment pour les deux-roues. Contrairement à la tendance des chantiers du moment ou même à la réputation de l'entreprise nationale qui gère les trains, les délais ont été respectés et les barrières se sont ouvertes pour le bonheur des usagers de la route départementale 937 !

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/11 ... uvert.html

[Didier 74]

D'ici le 17 décembre, l'autorité environnementale délibèrera sur la suppression du PN 68 à Allinges.
Dossier de RFF remis à l'autorité environnementale http://webissimo.developpement-durable. ... 051d6e.pdf

D'ici le 12 décembre, l'autorité environnementale délibèrera sur la suppression du PN 3 bis à Coudray.
Dossier de RFF remis à l'autorité environnementale http://webissimo.developpement-durable. ... 055382.pdf

[Didier 74]

leprogres.fr, 28 novembre

Rhône. Les deux radars au passage à niveau pourraient flasher avant la fin de l’année

Ces nouveaux appareils sont positionnés sur la RD 386 à Condrieu et sur la RD 385 à Civrieux-d’Azergues et pourraient flasher avant la fin de l’année.

Ces appareils récemment installés sont positionnés sur la RD 386 à Condrieu et sur la RD 385 à Civrieux d’Azergues. Ils pourraient entrer en service avant la fin de l’année. C’est en tout cas le souhait de la préfecture du Rhône qui n’attend plus que la mise en place des feux de signalisation par la SNCF pour commencer la phase de tests.

Les véhicules seront flashés par un appareil de prise de vue placé en amont, une première fois au début du franchissement de la ligne et une seconde fois lorsqu’ils ont poursuivi leur course sur le passage à niveau.

Le dispositif de contrôle est sensiblement le même que celui qui contrôle le franchissement de feux rouges, la différence essentielle venant de la signalisation rouge clignotante au niveau d’un passage à niveau. Si la préfecture espère voir ces radars entrer en fonction avant la fin de l’année, aucune date n’a encore été fixée.

Source http://www.leprogres.fr/actualite/2012/ ... um=twitter

L'Est Eclair, 30 novembre

Le passage à niveau de Nozay enfin sécurisé

En 2009, au passage à niveau de Nozay, la voiture de Damien Guyot a été traînée sur plus de 100 m par un train. L'endroit est désormais sécurisé par des barrières

Nozay - Trois ans après le grave l'accident qui a failli coûter la vie à Damien Guyot, le passage à niveau situé à Nozay vient d'être automatisé

C'était il y a trois ans, le 23 novembre 2009 exactement. Ce soir-là, alors qu'il traversait la voie ferrée au passage de Nozay, Damien Guyot n'avait pas vu le train de fret qui arrivait. Sa voiture, écrasée par la locomotive, était alors traînée sur plus d'une centaine de mètres. Après dix jours de coma à Reims, il réalisait qu'il avait eu beaucoup de chance de sortir indemne de ce cauchemar. Même si les séquelles psychologiques sont encore, aujourd'hui, très importantes.

Des villages très choqués par l'accident de 2009
« J'ai eu beaucoup de mal à terminer mon DUT GEA. Avant l'accident, j'étais très calme, posé et d'humeur égale. Depuis je suis devenu tout l'inverse : impulsif, caractériel, nerveux », témoignait hier Damien Guyot, soulagé de voir l'endroit enfin sécurisé.
Rarissime dans le département, cet accident avait provoqué de vives réactions parmi sa famille, ainsi que parmi les habitants de Nozay et de Saint-Étienne-sous-Barbuise. « Ce soir-là, j'ai perdu mon frère. Même s'il est encore là, ce n'est plus du tout le même qu'avant », estime Lydie, sa sœur aînée.
Un an après le drame, en 2010, deux lampadaires étaient mis en place afin d'éclairer les lieux. « Nous avons été très choqués par cet accident et nous avons été très inquiets concernant l'état de santé de Damien », se souvient Claude Viseur, le maire de Saint-Étienne-sous-Barbuise. « Nous nous doutions bien que cela prendrait du temps d'avoir un passage à niveau sécurisé, c'est pour cela que nous avons installé ces lampadaires en attendant. Cela n'a pas été simple car il n'y avait pas d'accès électrique, il a fallu privilégier la solution de l'alimentation solaire », souligne quant à lui le maire de Nozay, Denis Simphal. Les frais d'achat et d'installation ont été partagés entre les deux communes.
Hier, c'est en présence de Damien Guyot et de sa famille que Réseau ferré de France (RFF) a mis en service l'automatisation du passage à niveau, après les démarches entreprises par le conseil général de l'Aube afin de limiter le risque de tout nouveau drame.
Ce passage a été équipé d'une signalisation automatique lumineuse et sonore avec deux demi-barrières afin d'en sécuriser le franchissement.

