[Infrastructure] Passages à niveau

[Didier 74]

tdg.ch, 7 juin

Passages à niveau dangereux : une tardive prise de conscience

Il y a quatre ans, le drame d'Allinges provoquait le lancement d'un plan national de suppression des passages à niveau dits "préoccupants". Où en est-on aujourd'hui ?

Alors que vient de se dérouler, ce dimanche 3 juin, la fête annuelle de l'association "Sourire des anges", créée en la mémoire des sept collégiens décédés dans la collision de leur bus scolaire avec un TER, au passage à niveau de Mésinges, sur la commune d'Allinges, en juin 2008, l’Union Internationale des Chemins de fer (UIC) et Réseau Ferré de France (RFF) organisaient ce jeudi 7 juin à Paris le lancement officiel de la 4e édition de la Journée mondiale de sécurité routière aux passages à niveau, qui aura lieu le 5 juillet prochain.

L'occasion pour RFF de souligner les efforts engagés, depuis ce drame, pour supprimer les passages à niveau dits "préoccupants". En 2011, 43 millions d’euros ont ainsi été investis par l’État, RFF et les collectivités territoriales pour supprimer ou améliorer ces passages à niveau ; 160 d'entre eux ont été supprimés et 263 ont été améliorés. Autre bilan : on a tout de même enregistré pour cette même année 110 collisions et 29 tués.

Dans plus de 98 % des cas, l’accident est dû au non-respect du code de la route, souligne RFF, avec notamment : une vitesse d’approche élevée des véhicules, qui n’ont pas le temps de s’arrêter et percutent le train qui passe ; des passages en chicane entre les barrières fermées (voitures, piétons ou cyclistes) ; un stop grillé (passage à niveau à croix de Saint- André) ; enfin, 30 % à 50 % des fermetures de passages à niveau voient un usager de la route passer en infraction.

Dans le même temps, en Haute-Savoie, le Conseil général réuni pour voter son budget supplémentaire en début de semaine, a réaffirmé son engagement dans ce domaine : le budget des infrastructures routières connaît en effet une hausse conséquente, avec 25M€ supplémentaires. "Ceci permettra d'accélérer la concrétisation ou la poursuite de plusieurs projets essentiels pour l'aménagement du territoire départemental", note le Département, dont le programme conjoint engagé avec Réseau Ferré de France pour la suppression des fameux passages à niveau préoccupants à Sallanches, à Reignier-Esery et Etrembières et bien sûr à Allinges.

Quant au procès de l'accident de Mésinges, dont les familles des victimes réclament qu'il se tienne dès cette année, il pourrait bien n'avoir lieu qu'en 2013. Alors que RFF et SNCF, qui ont fait appel de leur mise en examen dans ce drame, seront fixés sur leur sort le 4 juillet prochain, date à laquelle la Chambre de l'instruction de la cour d'appel de Chambéry rendra sa décision.

Le Figaro, 7 juin

En quatre ans, 160 passages à niveau dangereux supprimés

Le plan de sécurisation des passages à niveau prévoit la fermeture de 200 autres intersections.

Le plan de sécurisation des passages à niveau se poursuit. Décidé au lendemain de la terrible collision entre un TER et un car à Allinges en 2008 (Haute-Savoie) coûtant la vie à sept personnes, il a donné lieu à la suppression de 10 nouveaux passages jugés dangereux l'an passé, portant à 160 le nombre de fermetures prioritaires réalisées à ce jour. En parallèle, 263 intersections ont été aménagées et ont bénéficié d'améliorations techniques en 2011.

Tel est le bilan que présente ce jeudi Réseau ferré de France (RFF), à l'occasion de la Journée mondiale de sécurité routière aux passages à niveau. «Une journée qui tout d'abord a été nationale, et lancée par la France, puis qui a été européenne et qui est désormais mondiale», indique Christophe Piednoël, directeur de communication chez RFF. Tous les États sont concernés par la nécessité de mieux sécuriser ces ouvrages au nombre de 1 million dans le monde. Aujourd'hui, 42 pays s'associent à cette journée.

43 millions d'euros débloqués en 2011
En France, où l'on comptait initialement 18.364 passages à niveau, 364 d'entre eux ont été jugés préoccupants et prioritaires et devront être, pour la plupart, fermés. Au total, 160 ont déjà été rayés de la carte et 200 autres environ devront l'être progressivement. L'an passé, 10 de ces intersections dangereuses, principalement situées dans des zones denses, ont donc été condamnées.

Mais l'addition de ces travaux est lourde, allant de 5 à 20 millions d'euros.«Car il faut créer à la place un tunnel ou un pont», explique le responsable de la communication. 190 autres passages, ne présentant pas le même niveau de danger, ont par ailleurs été fermés l'an passé. Pour ceux-là, les dépenses sont bien plus modestes, puisqu'il s'agit souvent seulement d'interdire le franchissement de la voie aux véhicules, priés de traverser les rails un peu plus loin. «Entre les fermetures et les aménagements, 43 millions d'euros ont été débloqués en 2011», ajoute-t-on à RFF.

À cela s'ajoute le dispositif de répression pour tenter de faire respecter les règles de sécurité. À ce jour, 27 radars vitesse ont été mis en pace sur les passages à niveau. Quant aux radars antifranchissement, ils ont été testés dans l'Oise à Lagny-le-Sec et dans le Nord à Hondeghem ces deux dernières années.

Ce nouveau dispositif sanctionne les franchissements alors que le feu est rouge clignotant au-delà d'un délai de sécurité de trois secondes. L'expérimentation s'est révélée concluante. Leur installation a fait chuter les infractions de 65% dans l'Oise et de 60% dans le Nord. Aucun de ces radars, depuis homologués, n'étant à ce jour en service ailleurs, l'État doit prochainement décider d'un plan de déploiement.

Une collision tous les trois jours
Cet arsenal répressif devrait discipliner les usagers de la route, bien imprudents quand ils traversent les voies. 99% des accidents ont pour origine des fautes commises par les automobilistes, les motards mais aussi les piétons. Les chiffres révèlent, qu'en grande majorité, c'est la population locale qui se met en danger. Sous prétexte de connaître les lieux, certains croient avoir le temps de traverser la voie alors que le signal d'interdiction est actionné… et c'est l'accident. C'est d'ailleurs l'angle choisi cette année par RFF pour sa nouvelle compagne de sensibilisation lancée aujourd'hui. «Mon dentiste n'attend pas! Je passe», est-il ainsi écrit sur une des affiches pour raconter ce qui se passe dans la tête des automobilistes.

En 2011, 29 personnes ont trouvé la mort sur ces passages à niveau contre 28 l'année précédente. «Il y a 10 ans, il y en avait deux fois plus. L'action de sécurisation conjuguée à la répression et la prévention est donc payante», souligne Christophe Piednoël. Par ailleurs, et alors qu'il passe en moyenne 16 millions de véhicules par jour sur un passage à niveau, 110 collisions ont été dénombrées en 2011, soit une tous les trois jours. Un chiffre qui reste stable par rapport à 2010.

