Modérateurs: jerome, Dorfmeister, Terroir, kyah117, Tchouks
Thor Navigator Wrote:Voir les échanges sur ce projet, du temps des études préliminaires (1995-2000), qui ont traîné en longueur, et ont conduit le ministre des Transports de l'époque (J-C Gayssot) à retenir -en prévision du lancement de l'APS- un mix de fuseaux (bandes de tracé de 1 km de large) pour le moins tordu, pour concilier les oppositions locales et régionales de nature souvent antagonistes (en résumé, il a cherché à contenter tout le monde, quitte à dégrader le bilan socio-éco du projet).
Thor Navigator Wrote:Non hélas, c'est une décision que j'ai critiquée en son temps (mais ce n'est pas un commentaire sur forum qui va changer les choses, évidemment -et heureusement d'une certaine manière). C'est le premier projet de LGV sur lequel j'ai travaillé, dans mes jeunes années de cheminot.
Cramos Wrote:Mais comme souvent, quelques minutes de perdues qui permettent de créer plus d'offre vont finir par créer plus de demandes. Sujet déjà évoqué il y a longtemps et je ne suis pas du tout mécontent de la tournure actuelle de la LGV. Même très content!
Cramos Wrote:Mais comme souvent, quelques minutes de perdues qui permettent de créer plus d'offre vont finir par créer plus de demandes. Sujet déjà évoqué il y a longtemps et je ne suis pas du tout mécontent de la tournure actuelle de la LGV. Même très content!
Thor Navigator Wrote:Dans le cas de BPL, les fonctionalités auraient été identiques avec un trajet plus direct (pas besoin d'effectuer une belle sinusoïde pour rejoindre Rennes en venant du nord du Mans, même avec une antenne vers Angers, prévue depuis l'origine et jamais remise en cause... pour le nord de Sablé s'entend).
Christian
Et bien non justement : la grande différence, c'est que cette LGV en l'état actuel, permet de créer des relations Angers - Laval. Avec un projet qui ne passerait pas par Sablé, ce projet de relation régionale n'aurait jamais vu le jour. On serait resté dans une vision parisianno-centriste. Et Pays de la Loire n'aurait vu qu'un intérêt minime à cette LGV qui n'aura pas réduit le temps de parcours vers Angers et Nantes. Ainsi, si quelques minutes ont été perdues vers Rennes (3 de mémoire), c'est au moins le double qui on été gagnées vers Angers et Nantes, et avec cela, la logique participation financière des Pays de la Loire.Thor Navigator Wrote:Dans le cas de BPL, les fonctionalités auraient été identiques avec un trajet plus direct (pas besoin d'effectuer une belle sinusoïde pour rejoindre Rennes en venant du nord du Mans, même avec une antenne vers Angers, prévue depuis l'origine et jamais remise en cause... pour le nord de Sablé s'entend).
Ayrault : l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes "se fera"
Jean-Marc Ayrault assure que l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes "se fera" en dépit des manifestations locales et de l'opposition des alliés écologistes, dans une interview à paraître jeudi dans Paris-Match.
"Notre-Dame-des-Landes est un projet d'intérêt général et pas un projet personnel. L'aéroport se fera", assure l'ancien maire de Nantes, qui a porté depuis plusieurs années ce projet avec d'autres élus locaux.
"Depuis plus de vingt ans, avec d'autres grands élus comme Edmond Hervé, l'ancien maire de Rennes, ou Jean-Yves Le Drian, nous nous sommes battus pour l'Ouest", souligne-t-il. "Nous avons choisi de relever le défi du développement économique et de l'attractivité. Pari réussi", ajoute M. Ayrault.
Le Premier ministre justifie la décision de construire cet aéroport, contre lequel ont manifesté des milliers de personnes le week-end dernier, dont des élus écologistes. "Notre région va gagner encore en population. Elle a besoin d'être accessible", explique M. Ayrault.
"D'où le prolongement du TGV jusqu'à Rennes et la construction d'un nouvel aéroport car l'actuel, dont le trafic est en constante croissance (10.000 survols de la ville de Nantes par an), posera des problèmes de sécurité et d'environnement", relève le chef du gouvernement.
"Nous avons choisi notre destin. Nous ne nous laisserons donc pas dicter une vision du monde qui n'est pas la nôtre", fait valoir M. Ayrault. "Nous sommes dans un Etat de droit. Quand les décisions sont prises, quand tous les recours sont épuisés, la loi doit être respectée", conclut-il.
Didier 74 Wrote:AFP, 21 novembreAyrault : l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes "se fera"
Jean-Marc Ayrault assure que l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes "se fera" en dépit des manifestations locales et de l'opposition des alliés écologistes, dans une interview à paraître jeudi dans Paris-Match.
Jean-Marc Le Fur ne veut pas voir passer les trains
Relier Paris à Rennes en 1 heure 26, c’est bien, mais… « il ne faut pas qu’on se contente de voir les passer les trains », déclare le député (UMP) des Côtes-d’Armor, dans les colonnes du Télégramme le 30 novembre. Marc le Fur fait référence à la LGV Bretagne Pays de Loire et s’inquiète notamment du sort des gares de Lamballe et Plouaret-Lannion. Le conseiller général de Quintin craint « la pression des Brestois pour supprimer ces arrêts pour gagner du temps ».
