Modérateurs: jerome, Dorfmeister, Terroir, kyah117, Tchouks
Rémi Wrote:Salut
Oui, les dessertes sur l'est notamment dans les vallées vosgiennes, ont un R/D assez faible qui peut poser question.
Sur le Paris - Munich, c'est un affichage sur le plan international, et il sera difficile de s'en défaire, sauf à un accord avec la DB sur le périmètre des relations France - Allemagne par TGV et ICE.
En revanche, St Etienne, c'est impensable car dans ce cas on se pose la question de Grenoble : il ne semble pas déraisonnable de considérer qu'une agglomération de 400 000 habitants puisse être desservie par des TGV directs...
Pour Paris - Milan, c'est le même sujet que les liaisons France - Allemagne : par contre, il y a une source d'amélioration potentielle si les TGV prenaient la ligne à grande vitesse entre Turin et Milan plutôt que la ligne classique, avec un gain de mémoire d'une cinquantaine de minutes sur le papier et d'une heure en réalité (le TGV roulant souvent derrière un régional entre Novara et Milan). L'intérêt pourrait encore être accru si un jour, on avait une liaison accélérée entre Lyon et Chambéry, car la ligne du lac d'Aiguebelette est bien sympathique mais à 90 km/h, on compte presque les pâquerettes et on perd là encore quelques dizaines de minutes...
Pour ce qui est des relations avec Barcelone, ce sera fonction des performances et du positionnement horaire des trains. Potentiellement, le train a une carte à jouer, même avec une concurrence des cars. Si je pense que le TGV sera marginal sur Paris - Barcelone, en revanche, au départ de Lyon et de Marseille, cela peut s'avérer différent...
102.010 Wrote:Sur PSE, il y a peut être un peu plus de marge en radial: Dijon-Châlon, Avignon Centre-Miramas, Lyon-St Etienne, et surtout qques TGV Neige. Ou encore les Paris-Milan...
On peut aussi envisager de concentrer le flux Paris-Annecy via Chambéry. Plus long que via Bourg en Bresse, mais sans doute un meilleur remplissage en desservant Chambéry.
Mais en IS et Province-Province sur le SE, on peut se poser qques questions sur les Dijon-Midi de pleine journée (qui seraient mieux prolongés à Strasbourg), les Lorraine-Midi (sauf à les router via MLV), et sur certains prolongements IS à l'Est de Marseille ou Toulon, ou à l'Ouest de Montpellier. Pas forcément des suppression sèches, mais aussi des dérégularisations, encore que on peut aussi se poser des questions sur le Lyon-Bordeaux via Toulouse, ou le Toulouse-Marseille...
Didier 74 Wrote:Dijon a sans doute un potentiel qui justifie des TGV vers le Sud de France.
Miramas et Arles ont une offre modeste avec 2 AR.
L'offre sur l'Italie est très modeste.
Paris - Annecy via Chambéry uniquement : implique une réduction de l'offre Paris - Annecy et un montage bitranche avec Paris - Milan et un allongement du temps de parcours (desserte de St Exupéry). On avoisinerait le 3h50 sur Paris - Annecy. De plus ça implique 3 AR Paris - Bourg en moins !
Lorraine - Midi : ces trains sont les suels à relier Nancy à Dijon !
La desserte entre Rhône-Alpes et l'Aquitaine est minimaliste : autant conserver le seul AR TGV Lyon - Bordeaux.
Thor Navigator Wrote:Le scénario de contraction de l'offre (qui n'est à ce jour qu'une hypothèse de travail, même si elle de fervents défenseurs) conjuguerait une réduction des dessertes sur nombre d'OD (IS et radiales) et la "coupe" d'un certain nombre de branches. Les IS disparaitraient par exemple à terme de l'axe sud-ouest, compte tenu du niveau des péages prévus sur SEA. Reims serait desservie essentiellement par la gare nouvelle ("au passage"), l'offre Lille-Lyon-Marseille revue à la baisse dans une proportion assez significative etc. A plus court terme, la taille pourrait commencer par plusieurs relations IS... y compris sur le Rhin-Rhône (cherchez-bien !). Le report du trafic sur les TER des relations tronçonnées ne serait pas si important car l'effet rupture conjugué à celui de la réduction de l'offre conduirait à une baisse notable de la demande, sur les OD longue et les antennes... C'est l'inverse d'une logique de développement.
S'agissant du TGV Lille-Brive, son remplissage, sans être exceptionnel, n'a rien de ridicule... grâce à son prolongement à Lille (il en fut de même pour la fréquence créée de/vers Besançon). En quoi est-ce choquant de proposer une relation passe-Paris, qui au passage permet de desservir la grande couronne (Juvisy [mal vendu et trop peu connu], Marne, CDG) ? Brive + Limoges + Vierzon/Bourges + Orléans tient la comparaison face à Besançon + Dijon, même si le trajet est plus long. Ce peut être aussi une manière intelligente de réutiliser des rames PSE largement amorties. Les partisans de la limitation à CDG/Marne des intersecteurs (l'idée revient à intervalle régulier) raisonnent essentiellement sur le point faible que constitue le taux de remplissage au nord de Roissy (hormis une partie des Lille-SE), difficilement évitable vu la richesse de l'offre actuelle. En limitant les dessertes à Roissy, on réduit certes les coûts d'exploitation et de capital mais la perte de trafic et de recettes sera au moins aussi importante, des flux à long parcours étant perdus... On en tirera alors la conclusion qu'il faut à son tour réduire l'offre centrée sur Marne/CDG...
