Modérateurs: jerome, Dorfmeister, Terroir, kyah117, Tchouks
tram21 Wrote:lorsque l'électrification Lyon - Bourg en Bresse sera effective, il serait intéressant d'électrifier (fil trolley en 25 Kv) de La Cluse jusqu'à Oyonnax, ce qui permettrait des économies de carburant non négligeables, et un bilan carbone nettement avantageux...
existe t-il un projet dans ce sens ?
avant la fermeture de la ligne de la Cluse pour travaux, le trafic Lyon - Bourg - Oyonnax était important.
La Dépêche Wrote:Albi et sa région
PUBLIÉ LE 02/04/2010 08:50 | R.R.
Frêt ferroviaire, du nouveau à l'ouest
D'ici un mois, le fret ferroviaire sera de retour dans l'Albigeois. Une initiative des sociétés Eternit et Cémex pour acheminer près de 70 000 tonnes de sable par semaine.
Fin avril, début mai, des trains de marchandises vont reprendre la voie de la zone industrielle Albipôle, une première depuis 2004. Ils seront dérivés sur l'ITE (Installation terminale embranchée) en fait une liaison ferroviaire avec quai de déchargement, de la société Eternit. Le sable contenu dans les wagons sera transféré dans des camions, lesquels iront vider leur chargement à l'usine de production de béton de la Cémex à Ranteil. Pour l'heure, les trains sont stoppés et déchargés à la gare d'Albi-ville. Le retour du fret dans l'Albigeois est dû à un rapprochement entre les sociétés Eternit et Cémex : la première dispose de l'infrastructure ferroviaire, la seconde doit « importer » du Lot, 1200 tonnes de sable par semaine. « Recréer une plateforme sur un site industriel permet d'entretenir l'espoir de voir revenir le fret ferroviaire à plus grande échelle sur la région, indique Boris Niéto, chargé de mission environnement à la Cémex ».
CHANTIER EN COURS
Pour que les trains arrivent chez Eternit, il a fallu réviser toute l'ancienne voie ferrée. La Cémex a déboursé 70 000 € pour cela. La C2A, compétente en matière économique a financé la rénovation de l'aiguillage (10 000 €). « On démarre quelque chose qui je l'espère va développer le fret ferroviaire dans l'Albigeois », commente Yannick Buisson, directeur d'Eternit.
Le chantier d'aménagement de la zone de transfert trains/camions est actuellement en cours chez Eternit. Il va durer jusqu'à la fin du mois. La SNCF devra ensuite faire des essais. S'ils s'avèrent concluants, le premier train de sable pourra alors s'arrêter chez Eternit en mai.
D'autres entreprises de l'Albigeois sont intéressées par le fret rail : la VOA, la RAGT, Dyrup, etc. Mais leur desserte par train passe par la mise en place d'un opérateur de fret de proximité (OFP) (lire ci-dessous) qui ventilerait les wagons dans les diverses entreprises, puisque la SNCF n'achemine que des trains complets (18 wagons). Mais du côté de Saint-Sulpice, les choses sont en train de bouger.
Opérateur de fret de proximité
C'est assurément par l'intermédiaire des OFP que le développement du fret ferroviaire, (devenu récemment une priorité gouvernementale qui va bénéficier d'une manne de 7 à 8 milliards d'euros) se fera ces prochaines années.
En effet, depuis 2004 et la décision unilatérale de la SNCF de ne plus acheminer des wagons isolés, c'est un train complet ou rien, le fret ferroviaire a disparu du paysage albigeois, à l'exception de la Cémex. Mais rare sont les entreprises locales qui peuvent faire affréter 18 wagons.
En revanche, plusieurs entreprises peuvent s'associer pour constituer un train complet. Charge ensuite aux OFP de ventiler les wagons. Du côté de Saint-Sulpice, la société Egenie associée au transporteur Denjean travaille sur un projet d'OFP. L'éclosion devrait arriver d'ici la fin de l'année.
Le chiffre : 70 000
Tonnes>De sable. C'est la quantité que doit importer chaque semaine la Cémex.
