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Liaison Lyon-Turin ferroviaire : les accès français dans l'attente de l'enquête publique
L’enquête publique sur les accès français au tunnel de base de la liaison Lyon Turin va être lancée d’ici à la fin de l’année. L'avancement global de la liaison dépend aussi du creusement du tunnel de base qui attend le feu vert de Paris et de Rome.
La réalisation des accès français au tunnel de base international de la liaison Lyon-Turin est un projet qui se rapproche. En effet, du côté du tunnel de base international qui passe sous la partie centrale des Alpes, les descenderies sont achevées du côté français alors que la descenderie unique du côté italien, celle de la Maddalena est en cours de creusement.
La réalisation du tunnel de base franco-italien sera possible lorsque les deux gouvernements auront signé un avenant au traité qui a posé les bases du projet. Il faudra aussi créé l’entité qui portera le projet. Le Comité pour la Transalpine rappelle que les deux ministres des transports "se sont formellement engagés auprès du Vice-président européen de la commission transports, Siim Kallas, pour donner un feu vert politique en vue d’une signature d’ici la fin de ce semestre".
Une première liaison Grenay-Chambéry
Le projet d’accès du côté français n’a pas provoqué de réaction notables pour le moment, en raison de l’échéance lointaine qui semble être celle du projet Lyon-Turin. L'enquête publique pourrait réveiller des oppositions locales. Le projet est celui d'un tracé mixte entre Saint-Exupéry et la vallée de la Maurienne, arrêté lors du comité de pilotage tenu en Préfecture de Région en juin 2010.
Le tracé partirait de Grenay, à l’est de Lyon, où serait réalisé la connexion avec le Contournement ferroviaire de l’Agglomération Lyonnaise CFAL) dont l’enquête publique pour la partie nord va être achevée le 3 juin.La future ligne suivra au nord la ligne actuelle, passant au nord de Bourgoin-Jallieu, avant de s’engager dans un premier tunnel. La ligne réapparaîtrait en surface avant de passer en tunnel au sud de La Tour du Pin. Après un court passage en surface, la ligne s’enfoncerait dans un troisième tunnel pour arriver près d’Avreissieux.
Une bifurcation sera alors construite. D’Avreissieux, la ligne voyageurs empruntera un tunnel passant sous le massif de Dullin-L’Epine, pour desservir l’agglomération de Chambéry mais aussi au-delà, le sillon Alpin en direction d’Aix les Bains et d’Annecy. La liaison aurait un intérêt pour desserrer la desserte Lyon-Sillon alpin aujourd'hui très difficile, tributaire de la voie unique qui passe au sud du lac d'Aiguebelette, ou au nord par Ambérieu et la Cluse des Hopitaux.
Ligne de fret sous Chartreuse
La ligne fret traversera Chartreuse par un tunnel comportant un seul tube, pour traverser la partie nord du Grésivaudan, au sud de Montmélian et de l’échangeur A 41-A 43. pour traverser le Nord de Belledonne par un premier tunnel, puis par un second tunnel sous le Glandon, avant d’arriver en Maurienne, à Saint Jean de Maurienne, et s’approcher de Modane et du tunnel de base.
Le coût de la première partie entre Grenay et Chambéry, pour la ligne voyageur a été estimé à 4 milliards d’euros lors du comité ministérielle de janvier 2007. La deuxième partie, avec le tunnels sous Chartreuse, et les deux tunnels sou Belledonne est chiffrée à 2,6 milliards d’euros. Le coût total du projet s’élèverait à 6 milliards d’euros, soit le coût moyen de deux lignes à Grand Vitesse comme il s’en réalise actuellement en France.
...alors que la descenderie unique du côté italien, celle de la Maddalena est en cours de creusement.
Le coût total du projet s’élèverait à 6 milliards d’euros, soit le coût moyen de deux lignes à Grand Vitesse comme il s’en réalise actuellement en France.
Lyon - Turin : maintenant ou jamais ?
Encore une fois, la LGV Lyon - Turin joue avec le feu. Malgré les menaces de l’Europe, le chantier de la galerie de reconnaissance de la Maddalena (7,5 km, 143 millions d’euros) n’avait toujours pas commencé à l’heure de notre bouclage. Début juin, Siim Kallas, le commissaire européen en charge des transports, a pourtant fait savoir qu’il donnait jusqu’à la fin du mois à la France et l’Italie pour honorer leurs engagements pris en mars. S’ils ne veulent pas perdre 9 millions d’euros de financements européens, les deux pays doivent signer l’avenant au traité fondateur de la partie transfrontalière, approuver le projet préliminaire de la portion italienne de la partie transfrontalière et lancer les premiers travaux dans la Botte, ceux de la galerie de reconnaissance de la Maddalena. Si ces engagements ne sont pas respectés, des fonds seront supprimés « et peut-être tout le projet », s’est alarmé le quotidien turinois La Stampa. Depuis plusieurs semaines, les manifestations d’opposants au projet se sont multipliées sur le site de la Maddalena. Cette mobilisation inquiète, alors qu’en 2005 des manifestations avaient conduit à l’annulation du chantier et à l’élaboration d’un nouveau tracé. A ce problème, s’ajoute le fait que – selon la presse italienne – la Botte réclame désormais une répartition des coûts 50-50 pour la partie transfrontalière (pour l’instant, elle devait être financée à 30 % par l’UE, le reste étant divisé ainsi : 63 % Italie, 37 % France). La signature de l’avenant au traité pourrait donc être retardée par des tractations.