Quatre derniers passages sécurisés d'ici à deux ans
Au total, l'investissement s'élève à 350000 € car il a fallu amener l'électricité sur le site. Avant, le passage était signalé par une simple croix de Saint-André et un stop : cela respectait la législation pour la ligne Châlons - Troyes, fréquentée uniquement par des convois de fret à raison de deux trains par jour.
Ces mesures de sécurisation sont les prémices d'aménagements à venir. Une convention tripartite va prochainement être signée entre le conseil général de l'Aube, l'État et Réseau ferré de France afin d'améliorer la sécurité aux passages à niveau sur les routes départementales du département. Elle prévoit d'automatiser les quatre derniers passages à niveau sans barrières sur route départementale : un à Hampigny, deux à Chavanges et un à Chappes, et cela d'ici un délai de deux ans.

Source http://www.lest-eclair.fr/article/a-la- ... n-securise

[Didier 74]

La Nouvelle République, 30 novembre

9,6 millions de travaux et des perturbations

Sur l'axe ferroviaire Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, cinq passages à niveau vont être supprimés sur les communes de Saint-Maur, Luant et Tendu, chantier RFF de 9,6 M€, financé par l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf). Les travaux doivent être terminés en 2014.
Ces chantiers d'importance comportent la création de deux ponts-routes, d'une passerelle piétonne et l'aménagement de rétablissements routiers. Dès la fin de cette année, les travaux d'assises de ces ouvrages provoqueront « une gêne sur les circulations routières, liée notamment à la rotation de poids lourds à Saint-Maur », explique Réseau ferré de France.
Les travaux nécessiteront par ailleurs une interruption totale des circulations sur l'axe lors les week-ends du 30 mars (Luant), 14 septembre 2013 et 23 novembre 2013 (Saint-Maur et Tendu).

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... turbations

[Didier 74]

alpes.france3.fr, 4 décembre

La Haute-Savoie veut supprimer plusieurs passages à niveau

A la suite du drame d’Allinges, et bien que non compétent dans ce domaine, le Conseil général de la Haute-Savoie fait le choix de financer la suppression de passages à niveau.

Le financement concerne d'abord 50% des études de suppression des passages à niveaux préoccupants conduites par Réseau Ferré de France (RFF) et également 50% des travaux de suppression, sous maîtrise d’ouvrage RFF.

Cela concerne les 3 passages à niveau classés « préoccupants » en Haute-Savoie : à Sallanches, à Reignier et Etrembières ainsi que le passage à niveau d’Allinges.

Lors de la Commission permanente, le Conseil général, qui avait déjà alloué 540000€ aux études d’avant-projet, a décidé d’affecter 5,5M€ pour la suppression du passage à niveau de Sallanches, situé à l’intersection de la ligne ferroviaire qui va de la Roche-sur-Foron à Saint-Gervais-les-Bains et de la RD 1205.

Le territoire national compte 19 000 passages à niveau. Une liste des passages à niveau dits « préoccupants » a été établie dès 2005 sous l’égide du Ministère des Transports et est régulièrement actualisée (actuellement 216). La Haute-Savoie compte 174 PN, dont 40 à des intersections avec des routes départementales.

Source http://alpes.france3.fr/2012/12/04/la-h ... witterfeed

Il s'agit du PN46 sur la commune de Sallanches à l'intersection de la D1205 (12000 véhicules/jour) et de la voie ferrée Saint-Gervais - La Roche (environ 30 trains par jour). Il figure dans la liste des 216 PN préoccupants.

Sa suppression est estimée à 14,52M€ (HT). Le CG74 participera à hauteur de 50%.

Les travaux commenceront en décembre 2013. Le PN devrait être supprimé d'ici à décembre 2015.
Un pont-rail sera créé.

[Didier 74]

Le Dauphiné Libéré, 11 décembre

MAGLAND (HAUTE-SAVOIE) Il voit le train passer sous ses yeux, barrières grandes ouvertes

Thierry Dyk a été témoin d’un dysfonctionnement du passage à niveau de Magland samedi matin. Le train est passé sans que la barrière ne se ferme. L’incident a provoqué une circulation lente des trains jusqu’à 10 heures, puis totale jusqu’à 15 heures, le temps de déneiger.