«Recréer une plateforme sur un site industriel permet d'entretenir l'espoir de voir revenir le fret ferroviaire à plus grande échelle sur la région ». Boris Néto, chargé de mission environnement à la Cémex.
dyonisos Wrote:Du nouveau dans le Tarn, avec la volonté de Cemex/Eternit de transporter son sable par train jusqu' à la gare d'Albi Ville, et dans un deuxième temps, de réactiver le fameux embranchement de Saint Juéry...La Dépêche Wrote:Albi et sa région
PUBLIÉ LE 02/04/2010 08:50 | R.R.
Frêt ferroviaire, du nouveau à l'ouest
D'ici un mois, le fret ferroviaire sera de retour dans l'Albigeois. Une initiative des sociétés Eternit et Cémex pour acheminer près de 70 000 tonnes de sable par semaine.
Fin avril, début mai, des trains de marchandises vont reprendre la voie de la zone industrielle Albipôle, une première depuis 2004. Ils seront dérivés sur l'ITE (Installation terminale embranchée) en fait une liaison ferroviaire avec quai de déchargement, de la société Eternit. Le sable contenu dans les wagons sera transféré dans des camions, lesquels iront vider leur chargement à l'usine de production de béton de la Cémex à Ranteil. Pour l'heure, les trains sont stoppés et déchargés à la gare d'Albi-ville. Le retour du fret dans l'Albigeois est dû à un rapprochement entre les sociétés Eternit et Cémex : la première dispose de l'infrastructure ferroviaire, la seconde doit « importer » du Lot, 1200 tonnes de sable par semaine. « Recréer une plateforme sur un site industriel permet d'entretenir l'espoir de voir revenir le fret ferroviaire à plus grande échelle sur la région, indique Boris Niéto, chargé de mission environnement à la Cémex ».
CHANTIER EN COURS
Pour que les trains arrivent chez Eternit, il a fallu réviser toute l'ancienne voie ferrée. La Cémex a déboursé 70 000 € pour cela. La C2A, compétente en matière économique a financé la rénovation de l'aiguillage (10 000 €). « On démarre quelque chose qui je l'espère va développer le fret ferroviaire dans l'Albigeois », commente Yannick Buisson, directeur d'Eternit.
Le chantier d'aménagement de la zone de transfert trains/camions est actuellement en cours chez Eternit. Il va durer jusqu'à la fin du mois. La SNCF devra ensuite faire des essais. S'ils s'avèrent concluants, le premier train de sable pourra alors s'arrêter chez Eternit en mai.
D'autres entreprises de l'Albigeois sont intéressées par le fret rail : la VOA, la RAGT, Dyrup, etc. Mais leur desserte par train passe par la mise en place d'un opérateur de fret de proximité (OFP) (lire ci-dessous) qui ventilerait les wagons dans les diverses entreprises, puisque la SNCF n'achemine que des trains complets (18 wagons). Mais du côté de Saint-Sulpice, les choses sont en train de bouger.
Opérateur de fret de proximité
C'est assurément par l'intermédiaire des OFP que le développement du fret ferroviaire, (devenu récemment une priorité gouvernementale qui va bénéficier d'une manne de 7 à 8 milliards d'euros) se fera ces prochaines années.
En effet, depuis 2004 et la décision unilatérale de la SNCF de ne plus acheminer des wagons isolés, c'est un train complet ou rien, le fret ferroviaire a disparu du paysage albigeois, à l'exception de la Cémex. Mais rare sont les entreprises locales qui peuvent faire affréter 18 wagons.
En revanche, plusieurs entreprises peuvent s'associer pour constituer un train complet. Charge ensuite aux OFP de ventiler les wagons. Du côté de Saint-Sulpice, la société Egenie associée au transporteur Denjean travaille sur un projet d'OFP. L'éclosion devrait arriver d'ici la fin de l'année.
Le chiffre : 70 000
Tonnes>De sable. C'est la quantité que doit importer chaque semaine la Cémex.
«Recréer une plateforme sur un site industriel permet d'entretenir l'espoir de voir revenir le fret ferroviaire à plus grande échelle sur la région ». Boris Néto, chargé de mission environnement à la Cémex.