102.010 Wrote:En 6h21, le TGV n'est absolument pas compétitif d'un point de vue yield/dépenses. Une fois le dernier maillon de l'A89 en service, l'autocar fera jeu égal, à des coûts bien moindres. Dans les airs, Air France et Easy Jet ont une offre tout à fait convenable. Peut-être que la SNCF ferait mieux d'acheter quelques blocs de sièges chez Air France (pour voyageurs 1ère classe tous tarifs + 2nde Pro) et chez Easy Jet (Pour voyageurs 2nde classe Loisir+Prem's)...
Thor Navigator Wrote:Le scénario de contraction de l'offre (qui n'est à ce jour qu'une hypothèse de travail, même si elle de fervents défenseurs) conjuguerait une réduction des dessertes sur nombre d'OD (IS et radiales) et la "coupe" d'un certain nombre de branches. Les IS disparaitraient par exemple à terme de l'axe sud-ouest, compte tenu du niveau des péages prévus sur SEA. Reims serait desservie essentiellement par la gare nouvelle ("au passage"), l'offre Lille-Lyon-Marseille revue à la baisse dans une proportion assez significative etc. A plus court terme, la taille pourrait commencer par plusieurs relations IS... y compris sur le Rhin-Rhône (cherchez-bien !). Le report du trafic sur les TER des relations tronçonnées ne serait pas si important car l'effet rupture conjugué à celui de la réduction de l'offre conduirait à une baisse notable de la demande, sur les OD longue et les antennes... C'est l'inverse d'une logique de développement.
Thor Navigator Wrote:Le scénario de contraction de l'offre (qui n'est à ce jour qu'une hypothèse de travail, même si elle de fervents défenseurs) conjuguerait une réduction des dessertes sur nombre d'OD (IS et radiales) et la "coupe" d'un certain nombre de branches. Les IS disparaitraient par exemple à terme de l'axe sud-ouest, compte tenu du niveau des péages prévus sur SEA. Reims serait desservie essentiellement par la gare nouvelle ("au passage"), l'offre Lille-Lyon-Marseille revue à la baisse dans une proportion assez significative etc. A plus court terme, la taille pourrait commencer par plusieurs relations IS... y compris sur le Rhin-Rhône (cherchez-bien !). Le report du trafic sur les TER des relations tronçonnées ne serait pas si important car l'effet rupture conjugué à celui de la réduction de l'offre conduirait à une baisse notable de la demande, sur les OD longue et les antennes... C'est l'inverse d'une logique de développement.
S'agissant du TGV Lille-Brive, son remplissage, sans être exceptionnel, n'a rien de ridicule... grâce à son prolongement à Lille (il en fut de même pour la fréquence créée de/vers Besançon). En quoi est-ce choquant de proposer une relation passe-Paris, qui au passage permet de desservir la grande couronne (Juvisy [mal vendu et trop peu connu], Marne, CDG) ? Brive + Limoges + Vierzon/Bourges + Orléans tient la comparaison face à Besançon + Dijon, même si le trajet est plus long. Ce peut être aussi une manière intelligente de réutiliser des rames PSE largement amorties. Les partisans de la limitation à CDG/Marne des intersecteurs (l'idée revient à intervalle régulier) raisonnent essentiellement sur le point faible que constitue le taux de remplissage au nord de Roissy (hormis une partie des Lille-SE), difficilement évitable vu la richesse de l'offre actuelle. En limitant les dessertes à Roissy, on réduit certes les coûts d'exploitation et de capital mais la perte de trafic et de recettes sera au moins aussi importante, des flux à long parcours étant perdus... On en tirera alors la conclusion qu'il faut à son tour réduire l'offre centrée sur Marne/CDG...
Aig Wrote:limiter le parcours des TGV aux seules lignes à grande vitesse est une vieille lune qui ressort périodiquement. Les grands spécialistes en "chose économique" qui lancent des affirmations à 2 francs 6 sous de ce type pensent dire des choses très intelligentes, alors même qu'ils ne connaissent pas le sujet. Aux débuts du TGV, il n'était pas question d'envoyer les rames orange "se trainer au fond des vallées alpines" (dixit je ne sais plus quel ancien personnage important de la SNCF). Les "bonnes résolutions" ont été rangées au placard assez rapidement.