« C’est une chose inconcevable. » Thierry Dyk habite à quelques mètres seulement du passage à niveau de la route de la Tour-Noire à Magland, au cœur de la vallée de l’Arve. Samedi, à 8 heures du matin, alors qu’il déneige devant chez lui, il a été stupéfait de voir passer un train alors que le passage à niveau n’était pas fermé. « Je l’ai vu passer les barrières ouvertes. Elles ne se sont fermées qu’à la fin du convoi pour se rouvrir 5 secondes plus tard. »

L’homme est âgé de 55 ans. Il habite cette maison limitrophe à la voie ferrée depuis 1986. Il connaît bien le fonctionnement du passage à niveau. Il a pris d’emblée la mesure du problème et les risques potentiels d’autant qu’une minute plus tard un voisin arrivait au volant de sa voiture. « J’ai bondi sur le téléphone, explique-t-il. Mais il ne marchait pas. Je suis monté chez moi pour appeler la gare de Cluses mais je n’ai pas trouvé le numéro. C’est alors que je me suis rappelé qu’il y avait un deuxième téléphone de l’autre côté de la voie. »

Le trafic a été entièrement stoppé
Le deuxième téléphone fonctionne et l’alerte peut être donnée. « Il y a eu plusieurs ratés d’ouverture, indique José Crépy attaché de presse à la direction régionale de la SNCF. Nous avons fait alors circuler les trains en “marche prudente” et donné des ordres de vigilance aux conducteurs afin qu’ils puissent voir les obstacles éventuels. En voyant le feu rouge clignotant, les personnes doivent de toute façon s’arrêter. C’est le seul signal d’arrêt. »

De 8 heures à 10 heures, les trains ont ainsi circulé au ralenti puis, jusqu’à 15 heures, le trafic a été entièrement stoppé. Les passagers d’une dizaine de trains ont ainsi été convoyés par la route. « Le problème est venu des systèmes d’ouverture et fermeture des barrières de passages à niveau, poursuit José Crépy. La neige et la glace ont empêché leur bon fonctionnement. Nous avons mobilisé samedi dix équipes entre Bonneville et Saint-Gervais pour dégager les lignes des trains. Ils se sont rendus à pied le long des lignes dans des conditions difficiles ce qui explique le temps d’arrêt de la circulation. »

Hier, le trafic et le passage à niveau de Magland fonctionnaient correctement. Le matin même des agents de la SNCF sont venus dégager à nouveau les systèmes d’ouverture et fermeture des barrières. En début d’après-midi, un autre est venu constater que la ligne téléphonique ne marchait pas. Thierry Dyk les a croisés. À plusieurs reprises, il a raconté ce dont il a été témoins. « Avec la neige, on entend moins les trains, ajoute-t-il. Ce matin, j’ai bien regardé à gauche et à droite avant de traverser. Je ne suis plus rassuré. Comment de la neige peut empêcher le contact de se faire ? Je ne sais qu’une chose : le train est passé et la barrière n’était pas fermée. »

Source http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... s-ouvertes

[Cramos]

Mais les feux rouges clignotaient et la sonnerie devait retentir, si je lis entre les lignes.

[Didier 74]

Le Journal de Saône-et-Loire, 14 décembre

Mesvres Le passage à niveau bloqué par un convoi exceptionnel

Sur ce passage à niveau très fréquenté, un accident avait déjà eu lieu en mais 2011, lorsqu’un convoi transportant une pale d’éolienne avait été percuté par un train.

C’est vers 11h30 hier matin qu’un convoi exceptionnel de 120 tonnes est resté bloqué sur le passage à niveau n° 66 à l’entrée de la commune de Mesvres, dans le sens Marmagne/Étang-sur-Arroux. Il semblerait que cette remorque de l’entreprise Cayon, qui transportait un porte-conteneurs Terex de 66 tonnes provenant de Montceau et destiné au port d’Anvers, se soit affaissée alors que l’ensemble routier s’apprêtait à aborder le passage à niveau. Le conducteur aurait tenté de freiner, en vain, se retrouvant alors coincé en plein milieu des voies sur la ligne TER Dijon-Nevers.

Prévenue immédiatement grâce au poste téléphonique d’urgence, la SNCF a pu stopper rapidement le trafic ferroviaire, perturbé pendant de longues heures. Il aura en effet fallu tout un après-midi d’efforts à l’entreprise Cayon, à la société de dépannage Deregnaucourt et à Assistance routière 71 pour libérer les voies. Au cours de cette opération délicate, le porte-conteneurs a été placé sur cales afin de pouvoir tracter la remorque avec précaution, tronçon par tronçon. Une manœuvre de longue haleine qui ne s’est achevée que vers 16h30 en présence des services de DRI, de la SNCF, du capitaine Lescoffier, commandant la compagnie de gendarmerie d’Autun, du maire de Mesvres, André Jarlot et de Christian Gillot, conseiller général.

La circulation routière a été totalement interrompue sur cet axe pendant toute la durée d’intervention, un autre convoi exceptionnel étant ainsi resté immobilisé à Broye.

De son côté, la SNCF a dû mettre en place des navettes de substitution par autocar pour les usagers de la ligne Dijon-Nevers. Un état des lieux des voies devait être effectué avant rétablissement.

Cet incident n’est pas sans précédent sur ce passage à niveau traversé par de nombreux convois exceptionnels. En mai 2011 en effet, c’est une pale d’éolienne qui avait été heurtée au même endroit par un TER, heureusement sans faire de blessés.