[Didier 74]

macommune.info, 15 juin

Passages à niveau : sensibiliser les écoliers au danger

Réseau Ferré de France (RFF) a organisé jeudi, à l’occasion de la campagne mondiale de la sécurité aux passages à niveau, une opération de sensibilisation, destinée aux élèves de CE2, CM1-CM2 de l’école primaire de Tristan Bernard à Besançon. L’école primaire étant située à côté d’un passage à niveau très fréquenté (22 TER/jour), RFF et la SNCF ont décidé d’agir ensemble sur une démarche de prévention.

Vingt-cinq élèves de CE2 puis trente-sept de CM1-CM2 se sont rendus au passage à niveau derrière leur école, plus précisément le « passage à niveau n°1 » de la ligne des Horlogers. Réseau Ferré de France et la SNCF ont profité de ce moment pour sensibiliser les enfants et pour leur apprendre les règles de sécurité à respecter aux abords des passages à niveau.

Au passage des trains, les élèves ont pu ressentir la vibration et l’effet de souffle dus à la vitesse du train et remarquer le court délai entre la fermeture des barrières et le passage du train.

L’objectif de Réseau Ferré de France est de faire baisser le nombre d’accidents par la suppression progressive et l’amélioration de la sécurité aux abords des passages à niveau, mais aussi par le biais de campagnes de prévention et de sensibilisation.

Les passages à niveau en France sont empruntés chaque jour par 16 millions de véhicules avec près de 450 000 fermetures pour le passage des trains. En 2010, 26 tués et 110 collisions ont été recensés, chiffres en baisse de 30% par rapport à 2009. Dans 98 % des cas, ces accidents sont dus à un non-respect du code de la route, mais la sécurité au passage à niveau doit être une préoccupation pour tous, petits et grands, automobilistes, piétons ou cyclistes.

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 13 juin

Muret et sa région Peyramont. Il suffira de franchir la voie ferrée

Quoi de nouveau à l'ouest de la ville ? Essentiellement le futur franchissement de la voie ferrée - le PN 19 - de l'avenue Saint-Germier. Le financement est acquis, les études vont être lancées et même les granges promises à démolition pour le barreau entre l'avenue d'Ox et l'avenue Saint-Germier sont mises en vente sur Internet. « Les acquéreurs seront avertis qu'il n'est pas sûr qu'ils aient le permis de construire », avertit le maire, André Mandement.

[...]

Sécurité au CFA

[...]

Chemin de la pyramide, les élèves du CFA sautent par-dessus la voie ferrée. « Je ne validerai pas le projet d'extension du CFA tant que ces problèmes de sécurité ne seront pas réglés », avertit André Mandement. Une étude est lancée avec Réseau ferré de France (RFF) pour une liaison piétonne et vélo au bout du chemin de la Pyramide. L'humour n'est pas absent des réunions de quartier. Une dame se plaint que les automobilistes se ruent sur le boulevard de Peyramont, « guidés par leur GPS ». La mairie a-t-elle des « liens avec ceux qui s'occupent du GPS ? », « Non, mais avec le PS, oui. »

Le Journal-de-Saône-et-Loire, 17 juin

SAINT-PANTALEON Contre la fermeture du passage à niveau 14 bis

Unanimement, les élus de Saint-Pantaléon demandent la sécurisation du passage à niveau.

Suite à la volonté de Réseau Ferré de France de fermer le passage à niveau 14 bis, une enquête publique invitant les habitants à se prononcer sur la question va être lancée.

Voilà plus de 10 années que les élus de Saint-Pantaléon sont en conflit avec Réseau Ferré de France au sujet du passage à niveau 14bis, dont la route qui le traverse mène au hameau et au cimetière de Ménincourt.

Un courrier de la sous-préfecture, daté du 11 juin 2012, relance le sujet. RFF a purement et simplement soumis le projet de suppression de ce passage à niveau. Conformément à la loi du 18 juillet 1845 sur la police des chemins de fer, cette demande doit être soumise à une enquête publique sur Saint-Pantaléon. Celle-ci se déroulera du lundi 25 juin au lundi 9 juillet 2012.

« Cette route a son utilité »
Sur les lieux et en présence d’élus de Saint-Pantaléon, Claude Chermain a réaffirmé sa volonté de ne pas voir disparaître ce passage et que le site soit automatisé.

« Cette route a son utilité », souligne-t-il. « Elle existe depuis des siècles, bien avant la ligne de chemin de fer ».

Alors que tout trafic de voyageurs a été supprimé depuis le 1er janvier 2012, une pétition va circuler sur Saint-Pantaléon. « Elle doit être signée par un maximum de personnes » explique Claude Chermain. « Les élus sont les seuls à se battre pour la sécurisation et le maintien de ce passage à niveau. Le maire d’Autun refuse d’assister aux réunions de concertation sous prétexte que le problème a été médiatisé ».

Et Dominique Bouchard d’ajouter : « preuve que le maire d’Autun n’a aucun projet sur le secteur ».

Ces jours prochains, les élus de la commune associée vont accélérer le mouvement afin d’obtenir un maximum de signatures.

[Didier 74]

Sud Ouest, 19 juin

Terrasson-Lavilledieu Le passage à niveau n'existe plus

Hier matin, le passage à niveau à l'entrée de la ville de Terrasson, au lieu-dit Charpenet, a été définitivement fermé devant les officiels : la sous-préfète Dominique Christian, le maire de Terrasson Pierre Delmon, les conseillers généraux Jacques Auzou et Serge Eymard, ainsi que Florence Ripoll, pour Réseau ferré de France (RFF). Initié par une rencontre entre le maire de Terrasson, le préfet de région et le président de RFF en 2002, ce chantier d'effacement d'un passage à niveau très dangereux a pris beaucoup de retard, en particulier suite au passage de la route nationale 89 sous la responsabilité du Département.

7,9 millions d'euros
La déclaration d'utilité publique date de 2006. Les travaux, qui comportaient la création de gros ouvrages d'art (ponts, rond-point), ont commencé début 2011, pour un coût total de 7,9 millions d'euros répartis entre RFF (700 000 euros), l'État (1,5 million d'euros), la Région (1,2 million d'euros), la Ville de Terrasson (300 000 euros) et le Département, principal financeur (4,3 millions d'euros).

Comme pour tout chantier de ce type, des imprévus sont intervenus. Il a fallu déplacer deux lignes à haute tension. Des vestiges gallo-romains ont été découverts, provoquant des fouilles donc des retards. Enfin, un passage piéton, non prévu au départ, a été aménagé pour améliorer l'accès à la plaine des jeux.

Les travaux de finition se poursuivront jusqu'en juillet et les aménagements paysagers seront terminés au printemps prochain.

Hier, la première voiture à emprunter la nouvelle route était conduite par le maire de Ladornac, suivi par le premier camion qui appartenait à une entreprise du nom de Cazaux… Cela ne s'invente pas.

[dyonisos]

Il faut préciser que l'ouvrage de Charpenet ne supprime pas un mais deux PNs; celui sur la ex-N89 et celui communal, derrière la caserne des pompiers, 150m plus loin vers le centre-ville.

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 29 juin

Sécurité : 29 passages à niveau à améliorer

La communauté urbaine, RFF et l'état ont signé un accord pour améliorer la sécurité des 29 passages à niveau situés sur le territoire de Toulouse Métropole. Des actions sont déjà en cours.

