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christophe Wrote:deja pris ce train au depart d'aurillac et j'ai eu une reservation ,signe que c'est un GL....
Thor Navigator Wrote:christophe Wrote:deja pris ce train au depart d'aurillac et j'ai eu une reservation ,signe que c'est un GL....
Hélas non, c'est nettement moins simple.
D'une part il existe depuis longtemps des relations TER sur lesquelles la réservation est possible (les numéros des trains correspondants ont 5 chiffres, pour faire court).
D'autre part, il ne faut pas confondre le statut du train et son numéro. Les GL prolongés au-delà de Clermont peuvent avoir un statut de TER (avec une prise en charge financière qui va avec), tout en conservant un numéro dans la classication GL (car il s'agit d'une tranche de voitures directes par exemple). Avant le transfert des dessertes de la ligne 4 à la nouvelle entité "TIR" (trains interrégionaux, rattachés à la direction du transport public au sein de la SNCF Transporteur), les Paris-Culmont Chalindrey étaient GL de Paris à Troyes et TER au-delà. Ils sont TIR aujourd'hui jusqu'à Troyes, et TER jusqu'à Culmont. Idem pour les Paris-Charleville-Mézières, qui sont ne sont sous périmètre GL que jusqu'à Reims (d'autre exemples pourraient être cités).
En résumé, réservation possible ne signifie pas que c'est obligatoirement un GL (l'inverse est faux : la résa est toujours possible dans un GL, sauf les navettes type Orléans-Les Aubrais, évidemment).
Thor Navigator Wrote:D'une part il existe depuis longtemps des relations TER sur lesquelles la réservation est possible (les numéros des trains correspondants ont 5 chiffres, pour faire court).
G.E. Wrote:Une petite curiosité :
- Le Paris (12h31) > Aurillac (19h02) est un GL (5973).
- L'Aurillac (9h53) > Paris (16h36) est un ter (17262).
Thor Navigator Wrote:De mémoire, tous les TER à 5 chiffres n'offrent la systématiquement la possibilité de résa (sjmsb) mais l'inverse est vrai (là ou on peut réserver, il s'agit toujours de trains à 5 chiffres). Tout voyageur peut en principe réserver dans ces trains (lorsque c'est possible). Le prix de la résa est identique à celui en vigueur pour un Corail. Mais ça tend à se perdre, cette possibilité de réserver sur certains TER intercités (disposition jugée contraignante par l'AO et l'exploitant...).
Midi Libre Wrote:La Région fait désormais vivre le rail
La décentralisation est là et avec elle, un lot de contraintes pour les collectivités locales. A la suite des nombreux désengagements de la SNCF sur le plan de la déserte locale, c'est désormais la Région qui prend la main en matière de transport ferroviaire.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est la Lozère est le parent pauvre de ce service public.
Pourtant, un constat, émanant des autorités régionales, précise : « Globalement, la fréquentation des trains sur la Lozère augmente, néanmoins les volumes de déplacement restent faibles avec des trains accueillant en moyenne moins de 20 voyageurs. »
Deux trains corail, l'Aubrac (Paris-Béziers) et le Cévenol (Paris Nîmes Marseille) réalisent un aller retour quotidien. Ces deux trains - les plus fréquentés - devraient être supprimés par la SNCF en décembre 2006.
Ils sont pourtant essentiels à la desserte locale d'autant qu'ils structurent le secteur. C'est la raison pour laquelle le président de la Région, Georges Frêche, a protesté contre ce fait. Et c'est aussi pourquoi la région a axé ses efforts sur l'information et la tarification afin d'améliorer la qualité du service et donc espérer continuer à toucher toujours plus de clients dans le département.
Pour l'année écoulée, de nombreuses études ont été réalisées concernant l'installation d'information par téléaffichage pour les gares de Marvejols, Saint-Chély-d'Apcher et Mende. Un état des lieux a aussi été fait pour les équipements installés dans les gares.