Source http://www.lejsl.com/saone-et-loire/201 ... ceptionnel

Le Dauphiné Libéré, 15 décembre

Ardèche : le premier radar au passage à niveau installé en 2013 à Meysse

Considéré comme l’un des 39 passages à niveaux classés “préoccupants” en terme d’accidentologie en Ardèche, celui situé à Meysse, à la limite de Cruas, aura bien son radar anti-franchissement dans le courant de l’année prochaine. Suite à de nombreux incidents et accidents recensés sur le site, les premières réunions techniques s’étaient déroulées cet été.

Le dossier avance : dès le début de 2013, la SNCF et RFF doivent engager des travaux sur les rails pour permettre son installation. Cela nécessite un arrêt de la circulation des trains. Une fois cette étape terminée, une phase de test d’une durée de quinze jours à un mois précédera la mise en service officielle du radar. Dans un premier temps, seuls trois équipements de ce genre seront mis en place en France. Le radar sera activé dès qu’apparaîtra le feu rouge clignotant qui annonce le passage d’un train. À Meysse, la moyenne est de 25 trains par jour.

Source http://www.ledauphine.com/ardeche/2012/ ... 3-a-meysse

Seulement 25 trains par deux sens confondus sur la rive droite : je ne pensais pas que le trafic fret était tombé à des niveaux aussi bas.

[Didier 74]

Le Journal de Saône-et-Loire, 27 décembre

Mesvres. Comment réduire le risque d’accident au passage à niveau 66 ? Un train de mesure(tte)s…

Véhicules trop bas, courbe trop serrée, trafic trop dense… les raisons des incidents qui surviennent au passage à niveau de Mesvres sont multiples. Les solutions avancées également.

L’incident remontant au 13 décembre dernier relance une fois encore le débat autour du passage à niveau de Mesvres. Le problème n’est pas nouveau – quatre accidents avaient déjà été déplorés depuis 1994 – mais le sous-préfet d’Autun, en poste depuis septembre, a fait de ce chantier l’une de ses priorités.

Malgré des travaux récents remontant à 2009 et visant à aplanir un maximum le dénivelé et alléger la courbe de la route, le carrefour entre la voie de chemin de fer et la route de Broye demeure un point noir en matière de passage à niveau. Il faut dire que le flux de véhicules mais surtout de bus et camions y est particulièrement dense. Les poids lourds se dirigeant vers l’Ouest ou sur Anvers sont très nombreux chaque jour. Pas moins de 1 500 convois exceptionnels empruntent l’axe chaque année.

Trois contournements
Une réunion de travail a eu lieu la semaine dernière à l’initiative de Richard-Daniel Boisson, avec les collectivités locales, les services de l’État et Voies ferrées de France. Une première qui devrait en appeler d’autres. « Un projet structurant sera concrétisé dans quelques années mais il faut qu’on se penche sur des solutions à plus court terme », indique le sous-préfet en évoquant les trois options de contournement de la commune de Mesvres, forcément coûteuses mais encore non chiffrées.

À l’heure actuelle, des pistes de réflexions relativement concrètes sont déjà mises en application, à l’exemple de la vitesse désormais réduite des trains qui franchissent la D61. « Avant même cet incident, depuis le 10 décembre, les TER et les trains de marchandises roulent à 40 au lieu de 120 km/h dans Mesvres », explique Antoine Latouche, chef du service commercial et gestion du réseau ferré de France (VFF). Cette « mesure exceptionnelle », qui augmente le temps des trajets « d’une à deux minutes », se veut « transitoire » mais devrait au moins rester en vigueur pendant six mois même si, de l’aveu du responsable, cela « ne va pas vraiment dans le sens de l’amélioration de (nos) performances ». L’idée est de « réduire les risques de collision ainsi que les conséquences éventuelles d’un accident ».

Une autre piste, qui peut sembler « saugrenue » mais se révéler utile, aux dires de son instigateur, le sous-préfet, serait de mettre en place des gabarits reproduisant à l’identique le dénivelé du passage à niveau en amont du point sensible. « Les soucis sont liés à la hauteur de garde au sol des véhicules et de leurs remorques, souvent abaissées. On mettrait ces installations dans les deux sens pour sensibiliser les conducteurs d’ensembles routiers qui pourraient tester eux-mêmes leur capacité de franchissement ».

Des opérations coups de poing
Une autre action à application rapide concerne les gendarmes qui vont être chargés d’assurer des opérations coup de poing pour contrôler les convois exceptionnels et s’assurer qu’ils ont bien prévenu, comme la loi les y oblige, Réseaux ferrés de France de leur itinéraire.

« Il en va de la sécurité des gens sur la voie. Il y a urgence à se pencher sur le sujet », martèle le sous-préfet qui a conscience qu’aucun accident grave n’a encore été à déplorer mais ne souhaite pas « jouer avec la chance » plus longuement.

Prochaine réunion de travail avec le sous-préfet fin janvier 2013.

