OCCITAN Wrote:Bonjour,
Réintroduire du train à "gogo" dans les zones reculées n'auraient pas beaucoup de sens dans un contexte où beaucoup de services désertent.
Encore une fois, les gens de la campagne ne peuvent pas penser au train, le service y est si indigent.
Ce qui est économisé dans les impôts pour beaucoup de provinciaux qui pourraient bénéficier d'une desserte ferroviaire à proximité, se traduit par un surcoût de dépenses "automobile".... au final, quid du bilan financier des ménages....
Et les alternatives autocars et taxis à la demande sont pour le moins boudées, difficile d'admettre le contraire. (Sauf peut être, cas particuliers).
Ce qui interpelle, au delà de l'avenir des petites lignes, ce sont ces grosses bourgades et environs, implantées le long d'itinéraires encore bien équipés, type Orléans-Cahors, (POLT), et qui doivent ferrailler pour maintenir des dessertes "intéressantes".
Dans ces cas là, tout y est, mais les trains les négligent.
Comme si, décidément, la pertinence de l'offre du chemin de fer y était encore trop forte.
Comment, dans ces conditions, imaginer une irrigation ferroviaire équilibrée ?
"Ce qui est économisé dans les impôts pour beaucoup de provinciaux qui pourraient bénéficier d'une desserte ferroviaire à proximité, se traduit par un surcoût de dépenses "automobile".... au final, quid du bilan financier des ménages...."Le gouvernement nous donne une idée de"ce qui est économisé dans les impôts " sur le document officiel du Grand Débat National
,"La fiscalité et les dépenses publiques", page 2"Sur 1000 € de dépenses publiques, 43 € sont affectés au développement et fonctionnement des transports et équipements collectifs : routes, réseaux fluviaux et ferroviaires."Par rapport à ces Suisses, qui font n'importe quoi avec leurs lignes desservant des bourgs de 5000 habitants avec un train à l'heure, les pouvoirs publics français gèrent admirablement les fonds publics : les habitants de petites villes de 30 000 habitants, qui galèrent avec des cars poussifs, seront heureux de savoir que leur calvaire permet sans doute une économie d'un ou deux euros, par tranche de 1000 € de dépense publique !
Ils n'ont plus de train, mais avec les économies, que l'Etat a fait à leur place, ils peuvent s'offrir un café-croissant !