LYON/TURIN L’État de Savoie contre le projet
Dans un communiqué, le mouvement savoisien baptisé “Gouvernement provisoire de Savoie” a fait savoir qu’il s’était déplacé, avec les membres de sa “police de Savoie” et le mouvement “Femmes de Savoie” dans le Val de Suze pour soutenir l’action des “No tav” le 27 juin. Il s’agit de ces Italiens qui ne veulent pas de la ligne ferroviaire Lyon-Turin et qui ont manifesté le 27 juin à Suze. « Le Gouvernement provisoire de Savoie a le devoir d’alerter les populations sur les conséquences de ce projet puisque les roches extraites pour le percement de ce tunnel contiennent énormément d’amiante et d’uranium ce qui contribuerait à une pollution dévastatrice pour nos vallées et nos stations touristiques », a-t-il indiqué.
Didier 74 Wrote:Les Savoisiens s'opposent au Lyon - Turin.
Jake Sully Wrote:Les anti-LGV et tunnel côté italien commence sérieusement à casser les cou*****
Liaison ferroviaire Lyon-Turin : un projet multimodal essentiel pour la France et l’Italie
Au lendemain des violentes manifestations qui se sont déroulées dans le Val de Suse (nord de l’Italie) à proximité d’un chantier du tunnel de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin, Thierry MARIANI, ministre chargé des Transports, souhaite assurer tout son soutien à son homologue italien Altero MATTEOLI, ministre des Infrastructures et des Transports .
La France et l’Italie sont très attachées à la réalisation du projet de liaison Lyon-Turin qui permettra un véritable report modal sur cet axe majeur de traversée des Alpes. Il constitue un maillon essentiel du réseau transeuropéen de transports, notamment en améliorant la desserte entre nos deux pays tout en permettant un rééquilibrage des flux vers des modes de transport moins polluants. C’est un grand projet à l’échelle européenne, au même titre que le tunnel sous la Manche il y a plus de 20 ans.
« Ce projet ferroviaire européen est un outil fort du transport multimodal. Je m’étonne que ceux qui demandent la limitation du nombre de poids lourds dans les Alpes s’opposent à ce projet qui est l’illustration de la volonté de nos deux pays de trouver des alternatives pour transporter des marchandises et des voyageurs en polluant moins » a déclaré Thierry MARIANI.
Chantier du TGV Lyon-Turin : 200 blessés lors d'une manifestation
Publié le 04-07-11 à 06:11 Modifié à 06:36 par Le Nouvel Observateur avec AFP
Policiers et manifestants se sont affrontés lors d'un rassemblement contre la construction de la ligne ferroviaire dans le Val de Suse.
Au moins 188 policiers et carabiniers et une quinzaine de manifestants ont été blessés lors de l'assaut lancé sur un chantier du tunnel de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin dans le Val de Suse (nord de l'Italie), dimanche 3 juillet, a annoncé la police italienne.
Des échauffourées, très dures, se sont déroulées pendant deux heures, avant que les manifestants les plus déterminés ne se dispersent.
Cocktails Molotov, pierres, bouteilles remplies d'ammoniaque ont été lancés sur les forces de l'ordre qui répliquaient avec des grenades lacrymogènes, parfois tirées à hauteur d'homme.
Au moins cinq manifestants ont été arrêtés. La police a dénoncé la présence de quelque 800 militants radicaux italiens d'extrême gauche et 300 venus de France, d'Espagne, d'Autriche et d'Allemagne.
Elle a condamné la présence de "black blocks", manifestants violents masqués parmi eux.
Une ligne ferroviaire stratégique
La France et l'Italie ont signé en 2001 un accord pour la construction de la ligne de TGV Lyon-Turin, jugée stratégique pour le réseau européen. Elle raccourcira le trajet entre Paris et Milan à 4 heures contre 7 actuellement, mais elle suscite une forte opposition dans le Val de Suse.
Le chantier de Chiomonte, dans la zone dite de la Maddalena, pour creuser une descenderie, a commencé début juillet.