Le Conseil régional s'est aussi attaché à produire les chiffres d'affaires des gares du département. Mende arrive, comme il se doit, en tête de peloton avec, en 2004, un CA de 597 306 € et 7 000 € de plus que l'an dernier. En revanche, les gares de Villefort et Langogne voient, elles, leurs CA baisser de 10 000 € pour Langogne à 305 127 € et de 4 000 € pour Villefort à seulement 117 746 €.
C'est à l'appui de ces chiffres que le Conseil régional a mis en place une nouvelle gamme tarifaire aussi bien pour les actifs que pour les scolaires, leur permettant en plus de bénéficier de certains avantages tels que des voyages à 50 % de réduction sur des trajets effectués en dehors de leurs abonnements.
Par ailleurs, même si ça ne touche pas directement les Lozériens, cela peut les intéresser car ce qui est mis en place est susceptible de résoudre les constats faits en Lozère, à savoir les retards, le manque de propreté des voitures, mais aussi les pannes à répétition.
Dans son constat, la Région évoque : « L'organisation de la maintenance du matériel TER n'est pas satisfaisante. Il en résulte une qualité de service offert insuffisante, car les trains sont rarement propres, avec un manque de fiabilité inacceptable. La Région a donc décidé de soutenir résolument, la création d'un centre de maintenance régional à Nîmes. » Ce centre assurera l'entretien de l'ensemble du parc des automotrices électriques et de tout le matériel automoteur régional. Pour cela, la Région aura consacré, cette année, près de 10 M€ à la mise en place de ces directives. Nous saurons dans quelques jours si elle, au travers de ce centre, a réussi à augmenter de façon significative la disponibilité du matériel. Et donc de diminuer le nombre de trains supprimés mais aussi d'améliorer la propreté des matériels et de réaliser des économies d'exploitation.
christophe Wrote:au pringtemps dernier j'avais prevu de faire un voyage ferroviaire massif central incluant de toute evidence la transversalle lozerienne en totalité.....voyage annulé pour cause de gréves
Je crois en effet, qu'en bon passionné ferroviaire, je vais faire de même; avant que les trajets ne soient saucissonnés en de multiples TER aux correspondances aléatoires, quand il y en aura (des correspondances).G.E. Wrote:Tant que le Cévenol et l'Aubrac existent, je vais essayer de refaire cet été la grande boucle des Causses et des Cévennes : Nîmes-Alès-La Bastide-Mende-Marvejols-Millau-Béziers-Nîmes.
Cramos Wrote:Je crois en effet, qu'en bon passionné ferroviaire, je vais faire de même; avant que les trajets ne soient saucissonnés en de multiples TER aux correspondances aléatoires, quand il y en aura (des correspondances).G.E. Wrote:Tant que le Cévenol et l'Aubrac existent, je vais essayer de refaire cet été la grande boucle des Causses et des Cévennes : Nîmes-Alès-La Bastide-Mende-Marvejols-Millau-Béziers-Nîmes.
Cramos Wrote:Ha oui mais moi, ce serait depuis Paris et sur 2 jours!
G.E. Wrote:Cramos Wrote:Je crois en effet, qu'en bon passionné ferroviaire, je vais faire de même; avant que les trajets ne soient saucissonnés en de multiples TER aux correspondances aléatoires, quand il y en aura (des correspondances).G.E. Wrote:Tant que le Cévenol et l'Aubrac existent, je vais essayer de refaire cet été la grande boucle des Causses et des Cévennes : Nîmes-Alès-La Bastide-Mende-Marvejols-Millau-Béziers-Nîmes.
Les horaires :
Sens trigonométrique :
Nîmes (07h21) - Alès (07h57)
Alès (08h07) - Mende (10h20)
Mende (11h35) - Marvejols (12h18)
Marvejols (12h32) - Béziers (17h02)
Béziers (17h29) - Nîmes (18h57)
N.B. Il est possible d'attendre l'Aubrac qui passe à 15h52 à Marvejols.