Plusieurs passages à niveau de l'agglomération toulousaine présentent un danger. De nombreux accidents s'inscrivent régulièrement dans la chronique des faits divers. La communauté urbaine, gestionnaire des voiries, est « fortement concernée par la sécurité de tous les usagers aux franchissements des passages à niveau », rappelait hier Martine Croquette, qui rapportait, devant l'assemblée communautaire, une délibération sur ce thème.

Réseau ferré de France (FRR), propriétaire des voies ferrées, a récemment développé une politique visant à réduire fortement le nombre d'accidents aux passages à niveau. « Un accord-cadre a été passé entre Toulouse Métropole, RFF et l'état pour améliorer la sécurité des 29 passages à niveaux situés sur le territoire de la communauté urbaine », commente Martine Croquette.

« Cela va se traduire par des actions de prévention mais aussi par des aménagements routiers et de sécurisation des abords des passages à niveau concernés, comme l'installation de barrières doubles ou de signalétique renforcée », poursuit l'élue (PC) chargée de la voirie et de la propreté à Toulouse Métropole.

Des inspections de sécurité ont été réalisées entre 2009 et 2010 et seront à renouveler en 2013 ou 2014 et, par la suite, tous les cinq ans.

Déjà, des actions sont encours pour les passages à niveau les plus préoccupants. Celui du chemin Carosse à Toulouse-Montaudran, non loin de l'ancienne piste d'Air France, devrait être supprimé prochainement (avec passage des circulations en souterrain), dans le cadre de l'aménagement de l'Aerospace Campus.

Comme pour les cinq ou six autres passages à niveau pour lesquels un traitement, voire une suppression, sont envisagés, la clé de répartition financière, fixée par l'accord, est la même : RFF prend en charge la moitié des frais, Toulouse Métropole 35 % et la Région 15 %.

[Didier 74]

AFP, 3 juillet

Collision mortelle à un passage à niveau: "réaction inappropriée" du routier

La collision au passage à niveau de Saint-Médard-sur-Ille (Ille-et-Vilaine) entre un camion et un train TER, le 12 octobre 2011, qui avait fait 3 morts et 45 blessés, est due principalement à une "réaction inappropriée du conducteur", selon le BEA Terre.

Le bureau enquête-accident (BEA) a publié mardi matin son rapport sur cet accident.

"La cause directe et immédiate de l'accident est l'arrêt de l'ensemble routier sur le passage à niveau au moment où les demi-barrières l'équipant s'abaissaient, suivi d'une absence de redémarrage immédiat en marche avant", note le BEA dans son rapport final.

Selon l'enquête menée par le bureau, le conducteur "déclare n'avoir perçu ni la présignalisation routière du passage à niveau, ni ses feux clignotants rouges, ni sa sonnerie" qui fonctionnaient depuis "une dizaine de secondes", contrairement à tous les autres témoins qui déclarent avoir vu le poids-lourd s'engager sur la voie ferrée "alors que les feux rouges clignotaient et que la sonnerie retentissait".

Et une fois sur les rails, le chauffeur n'a pas tenté assez rapidement de forcer les barrières qui s'étaient abaissées, restant sur la voie, constate le BEA.

Le bureau pointe aussi du doigt les caractéristiques géométriques du passage à niveau et surtout le retard mis à effectuer des travaux réclamés après plusieurs accidents à cet endroit, notamment en 2007 avec 40 blessés.

Depuis l'accident de 2011, les poids-lourds de plus de 3,5 tonnes, autocars et engins agricoles sont désormais interdits de franchissement à ce passage à niveau.

Des travaux de sécurisation devaient aussi être réalisés au printemps 2012, notamment avec l'élargissement de la route à hauteur du passage à niveau et la mise en place d'un radar de détection photographiant les franchissements en infraction.

[François]

Ce type de situation risque bien d'emmener une fois de plus la SNCF et RFF devant les tribunaux. Le cas Allinges, entre aujourd'hui dans une phase décisive :

Mises en examen maintenues pour RFF et la SNCF

La requête en nullité pour manque de charges demandée par la SNCF et RFF dans l'accident du passage à niveau de Mésinges vient d'être rejetée par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Chambéry.

Cette décision, rendue ce mercredi matin, implique le maintien de la mise en examen décidée en février dernier par le juge d’instruction en charge de l’accident de bus d’Allinges. Cette mise en examen pour homicide involontaire de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF), jusque-là placés sous simple statut de témoins assistés avait été contestée par les deux sociétés. En avril dernier elles avaient déposé un recours pour manque de charges suffisantes. Ce recours vient donc d'être rejeté.

Après plus de trois ans d’instruction, seule la responsabilité du chauffeur de bus avait jusque-là été pointée. Au procès, qui devrait se dérouler en novembre prochain, le chauffeur du bus ne sera donc pas seul sur le banc à répondre aux questions des avocats des familles. Le 2 juin 2008, la collision d’un TER et d’un bus scolaire sur le passage à niveau de Mésinges avait causé la mort de sept collégiens et fait une trentaine de blessés.

La tribune de Genève du 04/07/12

[lozere]

Bonjour,
s'agissant aussi d'un accident routier (état de la route, signalisation), on se demande pourquoi ne pas mettre aussi la DRIRE, voire le CG74 en examen?
Il s'agit de toute évidence d'une décision prise sous la pression des familles des victimes, mais ce sera à l'instruction de faire la preuve d'un dysfonctionnement du P.N.
Cordialement.
Gérard

[Didier 74]

Le Parisien, 6 juillet

Encore cinq passages à niveau sensibles

Il reste cinq passages à niveau sensibles dans l’Oise. Hier, à Vaumoise, la gendarmerie, Réseau ferré de France, la SNCF et des associations ont mené une opération de prévention.

«Quelqu’un est recherché par la police? » interroge le conducteur d’un camion frigorifique. Le barrage installé hier matin au passage à niveau de Vaumoise sur la N2 par les gendarmes, les agents de Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF, ainsi que par les associations de prévention routière, avait de quoi impressionner. Plus d’une quarantaine de personnes étaient mobilisées pour arrêter les automobilistes.

Il s’agissait en fait de sensibiliser les usagers de la route aux dangers des passages à niveau. L’an dernier en France, 110 collisions entre des trains et des véhicules à moteur avaient causé la mort de 29 personnes. « Les accidents sont souvent dus au comportement des automobilistes qui ne respectent pas le Code de la route. Certains ne s’arrêtent pas lorsque le feu clignote, d’autres passent entre les barrières. Mais un train n’est pas une voiture. Il lui faut 900 m pour s’arrêter », explique Jean-Yves Dareaud, responsable de la communication de RFF pour la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais.

Accident mortel à Blargies
En Picardie, sur les 49 accidents recensés aux passages à niveau en 2011, 22 ont eu lieu dans le seul département de l’Oise. Et certains sont mortels, comme celui survenu en janvier dernier à Blargies, où un jeune homme de 20 ans a perdu la vie. Pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise, les conducteurs se sont vu remettre dépliants et porte-clés censés les alerter sur les risques encourus en cas de non-respect de la signalisation. « Nous avons même des flyers en anglais et en allemand pour les routiers étrangers. Ils sont nombreux sur cette nationale. C’est pour cette raison que nous avons choisi ce passage à niveau, la route est très fréquentée. En trois heures, nous avons touché plus de 1100 véhicules », se félicite jean-Yves Dareaud. « Cette action est utile. On sait bien que c’est interdit de traverser un passage à niveau quand la barrière est abaissée, mais on oublie parfois qu’on risque sa vie », estime Grégory, un automobiliste.