La Dépêche du Midi Wrote:PUBLIÉ LE 08/05/2010 08:57 | X.O
Pamiers. Le fret sur de bons rails
signature
http://www.ladepeche.fr/content/photo/b ... 3_zoom.jpg
Photo: La dépêche du Midi
C'est hier dans les salons de la préfecture à Foix que le représentant de l'État, Jacques Billant a scellé le protocole d'accord et de conventions de financement concernant le développement du fret ferroviaire en Ariège. Dit comme ça, ce n'est effectivement pas très parlant pour le quidam. Mais à y regarder de plus prêt, c'est un événement, économiquement parlant. Car c'est officiel, trois installations terminales embranchées (ITE) vont être créées sur les secteurs géographiques des communes de Montaut, Pamiers et Saverdun d'ici 2012 (Pamiers) et 2014 (Montaut et Saverdun). Vous n'êtes pas plus avancés ? Bien. En fait hier en fin de matinée l'État, le Réseau Ferré de France, la communauté de Pamiers et quatre des poids lourds français producteurs de granulats (Denjean Ariège Granulats, Sablières Mallet, Midi Pyrénées Granulats (Lafarge) société Siadoux) ont acté, la réalisation simultanée dans un futur très proche de trois terminaux sur la ligne ferroviaire de l'Ariège. Concrètement dès 2012, les carriers pourront acheminer depuis leur exploitation en Basse Ariège, les granulats jusqu'à l'agglomération toulousaine et ce par le réseau ferré national. « C'est en réponse aux orientations du Grenelle de l'environnement préconisant une augmentation de 25 % du fret ferroviaire d'ici 2 022 et en lien avec les problématiques locales de développement du territoire. » introduira le préfet Jacques Billant. Une opération d'envergure donc, qui prend de revers la tendance de ces temps de crise qui a vu le fret ferroviaire chuter de 14 % au plan national. Mais c'est surtout, si l'on se place sur le plan économique un ambitieux pari qui consiste à développer l'attractivité des zones industrielles de Basse Ariège en général et celle de Pamiers en particulier. Gabriélat qui pourrait voir arriver à la vitesse d'un TGV la base logistique que les Catalans de Barcelone voient d'un bon œil. L'option fret ferroviaire pourrait, du moins l'espère t-on du côté de la préfecture, dynamiser l'économie et l'emploi local en emmenant d'autres activités liées à la logistique et à la grande distribution. Économie d'un côté, environnement de l'autre puisque ce protocole découle aussi du volet règlementaire qui conditionne la délivrance d'autorisations d'exploiter les gisements de Basse-Ariège au transport par voie ferrée d'une part prépondérante des matériaux extraits. Du côté de l'État, c'est finalement une question d'intérêt général, en cohérence avec les orientations du Grenelle de l'environnement en matière de développement durable et qui place donc le fret ferroviaire comme une alternative au transport routier par camion.
Pas sûr que du côté des associations de protection de l'environnement telle que le CHABOT on décrypte l'initiative de la même façon.Le granulat est désormais dans leur camp.
Toulouse: 8 tonnes par an et par habitant
L'aire urbaine de Toulouse , 5e ville en France connaît une variation démographique au dessus de la moyenne nationale (+1,5% annuel) et les prévisons de croissance à 2020 varient de + 200 000 à + 230 000 personnes. Cet accroissement de population induit des besoins importants en matériaux de construction: on estime à 7 tonnes par an et par habitant. De fait, les sites d'extraction de matériaux de carrière 'épuisent et les nouveaux s'éloignent du lieu de consommation.
La Dépêche du Midi Wrote:« Tarn
PUBLIÉ LE 12/05/2010 08:33 | R.R.
Albi. Le fret ferroviaire fait son retour
Photo: La Dépêche du Midi
Un train de marchandise chargé de sable pour l'entreprise Cémex, est arrivé hier au quai de déchargement d'Eternit. Une image insolite après six ans d'interruption du fret ferroviaire.
La locomotive SNCF fret de 68 tonnes, immatriculée 469311 avance lentement, sûrement. Elle pousse quelque 600 tonnes de sable contenu dans neuf wagons. Il est 15 h 42, le convoi s'immobilise devant le quai de déchargement de l'entreprise Eternit située sur la ZI de Terssac. Une image insolite s'il en est car depuis six ans, aucun train de marchandise n'avait plus roulé sur l'ITE (Installation terminale embranchée) de la zone, en fait une dérivation ferroviaire qui permet aux trains d'accéder à l'entreprise. Désormais ce sont deux trains qui chaque semaine emprunteront l'ITE.
Le sable est destiné à la société Cemex pour la production de ciment dans son usine de Ranteil. Jusqu'à hier, les trains arrivaient en gare d'Albi-ville. Des camions prenant ensuite le relais jusqu'à Ranteil.