Sens des aiguilles d'une montre :
Nîmes (07h20) - Béziers (08h41)
Béziers (09h10) - Marvejols (12h28) L'Aubrac
Marvejols (12h57) - La Bastide St Laurent les Bains (14h43)
La Bastide St Laurent les Bains (15h50) - Nîmes (17h40) Le Cévenol
N.B. Il est possible de musarder entre Mende et Alès grâce à une combinaison de trains pour rejoindre Nîmes plus tardive après Mende.
Serrées les correspondances mais c'est jouable dans les 2 sens !!!
Je suis partant !
Midi Libre Wrote:Un partenariat qui sécurise gares et trains
La gare SNCF et les trains qui circulent sur la ligne des Cévennes ont retrouvé leur calme depuis un an en terme de sécurité, à l'opposé donc de ce qui s'est passé récemment en banlieue parisienne et sur la Côte d'Azur.
Si le nombre de faits de délinquance sur le réseau SNCF a baissé à Alès, ce n'est pas anodin.
En effet, depuis un an, une convention est signée entre les forces de l'ordre (polices nationale et municipale), la justice et la SNCF dans le cadre du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance. Ce dernier réunit aussi le maire d'Alès, Max Roustan, Marian Mirabello, responsable de la sécurité en mairie d'Alès, le président de la Chambre de commerce et d'industrie, le procureur de la république Christian Pasta, les gendarmes et la ST2A.
Dès qu'un fait douteux est constaté par les cheminots d'Alès, la police municipale intervient rapidement sur place et emmène, s'il le faut, le suspect au commissariat de police. « Les policiers sont très réactifs » souligne le chef de ligne TER des Cévennes, Antoine de Franco.
Du côté de la SNCF, on se réjouit fortement de ce partenariat efficace car, il y a encore quelques années, en gare d'Alès, on trouvait prostitution, deal et bagarres. « Grâce aux rondes régulières de policiers, à la relation étroite avec le commissaire Laffite, le calme a été obtenu » note Antoine de Franco.
Des opérations particulières sont également menées le dimanche soir lorsque 180 scolaires montent dans le train en gare d'Alès. Pour éviter les phénomènes de bandes et les troubles qui vont avec, la police municipale, les Douanes et la police ferroviaire s'unissent pour prévenir toute bagarre.
Par ailleurs, les gendarmes œuvrent sur la ligne cévenole jusqu'à Villefort. Grâce à ces actions conjuguées, les auteurs de jets de pierre, au niveau des Allemandes à Alès, sur le train de Bessèges, ont été interpellés et le calme est revenu. A La Grand-Combe, les gendarmes ont aussi évité que des délits commis sur et dans les trains ainsi qu'à la gare ne se renouvellent.
En un an, la ligne ferroviaire cévenole a donc gagné en tranquillité. Mais la vigilance est toujours de mise.
Midi Libre Wrote:Quelle est l'espérance de vie du train "Aubrac" ?
Les défenseurs de la ligne Béziers-Neussargues montent une nouvelle fois au créneau. Leurs craintes de voir disparaître le train "Aubrac", déjà maintes fois portées sur la place publique, sont aujourd'hui encore plus vives.
« La direction de la SNCF a annoncé en interne la suppression du train corail "Aubrac" et du train "Le Cévenol" pour le 12 juin ou à la fin de l'année 2006 », indiquait hier le comité pluraliste de défense de la ligne Béziers-Neussargues.
Une conférence de presse a été organisée à Millau par le comité transformé en association loi 1901 le 26 février dernier. Celle-ci compte 450 adhérents à ce jour. « Une douzaine d'associations ou de collectivités ont aussi décidé de nous aider », précisait l'Héraultais Jacky Tello. Le contenu de cette conférence n'a guère varié des précédentes, les revendications du comité n'étant d'après lui pas entendues. Depuis plusieurs années, il appelle à moderniser la ligne Béziers-Neussargues en vue de son maintien. Or, « l'état de la voie s'est considérablement dégradé sur les portions les plus anciennes ».
