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voreppin du 04 Wrote:Bonsoir et soit le bienvenu parmi-nous,
Etant à Lyon ce week-end, j'ai aperçu un Duplex qui était sur cette ligne justement, quand j'ai entendu l'annonce d'entrée en gare, je suis aller le voir et j'ai pu remarquer qu'il n'avait pas les mêmes feux que les premières séries, les feux étaient éclairés par des LED (peut-être une spécification pour pouvoir rouler en Allemagne) tout comme les écrans latéraux affichant la ville de destination.
thalys75 Wrote:Le TGV Francfort-Marseille fête son 1er anniversaire et ses 150.000 voyageurs.
- Un voyageur sur 10 effectue le voyage de bout en bout
- 2/3 des voyageurs viennent d'Allemagne
- Les liaisons Francfort-Lyon et Francfort-Strasbourg sont très recherchées.
Le communique de presse de la SNCF :
http://www.sncf.com/sites/default/files/cp_15_1_annee_tgv__marseille_francfort.pdf
Frédéric
cisalpin Wrote:ce constat satisfaisant pourrait être extrapolé à d'autres relations ;
la preuve est donnée que le temps de trajet (8 h de bout en bout pour Francfort -Marseille ) n'est pas le seul élément à prendre en compte dans le succès d'une relation ;
une partie de la clientèle (retraités , familles , ...) peut préférer le train à l'avion pour des raisons de commodité , de confort , parfois de prix , malgré des temps de trajet longs ;
d'autres relations attestent ce fait : Paris-Milan , bientôt Paris - Barcelone - Madrid etc....
alors , à quand des relations TGV Paris -Berlin ou Hambourg , Paris-Venise/florence/Rome etc ....???
On pourrait presque envisager de prolonger un AR Paris - Milan à Venise. Les CFF prolongent bien au quotidien un AR Genève - Milan à Venise.
GeneralMotors Wrote:(Bonjour, je suis un nouveau sur ce forum)
A supposer que cet aller et retour soit quotidien, 150.000 voyageurs annuels = 411 voyageurs quotidiens dont 41 de Francfort à Marseille = un car ?!
Pourquoi ne pas faire circuler ces TGV les vendredi et dimanche soir et le reste de la semaine les limiter à Strasbourg ou Lyon et correspondance pour Marseille ?
GeneralMotors Wrote:(Bonjour, je suis un nouveau sur ce forum)
A supposer que cet aller et retour soit quotidien, 150.000 voyageurs annuels = 411 voyageurs quotidiens dont 41 de Francfort à Marseille = un car ?!
Pourquoi ne pas faire circuler ces TGV les vendredi et dimanche soir et le reste de la semaine les limiter à Strasbourg ou Lyon et correspondance pour Marseille ?
thalys75 Wrote:GeneralMotors Wrote:(Bonjour, je suis un nouveau sur ce forum)
A supposer que cet aller et retour soit quotidien, 150.000 voyageurs annuels = 411 voyageurs quotidiens dont 41 de Francfort à Marseille = un car ?!
Pourquoi ne pas faire circuler ces TGV les vendredi et dimanche soir et le reste de la semaine les limiter à Strasbourg ou Lyon et correspondance pour Marseille ?
La situation est semblable pour toutes les relations province/province, il y a certainement peu de voyageurs qui font un Lille-Nice de bout en bout, la grande majorité des voyageurs effectuent une partie du trajet comme l'indique Arnaud.
Il est tout de même appréciable qu'une personne qui effectue un Belfort-Montbeliard / Avignon n'ait pas besoin de changer à Lyon (on connait l'incidence de la rupture de charge sur le potentiel d'une relation).
Et puis n'oublions pas que cette relation est nouvelle, elle n'existe que depuis un an, la montée en charge sera progressive.
Frédéric
Eurostar Italia Wrote:On notera que cette logique d'exploitation des TGV intersecteurs est en opposition avec l'argument que SNCF utilise pour torpiller feu les trains Corail, où elle s'appuie sur la faible proportion des voyageurs de bout en bout pour tronçonner les relations.
Eurostar Italia Wrote:ces TGV ont de nombreux arrêts intermédiaires et peu de voyageurs de bout en bout : c'est un mode d'exploitation qui rappelle un peu celui de l'ICE, comme quoi, de telles choses sont possibles en France, à l'opposé de la logique radiale et en point-à-point des TGV au départ de Paris.
« Cela souligne que le train, grâce à son haut niveau de confort, peut aussi être concurrentiel sur de longues distances» indique Ulrich Homburg, membre du directoire de Deutsche Bahn (DB).