Le président de la République, Giorgio Napolitano, dans un communiqué, a appelé à isoler "les professionnels de la violence".
"Ce qui est arrivé, du fait de la responsabilité de groupes entraînés et de pratiques de violence illégale, doit amener toutes les institutions et composantes démocratiques à réitérer leur plus nette condamnation, et les forces de l'Etat à veiller et à intervenir encore avec la plus grande fermeté", a-t-il dit.
''On ne peut tolérer que sur des manifestations légitimes de désaccord (...), se greffent de l'extérieur des brigades militarisées pour mener des actions d'une agressivité inédite contre des forces de police dépêchées pour faire respecter la loi", a aussi déclaré le président italien.
Au moins 6.000 manifestants
Déjà lundi dernier, des échauffourées avaient opposé policiers et manifestants "No Tav" ("non à la grande vitesse") dans cette vallée, mais pas à ce degré.
Dimanche matin, un flot impressionnant de personnes avaient rejoint le site à pied. Les organisateurs parlent de dizaines de milliers, la police évoque 6.000 participants.
En début d'après-midi, plusieurs centaines de manifestants confluaient vers le site pour le prendre d'assaut, notamment par l'arrière situé en amont.
Certains ont ouvert une brèche dans une première clôture, mais n'ont pu atteindre celle du chantier proprement dit, protégée par des policiers anti-émeute. Arrivés en aval du site, la grande majorité des "No Tav", accompagnés de 23 maires, sont restés très pacifiques, même si des échauffourées se produisaient aussi dans cette zone.
"Vous êtes tous des héros"
Le leader des "No Tav", Alberto Perino, a revendiqué la victoire de son mouvement: "Nous voulions prendre d'assaut le chantier, nous l'avons fait. Nous avons vaincu". "Nous savons qui utilise la violence en tirant des grenades lacrymogènes à hauteur d'homme", a-t-il remarqué.
L'humoriste alter-mondialiste Beppe Grillo a lancé aux protestataires: "vous faites une révolution extraordinaire, vous êtes tous des héros".
Mais de nombreux hommes politiques italiens, du centre-droit de Silvio Berlusconi comme de la gauche et des Verts, ont condamné les violences l'instar du chef de l'Etat.
TGV Lyon-Turin : la France et l'Italie ne cèderont pas
Bruxelles exige des garanties pour financer sa part de ce chantier qui a pris un énorme retard du côté italien.
Au lendemain des violentes scènes de guérilla qui ont marqué dimanche dernier l'ouverture dans le Val de Suze italien du chantier du futur TGV Lyon-Turin, la commission intergouvernementale (CIG) en charge du projet s'est réunie mercredi à Rome pour une session destinée à rassurer Bruxelles sur la volonté de la France et de l'Italie d'aller de l'avant.
Le projet fait partie des dix ouvrages de transports transeuropéens retenus comme prioritaires par l'Europe. Il prévoit la construction d'un tunnel ferroviaire sous les Alpes, débouchant d'un côté à Saint-Jean-de-Maurienne et de l'autre dans la plaine de Turin. «La France a fait sa part», souligne Patrice Raulin, qui préside le consortium public franco-italien Lyon Turin Ferroviaire (LTF) chargé de l'ouvrage. La dernière des trois galeries de reconnaissance a été achevée en avril 2010, dans les délais impartis par le traité bilatéral de 2001, pour un coût total de 350 millions d'euros.
Du côté italien, le premier coup de pioche a été donné mercredi dernier au milieu des gaz lacrymogènes et avec six ans de retard. Il s'agit de réaliser une galerie d'exploration géologique de 7 540 m de long en cinquante mois à la Maddalena, un peu au-dessus de la petite commune de Suze. Le coût sera d'environ 143 millions d'euros.
Face à l'ultimatum de Bruxelles, qui exige des garanties immédiates sous peine de réviser sa participation financière, les deux gouvernements ont réaffirmé hier leur intention d'aller de l'avant sans se laisser intimider par les manifestants. «La CIG s'est réunie dans une atmosphère très positive, sans polémique, avec la volonté de part et d'autre de faire prévaloir l'intérêt commun», résume l'avocat Mario Virano, le commissaire extraordinaire du projet. La CIG a décidé de rédiger au cours de l'été un avenant au traité de 2001 tenant compte du nouveau tracé défini l'an dernier. Elle recommande aussi de renouveler le mandat actuel du consortium LTF, qui arrive à expiration.
