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La percée en gare de Briançon n’est pas exclue
Même si la caserne de pompiers a été construite à proximité de la gare, la percée pourrait quand même se faire.
Les études se poursuivent pour le tunnel sous le Montgenèvre.
Avec l’avancée des études sur la percée ferroviaire du Montgenèvre, Robert de Caumont, ancien député-maire de Briançon et président de l’association pour la réalisation du tunnel sous le Montgenèvre (Artumont) qu’il a créée en 1982, avait des inquiétudes quant aux options retenues. Pour lui, le travail réalisé par l’association et ses partenaires ces 30 dernières années ne laisse aucun doute : le tunnel doit être « un tunnel de base Briançon-Oulx, électrifié, admettant les TGV et les convois de marchandises qui circulent aujourd’hui jusqu’à Oulx. »
Le président d’Artumont a fait part de ses réflexions sur les études en cours à Aurélie Picot, à la direction des transports et grands équipements de la Région. Sur la question de la vitesse voire du passage du TGV jusqu’à Gap (pas forcément à vive allure), elle souligne, dans un courrier adressé à Robert de Caumont, que “nous sommes bien conscients que les temps de parcours via la liaison nouvelle doivent être comparés avec les temps de parcours via Valence ou Grenoble”. À savoir aux alentours de cinq heures, ou moins.
“Ne pas dégrader la desserte de la ville”
Robert de Caumont remarque que dans les années 90, le projet avait une gare à Briançon. La construction entre-temps de la caserne de pompiers et l’octroi d’un deuxième permis de construire rendent l’option d’une extension de la gare pour entrer dans le tunnel difficilement envisageable aujourd’hui. Une nouvelle gare vers l’Italie via le tunnel a donc été envisagée sur la commune de Villar-Saint-Pancrace. Pour autant, selon lui, « quand on sait le coût de 3,2 km de tunnel supplémentaire, cela vaut la peine d’étudier la possibilité de maintenir la percée en gare de Briançon. Quitte à modifier l’emprise de la caserne des pompiers. »
L’idée fait son chemin. “Le prestataire [qui réalise l’étude] travaille actuellement sur la possibilité de maintenir la percée en gare de Briançon”, indique Aurélie Picot. Notamment “pour ne pas dégrader la desserte de la ville. Les études techniques sont en cours. Les premiers éléments qui en ressortent montrent que le maintien de la gare est possible à Briançon, sous réserve d’avoir une rampe forte sur 500 mètres en début de tunnel.”
Ces échanges et travaux se font en vue de soumettre le projet au débat public. “Nous mettons tout en œuvre pour présenter au débat public le scénario qui a le plus de chance d’aboutir du point de vue de son intérêt pour le territoire et pour les finances publiques”, ajoute Aurélie Picot.
Si Robert de Caumont a bien une idée en tête pour la percée du tunnel, d’autres options existent aujourd’hui et sont en cours d’étude. Une, dite “haute”, faisant passer le train par la station de Montgenèvre. Une autre envisage la desserte des villages alentours. Saint-Chaffrey, Val-des-Prés, Cesana… Pour Robert de Caumont, une solution haute « est dissuasive pour les circulations rapides mais aussi pour le fret, donc dissuasive pour le transfert modal Espagne-France comme pour le développement économique des Alpes du Sud ». Quant aux dessertes des villages, « elles poseraient un ensemble de problèmes, fonciers, techniques, financiers et écologiques pratiquement insolubles », note l’ancien député-maire de Briançon.
Sur ces deux options, Aurélie Picot souligne que sur la question du fret, il n’est “pas a priori exclu du tunnel”. “Mais les opérateurs ferroviaires nous ont fait savoir que leur choix d’itinéraire se basait essentiellement sur les coûts d’exploitation”.
Pour ce qui est de la desserte des villages, “elle a été demandée par un certain nombre d’acteurs. Le scénario ne sera retenu que si les gains escomptés en termes de trafic ne sont pas obérés par des coûts disproportionnés et des temps de parcours dégradés.”