Germain Nicolas, maire de Vaumoise, gilet orange sur le dos, partage cet avis. « C’est important d’alerter les usagers. On est soucieux de la sécurité de nos concitoyens et la N2 est très accidentogène. Il y a sept ou huit ans, il y a eu un accident mortel sur ce passage à niveau. Mais, depuis l’installation de radars automatiques, les usagers sont quand même plus prudents », constate l’élu. Depuis l’installation du premier radar automatique de France au passage à niveau du Plessis-Belleville en 2010, les dispositifs du même type se sont multipliés, contribuant sans doute à la baisse constatée des accidents à ces endroits.

Les automobilistes montrés du doigt
Cinq passages à niveau dans l’Oise ont été classés prioritaires par RFF, à Vaumoise, Chambly, Lagny-le-Sec - Le Plessis-Belleville, Longueil-Sainte-Marie et Clairoix selon plusieurs critères. « Tous les quatre ou cinq ans, un recensement du nombre d’accidents, de bris de barrière et du trafic de trains et de véhicules est établi.

Nous savons ensuite quels passages à niveau sont potentiellement les plus exposés à un risque d’accident. Mais ça reste indicatif puisque la plupart des accidents sont le résultat de comportements inappropriés de la part des usagers de la route », estime Jean-Yves Dareaud, responsable de la communication de RFF pour le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie. Afin de réduire les risques d’accident, l’Etat a installé un radar automatique au passage à niveau de Lagny-le-Sec - Le Plessis-Belleville et des radars de vitesse à Chambly et Vaumoise. « Cela a contribué à responsabiliser les automobilistes », affirme Jean-Yves Dareaud.

Le même sujet dans L'Union http://www.lunion.presse.fr/article/ais ... 2&xtmc=RFF
La Dépêche du Midi, 6 juillet

Montaudran : le passage à niveau sera supprimé

Avec près de 10 000 véhicules par jour, le passage à niveau du chemin Carrose, dans le quartier Montaudran à Toulouse, est un des plus empruntés de la ville. Et côté voie ferrée, environ 70 trains foncent chaque jour dont certains atteignent déjà les 160 km/h. Hier, Réseau ferré de France a mené sur place une sensibilisation pour rappeler les consignes de sécurité qui sont loin d'être respectées par les automobilistes et piétons. Christian Dubost, directeur régional de RFF, et Bernard Marquié, adjoint au maire de Toulouse et élu de la communauté urbaine, en ont profité pour rappeler le protocole qui porte sur la sécurité des 29 passages à niveau du territoire. Un diagnostic de sécurité est systématiquement mené. Pour le chemin Carrosse, l'option d'une suppression via un tunnel routier a été décidée dans le cadre du réaménagement du quartier. Une convention de financement et des études seront lancées vers la fin de l'année. Le coût est estimé à 30M€. Le tunnel pourrait voir le jour dans 5 ou 6 ans.

[Didier 74]

Le Progrès, 6 juillet http://www.leprogres.fr/jura/2012/07/06 ... -et-arbois

Jura. Il reste deux passages à niveau jugés potentiellement dangereux à Vercia et Arbois

Sécurité routière. Réseau ferré de France organisait, hier, une action de sensibilisation auprès des automobilistes. Dans le Jura, on dénombre un peu moins d’une dizaine d’incidents par an aux croisements entre rails et routes, notamment des bris de barrières.

À l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation de la sécurité aux passages à niveau, une action était menée, hier, à Vercia par RFF. Le Jura en compte cent six, dont deux considérés comme dangereux : à Arbois et à Vercia.

Vercia : zone dangereuse
Le passage à niveau n° 36 se trouve au croisement de la route de Bourg et de la ligne reliant Mouchard à Bourg. Plus de 4 000 véhicules et 20 trains y passent chaque jour. Ces dix dernières années, neuf collisions se sont produites là, dont une avec un camion et une avec un convoi exceptionnel. Le dernier accident mortel remonte à 2002. Deux jeunes gens avaient « décollé » sur la bosse que forme le passage et avaient percuté un poteau plus loin.

Depuis 1998, de nombreuses améliorations ont été apportées aux lieux : installation de feux à diodes ainsi que des potences pour une meilleure visibilité, une limitation de vitesse à 50 km/h et la pose d’un radar de contrôle de vitesse.

Autre passage à risque : Arbois
Outre Vercia, un passage à niveau à Arbois était jugé dangereux en raison du trafic routier, du taux d’accidentologie et d’une mauvaise visibilité. Là aussi, des travaux d’aménagement ont été réalisés, feux à diode, signalisation routière renforcée… Le passage à niveau devrait être bientôt déclassé.

Des règles de sécurité simples
La journée était l’occasion, pour RFF, de rappeler certaines règles à l’approche d’un passage à niveau.

Dès que le feu de signalisation clignote au rouge, il faut s’arrêter avant les barrières. Ne pas oublier que la distance d’arrêt d’un train peut atteindre 500 mètres. Une fois les barrières baissées, ne pas tenter de passer. Si vous êtes immobilisé sur une voie ferrée, il faut dégager le véhicule en enfonçant la barrière. Elle est conçue pour ne pas résister à ce type de choc. Si ce n’est pas possible, il faut évacuer toutes les personnes du véhicule et alerter au plus vite un agent du chemin de fer avec le téléphone du passage.

Vaucluse Matin, 8 juillet

Protéger sa vie au passage à niveau, une opération nationale de sensibilisation

Vingt-neuf accidents mortels, une collision tous les trois jours, dus dans 98 % des cas à des infractions au code de la route… Face à ces chiffres recensés en France en 2011, la Journée mondiale de sécurité aux passages à niveau, jeudi 5 juillet, prend tout son sens.

En Paca, l’opération de sensibilisation “Au passage à niveau, Protégeons nos vies” s’est tenue au Thor, RD 901, à l’un des trois derniers passages à niveau recensés dangereux, encore en service en Vaucluse.

Profitant de barrières intentionnellement baissées, des personnels et bénévoles de Réseau ferré de France, la SNCF, de la gendarmerie nationale et de la police municipale, de la prévention routière, des services du conseil général et de la Région ont distribué consignes et conseils aux automobilistes, en présence, en tout début de matinée, de Jacques Olivier, conseiller régional et maire du Thor et d’Olivier Tainturier, nouveau directeur de cabinet du préfet, tout juste nommé, effectuant là son premier déplacement.

« Ce passage devra être supprimé » confirmera ce dernier, rappelant les obligations liées au contrat de performance entre État et RFF.

Le PN en question en photos http://www.ledauphine.com/vaucluse/2012 ... bilisation

[Didier 74]

Sud Ouest, 6 juillet

Passages à haut risque

Réseau ferré de France et ses partenaires ont sensibilisé les automobilistes bergeracois.