Source

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http://www.lejsl.com/edition-du-creusot/2012/12/27/un-train-de-mesure(tte)s

L'Indépendant, 31 décembre

Salses-le-Château La fermeture des passages à niveau sur de bons rails

Parmi les douze points du dernier conseil municipal, les élus avaient à se prononcer sur la fermeture des quatre passages à niveau situés sur la commune. Après une première approche entre les représentants de RFF (Réseau ferré de France), le conseil général et la commune, trois projets avaient été présentés en juillet dernier par RFF. Restait donc à chiffrer leur coût et surtout qui allait payer. Pour le savoir, une étude va donc être entreprise. Soumise à la signature d'une convention, elle devrait débuter en mars prochain pour s'achever en septembre. Son principe a été approuvé à l'unanimité par les élus lors de ce conseil.

L'avenir du village en jeu
Après avoir évoqué les trois projets, le maire Jean-Jacques Lopez est revenu sur la fermeture du passage à niveau 411, en centre-ville, qui en l'état actuel fige l'extension du village en le coupant en deux : "De ces quatre passages à niveau, c'est celui-ci qui pose problème. Si rien n'est fait, le développement du village est bloqué côté Opoul. C'est un point noir pour la sécurité des usagers en raison des files d'attente provoquées par ses fréquentes fermetures". Seul point de passage entre l'ouest et l'est du village son maintien est également pointé du doigt par la préfecture qui refuse désormais tout projet sur cette zone ouest, où sont implantés une grande partie des lotissements de la commune. L'étude sera lancée en mars prochain et son coût estimé à 50000€ sera supporté par l'ensemble des partenaires actuels, RFF, le département et la commune à hauteur de 20%. A ces partenaires, le maire souhaiterait associer l’État, voire la Région. En marge de cette étude, a été évoquée la construction d'un rond-point à l'entrée sud du village. Il permettrait de desservir la future maison de retraite et le village en toute sécurité. Un passage souterrain pour les piétons est aussi prévu. Les travaux devraient débuter en septembre prochain.

Source http://www.lindependant.fr/2012/12/31/l ... 714910.php

La Nouvelle République, 2 janvier

BRESSUIRE Les barrières du passage à niveau bloquées

Pendant environ une heure, lundi après-midi, les barrières du passage à niveau, route de Thouars, à Bressuire, sont restées bloquées en position basse. Un technicien de la SNCF a remédié au problème vers 16h30. En attendant, la gendarmerie était sur place pour régler la circulation.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux ... u-bloquees

L’Écho Republicain, 2 janvier

La sécurisation du passage à niveau d’Autheuil avait été classée prioritaire par l’État

Réseau Ferré de France s’est engagé à prendre en charge financièrement les travaux du passage à niveau d’Autheuil.

Réseau Ferré de France a confirmé les prochains travaux de sécurisation du passage à niveau d’Autheuil sur la nationale 10. Ils auront lieu fin 2013.

Avec un profil en courbe et peu de visibilité à son approche, le passage à niveau d'Autheuil, situé sur la nationale 10, entre Cloyes et Châteaudun, est dangereux. En 2008, Réseau Ferré de France (RFF) a fait une étude sur les 220 passages à niveau d'Eure-et-Loir, elle en a classé trois dans la catégorie "préoccupant". Aujourd'hui, RFF en a retenu deux comme prioritaires, celui d'Autheuil et celui du Coudray, près du rond-point de la route d'Orléans, à Chartres.

Entre 115 et 140 collisions sur les passages à niveau, chaque année.
Et depuis 2008, l'association RN 10 Priorité, mais aussi les élus à l'instar du député (Nouveau Centre), Philippe Vigier, se battent, afin que ce passage à niveau soit sécurisé. Le dossier a bien avancé ces derniers mois. RFF a donné son accord pour prendre en charge financièrement les travaux du passage à niveau.

« Le chantier pourrait démarrer à la fin de l'année 2013. Les calculs sont en cours, afin de dégager la solution la moins onéreuse. Il est probable, que RRF retienne le scénario suivant, celui de faire passer les voitures en dessous du passage à niveau », confirme Philippe Vigier. Cette solution serait moins coûteuse que celle qui consiste à créer un pont au-dessus de la voie ferrée.

Depuis la fin de l'été, une dizaine d'accidents s'est produite à cet endroit. Entre 1997 et 2007, une trentaine d'accidents avaient eu lieu, qui ont fait deux morts, un blessé grave et sept blessés légers. Un bilan qui est lourd, pour un axe fréquenté par 12.000 véhicules en moyenne par jour.

Le calendrier fixé en 2008, suite à l'annonce faite par le secrétaire d'État chargé des Transports de l'époque, Dominique Bussereau (UMP), semble a priori respecté, ce qui en matière d'aménagement du territoire n'est pas toujours le cas. Dominique Bussereau, avait annoncé en juin 2008, que vingt et un passages à niveau devraient être supprimés dans toute la France sur les 14.651 que compte le pays. Quatre passages en région Centre avaient été inscrits dans cette liste.