À ces bonnes nouvelles pour la percée ferroviaire, il faut en ajouter une moins bonne. “Les Italiens, rencontrés à plusieurs reprises et associés aux études en cours ont quelque peu modifié leur position sur le projet au vu de leurs difficultés avec le Lyon Turin et leurs difficultés financières. Le ministère italien a laissé entendre son souhait de ne pas s’engager dans un tel projet”, déclare Aurélie Picot.
Les propos sont nuancés par Joël Giraud, vice-président de la Région. « Les Italiens ont des problèmes avec le Lyon-Turin, oui c’est vrai. Mais ils n’ont jamais dit qu’ils ne voulaient pas du tunnel sous le Montgenèvre. Ils ne veulent pas d’une nouvelle autoroute ferroviaire, ça, c’est clair. Et c’est ce que souhaite Robert de Caumont. Mais ils sont favorables au transport de voyageurs. C’est logique. La dernière étude commandée par l’État fait part d’1,5 million de personnes par an. En Tarentaise, 45% des vacanciers arrivent en train. Chez nous, 3 % seulement. Il est temps de faire quelque chose. On a besoin d’un débat public sur le sujet. Et ensuite de négociations à l’échelle internationale et avec l’Union européenne. »
Thor Navigator Wrote:J'ai cru à un article du 1er avril... Est-ce uniquement de la méthode Coué ? Dans le cas inverse, les défenseurs du projet vivent sur une autre planète...
Aig Wrote:OK, pas très réaliste tout ça, mais il ne faut pas oublier la cause cette agitation : la présence de plus en plus forte des poids lourds dans le col du Montgenèvre. Si les rampes de 25 pour mille sont un obstacle insurmontable pour le trafic ferroviaire de marchandises, en revanche une route en lacets culminant à 1850 m ne dissuade en rien les transporteurs routiers qui sont bien contents de pouvoir éviter le péage du Fréjus. A noter qu'une bonne partie de ces poids-lourds transporte des pièces automobiles de l'Italie vers l'Espagne, donc, même s'il y a bien une coquille dans le texte précédent, la coquille ne lui fait pas perdre tout son sens !
On peut ajouter que, malgré leur interdiction, les poids-lourds en transit sont de plus en plus nombreux dans le col du Lautaret (2050 m d'altitude environ) et provoquent des bouchons dans le tunnel de Villar d'Arène dont le gabarit ne permet pas leur croisement avec d'autres véhicules. On peut donc comprendre l'agacement des populations locales et l'espoir (un peu insensé, il est vrai) qu'ils mettent dans ce projet pour virer ces PL qui sont vraiment une plaie sur ces routes de montagne où ils ne font que transiter.
Bonne journée.
Aig Wrote:OK, pas très réaliste tout ça, mais il ne faut pas oublier la cause cette agitation : la présence de plus en plus forte des poids lourds dans le col du Montgenèvre. Si les rampes de 25 pour mille sont un obstacle insurmontable pour le trafic ferroviaire de marchandises, en revanche une route en lacets culminant à 1850 m ne dissuade en rien les transporteurs routiers qui sont bien contents de pouvoir éviter le péage du Fréjus.
Jibrail Wrote:
Mais sur la réponse à donner à cette situation, il y a quand même un dysfonctionnement insensé : entre mettre en place et essayer de faire respecter une interdiction des poids lourds en transit sur des cols alpins de cette catégorie, surtout s'ils ne le font que pour éviter le péage du Fréjus, , cela donne l'impression que soit les experts techniques ne sont plus écoutés, soit qu'ils ont vendu leur âme; dans les deux cas il y a quand même un grand problet faire miroiter à un horizon impossible un tunnel infaisable et impossible à exploiter, le tout en balançant des dizaines de milliers d'euros d'études par la fenêtre..
Harold92 Wrote:1-C'est l'Etat qui a confié à la Région (à sa demande!) les études de faisabilité économique et technique de la "percée ferroviaire du Montgenèvre".
2-Il n'est pas question de "balancer par la fenêtre" des dizaines de milliers d'Euros: en effet, il s'agit de millions d'Euros, 5 pour être précis.