Un coût de 10 milliards d'euros
Le forage du tunnel de base, qui constitue le gros de l'ouvrage, devrait débuter en décembre 2013, simultanément du côté français et du côté italien. Long d'un peu plus de 57 km, il sera souterrain sur 88 % de son trajet avant de se raccorder dans la basse vallée de Suze au réseau ferroviaire actuel, à l'entrée de la plaine de Turin. Pour apaiser les tensions locales, il est prévu de créer une gare internationale à Suze, que contournait le tracé du tunnel ferroviaire historique du Fréjus, percé en 1870.
L'Europe s'est engagée à financer 30 % du coût du tunnel, qui serait de l'ordre de 10 milliards d'euros, la France prenant en charge 37 % de la différence (soit 2,9 milliards d'euros) et l'Italie 63 %, dans la configuration actuelle. L'Italie demandant un allégement de sa facture, deux hauts fonctionnaires des deux pays ont été désignés hier pour trouver un point d'accord avant la fin de l'été.
Le tunnel devrait être achevé en 2023. Il mettra alors Chambéry à 73 minutes de Turin, au lieu de 152 minutes actuellement. Et il permettra de doubler le trafic du fret ferroviaire sur cet axe.
Il y a bien eu une grande manif, mais malheureusement pas en faveur de la ligne Lyon-Turin
Didier 74 Wrote:
Le tunnel devrait être achevé en 2023 ... Et il permettra de doubler le trafic du fret ferroviaire sur cet axe.
Aig Wrote:NB : Ce n'est pas un jugement sur le projet Lyon-Turin. Je veux simplement souligner qu'on croule sous les informations approximatives que plus personne ne se donne la peine de contrôler ou d'analyser.
Jibrail Wrote:Aig Wrote:NB : Ce n'est pas un jugement sur le projet Lyon-Turin. Je veux simplement souligner qu'on croule sous les informations approximatives que plus personne ne se donne la peine de contrôler ou d'analyser.
+1 !
Je ne jugerais pas non plus le Lyon-Turin, je me suis déjà fait allumer sur la LGV-PACA
Côté factuel cependant, le dernier communiqué du lobby (la Transalpine - 4 juillet 2011) évoque :
- Dès la première année, le report d'un million de camions par an.
- A terme, de 40 millions de tonnes par an, ce qui permettrait de passer la part modale du rail de 10% à 50%.
C'est bien parce que ces chiffres ne peuvent pas se comparer.
Mais quand on regarde les chiffres :
- Selon les statistiques suisses, il y a eu en 2009 1,2 millions de camions qui sont passées par les tunnels savoyards - mais cela n'inclut pas Vintimille. Cela stagne (1,4 M en 2008, 1,55 M en 2000). Un millions de camion en moins dès la première année, comme l'indique le communiqué, serait équivalent à siphonner près de 90% de l'ensemble du trafic PL des tunnels routiers !
- Crise économique + crise du fret oblige, il n'y a eu en 2009 que 2,4 millions de tonnes par le Fréjus (4,6 en 2008 et 8,6 en 2010, bonjour la dégringolade). A ce train-là, le doublement du trafic évoqué dans l'article ne nous ramènerait même pas au niveau de 2007 !
- A Vintimille, pas trouvé de chiffres récents. En 2007, selon ce lien, il y aurait 5.300 PL/jour en 2007, soit un peu 1,93 millions de camion par an, ce qui est en augmentation continue (1,46 M en 2000). Par contre, selon le même lien, 57% vont vers l'Espagne et le Portugal, et 28% vers PACA, autant de destinations sur lequel le détour par la Savoie est pas forcément très attractif. Et j'ai beau adorer le rail, si on doit faire voyager les marchandises entre l'Espagne et l'Italie, autant subventionner les ferrys entre Barcelone et Gênes, cela se pourrait que ce soit d'une attractivité et d'une rentabilité socio-économique infiniment plus élevée que de construire une infrastructure aussi lourde que Lyon-Turin et ses prolongements...
«Le Lyon-Turin, ça ne sert à rien de raconter que ce sera fait dans 10 ans, c'est une affaire de génération»
Jibrail Wrote:A Vintimille, pas trouvé de chiffres récents.
Lyon - Turin : vers des travaux en deux temps
La commission intergouvernementale (CIG) italo-française a approuvé le phasage des travaux de la liaison Lyon - Turin, lors d’une réunion à Rome le 6 juillet. Cette décision laisse présager une réalisation du chantier en deux temps : primo, la construction du tunnel de base sous les Alpes ainsi que la réalisation de la nouvelle gare de Suse. Secundo, la réalisation de la Ligne Suse - Turin. Entre les deux phases de chantier, l’Italie, qui veut échelonner les investissements, se contenterait de raccorder la ligne sortant du tunnel à une ligne historique jusqu’à Turin. Lors de cette réunion, la CIG a aussi évoqué les négociations entre les deux pays à propos de l’avenant au traité fondateur. Une signature doit avoir lieu rapidement pour ne pas perdre des financements européens.
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