« Deux trains par semaine, explique Boris Niéto, du service environnement et foncier à la Cémex, cela représente 50 camions. Désormais ils n'encombreront plus le centre-ville puisqu'ils utiliseront la rocade et le début de la route de Castres pour aller vider ».
PLATEFORME POUR L'ALBIGEOIS
Hier après-midi sur le quai d'Eternit, Robert Gauthier, vice-président de la C2A, chargé du développement économique, observait avec attention la manœuvre du convoi ferroviaire. « On a mis le doigt dans l'aiguillage », relevait-il. La C2A a en effet participé à hauteur de 10 000 € à la rénovation de l'ITE qui a coûté 70 000€. C'est la Cémex qui a financé le reste. L'élu ajoutait : « L'enjeu est aujourd'hui de remettre en service les wagons isolés, mais le problème est que la SNCF ne veut tracter que des trains complets (18 wagons, Ndlr). J'ai cependant bon espoir car lorsque la taxe carbone va arriver les entreprises vont peut-être y regarder à deux fois ».
Et l'élu de conclure : « A terme pourquoi pas une plateforme pour l'Albigeois, en tout cas elle ne peut qu'être un tout pour accueillir de nouvelles entreprises ».
Et dans l'agglomération elles sont nombreuses à frapper à la porte du fret ferroviaire.
«Ils voulaient souder les rails»
L'arrivée hier chez Eternit d'un train de fret ferroviaire est l'aboutissement de deux à trois années de travail entre la Cémex qui a besoin du sable et Eternit propriétaire des installations ferroviaires et du quai de déchargement. « Si en 2007-2008, on ne s'était pas occupé de ce dossier Réseau Ferré de France (RFF) aurait soudé les rails, ce qui aurait bien entendu et pour longtemps empêché tout trafic ferroviaire sur la zone ».
Le chiffre : 18
C'est le nombre de wagons qui forment un train complet. Le convoi transporte ainsi 1200 tonnes de sable, soit l'équivalent d'une cinquantaine de camions. Par an la Cémex a besoin de 70 000 à 75 000 tonnes de sable.
« Quand la taxe carbone arrivera les entreprises y regarderont à deux fois». Broris Niéto du service environnement de la Cémex
dyonisos Wrote:Des suites du reportage sur Albi...La Dépêche du Midi Wrote:« Tarn
PUBLIÉ LE 12/05/2010 08:33 | R.R.
Albi. Le fret ferroviaire fait son retour
Photo: La Dépêche du Midi
Un train de marchandise chargé de sable pour l'entreprise Cémex, est arrivé hier au quai de déchargement d'Eternit. Une image insolite après six ans d'interruption du fret ferroviaire.
La locomotive SNCF fret de 68 tonnes, immatriculée 469311 avance lentement, sûrement. Elle pousse quelque 600 tonnes de sable contenu dans neuf wagons. Il est 15 h 42, le convoi s'immobilise devant le quai de déchargement de l'entreprise Eternit située sur la ZI de Terssac. Une image insolite s'il en est car depuis six ans, aucun train de marchandise n'avait plus roulé sur l'ITE (Installation terminale embranchée) de la zone, en fait une dérivation ferroviaire qui permet aux trains d'accéder à l'entreprise. Désormais ce sont deux trains qui chaque semaine emprunteront l'ITE.
Le sable est destiné à la société Cemex pour la production de ciment dans son usine de Ranteil. Jusqu'à hier, les trains arrivaient en gare d'Albi-ville. Des camions prenant ensuite le relais jusqu'à Ranteil.
« Deux trains par semaine, explique Boris Niéto, du service environnement et foncier à la Cémex, cela représente 50 camions. Désormais ils n'encombreront plus le centre-ville puisqu'ils utiliseront la rocade et le début de la route de Castres pour aller vider ».
PLATEFORME POUR L'ALBIGEOIS
Hier après-midi sur le quai d'Eternit, Robert Gauthier, vice-président de la C2A, chargé du développement économique, observait avec attention la manœuvre du convoi ferroviaire. « On a mis le doigt dans l'aiguillage », relevait-il. La C2A a en effet participé à hauteur de 10 000 € à la rénovation de l'ITE qui a coûté 70 000€. C'est la Cémex qui a financé le reste. L'élu ajoutait : « L'enjeu est aujourd'hui de remettre en service les wagons isolés, mais le problème est que la SNCF ne veut tracter que des trains complets (18 wagons, Ndlr). J'ai cependant bon espoir car lorsque la taxe carbone va arriver les entreprises vont peut-être y regarder à deux fois ».