[...]
Tchouks Wrote:Ah, l'utopie aura la peau du chemin de fer...
Ce qui est dommage, c'est qu'on s'acharne à tracer le Lyon Turin par la Maurienne, qui n'en a pas besoin (en dehors de voir moins de camions sur l'autoroute... mais peu importe où passent les trains).
Alors moi aussi je vais rêver un peu. En passant par Grenoble et Briançon (gare souterraine) on aurait pu :
- desservir avec un très bon niveau une agglo de 200 khab mal reliée (côté performances) et aux infras actuelles saturées,
- désenclaver les Hautes-Alpes, avec des Paris - Briançon-souterrain en probable guère plus de 3 h
- relier tout aussi bien l'Italie.
Tunnel de la Chartreuse + celui du Mont-Cenis actuellement prévus doivent totaliser environ 70 km. Avec le même linéraire, on doit pouvoir passer par la base du Lautaret et du Montgénèvre, non ? Quitte à prévoir une ligne avec quelques rampes pour remonter un minimum la vallée de l'Oisans sans faire un tunnel de base de 100 km...
En plus, de Grenay à Grenoble, une solution économique était quadrupler la LGV (prolongement du CFAL) jusque vers Beaurepaire, puis suivre l'ancienne vallée de l'Isère jusque vers Rives, et couper directement vers Tullins et Grenoble. Au passage, la question de la desserte de l'aéroport de Grenoble était résolue.
L'idée est-elle plus utopique que le dispendieux Lyon - Turin actuellement plus ou moins "en cours" ? Je n'en sais rien.
Ms une fois de plus, ça montre que la France double bêtement les axes les plus "chargés" par des LGV, au lieu de desservir de nouveaux territoires...
(Je pense à SEA notamment, qui aurait été plus utile en suivant à peu près le tracé de l'A 10 plutôt que la ligne classique apte à 220... Mais c'est hors sujet.)
Tchouks Wrote:200000 hab c'est tout simplement Grenoble. Qui doit même faire plus au niveau agglo.
Jibrail Wrote:Merci pour ces précisions. Apparemment les CCI sont aussi dans le coup. En fait c'est effectivement les représentants des Hautes-Alpes qui essaye de vendre l'intérêt européen et international du tunnel pour obtenir un désenclavement de leur territoire. Mais une telle démarche n'est pas bien sincère...
J'ai été faire un tour sur leur site, qui est quand même hallucinant si on doit y faire la liste des contre-vérités. La seule chose qui y manque, c'est le budget et les émoluments de ce Syndicat Mixte. On va finir par croire que c'est une de ses principales raisons de ne pas disparaître.
Desserte ferroviaire des Hautes-Alpes
M. le président. La parole est à M. Joël Giraud, pour exposer sa question, n° 224, relative à la desserte ferroviaire des Hautes-Alpes.
M. Joël Giraud. Monsieur le ministre chargé des transports, l’accès aux Alpes du sud par le train subit depuis plusieurs années une dégradation constante. Devant la difficulté d’accès aux points de correspondance TGV, le trafic s’effectuait entre Paris et Briançon, jusqu’à il y a dix ans, par des trains de nuit – jusqu’à vingt circulations certains samedis d’hiver –, mais aussi depuis Bruxelles, Metz, Quimper, Rennes, et ce tous les week-ends. L’arrivée du TGV à Valence a paradoxalement isolé encore plus cette région car ne peuvent assurer les correspondances à la gare de Valence-TGV que des TER de très faible capacité. L’essentiel des correspondances est donc assuré à la gare de Valence-Ville, ce qui limite le nombre de trains et ne permet pas d’accéder aux TGV pour d’autres destinations que Paris.
Pour mémoire, un accès existe aussi par Grenoble, mais la capacité de la ligne est limitée par l’établissement public de sécurité ferroviaire.
