Revue de Presse

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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 22 Oct 2012 9:47

Le Progrès, 21 octobre
« Le Jura a besoin de lignes de train plus importantes, régulières et accessibles »

Transports ferroviaires. La fédération nationale des associations d’usagers des transports organisait son congrès, hier, au Carcom de Lons.

Alors qu’une nouvelle polémique vient d’éclater en raison d’arrêts TER supprimés pour cause de quais trop court, la fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) organisait, hier, son congrès national au Carcom de Lons-le-Saunier.

Il a été l’occasion de mettre en place un débat. Marie-Guite Dufay, présidente de la région Franche-Comté, Christophe Perny, président du conseil général du Jura et Jacques Lançon, adjoint de la commune de Lons pour les questions d’environnement, ont pris part à près de deux heures de discussions sur les transports dans le Jura.

Trains express régionaux
Jacques Lançon et Christophe Perny ont regretté, successivement, « la dévitalisation de la ligne Strasbourg-Lyon », et que « le Jura ne bénéficie pas assez de ressources ferroviaires ». « Le département a besoin de lignes plus importantes, régulières et accessibles », estime le chef de l’exécutif jurassien.

Marie-Guite Dufay a tenu à rappeler qu’avec « la mise en œuvre du TGV Rhin-Rhône, il a fallu revoir les horaires des TER ». « Le nombre de ces derniers a augmenté, assure-t-elle. En revanche, et je comprends la frustration des Jurassiens, les lignes intercités, notamment la ligne Lyon-Strasbourg, ont été malmenées. Mais ce n’est pas de la compétence de la Région. »

Une étude pour améliorer accessibilité du sud Jura
Marie-Guite Dufay est d’accord avec les membres de la Fnauth : « Le Jura manque de desserte Lyon-Lons. Cela ne se résoudra que par de l’investissement sur les lignes. Une étude doit être rendue courant 2013 sur les travaux à mener pour améliorer la desserte. La Région ira au-delà de ses compétences et financera aussi ces travaux avec RFF ».

TGV Lyria
« C’est tellement gros… Mais attention, c’est possible ! » La desserte TGV de Dole est menacée. Pour la Fnaut, la mise en service de la branche est de la LGV Rhin-Rhône, en décembre 2011 a provoqué une vraie dégradation de l’offre longue distance. Et les rumeurs persistantes de disparition de la desserte TGV Lyria Lausanne-Dole-Paris inquiètent. La présidente de la région s’est engagée cette ligne.

Source http://www.leprogres.fr/jura/2012/10/21 ... ccessibles
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 22 Oct 2012 9:58

ledauphine.com, 22 octobre
SNCF : la satisfaction des clients en berne

En six ans, le taux de satisfaction des clients de la SNCF déraille de dix points ! C'est le résultat d'une enquête UFC-Que Choisir.

Le magazine "Que Choisir" avait envoyé un questionnaire à ses lecteurs en 2006. Il a reposé les mêmes questions cette année. Le résultat est sans appel. Seuls 63% se disent satisfaits, contre 73% auparavant. Une chute vertigineuse... Et c'est encore plus spectaculaire pour la ponctualité des trains. Seulement 49% de sondés satisfaits, contre 71% il y a six ans. Vingt-deux points de moins !

Source http://www.ledauphine.com/france-monde/ ... s-en-berne

J'ai plutôt le sentiment inverse, à savoir que la situation de 2012 est bien meilleure que la situation de 2006.

franceinfo.fr, 22 octobre
SNCF : seulement 63% des clients satisfaits

Seuls 63% des voyageurs sont satisfaits des services de la SNCF d'après une enquête UFC-Que Choisir dévoilée lundi. En six ans, le taux de satisfaction des clients de l'entreprise ferroviaire a chuté de dix points. Le président de la SNCF, Guillaume Pépy, tente de redorer le blason de l'entreprise.

L'enquête a été effectuée uniquement sur les lecteurs du magazine UFC Que Choisir. Mais la chute n'en est pas moins spectaculaire. Une chute de dix points en six ans. En 2006, 73% des clients de la SNCF se disaient satisfaits. Le chiffre tombe à 63% en 2012. Le magazine a reposé exactement les mêmes questions qu'en 2006.
Retards, tarifs, manque d'information et de propreté, non-remboursements...

Les passagers de la compagnie ferroviaire française ont la dent dure. Les griefs sont nombreux : "les retards, les tarifs, le manque d'information, les non-remboursements ou le manque de propreté". La ponctualité devient un point noir : moins d'un Français sur deux (49%) se dit satisfait, contre 71% il y a six ans, soit 22 points de moins.

Autres sujets d'insatisfaction :
- l'accessibilité en gare pour les personnes qui ont du mal à se déplacer (43% seulement de satisfaits)
- la propreté des gares
- la difficulté à se faire rembourser un billet en cas de retard d'un train (20% de satisfaits)
- le manque d'information en gare ou à bord des trains (un tiers seulement des voyageurs interrogés s'en dit satisfait)

Guillaume Pépy tente de se défendre
Invité sur RTL, le président de la SNCF tente de minimiser la portée de l'enquête : "Les lecteurs de l'UFC Que Choisir ne sont pas les seuls voyageurs de la SNCF", estime-t-il. Le patron de la SNCF entend pourtant les reproches. "Des efforts vont être faits sur la propreté, on va mettre des agents qui vont faire du nettoyage du train pendant le trajet", a-t-il précisé.