Didier 74 Wrote:Sur l'Italie, l'utilisation de la LGV italienne réduirait le temps de parcours Paris - Milan. Ces TGV desservent aussi les stations d'Oulx et Bardonecchia. Si cette offre était supprimé, il faudrait la remplacer par une offre GL Chambéry - Turin, qui n'est pas en odeur de sainteté chez les dirigeants de SNCF.
Sur Dijon - Nancy, ça reviendrait à supprimer l'offre GL. Il y aurait une réaction très forte des régions concernées, qui considèrent que c'est n'est pas leurs rôles de faire de dessertes interrégionales.
Un TGV Lyon - Bordeaux dessert Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne, Carcassonne, Toulouse, Montauban et Agen, ce qui genère du trafic sur un axe où l'offre est limitée. La concurrence aérienne ou autoroutière ne propose pas cela. De plus le TGV dessert les gares centres. Avec l'avion, il faut prendre en compte les trajets Lyon centre - St Exépury et Mérignac - Bordeaux centre.
Aig Wrote:
Il y a une quinzaine d'années, on prédisait la fin des vols intérieurs qui devaient finir par être remplacés par des liaisons ferroviaires à grande vitesse. Aujourd'hui, on suggère de remplacer des liaisons ferroviaires par des liaisons aériennes. On vit dans un monde formidable !
102.010 Wrote:Sauf que par rapport aux espoirs d'il y a 20 ans, la poursuite du programme LGV a pris un sacré retard. Lyon-Bordeaux n'est une relation à grande vitesse qu'à la marge.
Pas un drame si on remplace le Lyon-Bordeaux par un Genève-Toulouse, ou un Genève-Barcelone faisant correspondace en Languedoc avec un Téoz.
102.010 Wrote:Figure-toi que la SNCf avait annoncé qqch en ce sens en 2004-2005 sur Parid-Aurillac, suite à la supression du Corail Nuit.
Airlinair exploite cette ligne depuis cette époque, et encore récemment, son président s'est déclaré chaudement partisan de telles collaborations avec la SNCF.
La réunification de la SNCF et de RFF n'est pas à l'ordre du jour
Le ministre des Transports, Thierry Mariani, souhaite le maintien de la séparation entre l'opérateur ferroviaire et le gestionnaire du réseau contrairement aux souhaits émis par les experts lors des Assises du ferroviaire.
La proposition émise par la commission Morali, lors des Assise du ferroviaire aura fait long feu. Le gouvernement refuse que RFF (Réseau Ferré de France) et la SNCF ne fasse à nouveau plus qu'un. Le ministre des Transports, Thierry Mariani, a estimé mardi 20 décembre que la gouvernance du secteur ferroviaire français s'orientait vers une poursuite de la "séparation" entre l'opérateur historique et le gestionnaire du réseau.
"On est plutôt dans une optique où tout ce qui relève de RFF doit se retrouver sous la tutelle de RFF et continuer cette séparation entre l'opérateur et un gestionnaire de réseau" a expliqué Thierry Mariani sur la chaîne de télévision BFM Business.
Une loi de 1997 a séparé la gestion des infrastructures, attribuée à RFF, de l'exploitation du réseau dévolue aux entreprises ferroviaires (l'opérateur historique SNCF, et les nouveaux entrants).
Deux branches opérationnelles aux mains de la SNCF
Mais des branches de l'opérateur national, comme SNCF Infra et la Direction de la circulation ferroviaire (DCF), travaillent pour le compte de RFF tout en étant aux mains d'agents de la SNCF et hébergés dans ses locaux.
Sur cette épineuse question, source de tensions entre SNCF et RFF, la ministre de l'Ecologie et des Transports Nathalie Kosciusko-Morizet avait, elle, estimé jeudi lors de la séance de clôture des Assises, que le "statu quo n'était plus possible".
Des propositions attendues au printemps
Une position adoptée depuis plusieurs mois par les patrons de la SNCF Guillaume Pepy et de RFF Hubert du Mesnil, ainsi que par l'Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf). Nathalie Kosciusko-Morizet a demandé "aux services de l'Etat, à la SNCF et à RFF de remettre, au printemps, un calendrier et des propositions".
la ministre avait expliqué que l'Etat avait pris "la décision d'unifier le gestionnaire d'infrastructures" en réunissant "en un seul lieu, SNCF Infra, DCF" et RFF.
J'ai beaucoup de mal avec l'idée de la contraction de l'offre TGV aux seules LGV (ou presque)
Retourner vers Forum Transport Ferroviaire
Utilisateurs enregistrés: Anton, Bing [Bot], Google [Bot], rail45, Thor Navigator
Lineoz.net Tous Droits Réservés 2001-2008 :: Création & DeSiGn by ArNaUd OUDARD Sites partenaires : Grenoble Snotag | Nancy blogOstan | Angers SnoIrigo | Clermont Ferrand TransClermont | Valence SnoCtav | Marseille Marseille-Transports.com | Dijon SnoDivia
Ce site est enregistré à la CNIL sous le numéro 1072137 conformément à l'article 16 de la Loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978