TGV Marseille-Francfort : la SNCF et la DB Main dans la Main
Coexploité par la SNCF la Deutsche Bahn, le TGV entre Francfort et Marseille a transporté 150000 voyageurs depuis son ouverture le 23 mars 2012, il y a tout juste un an. Il faut près de huit heures pour relier les deux villes distantes de 1000 kilomètres, en empruntant la LGV Rhin-Rhône.
L'amitié franco-allemande est encore sur les rails. La SNCF et Deutsche Bahn (DB) ont défendu ensemble un modèle de gouvernance ferroviaire contre l'avis de Bruxelles, et à ce jour, elles ne se font pas encore la guerre sur les liaisons internationales malgré la possibilité qui leur est offerte depuis fin 2010 dans le cadre du cabotage international.
La preuve, quand la LGV Rhin-Rhône est entrée en service en décembre 2011, la DB, plutôt que de venir chasser sur les terres de la SNCF s'est alliée avec la compagnie publique française pour coexploiter le TGV Marseille-Francfort. C'était le 23 mars 2013. Bilan un an après.
Le TGV qui permet de relier quotidiennement la cité phocéenne à la capitale économique allemande en 7h45, a transporté 150000 passagers en un an. Et un voyageur sur dix a emprunté la ligne de bout en bout. Un bon résultat d'après les deux compagnies ferroviaires qui tablaient d'abord sur les arrêts à Strasbourg et Lyon pour remplir leurs trains.
"Il y a une clientèle loisirs allemande, habituée aux trajets longs en train et attirée par la Côte d'Azur, qui est plus importante que prévue", confie la SNCF.
Malgré le succès de la ligne, il n'est pas prévu dans l'immédiat d'augmenter le nombre de rotations quotidiennes entre Marseille et Francfort. Actuellement, un TGV part chaque matin de Marseille à 8h14, pour rallier Francfort à 15h58, et dans l'autre sens, un train quitte quotidiennement Francfort à 14h pour arriver dans la cité phocéenne à 21h46.
Thor Navigator Wrote:Eurostar Italia Wrote:ces TGV ont de nombreux arrêts intermédiaires et peu de voyageurs de bout en bout : c'est un mode d'exploitation qui rappelle un peu celui de l'ICE, comme quoi, de telles choses sont possibles en France, à l'opposé de la logique radiale et en point-à-point des TGV au départ de Paris.
Le développement des relations TGV IS a été difficile, car ces relations étaient globalement peu portées dans les instances de décision et d'arbitrage internes (j'ai entendu plusieurs fois l'argument ironique "des trains vides qui retardent les trains pleins [comprendre : ceux origine/terminus Paris], aujourd'hui très contestable, sur le coeur du réseau IS du moins, et de fait moins utilisé). Après avoir connu une époque de développement, on est clairement revenu dans une logique de contraction, avec la volonté de couper (sur certaines radiales aussi) un certain nb de prolongements sur LC, à la fois pour des raisons économiques (coûts des péages, moindre productivité du parc sur LC..) que d'exploitation (il est bien plus difficile d'avoir une bonne qualité de "production" sur un Lille-Nice ou un Strasbourg-Montpellier que sur un Paris-Nantes...). Deux illustrations : des limitations à Marseille ou la réduction de voilure sur Lille-Lyon-Marseille (Ouigo n'intéresse que les Franciliens pour la partie nord de la France... ceux de la zone Est surtout).
Le gros pb de fond, de mon point de vue, c'est la conviction (récurrente au sein de la maison Le Un) qu'en contractant l'offre, on va améliorer les résultats du système de manière significative. Cette méthode ne fonctionne que dans des cas très spécifiques, par exemple un train vraiment mal rempli, qui est structurant au niveau du besoin en parc etc (les vrais combats sont ailleurs [mais demandent plus d'efforts !], pour améliorer le R/D). Comme de plus, RFF a obtenu de l'Etat l'application d'un principe assez contestable sur le fond, qui lui permet d'augmenter le niveau unitaire des péages quand il constate que ses recettes baissent (*), les réductions de voilure sur les relations à niveau de péage élevées n'ont qu'un effet très temporaire sur les comptes de l'EF. L'exemple le plus caricatural a été le TGV RR, où les relations IS ont fait les frais (à plusieurs reprises) de la dégradation du bilan économique du transporteur. Les fréquences sur l'axe N-S ont été ramenée de 8 à 6 au démarrage de l'exploitation (du jamais vu pour un projet TGV apportant des gains de temps significatif... l'offre n'évoluant plus que de manière limitée en volume - pas en performance évidemment). Quelques semaine après avoir acté cette décision devant le ministère des Transports, RFF obtenait du même minstère l'augmentation unitaire du niveau des péages (s'appliquant aux circulations "restantes")...