Chaque année en France, 115 à 140 collisions ont lieu sur ces points noirs. Le samedi 27 octobre 2012, un accident entre un minibus et une locomotive de fret a fait un mort et cinq blessés au passage à niveau d'Amilly.

Source http://www.lechorepublicain.fr/eure-et- ... 92384.html

[Cramos]

L'incident sur le PN bloqué n'a vraiment pas sa place ici. C'est encore plus inintéressant qu'un chien écrasé! Si j'avais du poster cela chaque fois que le PN où j'ai vécu mon enfance était en panne, j'aurai un gros topic pour moi tout seul.

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 3 janvier

Capdenac-Gare. [...] passages à niveau à sécuriser

[...]

Sécuriser les passages à niveau
Continuant pour la voirie, M. Stéphant rendait compte des réunions et contact avec la préfecture pour la mise en sécurité des passages à niveau situés sur la commune.

Après analyse des problèmes posés en termes de sécurisation et d'accessibilité, les études ont été confiées au cabinet Gétude qui a établi les chiffrages des travaux qui pourront être financés par l'état et RFF.

Pour le passage à niveau n. 84 sur la RD 994, avenue Pasteur, il est question de réaliser un terrassement pour la création d'un cheminement piétonnier, déplacer des regards et coffrets de divers réseaux, reprendre le revêtement sur la voirie et le trottoir, reconstruire des murs et poser des clôtures, mettre en place une signalisation verticale et horizontale, pour un montant de 61491€ HT. Pour le passage à niveau n. 843 sur la rue Voltaire, il s'agit de terrasser, raccorder au réseau d'éclairage public et poser un panneau de signalisation lumineux «danger sortie de véhicule» avec détection des véhicules pour un montant de 5044€ HT.

Après délibération, le conseil prenait acte des chiffrages de travaux et annonçait leur prise en compte dans la préparation du budget primitif 2013.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... riser.html

[Jean Marie]

Bonjour les amis.
Attention.Un passage à niveau,des passages à niveau.Pas de x à niveau!Cordialhumour.JM Vaillant

[Cramos]

Et si on écrit "PN"?

[Didier 74]

Un article intéressant signalé dans le forum de Grenoble.

Parutions dans "Interlignes", numéro 14. Magazine de la communauté de commune de Grésivaudan.
2 nouvelles intéressantes même si l'une des deux est déjà fortement discutée sur le forum...

[Didier 74]

La Nouvelle République, 22 janvier

Fors Rappel à la sécurité au passage à niveau

Un panneau rappelle le danger.

Parallèlement aux travaux menés sur la voie, la SNCF a effectué une tournée de sécurité sur les installations de la gare. Lors de cette visite, il a été constaté un passage important de riverains au niveau de l'ancien passage planchéié, entre la rue de Maurepas et la rue de la gare, qui a été déposé il y a plusieurs années déjà. Une signalétique adéquate « Passage interdit » a été mise en place par la SNCF afin de rappeler à d'éventuels usagers, le danger que représente la traversée de la voie à cet endroit.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux ... e-a-niveau

La Dépêche du Midi, 24 janvier

Lavernose-Lacasse. Circulation interdite au passage à niveau de Mauzac

La municipalité de Lavernose-Lacasse informe les usagers de la route départementale 53 (Route de Mauzac) qu'un arrêté a été posé à la demande de RFF, sur la circulation au niveau du passage à niveau, (situé sur la commune de Le Fauga) qui sera fermé 16 jours. Afin de permettre la réalisation des travaux d'entretien du passage à niveau N° 27 de la ligne SNCF Toulouse-Bayonne, pour le compte de la SNCF, la circulation des véhicules sera interdite sur cette partie de la RD53, (dite Route de Mauzac), à tous les véhicules, ainsi qu'aux piétons. Ces dispositions entreront en vigueur jour et nuit, week-end et jours fériés inclus, à partir du jeudi 24 janvier 2013, dès 8 heures et resteront applicables jusqu'au vendredi 8 février 2013, 16 heures, date à laquelle les conditions normales de circulation seront rétablies. Durant la période des travaux, la circulation des véhicules sera déviée par le passage à niveau de la RD 49, dite «Route du Fauga» (entre Lacasse et Le Fauga).

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... auzac.html

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 12 février

Sarrazac. Passages à niveau : réduire les dangers

Jean-Noël Boisseleau vient de réaliser une étude sur la sécurisation des passages à niveau après l'accident de Sarrazac. Il préconise diverses solutions pour les sécuriser.