Et l'élu de conclure : « A terme pourquoi pas une plateforme pour l'Albigeois, en tout cas elle ne peut qu'être un tout pour accueillir de nouvelles entreprises ».
Et dans l'agglomération elles sont nombreuses à frapper à la porte du fret ferroviaire.
«Ils voulaient souder les rails»
L'arrivée hier chez Eternit d'un train de fret ferroviaire est l'aboutissement de deux à trois années de travail entre la Cémex qui a besoin du sable et Eternit propriétaire des installations ferroviaires et du quai de déchargement. « Si en 2007-2008, on ne s'était pas occupé de ce dossier Réseau Ferré de France (RFF) aurait soudé les rails, ce qui aurait bien entendu et pour longtemps empêché tout trafic ferroviaire sur la zone ».
Le chiffre : 18
C'est le nombre de wagons qui forment un train complet. Le convoi transporte ainsi 1200 tonnes de sable, soit l'équivalent d'une cinquantaine de camions. Par an la Cémex a besoin de 70 000 à 75 000 tonnes de sable.
« Quand la taxe carbone arrivera les entreprises y regarderont à deux fois». Broris Niéto du service environnement de la Cémex
la Dépêche du Midi Wrote:Albi et sa région
PUBLIÉ LE 08/06/2010 09:51 | R.R.
Cemex Albi : des wagons et moins de camions
Le demi-train (9 wagons) chargé de sable provenant de la carrière Imérys à Thédirac (Lot) s'est arrêté le long du quai de déchargement de la société Eternit à Terssac. Rangés parallèlement au convoi, trois camions semi-remorques attendent d'être chargés. Entre les wagons et les camions, un autre camion sur lequel est monté un tapis roulant orientable. En moins de 10 minutes, les 65 tonnes de sable contenues dans un wagon seront transférées dans trois semi-remorques. Ces derniers iront ensuite vider leur chargement à l'usine de production de béton de la Cemex à Ranteil. D'ordinaire ce transfert s'effectuait à la gare d'Albi-ville. Depuis un mois il se fait à Terssac. Conséquence immédiate une cinquantaine de camions en moins pas semaine dans le trafic routier urbain entre la gare SNCF et Ranteil.
Bientôt la VOA
Hier à Terssac, les personnalités étaient nombreuses pour inaugurer ce que l'on peut désormais considérer comme un retour du fret ferroviaire dans l'agglomération albigeoise. Une concrétisation que l'on doit aux trois entreprises cités plus haut avec le concours de la communauté d'agglomération de l'Albigeois, de Réseau ferré de France et de la SNCF. Ainsi, Eternit dispose d'une desserte rail inutilisée depuis 6 ans, la Cemex a besoin de sable pour son activité et il est interdit à Imérys d'évacuer le sable de sa carrière autrement qu'en train. L'intelligence et le bon sens des trois responsables d'entreprises, même guidés par une logique de rentabilité, ont permis cette réalisation qualifiée « d'exemplaire et à fort enjeu de développement durable » par la préfète Marcelle Pierrot.
Mais c'est finalement dans les rangs des invités et hors micro qu'est venu le plus bel espoir. Il émane de Cyril Duault, patron de la Verrerie ouvrière d'Albi : « Nous avons besoin de 80 000 tonnes de sable an. L'idée d'utiliser le rail pour les acheminer n'est pas oubliée. On y travaille. On le fera un jour ».
Dans 5- 10 ans ? La question offusque presque Cyril Duault. « Bien avant » ! Le temps pour la Safra, la RAGT et bien d'autres entreprises de raccrocher les wagons.
les Echos du 13/07/10Borloo boucle le schéma d'infrastructure des transports, mais le financement reste incertain
Le projet de schéma national des infrastructures de transport a été présenté hier. Promis dans le cadre du Grenelle de l'environnement, il représente 170 milliards d'euros d'investissement, dont seulement 4,5 % consacrés à la construction de routes. Mais il ne précise pas la manière dont l'Etat participera au financement des projets.