La volonté de réduction de l'offre TGV à long parcours, qui s'annonçait assez forte dans les projets présentés en 2012, a été remise au cause -ou du moins différée- lorsqu'il a fallu se rendre à l'évidence qu'une part notable du parc GV allait se retrouver inutilisée (cela fait plutôt désordre, d'autant que les pressions gouvernementales vont dans le sens de nouvelles commandes, pour soutenir l'industrie hexagonale...).
(*) cela relève de la même logique que le boulanger qui, constatant que son pain se vend insuffisamment, décide d'en augmenter le prix de vente... sans pour autant en améliorer la qualité : le résultat est connu d'avance (c'est la spirale régressive, bien connue dans le ferroviaire).
Eurostar Italia Wrote:
On peut d'ailleurs se demander s'il ne serait pas judicieux d'abandonner la réservation obligatoire sur les liaisons IS, je sais que c'est haram de dire ça à la SNCF mais leur caractère de desserte non organisée en point à point pose vraiment le problème.
ES*
cisalpin Wrote:ce constat satisfaisant pourrait être extrapolé à d'autres relations ;
la preuve est donnée que le temps de trajet (8 h de bout en bout pour Francfort -Marseille ) n'est pas le seul élément à prendre en compte dans le succés d'une relation ;
une partie de la clientèle (retraités , familles , ...) peut préferer le train à l'avion pour des raisons de commodité , de confort , parfois de prix , malgré des temps de trajet longs ;
d'autres relations attestent ce fait : Paris-Milan , bientôt Paris - Barcelonne - Madrid etc....
alors , à quand des relations TGV Paris -Berlin ou Hambourg , Paris-Venise/florence/Rome etc ....???
Didier 74 Wrote:Effectivement, si on élargit la réflexion à d'autres liaisons longue durée, le TGV peut capter une partie de la clientèle préférant un long voyage en train à un long voyage en voiture ou un trajet en avion.
C'est ainsi que les TGV Paris - Milan ont une clientèle de bout en bout. Dans les rares communications de SNCF sur ce sujet, il semble bien que la fréquentation des 3 AR Paris - Milan soit satisfaisante, mais SNCF n'a jamais donné le détail du pourcentage d'usagers faisant le trajet de bout en bout.
On pourrait presque envisager de prolonger un AR Paris - Milan à Venise. Les CFF prolongent bien au quotidien un AR Genève - Milan à Venise.
Il faudra aussi suivre le cas de l'Eurostar Lyon - Londres.
Pour revenir à Marseille - Francfort, le succès du lancement du premier AR pourrait pousser SNCF et DB à en proposer un second au SA 2015 (départ de Francfort le matin et retour en soirée à Francfort). Les TGV Marseille - Francfort pourraient être accélérés en shuntant Mulhouse et en réduisant le nombre d'arrêts entre Lyon et Strasbourg.
Eurostar Italia Wrote: Pourtant entre Paris et Lille par exemple, il y a place pour deux services, un Intercity et un TGV.
Eurostar Italia Wrote:On peut d'ailleurs se demander s'il ne serait pas judicieux d'abandonner la réservation obligatoire sur les liaisons IS, je sais que c'est haram de dire ça à la SNCF mais leur caractère de desserte non organisée en point à point pose vraiment le problème.
102.010 Wrote:cisalpin Wrote:ce constat satisfaisant pourrait être extrapolé à d'autres relations ;
la preuve est donnée que le temps de trajet (8 h de bout en bout pour Francfort -Marseille ) n'est pas le seul élément à prendre en compte dans le succés d'une relation ;
une partie de la clientèle (retraités , familles , ...) peut préferer le train à l'avion pour des raisons de commodité , de confort , parfois de prix , malgré des temps de trajet longs ;
Comme indique dans par la Com' SNCF-DB, la part de voyageurs faisant le trajet Francfort-Marseille de bout en bout est a 10% environ...
Arnaud68800 Wrote:Sur un trajet international de 8h qui n'a pas Paris pour origine/destination et avec plein d'arrêts en France (induisant donc une part de cabotage élevée), c'est quand même pas mal, non ?
Sinon, pour ce qui est des rames 2N2, d'après ce qu'on a pu lire dans les articles de presse, elles semblent appréciées de la clientèle de l'axe mais aussi des responsables de la DB pour leur confort. (mode humour : peut-être bientôt une commande de la DB de matériel GV Alstom ? Französische Qualität ! ; plus sérieusement, doit-on s'attendre à un remplacement des ICE 3 de Paris - Francfort (qui ont encore une fois fait parler d'eux en mal cet hiver) par des 2N2 ?)
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