La tragédie de Sarrazac survenue le 12 janvier faisant trois victimes à un passage à niveau est dans toutes les têtes. On sait aujourd'hui dans quelles circonstances s'est produit l'accident de cette voiture pulvérisée par un train. Même si d'autres facteurs ont conduit au drame, les passages à niveau en règle générale demeurent des points sensibles. «98% des accidents entre un véhicule ou un piéton, et un train, sont dus au non-respect du code de la route et des règles de sécurité routière» rappelle Jean-Noël Boisseleau. Le vice-président de l'Association Urgence Ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, dès l'introduction de l'étude qu'il vient de produire sur ces passages à niveau. L'expert sur les problématiques ferroviaires auprès du conseil général et des parlementaires du Lot, donne ses solutions pour réduire les risques.

Combien de passages à niveau avez-vous comptabilisé sur le Lot ?
Le nombre de passages à niveaux qui serait à réexaminer dans le département du Lot, se trouve considérablement réduit en 2013, il y en aurait autour d'une soixantaine mais avec les PN situés sur ligne Cahors-Capdenac fermée administrativement, il y en a au total une centaine.

Dans votre étude, vous citez trois passages à niveau «sensibles» sur Cahors. Quels sont-ils ?
Il s'agit surtout du PN 328 à Regourd qui a été le théâtre d'un accident en 2008, avec un bus tombé en panne au moment de franchir les voies. Les quatre passagers du TER et deux enfants qui étaient dans le bus avaient été alors transportés à l'hôpital. Ce passage à niveau ne figurait pas ne figurait pas dans la liste régionale des 23 PN jugés préoccupants, selon Réseau Ferré de France (RFF). Il y a aussi, le PN dit de Saint-Étienne (329) et celui dit des Sept-Ponts.

Quelle est la solution idéale pour sécuriser un passage à niveau ?
La solution radicale en matière sécuritaire, consiste à transformer les passages à niveau en passages supérieurs ou inférieurs, mais le coût évalué entre 2,5 à 4 millions d'euros par passage à niveau, explique le nombre très restreint de suppression observée annuellement. Dans le Lot, la suppression du passage à niveau 312 au Sud de Gourdon est en cours. Ce PN voit passer plus de cinquante trains et environ mille deux cents véhicules par jour.

Peut-on trouver des moyens plus économiques pour réduire les risques ?
Je formule un certain nombre de recommandations. La demi-barrière doit être équipée d'un éclairage puissant qui attire l'attention et qui informe de façon plus précise sur la séquence conduisant à l'abaissement des barrières. On pourrait équiper les PN avec des radars détectant les passages tardifs et avec des caméras de surveillance reliées à un centre de contrôle. Pour dissuader le slalom entre les barrières, il faudrait ajouter une seconde barrière ou un séparateur médian.

Pensez-vous que ces modifications peuvent être réalisées dans un délai assez court ?
À échéance 2022 soit dans moins de 10 ans, le département du Lot verrait ainsi sécuriser d'une manière optimale le parc des passages à niveau placé sur son territoire. La vie de tous les usagers de la route et des trains serait ainsi véritablement protégée et pourquoi pas une nouvelle exemplarité du Département du Lot dans le domaine de la sécurité routière ?

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/02 ... ngers.html

[Didier 74]

Midi Libre, 28 février

Castelnau-le-Lez : le passage à niveau fermé la nuit jusqu'au 8 mars

Ce passage à niveau, l’un des plus dangereux du département, est en travaux. Sa suppression est envisagée.

Les travaux sur le passage à niveau, situé avenue Marcel-Dassault à Castelnau-le-Lez, entraîne la fermeture à la circulation chaque nuit, de 23h à 5h30 du matin jusqu'au 8 mars. Le passage à niveau n° 39 est considéré, après celui situé route du golf de Baillargues, comme présentant le plus de danger dans le département de l’Hérault. Déjà placé sur une artère très fréquentée par les automobilistes, la poursuite de l’aménagement des parcs d’activités Mermoz et Eureka et la construction du gérontopôle dans les années à venir renforceront cette dangerosité.

Une suppression est à l'étude
C’est la raison pour laquelle des études ont été entreprises pour sa suppression et son remplacement par une traversée sous la voie ferrée. Pour l’heure, les travaux lancés par la SNCF Infrapole, au droit de ce passage à niveau, jusqu’au mercredi 8 mars, ne concernent pas cette étude.

Travaux d'entretien
En effet, la SNCF a engagé d’importants chantiers de maintenance des installations ferroviaires, de régénération du ballast et de remplacement de rails. Ces travaux, réalisés pendant la nuit, période de moindre circulation, permettent de laisser circuler les trains au passage à niveau n° 39, dans les deux sens et sur une seule voie, à vitesse réduite.

Circulation déviée sur l'avenue de l'Europe
En revanche, à Castelnau-le-Lez, le trafic automobile est bien évidemment perturbé. Il est dévié par l’avenue de l’Europe, la place Charles-de-Gaulle, l’avenue Georges-Frêche et le boulevard Philippe-Lamour pour retrouver l’avenue Marcel-Dassault. Quant aux piétons, la traversée de la voie de chemin de fer leur est également interdite.