Contacté par nos soins dans l'après-midi, le directeur de l'Etablissement multifonctionnel (EMF) de Millau, Luigi Martini, explique que rien n'est acté pour l'instant concernant le devenir des trains "Aubrac" et "Cévenol". Il est en fait prévu que la liaison entre Paris et Clermont-Ferrand ne soit assurée à terme que par des trains Téoz, d'un « plus grand confort et offrant davantage de services », précise Luigi Martini. Ces trains ne devant pas aller plus loin que la préfecture du Puy-de-Dôme, des réflexions sont actuellement menées pour décider des liaisons à mettre en place pour permettre aux voyageurs de gagner Béziers et Marseille.
Dans un premier temps, il était prévu que les trains Téoz assurent 100 % des trajets entre Paris et Clermont à compter de janvier 2007. Mais il se pourrait fort, selon le directeur de l'EMF, que cette échéance soit « repoussée d'un an ». Ce dernier ajoute : « Dans ce cas, la décision concernant l'"Aubrac" et le "Cévenol" serait également repoussée d'un an. » Selon Luigi Martini, « aucune piste » ne serait « privilégiée » à l'heure actuelle.
Dans ce contexte, les inquiétudes du comité pluraliste de voir certaines populations lésées, celles habitant au sud de Clermont-Ferrand en l'occurrence, sont fortes. Il revendique toujours « la reprise immédiate des travaux de modernisation prévus dans le contrat de plan 2000-2006 » ainsi qu'« une suppression de tous les ralentissements par un entretien régulier ». Il interroge aussi : « Pourquoi le matériel Téoz s'arrêterait à Clermont ? ». Pour réussir à se faire entendre, le comité organise une manifestation le 18 février à Millau (lire ci-dessous). Pour lui, 2006 est une « année charnière ».
G.E. Wrote:Le mouvement continue :Midi Libre Wrote:Quelle est l'espérance de vie du train "Aubrac" ? Il interroge aussi : « Pourquoi le matériel Téoz s'arrêterait à Clermont ?
Est-ce-que tu peux nous en dire plus, TN ?
Midi Libre Wrote:Forte mobilisation à Millau pour défendre le rail
Une fois n'est pas coutume, à l'entrée de l'"Aubrac" en gare SNCF de Millau, le quai était bondé. Il était 10 h 58, hier, lorsque ce train reliant Béziers à Paris a débarqué plusieurs centaines de passagers, autocollant "Osons le rail" fièrement collé sur la poitrine.
Venus de Béziers, Bédarieux, Ceilhes, Tournemire ou encore de Saint-Rome-de-Cernon, tous ont rejoint Millau à l'appel du collectif pluraliste de défense de la ligne Béziers-Neussargues pour manifester en faveur du rail en général et contre la suppression annoncée du train Aubrac en décembre et celle du Cévenol.
De l'autre côté du quai, une centaine d'Aveyronnais élus, militants, syndicalistes, cheminots ou simples usagers les attendait pour donner le coup d'envoi du mouvement.
A l'intérieur de ce cortège d'environ 400 personnes (600 selon les organisateurs), on notait la présence de Charles Marziani, conseiller régional chargé des transports collectifs (PCF). Marie-Claire Culié, dirigeante nationale au PCF, chargée des services publics, avait aussi été dépêchée sur place par Marie-George Buffet, secrétaire générale du PCF.