En dix ans, alors que les Alpes du sud connaissaient un accroissement considérable de leur capacité touristique – plus 60 % – sous l’effet des mesures de défiscalisation en zone de revitalisation rurale, la part du rail dans les déplacements est passée de 20 % à 2 % en 2010. Ce pourcentage est remonté à 5 % en raison de l’ouverture, pour la saison 2011-2012, des TGV Paris-Milan, la gare italienne d’Oulx étant à vingt-cinq kilomètres de Briançon.
Comme on le voit, plusieurs opérateurs interviennent sur cette desserte : TGV Europe via la gare italienne d’Oulx mais dont l’accès à Briançon est quasi confidentiel malgré le potentiel considérable, les horaires des correspondances routières n’étant pas diffusés par SNCF ; l’État au travers du train d’équilibre du territoire de nuit Paris-Briançon ; les régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur avec une forte contradiction entre intérêt de l’accès touristique et déplacements locaux.
Il convient donc d’organiser, sous l’autorité des deux préfets, de Rhône-Alpes et de PACA, et des deux autorités organisatrices des transports, les régions PACA et Rhône-Alpes, un vrai Grenelle de la desserte des Alpes du sud en présence de Guillaume Pepy, président de la SNCF. Ce sera ma première demande.
En attendant ce Grenelle que j’appelle de mes vœux, le seul lien reliant Briançon au reste du monde demeure le train de nuit, le train d’équilibre du territoire Paris-Briançon. Les réservations plus d’une semaine à l’avance ne sont possibles que depuis cette saison hivernale, étant précisé que, même deux mois à l’avance, dans une région qui vend des séjours, ce n’est pas suffisant.
Votre politique de rapprochement entre SNCF et Réseau ferré de France est donc absolument indispensable. La demande du territoire porte donc sur le renouvellement de la convention relative au TET Paris-Briançon et sa mise en réservation hâtive afin de pouvoir être vendue en même temps que les séjours touristiques.
Mais l’avenir demeure toutefois sombre pour l’accès aux TGV à Valence. Ainsi que l’a précisé le rapport du Conseil général de l’environnement et du développement durable, le CGEDD, de janvier 2012, la ligne de Valence qui connaît de nombreux désordres géologiques et n’a jamais bénéficié des effets d’un contrat de plan entre l’État et la région Rhône-Alpes se dégrade rapidement : ralentissements permanents, entretien minimal. Cette ligne risque à terme de devenir « à exploitation restreinte » et donc de priver définitivement de tout accès les Alpes du sud.
C’est pourquoi, dans le cadre de l’actuel contrat de projets État-région entre l’État et la région PACA, s’achève l’étude en vue du débat public pour la mise en place d’une connexion ferroviaire entre Briançon et Oulx.
En 2005, la direction régionale de l’équipement de PACA avait mené une étude qui démontrait qu’un potentiel de 1,5 million de voyageurs existait sur cet axe. Cette ligne fait partie des cinq lignes inscrites au schéma national des infrastructures de transport au titre des liaisons transfrontalières.
À présent, on attend que l’État s’engage à lancer le débat public à l’issue de cette étude, d’autant que des financements existent au niveau transfrontalier et que le potentiel en matière de voyageurs démontre la faisabilité des scénarios les plus modestes qui ont l’avantage d’être totalement complémentaires du Lyon-Turin et de lui apporter du trafic de voyageurs sans soulever au contraire du Lyon-Turin d’opposition en Italie.
Ce territoire ne peut rester à ce point sans perspectives d’accès au TGV. Nous comptons donc sur votre engagement.
M. le président. La parole est à M. le ministre délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche.
M. Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche. Monsieur le député, cher Joël Giraud, la desserte en transports collectifs de la ville de Briançon est l’un des points abordés par le rapport qui a été élaboré en 2012 par le CGEDD sur la desserte ferroviaire des villes alpines.
Le Conseil recommande notamment de pérenniser le train de nuit Paris-Briançon en améliorant le niveau de service offert à l’occasion de l’élaboration de la prochaine convention d’exploitation des trains d’équilibre du territoire. Nous nous inspirerons de ces recommandations.