Cramos Wrote:À propos de Lamballe et surtout Plouaret, je crains que l'on revive le même scénario qu'en 1989 !
lgv2030 - eomer Wrote:
LGV BPL : quand la grande vitesse ferroviaire révèle l’histoire d’une région
En amont des travaux de construction de la ligne grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire (LGV BPL), l’institut national de recherches archéologiques (Inrap) a mené 28 fouilles financées par le maître d’ouvrage du projet, Eiffage Rail Express.
Faisant suite à une série de sondages réalisés le long du tracé de la future LGV, ces fouilles effectuées en Sarthe et en Mayenne ont permis de révéler l’activité humaine sur le territoire lors des 40 000 dernières années. C’est ainsi qu’un vaste gisement de silex exploité par l’homme de Néandertal à Fontenay-sur-Vègre a été révélé. Une ferme gauloise a également été mise au jour sur le site de Ruillé-le-Gravelais, tandis que de grands domaines ruraux datant de l’époque gallo-romaine ont été découverts, dont un à la Cropte, au lieu-dit de la Petite Coyère.
Fredorail Wrote:Notre Dame des Landes se fera... Mais l'hypothétique prolongation du tram train vers NDL se fera-t-elle ?
Bien entendu, à forum ferroviaire, arguments ferroviaires
Bref, vous avez compris : pour aller à Rio ou New York, prenez un cargo, c'est très bobo à mort (pensez à cumuler vos congés et RTT sur 3 ans pour disposer d'une semaine sur place à destination).
La Mongolfière, c'est aussi pas mal, écolo, mais plus aléatoire pour la trajectoire
lgv2030 - eomer Wrote:Dans le même ordre d'idée, voila qui en dit long sur les motivations pacifistes de la faune pseudo-écologiste qui traîne sur place au lieu de travailler au redressement productif du pays. http://fr.news.yahoo.com/parents-camill ... 59654.html
En gros: on attaque à coups de gourdins et de pelles, un couple qui vient chercher sa fille mineure.
MBC Wrote:D'autant plus que la prise de position précédente est loin d'être comment dire...objective!! Qu'est ce qui est en cause dans ce post? Des populations militantes? ou un projet d'infrastructure hallucinant?
LGV : 4 ans de travaux pour gagner 37 minutes
Les communes du Pertre, Etrelles, Argentré, Brielles, Torcé, Louvigné-de-Bais, Domagné, Ossé, Noyal et Domloup seront traversées par la Ligne à grande vitesse. Le point.
Le projet
Il s’agit de l’un des plus grands projets ferroviaires européens en cours dont le coût est estimé à 3,3 milliards d’euros. Le financement, la conception, la construction et la maintenance de la Ligne à grande vitesse Bretagne – Pays-de-la-Loire ont été confiés à Eiffage.
Ce projet, inscrit dans le prolongement de la ligne à grande vitesse existante entre Paris et Connerré (20 km à l’est du Mans), a pour objectif d’améliorer l’accessibilité du Grand Ouest, en mettant Rennes à moins d’1h30 de Paris.
État des lieux des travaux
Sur l’ensemble des communes, les travaux préparatoires ont commencé : déviations des réseaux (électriques, télécom, eau potable…), abattage d’arbres, modifications des clôtures agricoles, démolitions des bâtiments impactés, assainissement (fossés et bassins) provisoire, décapage de la terre végétale, pistes de chantier.
Au Pertre, le terrassement du déblais rocheux est en cours avec notamment quelques tirs de mines. Les blocs extraits sont concassés sur place pour être réutilisés sur le chantier.
A Gennes-sur-Seiche, les travaux de réalisation de l’ouvrage de franchissement de la RD 88 (route déviée) sont commencés.
A Louvigné-de-Bais, l’ouvrage de franchissement de la RD 95 est également commencé.
A Noyal-sur-Vilaine, une déviation provisoire locale de la RD 92 sera mise en service sous peu.
Les travaux en 2013
Les travaux préparatoires seront terminés sur l’ensemble du tracé au cours des premiers mois de l’année.
Au printemps, avec une météo plus favorable et des jours plus longs, les terrassements (déblais et remblais) en gros volumes seront réalisés, permettant de créer la plateforme de la LGV.
La majorité des ouvrages de franchissement de la LGV par les routes, les cours d’eau, la faune, le bétail sera réalisée. Un certain nombre d’entre eux sera terminé et mis en service avant la fin de l’année.