Des bénévoles en gilet jaune et des barrières automatiques plus souvent fermées : hier matin, les automobilistes bergeracois ont eu droit à une séance de prévention des risques inhérents au franchissement des passages à niveau. Organisée simultanément dans 11 autres villes de France, l'opération a montré qu'elle avait toutes ses raisons d'être à Bergerac. En l'espace de trois heures, deux individus ont en effet réussi à se faire verbaliser par la police, sous les yeux effarés des participants à cette journée de sensibilisation : l'un ne s'est pas arrêté au feu rouge qui signalait l'arrivée du train, l'autre a carrément traversé le passage à niveau en slalomant entre les barrières baissées.

Le décor de l'opération bergeracoise n'a pas été choisi par hasard : pour alerter les automobilistes, Réseau ferré de France (RFF) et ses partenaires (SNCF, collectivités locales et associations de prévention routière) ont dépêché leurs émissaires autour du passage à niveau n° 427 de la zone du Libraire, vers lesquels convergent la ligne ferroviaire Bergerac-Sarlat, la route départementale 32 et la rue Gustave-Eiffel, principale voie d'accès à la zone industrielle de Campréal.

Un pont à l'horizon 2015
L'installation, qui voit passer environ 4 700 véhicules chaque jour (dont 8,5 % de poids lourds), est officiellement classée parmi les « PN préoccupants », autrement dit les passages à niveau à risque. « Il y en avait autour de 200 en 2011, confirme Philippe Gouzence de Lastours, responsable de la maintenance des passages à niveau de RFF pour l'Aquitaine et le Poitou-Charentes. »

Équipé d'un système automatisé (barrières, signal lumineux et sonore), auquel sont venus se greffer en 2009 deux radars de vitesse (limité à 70 km/h), l'ouvrage vit ces dernières années. Il sera en effet définitivement supprimé à l'horizon 2013-2015 et remplacé par un pont qui enjambera la voie ferrée. Un de moins, c'est toujours ça : en 2011, en Dordogne, deux personnes sont mortes en franchissant un passage à niveau.

Article publié sur http://www.sudouest.fr/2012/07/06/passa ... 84-757.php

L'Union, 11 juillet

Le point noir rémois bientôt amélioré

Le passage à niveau sur la RD 75, entre deux zones d'activité, est un des points noirs de la circulation dans la Marne. Une action de prévention a été mise en place avant les départs en vacances.

LE passage à niveau a souvent été fermé juste avant les départs en vacances. Pourtant, il n'y avait pas de train, ou si peu. Près de la rue de la Victoire, sur la RD 75 qui relie en quelque sorte les zones d'activité de Colbert à celle de Tinqueux, le passage est étroit et très fréquenté, surtout par les poids lourds.
« C'est un des deux points noirs de la Marne. Il y a en six en Champagne-Ardenne, sur 913 passages à niveau », explique Philippe Laumin, directeur régional de Réseau Ferré de France. RFF avait mis en place une opération spéciale de prévention, pour informer le maximum de conducteurs des dangers d'un passage à niveau.
Ils étaient une dizaine, en gilet jaune, à distribuer des petits prospectus à ceux qui sont arrêtés par les barrières qui se fermaient toutes les trois minutes.
« 98 % des accidents à ces endroits particuliers sont dus à un non-respect du code de la route, trop grande vitesse, stop grillé… Il faut donc agir par la prévention ».
Pour cette journée mondiale intitulée « Au passage à niveau, protégeons nos vies », organisée pour la 5e année, la police, la gendarmerie, la SNCF, la Prévention routière et le Conseil général (RFF avait choisi une route départementale), représenté par Arnaud Robinet, sont venus vérifier que le message passait bien.
« Il y a souvent un sentiment d'habitude : on connaît, donc on passe même si le feu est rouge. Il ne faut pas risquer sa vie pour gagner quelques secondes ». Philippe Laumin précise « qu'un train met 800 mètres pour s'arrêter, un véhicule léger 70 mètres… Autant dire que même si le conducteur du train voit d'assez loin une voiture bloquée, il ne peut rien faire ».

Ne pas paniquer
Donc le conseil est simple : au feu rouge, on s'arrête automatiquement. « Quand on passe alors que les barrières sont baissées, on a 50 % de risque d'y rester ». Autre point très important : ne pas s'engager si le véhicule devant n'est pas passé. Ici, par exemple, il y a un virage serré juste après le passage à niveau, donc les poids lourds ralentissent et peuvent provoquer un petit bouchon.
Et si vous êtes tout de même sur les voies au moment où le train va arriver, sachez qu'il ne faut pas « paniquer, que les barrières peuvent être cassées, il ne faut pas hésiter à les franchir ». Deux tiers des passages sont automatiques, les autres sont signalés par des croisillons. Là, il y a soit un stop, soit un cédez-le-passage.
Le passage à niveau sur la RD75 près de la rue de la Victoire devrait être revu au niveau de sa configuration. S'agira-t-il d'un élargissement avec une 3e voie ? Cela ne permettrait pas par exemple un passage sécurisé pour les piétons, c'est vrai peu nombreux, mais comme cette opération a voulu le démontrer, il vaut toujours mieux prévenir… Ou sanctionner, avec des radars de franchissement qui ont été mis pour la première fois, il y a quelques jours, sur un passage à niveau près d'Auxerre.

En chiffres
Ce passage à niveau n°38 est situé sur la Route départementale 75, et sur la ligne ferroviaire Soissons-Givet. 30 trains y circulent les jours de semaine. Et plus de 9 500 véhicules passent chaque jour sur la RD75.
Si aucune collision n'est à déplorer à cet endroit, il y a eu de nombreux bris de barrières par des poids lourds.
Des feux à diodes ont été installés pour améliorer la visibilité.
Il y a 318 passages à niveau dans la Marne, et une autre étude est en cours pour améliorer l'autre point noir, celui de Blesmes.
En France, il y a 18 138 passages, dont 15 000 «publics». 18 millions de véhicules les franchissent chaque jour. 200 passages ont été supprimés en 2011, 263 ont été améliorés.
43 millions d'euros ont été investis, par l'Etat, les collectivités et RFF.
Il y a eu 110 collisions en France en 2011 et 29 tués. On dénombrait 55 morts en 2001.

Article publié sur http://www.lunion.presse.fr/article/mar ... &xtmc=SNCF

[frantz]

Deux vieux passages à niveau:
https://maps.google.fr/maps?hl=fr&ll=47 ... 7,,0,17.54
https://maps.google.fr/maps?hl=fr&ll=45 ... ,,0,-10.14

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 17 juillet

Gimont. Le PN 76 mis en sécurité

Suite à l'accident ferroviaire du 27 septembre 2010, où, à 8h43, le TER Auch-Toulouse était entré de plein fouet dans un camion de l'entreprise Colas alors que le chauffeur traversait la voie à un passage à niveau non sécurisé sur la commune de Gimont, le passage à niveau 76 devrait être définitivement fermé après enquête publique. Pierre Duffaut, premier édile de Gimont, a particulièrement insisté sur ce dossier afin que celui-ci soit exemplaire. De nombreuses réunions ont eu lieu en mairie et sur le site, en présence des représentants de l'Etat. En conséquence, le directeur régional du Réseau Ferré de France s'engage à prendre en charge le financement complet des travaux nécessaires à la réalisation d'une voie d'évitement.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/07 ... urite.html

[Didier 74]

Reuters, 28 juillet

Un nouveau plan de modernisation des passages à niveaux

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Un nouveau plan de modernisation des quelque 200 passages à niveau dangereux en France sera lancé en septembre, a annoncé samedi le ministre délégué chargé des Transports, Frédéric Cuvillier.