C'est Jacky Tello, le président du comité pluraliste, qui a pris la parole en premier pour dénoncer « les coups très rudes portés à cette ligne et aux cheminots qui y travaillent et les conséquences dramatiques pour les usagers qui empruntent les trains tous les jours pour aller travailler ou à l'école ». « Il en va du principe de solidarité territoriale », a-t-il martelé, avant de rappeler que le Cévenol et l'Aubrac jugés non rentables par la SNCF, représentent « les derniers trains nationaux qui circulent entre Paris et le Sud ». Par la voix de son président, le comité a lancé une pétition demandant notamment, outre le maintien de l'Aubrac, la reprise du programme de modernisation de la ligne Béziers-Neussargues interrompu depuis 2001 et pourtant acté et financé à travers le contrat de plan Etat-Région 2000-2006. Les défenseursde la ligne réclament aussi le rétablissement du train de nuit et la création d'une plateforme de ferroutage à Millau.
Le conseiller régional chargé des transports collectifs, Charles Marziani, s'est engagé au nom de la Région « à refuser le désengagement de la SNCF des grandes lignes », appelant à un « mouvement de résistance ». D'ici fin 2006, la Région souhaite améliorer les fréquences et les horaires des trains du quart nord-est de Midi-Pyrénées, notamment sur l'axe Brive-Rodez-Millau. Des concertations avec les usagers sont prévues au printemps.
Vers 11 h 30, les manifestants se sont rassemblés en cortège, direction les fenêtres du député-maire de Millau, qui avec d'autres, selon Jacky Tello, « a voté la réduction des crédits pour le ferroviaire ». Après un petit tour sur la place du Mandarous, retour à la gare pour poursuivre l'occupation des locaux jusqu'à 17 h.
G.E. Wrote:Mobilisation en Aveyron !![]()
Des nouvelles côté SNCF ? La suppression est-elle toujours de mise ?
Midi Libre Wrote:Nîmes-Clermont : la SNCF annonce un sursis
RAPPEL : On évoquait la fin de la ligne pour le 11 décembre 2006
Le fameux Cévenol, train Corail reliant Marseille à Paris en passant par les Cévennes et l'axe Nîmes - Clermont- Ferrand, a obtenu un sursis, selon la volonté de la direction nationale qui s'est fortement impliquée dans le dossier.
C'est ce qui ressort de la réunion du comité de ligne Gévaudan-Cévennes qui se tenait hier à Génolhac.
Un choix judicieux pour une telle annonce puisque les habitants de cette commune gardoise s'étaient battus, il y a cinq ans, pour le maintien de l'arrêt du Cévenol à la gare génolhacoise. A l'issue de cette réunion qui a réuni deux associations d'usagers et de nombreux élus, Francis Robert, directeur du TER régional, a rassuré l'assistance : « En décembre 2006, aucun changement n'est prévu sur la circulation des trains Aubrac (Béziers-Neussargues) et Cévenol. Il faut se donner du temps pour mettre à plat le dossier. Tous les points de vue méritent d'être entendus. » Jean-Claude Gayssot, vice-président du conseil régional Languedoc-Roussillon, chargé des transports, a pour sa part rappelé l'historique des trains Cévenol et Aubrac avant de sonner « la mobilisation générale ». C'est ce même élu, ancien ministre des Transports sous le gouvernement Jospin, qui avait annoncé avant-hier la fin du Cévenol programmée pour le 11 décembre 2006.
Cette mobilisation générale, Jean de Lescure, conseiller général du canton de Villefort, l'a déjà amorcée. Hier, il a évoqué son projet de création d'une association de défense du Cévenol qui sollicite des maires lozériens concernés par le passage du train.
Par ailleurs, tous les intervenants s'accordaient à dire que ce Cévenol pouvait être sauvé grâce à l'apport de touristes en période estivale. De son côté, la CGT des cheminots a jeté un pavé dans la mare en expliquant que la direction de la SNCF laissait pourrir la situation : « Il y a eu 114 jours de retard en dix mois. » Il reste un an pour améliorer la ligne et trouver des pistes pour la sauver.