La route n'est décidément plus une priorité. Après plusieurs décennies où le plus clair des grands programmes d'investissement public avait pour destination le développement de la couverture autoroutière de son territoire, la France met le cap sur le rail, le fluvial et les transports collectifs en ville. Pour les vingt à trente ans à venir, ces modes de déplacement devraient concentrer la quasi-totalité de l'effort public national prévu dans le domaine des transports. Rendu public hier, l'avant-projet du schéma national des infrastructures de transports (SNIT) leur réserve plus de 95 % des 170 milliards d'euros d'investissement prévus à l'horizon 2040.
Très attendu, promis à de nombreuses reprises lors des débats du Grenelle de l'environnement, ce document stratégique de 175 pages contient la carte des principaux projets de développement ferroviaire, portuaire, fluvial et de transports en commun en site propre. Chacun des projets d'infrastructure dont il est la somme a été passé au tamis d'une batterie de critères liés à leur performance énergétique, à leur empreinte environnementale, mais aussi à leur pertinence en matière d'aménagement du territoire.
Consultations à la rentrée
A l'aune de ce premier travail de filtrage, le gouvernement a déjà tiré une conclusion : l'équipement autoroutier peut-être considéré comme achevé ou presque. La route ne conserve que 4,5 % des programmes d'investissement et l'aérien 0,5 %. « Il y a trois ans, le doublement des autoroutes fortement encombrées, notamment Lille-Paris ou Bourgogne-Nice, était encore à l'étude. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas », explique Jean-Louis Borloo avant de préciser que le document fera l'objet d'un débat sans vote au Parlement avant la fin de l'année. Les élus locaux et le public seront consultés à la rentrée.
Sur le papier, les promesses du Grenelle sont respectées. L'ensemble des projets de lignes à grande vitesse à engager avant 2020 représente plus de 2.300 kilomètres de lignes et plus de 65 milliards d'euros d'investissement. Mais les associations de défense de l'environnement s'étonnent de ne trouver aucune précision sur le financement de ces projets. Elles craignent que, dans le cadre de la discussion du budget 2010-2011, la participation de l'Etat soit réduite et que les financements de la part des collectivités locales aux projets d'infrastructures ferroviaires soient mis à mal. Des collectivités locales qui doivent aussi participer au financement des réseaux de transport collectif en site propre en province et en Ile-de-France (53 milliards d'investissement). Le deuxième appel à projets a été lancé en mai dernier et les villes devront déposer leurs dossiers en octobre prochain.
La FNTP s'inquiète
Les professionnels des travaux publics et les concessionnaires sont également inquiets. « Pour la LGV Sud Europe Atlantique (SEA), la dernière phase de négociation est engagée, mais quid des trois autres projets de LGV (Bretagne-Pays de Loire, Nîmes-Montpellier et la phase 2 de la LGV Est) dont les appels d'offres sont lancés ? » s'interrogeait récemment la Fédération nationale des travaux publics, qui estime que seuls 7 des 15 milliards d'euros prévus pour les lignes TGV, le canal Seine-Nord et les contrats de projets Etat-régions sont actuellement financés. Alors que la taxe poids lourds a pris du retard et que les ressources de l'agence de financement des infrastrustrures de transport ne sont toujours pas stabilisées, les opérateurs ferroviaires noteront avec satisfaction que l'entretien des lignes existantes est prévu dans le plan, avec un budget annuel passé de 1,1 milliard en 2008 à 1,8 milliard en 2012.
IVAN Wrote:Pipeau de Borloo, comme d'habitude, et enfumage en règle.
Ce qui me sidère ou me fait doucement rire, c'est qu'on ose encore parler de "Grenelle de l'Environnement", quand on sait ce qu'il en est...
Quant au fric, Hyark hyark, les banques en ont, mais préfèrent continuer comme avant.
François Wrote:Voici une grande idée révolutioaire d'un élus...
Pourquoi personne n'y avait pensé avant
http://mediterranee.france3.fr/info/cot ... 52231.html
lgv2030 - eomer Wrote:J'ai pu noter deux projets d'électrifications en apparence distincts (Bourges-Saincaize et St Germain des Fossés-St Germain au Mt Dore) car à échéances différentes, qui permettront à terme de réaliser des trajets Lyon-Nantes en mode tout électrique sans remonter à Paris.
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