Un plan de renforcement de la sécurité aux passages à niveau avait été adopté par le précédent gouvernement en juin 2008, suite à une collision entre un TER et un car scolaire en Haute-Savoie qui avait coûté la vie à 7 adolescents.

"Il reste de l'ordre de 200 passages à niveaux qui sont dangereux, et nous allons dès septembre relancer un plan de modernisation", a déclaré samedi Frédéric Cuvillier sur France Inter.

"Par ailleurs, je crois qu'il est nécessaire, toujours, de relancer l'information et également l'éducation car les comportements sont souvent à l'origine de drames terribles", a-t-il ajouté.

Le précédent plan gouvernemental prévoyait, entre autres, des actions de communication, le déploiement de radars en amont des passages à niveau, et définissait un agenda pour le traitement des infrastructures les plus "préoccupantes".

Son objectif était de diviser par deux le nombre d'accidents aux passages à niveau en 10 ans.

Entre 2009 et 2010, l'Etat, Réseau ferré de France et les collectivités territoriales ont investi 105 millions d'euros pour installer une nouvelle signalisation et des barrières de protection.

Trente-deux personnes sont mortes en 2011 suite à des accidents sur des passages à niveau, contre 26 en 2010 et 36 en 2009. Le nombre de collisions et de blessés a quant à lui légèrement baissé depuis 2009.

La quasi-totalité de ces accidents (98%) sont dus au non-respect de la signalisation, d'après le ministère.

[Didier 74]

Avis de l'autorité environnementale sur la suppression de 2 PN à Villegusien-le-Lac (52) http://www.cgedd.developpement-durable. ... 1e4177.pdf

[Didier 74]

Le Bien Public, 1^er août

Passages à niveau : trois points noirs en Côte-d’Or

Il reste trois passages à niveau en Côte-d’Or qui font l’objet d’attention toute particulière en terme de sécurité.

La dangerosité de certains passages à niveau revient au cœur de l’actualité après l’annonce, samedi dernier, du ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, du lancement en septembre d’un nouveau plan de modernisation en concernant environ 200 en France.

Le 5 juillet, à l’occasion des départs en vacances, Réseau ferré de France et la Sécurité routière avaient déjà voulu sensibiliser les automobilistes à cette question lors de la journée mondiale de la sécurité aux passages à niveau. Quelles sont les infrastructures prioritaires en Côte-d’Or, c’est-à-dire celles où des améliorations sont nécessaires ?

Sur 214 passages à niveau dans le département, trois sont concernés (il y en a 8 en tout en Bourgogne). Le seul de l’agglomération dijonnaise : celui de Longvic dans la zone industrielle de Dijon Sud Longvic où le dernier accident remonte au 2 juillet 2008 entre un train et un camion faisant un blessé (voir la vidéo de cet accident sur notre site www.bienpublic.com).

« Il s’agit d’un PN à système automatique lumineux et sonore avec franchissement conditionnel, ce qui signifie que la fermeture doit être commandée par un agent à pied d’œuvre (arrêt du train avant franchissement du PN) », explique RFF. « Ce PN devrait sortir de la liste 2012 des prioritaires. Il a notamment fait l’objet des mesures d’amélioration : meilleure visibilité grâce à la démolition d’une guérite et mise en place de feux à diode. Une baisse du nombre de bris de barrières a été constatée depuis. »

Deuxième « point noir », le passage à niveau de Brétigny (ligne Dijon – Is-sur-Tille) sur la RD 28. Ce PN à système automatique lumineux et sonore avec 2 demi-barrières, est situé à proximité immédiate d’un carrefour et entre les deux quais de la halte de Brétigny-Norges. Des feux à diodes y ont été installés en 2007, de même que des aménagements liés à sa situation vis-à-vis de la halte ferroviaire (pose de clôtures, notamment). La signalisation routière a également été revue avec des panneaux spécifiques. Des études d’amélioration routière sont en cours au conseil général de la Côte-d’Or, en charge des routes.

Ruffey, le plus dangereux
Mais le plus dangereux reste incontestablement celui de Ruffey-lès-Echirey, également sur la ligne Dijon/Is-sur-Tille. « Il se trouve à un carrefour entre deux départementales et la voie ferrée est parallèle à la D 28 », précise Ludovic Rochette, conseiller général du canton Dijon 1 où est localisée cette infrastructure. Il y a une intersection avec une autre départementale venant de Bellefonds et en venant de cette direction on se retrouve avec un cédez-le-passage, les voitures font la queue et celle-ci peut remonter jusqu’au passage à niveau. « On m’a encore rapporté un bris de barrière il y a une quinzaine de jours avec la remorque d’un tracteur », souligne le conseiller général. Ce PN a été équipé de feux à diodes en 2008. Une zone de dégagement avec damiers rouges et blancs a également été mise en place. Il devrait être supprimé par la création d’un pont-rail. La convention “projet et réalisation” pour ce projet, cofinancé par le CG 21, RFF et l’État, a été signée en mai 2012. La mise en service de l’ouvrage permettra également de supprimer le passage à niveau public pour piétons situé à proximité. « Nous en sommes au stade de l’enquête publique. Son rendu pourrait retarder le début des travaux à 2014 », précise Ludovic Rochette. Pour une mise en service en cours d’année.

Source http://www.bienpublic.com/cote-d-or/201 ... -cote-d-or

[Didier 74]

Le Messager, 26 juillet

Le casse-tête de l'accès à l'aire d'accueil de Mésinges

L'ouverture de l'aire de grand passage de Mésinges pose la question du franchissement du passage à niveau par les caravanes.
De sinistre mémoire depuis qu'en 2008 un choc entre un train et un bus coûta la vie à sept enfants, le passage à niveau d'Allinges suscite de nouvelles inquiétudes.