Les principaux ouvrages en Ille-et-Vilaine
La très grande majorité des routes départementales ou communales interceptées par la LGV sont rétablies par un ouvrage. Il y en a donc entre 2 et 6 par commune. Les principaux concernent les routes départementales :
- RD 92 et 101 à Noyal-sur-Vilaine
- RD 393 et 93 à Ossé
- RD 34, 105 et 99 à Domagné
- RD 95 à Louvigné-de-Bais
- RD 777, 106 et 108 à Torcé
- RD 178 à Etrelles
- RD 48 et 111 à Argentré-du-Plessis
- RD 88 à Gennes-sur-Seiche
- RD 43 et 29 au Pertre
Ces ouvrages restent assez simples. La topographie de l’Ille-et-Vilaine n’impose pas de construire des ouvrages exceptionnels. Les ouvrages les plus significatifs sont les tunnels (en tranchée couverte) de franchissement de la rocade de Rennes et du parc de la Monniais, à Cesson-Sévigné.
Le calendrier
Les travaux de génie civil (assainissement, terrassements, ouvrages d’art, chaussées) se poursuivront jusque fin 2014, début 2015.
Viendront ensuite les travaux de voie ferrée et d’équipements ferroviaires en 2015 et 2016 puis les essais et la mise en service en 2017.
200 collaborateurs à Etrelles
L’effectif rattaché à la base d’Etrelles dépasse déjà 200 collaborateurs, y compris les prestataires et sous-traitants, dont environ cinquante embauches locales.
Les conséquences sur la circulation
Au niveau de chaque rétablissement de route traversant la LGV, la circulation pourra être ponctuellement perturbée. La plupart du temps (et pour la quasi-totalité des routes départementales), il s’agira d’une simple limitation de vitesse liée à la proximité du chantier, ou au fait que l’on circulera sur un contournement provisoire du chantier.
Pour des raisons de sécurité et de limitation des durées de travaux, un certain nombre de voiries communales secondaires pourront être coupées pendant des durées allant de 2 à 10 mois, comme à Domagné par exemple.
ERE a mis en place un site d’information des riverains qui permet d’identifier sur une carte ces impacts sur la circulation : http://www.ere-lgv-bpl.com/cms, rubrique “infos riverains”.
Un fonds de compensation pour les communes
Le 25 juillet 2011, un Fonds de solidarité territorial (FST) de 14 millions d’euros a été mis en place pour compenser le préjudice subi par les communes traversées par la LGV. Un gâteau qui sera réparti en fonction de l’impact subi par les communes. A titre d’exemple, Domloup percevra 392000€, Torcé touchera 358000€, Domagné 341000€…
Ce fonds a vocation à soutenir des projets portés par des communes impactées consistant à mettre en valeur leur territoire. Ainsi, tout projet visant à améliorer l’insertion environnementale du projet ou à mettre en valeur les communes en favorisant son développement économique, social et culturel peut-être éligible.
Pays de la Loire. Le nouveau président de RFF en visite
Les travaux de Réseau ferré de France vont bon train dans la région. Le point a été fait avec Jacques Rapoport.
Le premier aiguillage de Sablé-sur-Sarthe, en raccordement des deux cents kilomètres de la ligne à grande vitesse Atlantique, est posé et, à partir du 15 mai, ce ne sont pas moins de sept chantiers qui vont démarrer en même temps.
« Les premiers essais de train à 320 km/h commenceront à la fin de l'année 2016 », assure Jacques Rapoport, le président directeur général de Réseau ferré de France (RFF), qui a succédé il y a trois semaines à Hubert du Mesnil. Il a réservé aux Pays de la Loire sa première visite de travail, en particulier auprès du directeur régional, Xavier Rhoné. C'est lui qui a en charge la réorganisation des rapports entre RFF et la SNCF, « rassemblés au sein d'un pôle public ».
Nombre de grands travaux
La région va connaître cette année une actualité intense en matière d'équipement ferroviaire et de grands travaux. Outre le réaménagement de la gare sud de Nantes et de celle de Clisson, le renouvellement complet des 90 kilomètres de voie entre Nantes et Angers va être engagé. Il risque d'entraîner quelques perturbations, en dépit de travaux effectués la nuit. « Les retards seront d'environ quinze minutes. »
À noter également la rénovation complète de la ligne La Roche-sur-Yon - Les Sables-d'Olonne et le projet Angers-Laval. « Au total, 150 kilomètres de voies seront rénovés », assure Xavier Rhoné. Enfin, c'est le tram-train qui sera mis en service avant la fin de l'année 2013 entre Nantes et Châteaubriant.
Xavier Rhoné a par ailleurs reconnu la nécessité d'une ligne nouvelle Rennes-Nantes « plus efficace, pour un trajet en moins d'une heure ». Un débat public devrait être ouvert sur cette question dès cette année. « Tous les sujets seront sur la table », tant techniques que financiers. Mais aucun calendrier précis n'est vraiment annoncé. Une certitude : ce sera long.
Retourner vers Forum Transport Ferroviaire
Utilisateurs enregistrés: Bing [Bot], Google [Bot]
Lineoz.net Tous Droits Réservés 2001-2008 :: Création & DeSiGn by ArNaUd OUDARD Sites partenaires : Grenoble Snotag | Nancy blogOstan | Angers SnoIrigo | Clermont Ferrand TransClermont | Valence SnoCtav | Marseille Marseille-Transports.com | Dijon SnoDivia
Ce site est enregistré à la CNIL sous le numéro 1072137 conformément à l'article 16 de la Loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978