Source http://www.midilibre.fr/2013/02/28/le-p ... 652098.php

Sud Ouest, 6 mars

Neuf passages à niveau seront supprimés en Charente-Maritime

La collision train-voiture, en février dernier, à Bussac-Forêt, met en évidence l’importance de la question de la sécurisation des passages à niveau dans le département.

En 2009, une voiture avait été écrasée au passage à niveau 187 entre La Rochelle et Rochefort.

Le 26 février dernier , vers 8 heures, un automobiliste girondin âgé de 44 ans était grièvement blessé (1) lors de la collision entre son véhicule et un train Corail Intercité qui avait quitté Nantes, à destination de Bordeaux, à 6 heures. Le choc s’était produit au niveau d’un passage à niveau protégé situé sur la départementale 256, sur la commune de Bussac-Forêt.

Alors que l’enquête avait déterminé que le dispositif à deux demi-barrières n’avait pas été défaillant, cet accident (le dernier en date de ce type au même endroit remonte à une vingtaine d’années), reposait néanmoins la question de la sécurité de ces points névralgiques.

Une diversité d’installations
La direction régionale Aquitaine Poitou-Charentes de Réseau ferré de France (RFF), en charge de ces installations, insiste sur le souci qu’elle pote à leur sécurité. Ainsi, il existe 310 passages à niveau en Charente-Maritime dont 191 de type Sal 2, c’est-à-dire deux demi-barrières avec signal lumineux et sonore ; quatre Sal 4, c’est-à-dire quatre demi-barrières avec signal lumineux et sonore, 70 croix-de-Saint-André (sans barrières) tandis que tous les autres sont piétons ou privés.

RFF considère, qu’en Charente-Maritime, il n’y a aucun passage à niveau qui puisse être considéré comme un point noir au regard de la configuration du lieu ou du nombre d’accidents recensés.

À ce titre, il est précisé que, nationalement, 95% des collisions avec un train et un véhicule automobile proviennent d’une faute de conduite des conducteurs de voitures ou de camions. Ces accidents prennent aussi en compte les gestes suicidaires.

Concernant les passages à niveaux avec barrières, conscient de l’angoisse qu’il résulte d’être « emprisonnés » sur les voies, RFF souligne que ces barrières sont conçues pour être facilement brisées afin de ne pas constituer un obstacle à un dégagement d’urgence. Les anciennes infrastructures avec barrières consistantes et structures de chaînes allant jusqu’au sol ont été rangées dans le hangar des antiquités.

Suppression de 11 passages
Avec l’objectif déclaré de relever la vitesse des trains entre Niort et La Rochelle, au delà de 160 km/h, Réseau ferré de France précise que la sécurisation est aussi réalisée avec huit passages à niveau en Charente-Maritime, transformés en pont-route, sous maîtrise d’ouvrage du Conseil général. Il s’agit des passages à niveau 53, 54, 59, 60, 61, 62, 66 et 69.

Le plan en cours prévoit la suppression de 11 passages à niveau (neuf en Charente-Maritime, deux en Deux-Sèvres) et leur remplacement éventuel par un passage dénivelé.

(1) Cet homme est toujours l’objet de soins au service de réanimation du centre hospitalier universitaire de Bordeaux.

Source http://www.sudouest.fr/2013/03/06/des-p ... 83-757.php

11 collisions et un mort en 2012

Les passages à niveau, que RFF supprime petit à petit, ont été créés dans les années 1950. En 2010, sur l’ensemble de la France, en ces 18138 points stratégiques, il y a eu 110 collisions en tous genres qui se sont soldés par 25 décès.

En 2011, pour un nombre identique de collisions, le nombre de tués a été de 29. Il est à noter, qu’à la fin des années 1990, la mortalité annuelle était de 55 personnes. Ces chiffres font que le dossier sécurisation des passages à niveau fut considéré comme une priorité.

En Charente-Maritime, sur les cinq accidents et collisions, un seul décès est à déplorer, en 2011. Le 4 mars, Serge Goldberg, correspondant de « Sud Ouest », qui circulait à pied, a, à hauteur du passage à niveau de Chaniers, été happé par le TER.

En 2012, sur le territoire départemental, il y a eu 11 collisions ou bris de barrières en tous genres. Le 14 août, l’après-midi, au niveau du passage à niveau 129, à Marans, c’est un automobiliste âgé de 93 ans qui, après avoir brisé la barrière, a immobilisé sa voiture sur la voie. Le train, en provenance de Bordeaux et à destination de Quimper, percutait la voiture. Le nonagénaire décédait sur le coup.

Source http://www.sudouest.fr/2013/03/06/11-co ... 8-1289.php