Pour accéder à l'aire de grand passage de Mésinges, les voyageurs et leurs caravanes n'ont que deux options : soit traverser le bourg de Margencel, soit franchir le passage à niveau malgré l'interdiction du code de la route. « Des panneaux d'interdiction ont été posés de chaque côté du passage », souligne Vincent Ossadzow, commandant de la compagnie de gendarmerie du Chablais. Cette dernière option reste pourtant la plus évidente pour qui vient de la RD 903.
Reste que pour l'arrivée de la première mission (environ 100 caravanes), quelques véhicules ont toute de même franchi le passage. « Normalement, l'arrivée des grandes missions doit être encadrée pour la gendarmerie. En l'occurrence, les premières caravanes sont arrivées plus tôt qu'annoncé, sans que les gendarmes soient prévenus. Elles se sont en quelque sorte fait piéger en empruntant le chemin le plus évident. Les gendarmes sont arrivés quand ils l'ont su », note le maire d'Allinges, Jean-Pierre Fillion. Une fois sur place, les gendarmes se sont montrés intransigeants. « Nous avons verbalisé une vingtaine de véhicules », précise Vincent Ossadzow.
Mercredi 25 juillet, le départ de cette première grande mission ne s'est pas non plus fait sans mal. Là encore, un défaut de programmation à en croire Jean-Pierre Fillion. « Un délai de vacance de l'aire est prévu entre le départ d'une communauté et l'arrivée d'une nouvelle. Seulement, la deuxième mission est arrivée le jour du départ de la première. Là encore, c'est un problème d'organisation et de calendrier qui est du ressort de la préfecture », glisse Jean-Pierre Fillion, qui confesse avoir dû demander à la première communauté installée d'avancer son départ pour tenter de faciliter le "chassé-croisé".
Pas suffisant pour empêcher l'embouteillage de Margencel. « Imaginez : nous avions 100 caravanes qui partaient dans un sens et 80 qui arrivaient dans l'autre. Cela a provoqué des bouchons jusque sur la RD1005 », souligne l'édile allingeois. La bonne nouvelle est que, ce jour-là, personne ou presque n'a franchi le passage à niveau. « L'arrivée de la deuxième mission s'est faite dans les règles avec l'encadrement de la ,gendarmerie. Je crois que seules 2 % des caravanes ont franchi le passage », note Jean-Pierre Fillion. D'ici la disparition du passage à niveau annoncée pour 2014 (au plus tôt), gendarmerie et élus locaux s'attendent à de jolis casse-têtes. « Pour que les arrivées soient correctement encadrées, il est indispensable qu'en amont l'organisation soit irréprochables », insiste Jean-Pierre Fillion.

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Chab ... accu.shtml

[Didier 74]

Midi Libre, 1^er août

Pont-Saint-Esprit Le maire prend des mesures après l’accident du passage à niveau

Une minute de silence en guise de prélude, c’est le temps fort du conseil municipal qui s’est tenu hier. La séance convoquée, en pleine torpeur estivale fut l’occasion pour le maire Roger Castillon de commenter officiellement le dramatique accident du 21 juillet dernier.

Une collision entre un train marchandises et une voiture avait coûté la vie à un touriste danois de 69 ans et son petit-fils de 11 ans.

Le premier magistrat a annoncé une série de mesures pour remédier à la dangerosité du passage à niveau n° 18, situé avenue du président Kennedy, route d’Ardèche. L’édile a ainsi décidé que pendant ce mois d’août, un agent police surveillera le passage à niveau, le samedi jour de marché, de 10h à 12h30.

Sa mission ? Faire respecter la sécurité au niveau de la traversée ferroviaire.

Source http://www.midilibre.fr/2012/08/01/dma- ... 542404.php

2 août

Pont-Saint-Esprit Le passage à niveau sur la sellette après l'accident mortel Le maire met la pression sur RFF

Une minute de silence en guise de prélude, c'est le temps fort du conseil municipal qui s'est tenu avant-hier. La séance convoquée, en pleine torpeur estivale, fut l'occasion pour Roger Castillon, maire de Pont-Saint-Esprit de commenter officiellement le dramatique accident du 21 juillet dernier. Une collision entre un train marchandises et une voiture avait coûté la vie à un touriste danois de 69 ans et son petit-fils de 11 ans. Dans sa déclaration liminaire, le premier magistrat dira "sa sympathie et sa solidarité" à la famille durement éprouvée. Il remercie également les gendarmes, les pompiers, la police municipale et les services techniques communaux pour "l'efficacité des décisions prises".

Passé l'instant de l'émotion, l'édile a enchaîné par l'annonce d'une série de mesures visant "à remédier à la dangerosité" du passage à niveau n° 18, situé route départementale 6086, avenue du président Kennedy, route d'Ardèche. Ainsi, pendant ce mois d'août, un agent de police sera en faction le samedi jour de marché, de 10h à 12h30, créneau horaire de fort trafic touristique. Sa mission ? Faire respecter la sécurité au niveau de la traversée ferroviaire.

Le maire de Pont-Saint-Esprit demande également à la gendarmerie un "contrôle accru des usagers qui contreviendraient aux règles du code de la route". Les services communaux ont d'ailleurs installé la semaine dernière cinq panneaux supplémentaires écrits en français, anglais, allemand, et rappelant qu'il ne faut pas s'arrêter sur les rails. Une interdiction de tourner à gauche a été posée avant et après la voie ferrée. Elle concerne les automobilistes arrivant de Saint-Just-d'Ardèche et se rendant à Pont-Saint-Esprit. Par ailleurs, la création d'un carrefour à hauteur de l'intersection entre la D6086 et la rue des Arizonas serait la bienvenue, pour décongestionner la circulation. Le maire demande enfin que des mesures "transitoires" soient prises pour sécuriser la traversée ferroviaire. "J'ai saisi le préfet dès le lundi 23 juillet au matin, pour faire pression sur RFF", annonce-t-il.

Source http://www.midilibre.fr/2012/08/02/le-p ... 542686.php

[frantz]

J'ai commencé à recenser les vieux passages à niveau (avec des vielles barrières) :

https://maps.google.fr/maps?hl=fr&ll=47 ... 4,,0,11.51
https://maps.google.com/maps?q=49.05522 ... 4,,0,-5.39
https://maps.google.com/maps?q=Corbeill ... 72,,0,-6.4
https://maps.google.fr/maps?hl=fr&ll=47 ... 2,,0,-4.48
https://maps.google.fr/maps?hl=fr&ll=45 ... ,,0,-10.14
https://maps.google.fr/maps?hl=fr&ll=47 ... ,,0,17.547
https://maps.google.com/maps?q=49.01621 ... 6,,0,-2.38
https://maps.google.com/maps?q=49.01621 ... o-30465434
https://maps.google.com/maps?hl=fr&ll=4 ... 2,,0,-6.17
https://maps.google.com/maps?q=Corbeill ... 2,,0,12.88
https://maps.google.com/maps?q=Corbeill ... 09,,0,5.48
https://maps.google.com/maps?q=Corbeill ... 29,,0,5.48
https://maps.google.com/maps?q=Corbeill ... 47,,0,1.74
https://maps.google.com/maps?q=49.05522 ... ,,0,-11.97
https://maps.google.com/maps?q=49.01621 ... 9,,0,-2.19
https://maps.google.com/maps?q=49.01621 ... 06,,0,2.38
https://maps.google.com/maps?q=49.01621 ... 9,,0,-0.18
https://maps.google.fr/maps?q=Poligny&h ... 7,,0,-4.75

[Didier 74]

L'Indépendant, 6 août

Salses-le-Château RFF envisage de fermer les quatre passages à niveau

Dernièrement lors de la seconde réunion, RFF (Réseau Ferré de France) a affirmé son intention de fermer les quatre passages à niveau situés sur la commune. Une convention devrait être signée en septembre entre la commune et RFF. Ces fermetures vont donc au-delà de la requête du maire Jean-Jacques Lopez qui avait demandé lors de la première réunion la suppression du passage à niveau situé en centre-ville et qui coupe le village en deux.