Midi Libre Wrote:Du sursis annoncé pour les lignes Aubrac et Cévenol
La fameuse ligne du Cévenol, train corail reliant Marseille à Paris en passant par les Cévennes et l'axe Nîmes- Clermont-Ferrand, a obtenu du sursis. Le même sort semble réservé au vieil Aubrac, qui relie Béziers à Paris, via Clermont-Ferrand et la Lozère - et qui a été victime d'un déraillement samedi dernier (lire ci-dessous).
C'est ce qui ressort de la réunion du comité de ligne Gévaudan-Cévennes qui s'est tenue hier à Génolhac (Gard).
Ce fut un choix judicieux pour une telle annonce puisque les habitants de cette commune gardoise s'étaient battus, il y a cinq ans, pour le maintien de l'arrêt du Cévenol à la gare génolhacoise. À l'issue d'une réunion entre (deux) associations d'usagers et des élus de tous bords, Francis Robert, directeur du Train express régional, a rassuré l'assistance : « En décembre 2006, aucun changement n'est prévu sur la circulation des trains Aubrac et Cévenol. Il faut se donner du temps pour mettre à plat le dossier. Tous les points de vue méritent d'être entendus ».
Jean-Claude Gayssot, vice-président du conseil régional Languedoc-Roussillon, chargé des Transports, a pour sa part rappelé l'historique des lignes du Cévenol et de l'Aubrac avant de sonner « la mobilisation générale ». C'est ce même élu, ancien ministre des Transports sous le gouvernement Jospin, qui avait annoncé avant-hier la fin du Cévenol programmée pour le 11 décembre 2006. Pour la première fois depuis longtemps, une information avait en effet filtré, émanant de Jean-Claude Gayssot lui-même. Selon lui, les menaces étaient réelles : « Ce que je sais de la manière la plus officielle qui soit, c'est que la SNCF se dit prête à interrompre le Cévenol et l'Aubrac au 11 décembre prochain ». Et l'ancien cheminot de Béziers de relater une entrevue récente avec le directeur régional de la SNCF : « À la question précise que j'ai posée sur l'avenir du Cévenol, il m'a répondu que pour lemois de juin 2006, il n'y avait pas de problème, mais qu'en revanche, à sa connaissance, la perspective de remise en cause du Cévenol pour 2007 était entérinée ».
En l'absence du directeur régional de la SNCF, mardi à Montpellier, nous n'avions pu avoir confirmation de ce propos, qui serait basé sur le résultat d'études de fréquentation réalisées l'été dernier. Certains responsables locaux de l'entreprise ne croyaient toutefois pas à une telle perspective, mettant en avant la fréquentation qui progresse sur la ligne Nîmes-Alès jusqu'à atteindre, au plus fort, les 1 400 à 1 500 passagers par jour. « En interne, il se dit que le dossier est maintenant géré directement par le président Gallois et que les menaces ne seraient plus à l'ordre du jour », croyait savoir un cheminot nîmois qui s'attendait - avec raison - à ce que des informations plus précises filtrent à Génolhac.
Jean-Claude Gayssot avait-il alors décidé de crier au loup pour apparaître comme le sauveur de la ligne ? « Dans les jours qui viennent, je vais adresser un courrier à tous les députés des régions traversées pour leur demander de se déterminer et de se mobiliser ».
Cette mobilisation générale, Jean de Lescure, conseiller général du canton de Villefort, l'a déjà amorcée. Hier, il a évoqué son projet de création d'une association de défense du Cévenol et sollicite les maires lozériens concernés par le passage du train. Par ailleurs, tous les intervenants s'accordaient à dire que ce Cévenol pouvait être sauvé grâce à l'apport de touristes en période estivale.
De son côté, la CGT des cheminots a jeté un pavé dans la mare en expliquant que la direction de la SNCF laissait pourrir la situation : « Il y a eu 114 jours de retard en dix mois ». Reste maintenant à améliorer la ligne et à trouver des pistes pour la sauver. Il en va de même pour l'Aubrac...
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