Tenant compte des conclusions de ce rapport, je vous confirme que le périmètre de la convention TET, dont la prolongation pour une durée d’un an est en cours de définition, continuera d’intégrer le train de nuit Paris-Briançon. De même, comme vous le proposez et comme le recommande le CGEDD, je partage l’idée que nous pouvons mieux coordonner les offres ferroviaires sur le territoire, qu’elles soient organisées par l’État, la SNCF, la région PACA ou la région Rhône-Alpes, en vue de mieux desservir ce territoire. Si les deux autorités organisatrices en agréent, je proposerai qu’un travail commun soit mené avec l’État et la SNCF au niveau local, afin d’examiner les modalités d’une meilleure articulation des services existants.
Quant à la ligne Valence-Veynes, qui relie les Hautes-Alpes au réseau principal et permet en particulier d’accéder aux services TGV, elle connaît effectivement des désordres importants à l’origine des incidents que vous rapportez régulièrement. L’état de cette ligne, utilisée aujourd’hui par huit trains par jour et dont plusieurs sections de voie et des ouvrages d’art sont en mauvais état, ne permet pas en effet d’y offrir une qualité de service satisfaisante. Pour éviter que celle-ci soit encore dégradée par des limitations de vitesse imposées et pour garantir la sécurité des voyageurs, des travaux de rénovation de la voie ont été programmés à hauteur de 11 millions d’euros. Ils seront financés par RFF et réalisés en 2013 et 2014.
Vous évoquez enfin le projet de nouvelle liaison ferroviaire du Montgenèvre, entre Briançon, en France, et Oulx, en Italie. C’est un dossier qui a fait l’objet d’échanges récents avec les autorités italiennes, notamment lors de sommets franco-italiens. Elles nous ont confirmé, lors de la dernière réunion du groupe de travail ferroviaire de la commission intergouvernementale des Alpes du sud, en janvier 2013, la priorité qu’attache le gouvernement italien à la nouvelle liaison ferroviaire entre Lyon et Turin. Ce projet de nouvelle liaison ferroviaire sous le Montgenèvre ne figure aujourd’hui en Italie dans aucun document de programmation. Je ne suis pas persuadé, compte tenu du nouveau paysage politique italien, que nous aurons des précisions ou des éclairages complémentaires, mais nous pourrons relayer votre demande.
Les études menées par la région PACA sur ce projet concernant le Montgenèvre permettront, tout en tenant compte des contraintes budgétaires qui s’imposent tant à l’État qu’aux collectivités territoriales, d’éclairer les acteurs sur son efficacité, sa rentabilité écologique et socio-économique. Plusieurs scénarios de raccordement, pour un coût compris entre 800 millions d’euros et 8,7 milliards d’euros, ont été proposés. C’est dire s’il est important que nous nous imprégnions des études menées pour avoir une vision un peu plus claire.
Sur cette base, l’État, la SNCF et RFF pourront apporter une réponse à votre combat de longue date en faveur d’une meilleure desserte de votre territoire par les liaisons ferroviaires.
M. le président. La parole est à M. Joël Giraud.
M. Joël Giraud. Monsieur le ministre, je vous remercie de cette réponse très favorable à la desserte de notre territoire. C’est un type de réponse que nous n’avions pas eu depuis fort longtemps.
Je me permets simplement de préciser qu’il existe un échange de lettres entre le président de la région du Piémont et le président de la région PACA, en faveur du percement d’une liaison ferroviaire entre Briançon et l’Italie, justement pour ces questions d’apport de trafic supplémentaire au Lyon-Turin, ces dossiers étant intimement liés.
Le comité de ligne “Briançon-Paris-Briançon” s’est réuni vendredi dernier à Gap. Il regroupe des élus des Alpes du Sud et de la Drôme de tous les bords politiques, ainsi que des responsables économiques locaux. Lors de cette réunion, le comité a validé sa création en approuvant ses statuts et en procédant à l’élection du conseil d’administration et du bureau. La veille de la réunion, des déclarations ministérielles ont annoncé la pérennité, pour au moins quatre ans, du train de nuit. Une coïncidence appréciée par les participants.