Un point noir
Depuis la mise en place par la SNCF des trains cadencés, trente-huit TER s'arrêtent à la gare. Ces nouveaux arrêts sont certes bénéfiques pour les usagers, mais ils le sont moins pour ceux qui doivent patienter plusieurs minutes devant les barrières fermées du passage à niveau P 411 situé à seulement quelques mètres de la gare et qui restent baissées pendant l'arrêt des trains. A ces arrêts, s'ajoutent les autres trains qui ne font que passer, TGV, voyageurs, fret et marchandises. Et ils sont nombreux ! Ils le seront de plus en plus avec l'augmentation du trafic du fret annoncée par la SNCF. Depuis cette année, la SNCF a également doublé la longueur de certains trains de fret qui est passée, avec cinquante wagons, de 450 à 800 m en attendant ceux d'un kilomètre. Ces mesures ont amené le maire à tirer la sonnette d'alarme en demandant la tenue d'une réunion avec RFF.

Des projets à l'étude
Lors de cette réunion, RFF a donc proposé la fermeture des quatre passages à niveau implantés sur la voie ferrée qui traverse le terroir communal. Concernant ceux situés au sud de la commune, le P413 qui relie la D 900 à l'Espace Entreprise Méditerranée en passant par le pont de l'autoroute et le P 412 à hauteur de l'usine Omya, deux projets ont été étudiés par RFF. Celui qui est le plus intéressant pour la commune consisterait en la construction d'un pont routier double au niveau du P 413. Il s'accompagnerait d'une route qui desservirait l'usine Omya avant de rejoindre le village en condamnant le P 412. L'autre projet présenté serait la construction d'une route qui partirait de Rivesaltes depuis le rond-point de la route d'Espira, traverserait le camp de Rivesaltes pour aller rejoindre l'ouest du village en supprimant les deux passages à niveau.

Quant au P 410, au nord de la commune, plusieurs projets sont encore à l'étude.

Passage en souterrain
Sur le P 411 qui coupe le village en deux, si la solution initiale de la construction d'un pont à l'entrée sud du village est toujours d'actualité, deux autres projets étaient proposés. Le premier serait de construire une route sous voie à l'endroit même du passage à niveau. L'autre intéresse la SNCF et consisterait à agrandir le passage sous voie situé à côté de la cave coopérative pour le mettre au gabarit des véhicules des pompiers. Sur la signature de la convention et les projets, le maire informera la population lors d'une réunion publique, à la rentrée.

Source http://www.lindependant.fr/2012/08/06/r ... 157133.php

[Didier 74]

Le Dauphiné Libéré, 24 août

Trois passages à niveau pourraient être supprimés

Ce n’est pas la première fois qu’un accident se produit au passage à niveau 51, sur la commune de Saint-Martin-de-Queyrières (notre édition d’hier). Ce n’est la première fois, non plus, qu’une voiture et un train entrent en collision. On se souvient du “carrefour des miracles” au Bersac, l’avenue du commandant-Dumont, à Gap, quartier du Boutariq, à Veynes, Mison et Manosque, dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Pourtant, selon Réseau ferré de France (RFF), aucun passage à niveau, dans le département des Hautes-Alpes, n’est considéré comme “dangereux”, selon un classement établi suivant une règle définie par le ministère des Transports.

Sur un total de 77 passages à niveau dans le département, 19 ne sont pas équipés de barrière, ni de signal lumineux.

Tous ne disparaîtront pas. « Mais l’idée est d’en regrouper certains qui sont proches, pour en supprimer, précise Marc Svetchine, le directeur régional de Réseau ferré de France en Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

Dans les Hautes-Alpes, trois passages à niveau pourraient être supprimés : Montmaur (passage n°7), La Roche-des-Arnauds (n°10) et Laragne (n°58). À Mison, RFF travaille à améliorer le carrefour, en attendant sa suppression, qui sera coûteuse. À Manosque, des études sont en cours.

“Sécuriser les carrefours où la route est parallèle et proche de la voie ferrée”
Concernant les carrefours avec barrière, « à Gap, par exemple, le passage se situe en ville, on ne peut rien faire. Je ne vois pas comment on pourrait supprimer ça, estime Marc Svetchine. Il n’y a pas de danger considérable. Le train arrive ou sort de la gare. »

Quant au passage à niveau où s’est produit l’accident, mercredi, à Saint-Martin-de-Queyrières, « il y a du relief, la fin de la route n’est pas goudronnée, constate le directeur régional de RFF. La partie sur la voie ferrée est une dalle en béton, bien aménagée. Il ne dessert que deux maisons et ne présente pas un grand danger, pas plus qu’un carrefour entre deux routes, avec un “stop”. Les habitants ont l’habitude. Il faudrait investir des millions pour le supprimer, alors que ce n’est pas une priorité ».

Cependant, RFF tente d’améliorer régulièrement la sécurité des passages à niveau. Le maire de Saint-Martin-de-Queyrières, Pierre Denis, souhaiterait sécuriser ce passage. « Le locataire de la maison s’apprête à l’acheter. Pour rentrer chez lui, il faut qu’il traverse la voie ferrée. Nous devons trouver une solution, voir les possibilités de financement. Pourquoi ne pas installer un flash clignotant ? »

Du côté de RFF, « nous devons en discuter. Mais pourquoi pas, si la commune le souhaite. La difficulté, dans les Hautes-Alpes, c’est de sécuriser les carrefours où la route est parallèle et proche de la voie ferrée, poursuit Marc Svetchine. On voit parfois des configurations où une voiture attend sur les rails que le passage se libère, ou un chargement de véhicule arrêté qui déborde sur les rails. Il y en a quelques-uns dans le Buëch et entre Veynes et La Freissinouse. On travaille avec le conseil général pour les améliorer et créer des aménagements routiers plus vastes. »

Source http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/ ... -supprimes

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 1^er septembre

Un passage à niveau saute à Gourdon

Dans le cadre des travaux sur cette ligne POLT, Réseau Ferré de France indique que le passage à niveau N° 312 de Gourdon va disparaître et sera remplacé par un pont rail (Le trafic automobile se fera dessous).

Pour la réalisation de cette ouvrage, indique RFF, il s'agira surtout d' «opérations coup de poing» qui seront menées certains week-ends, là encore pour éviter de trop grosses perturbations.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/09 ... paris.html

[frantz]

Comment ce fait-il qui reste des passages à niveau gardé (par une personne) sur des très grosses lignes comme ici sur la ligne impériale.

[Didier 74]

Ouest France, 11 septembre

Torfou. Sécurisation du passage à niveau sur la RD 753

Le Département et la SNCF interviennent conjointement pour remettre en état et pour sécuriser le passage à niveau situé au giratoire de la Colonne à Torfou. Le platelage du passage à niveau sera rénové par la SNCF et la chaussée de la route départementale 753 sera refaite de part et d’autre pour assurer un bon raccordement.

Ces travaux imposent la fermeture de la circulation routière du lundi 10 septembre au vendredi 14 septembre à 17h. À la Romagne, elle sera déviée par la RD 64 vers Montfaucon-Montigné pour Torfou et Clisson, et par la RD 91 pour Tiffauges et Montaigu. À la Colonne, la circulation sera déviée par la RD 949 vers Mortagne-sur-Sèvre et la RD 91 vers la Romagne.

Pour les usagers de la voie ferrée entre Clisson et Cholet, seul le train du midi sera supprimé et remplacé par une liaison par autocar, pendant la durée des travaux.

Source http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-T ... filDMA.Htm