Douze propositions
Le comité de ligne a établi douze propositions d’amélioration qui seront présentées au gouvernement. Parmi elles, on trouve l’ouverture de la réservation systématiquement au moins deux mois à l’avance pour les particuliers et quatre mois à l’avance pour les groupes et les professionnels du tourisme.
Le comité demande que l’arrivée à Paris se fasse au plus tard à 7 h du matin et que des trains supplémentaires soient garantis en haute saison. Il souhaite aussi le remplacement des locomotives diesel actuelles. Et milite pour des mesures de sécurité installées dans les trains. Parmi les autres demandes du comité : l’instauration de tarifs “low cost”, le remplacement des voitures actuelles avec plus de confort (prises électriques, possibilité de restauration). Enfin le comité aimerait que plusieurs études soient lancées : par exemple sur la mise en place de voitures haut de gamme pendant les hautes saisons touristiques ; le prolongement de la liaison Moscou-Paris jusqu’à Briançon ; la mise en place de trains auto-couchettes en période hivernale ou encore la possibilité d’autres gares de départ (Bruxelles, Quimper, Strasbourg, Barcelone) en saison hivernale.
Une adresse mail va être mise en place afin que les usagers puissent signaler tout dysfonctionnement et proposer des améliorations sur le fonctionnement de la ligne.
fantransport Wrote:Le Dauphiné Liberé : Tous unis autour du train Paris-BriançonLe comité de ligne “Briançon-Paris-Briançon” s’est réuni vendredi dernier à Gap. Il regroupe des élus des Alpes du Sud et de la Drôme de tous les bords politiques, ainsi que des responsables économiques locaux. Lors de cette réunion, le comité a validé sa création en approuvant ses statuts et en procédant à l’élection du conseil d’administration et du bureau. La veille de la réunion, des déclarations ministérielles ont annoncé la pérennité, pour au moins quatre ans, du train de nuit. Une coïncidence appréciée par les participants.
Douze propositions
Le comité de ligne a établi douze propositions d’amélioration qui seront présentées au gouvernement. Parmi elles, on trouve l’ouverture de la réservation systématiquement au moins deux mois à l’avance pour les particuliers et quatre mois à l’avance pour les groupes et les professionnels du tourisme.
Le comité demande que l’arrivée à Paris se fasse au plus tard à 7 h du matin et que des trains supplémentaires soient garantis en haute saison. Il souhaite aussi le remplacement des locomotives diesel actuelles. Et milite pour des mesures de sécurité installées dans les trains. Parmi les autres demandes du comité : l’instauration de tarifs “low cost”, le remplacement des voitures actuelles avec plus de confort (prises électriques, possibilité de restauration). Enfin le comité aimerait que plusieurs études soient lancées : par exemple sur la mise en place de voitures haut de gamme pendant les hautes saisons touristiques ; le prolongement de la liaison Moscou-Paris jusqu’à Briançon ; la mise en place de trains auto-couchettes en période hivernale ou encore la possibilité d’autres gares de départ (Bruxelles, Quimper, Strasbourg, Barcelone) en saison hivernale.
Une adresse mail va être mise en place afin que les usagers puissent signaler tout dysfonctionnement et proposer des améliorations sur le fonctionnement de la ligne.
Le comité de ligne “Briançon-Paris-Briançon” s’est réuni vendredi dernier à Gap. Il regroupe des élus des Alpes du Sud et de la Drôme de tous les bords politiques, ainsi que des responsables économiques locaux. Lors de cette réunion, le comité a validé sa création en approuvant ses statuts et en procédant à l’élection du conseil d’administration et du bureau. La veille de la réunion, des déclarations ministérielles ont annoncé la pérennité, pour au moins quatre ans, du train de nuit. Une coïncidence appréciée par les participants.
qui consiste à dire tout et immédiatement son contraire.....La veille de la réunion, des déclarations ministérielles ont annoncé la pérennité, pour au moins quatre ans, du train de nuit. Une coïncidence appréciée par les participants.
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