Guillaume Pépy sort également l'artillerie lourde. Il a annoncé lundi matin qu'"un million de places à moins de 25 euros" seront disponibles au début de l'année prochaine dans le cadre du projet de "TGV éco".

Il a également confirmé l'embauche de "près de 10.000 personnes" en 2013, ainsi que des améliorations sur les différents services rendus par la compagnie ferroviaire comme la mise à disposition d'internet dans les TER, transiliens et RER.

Concernant la grève des cheminots le 25 octobre, "on va mettre le paquet sur l'info", a-t-il assuré.

Source http://www.franceinfo.fr/societe/sncf-s ... 2012-10-22
Dernière édition par Didier 74 le 22 Oct 2012 12:11, édité 1 fois.
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Cramos » 22 Oct 2012 11:18

Didier 74 Wrote:J'ai plutôt le sentiment inverse, à savoir que la situation de 2012 est bien meilleure que la situation de 2006.
Ce n'est pas le mien!
VO : Mind the gap, mind the gap...VF : Attention à la marche en descendant du train! (avec une mauvaise traduction)
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 22 Oct 2012 12:01

ville-rail-transports.com, 22 octobre
Caroline Cayeux lance une pétition pour avoir le TGV à Beauvais

Et si le TGV passait par Beauvais ? C’est une éventualité qui plairait à la sénatrice-maire UMP de la ville de l’Oise, qui, avec le président de la CCI, a lancé une pétition en ligne réclamant une LGV « Paris - Cergy - Beauvais - Amiens - Calais - Londres ». « Pas question de laisser passer les trains. Avec l’élaboration actuelle du Grand Paris, il faut se positionner au plus vite. Notre atout principal repose sur notre pôle multimodal rail-train-air », indique Caroline Cayeux au Courrier picard. Qui ajoute : « Ce n’est pas une idée farfelue, elle est tout à fait fondée. » Ce projet serpent de mer a resurgi au moment où le projet de ligne nouvelle Paris - Normandie a été débattu, l’idée étant d’utiliser une partie des aménagements à la sortie de Paris pour créer une ligne en parallèle, vers le quart Nord-Ouest. Caroline Cayeux prévoit de soumettre aux prochains conseils municipal et d’agglomération la création d’une association pour soutenir ce projet.

Source http://www.ville-rail-transports.com/co ... m=facebook
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 22 Oct 2012 12:59

Ouest France, 22 octobre
SNCF : les travaux laissent les riverains sceptiques

Jeudi, SNCF et Région ont détaillé les travaux de modernisation de la ligne ferroviaire qui vont débuter l'an prochain. Les nuisances sonores ont été au coeur des débats avec les habitants.
« On ne peut pas dire que demain, il n'y aura plus de bruit. Mais il y en aura beaucoup moins. » A Granville jeudi soir, pour la présentation publique du projet de modernisation de la ligne Paris-Granville, Michel Knipper, le directeur des lignes Intercités Nord-Normandie, a voulu rassurer les 70 Granvillais présents. Pierre Mouraret, vice-président de la région (en charge des transport) qui finance à 100 % ces travaux, soit 154 millions d'euros, s'est même porté garant : « L'amélioration sera très nette, c'est ce qui compte pour nous. On fera les contrôles pour s'en assurer. »

Eco-durable
Ce projet prévoit la construction, d'ici octobre 2014, d'un nouvel atelier de maintenance entièrement fermé et le remplacement progressif (entre l'été 2013 et janvier 2015), des 19 rames actuelles - les X72500 bruyants - par 15 Regiolis nouvelle génération. « Des installations éco-durables », a insisté Nicolas Beaumont, chef de projet Regiolis au technicentre Normandie. L'ensemble des impacts environnementaux ont en effet été pris en compte : « L'optimisation de la consommation d'énergie, la gestion des rejets atmosphériques, l'insertion architecturale du projet dans son environnement et la réduction des émissions sonores », a-t-il énuméré, plans à l'appui.

Question bruit, il a rappelé que des mesures des niveaux sonores ont été réalisées et démontrent une différence significative : 76 décibels actuellement contre 70 avec les futurs Régiolis voire 62 en mode électrique. Il a aussi souligné la création de deux voies électrifiées pour le préconditionnement des trains, c'est-à-dire l'activité la plus bruyante dénoncée par les riverains.

Des riverains peu convaincus
Toutes ces démonstrations n'ont cependant pas réussi à convaincre tout l'auditoire. Certains souhaitant un projet qui aille plus loin. « Pourquoi ne pas électrifier toute la gare ? » a demandé un habitant. « Et le bruit pendant la durée des travaux ? N'est-il pas interdit de construire un atelier de maintenance en pleine ville aujourd'hui ? » a poursuivi une femme circonspecte, dans l'assemblée. Autant d'interrogations auxquelles SNCF et Région se sont appliqués à répondre.

Après deux heures de débat, le maire Daniel Caruhel a finalement rappelé, à tous, la chance d'un tel investissement pour Granville. « C'est un beau projet porteur d'avenir », ont même souligné la Région et la SNCF. D'une part, parce qu'« il assure la pérennité de la ligne pour vingt ans ». D'autre part parce qu'« il est générateur d'emplois. Il va permettre la création d'une douzaine d'emplois directs pour la maintenance dont des nouvelles embauches et une vingtaine induits avec la sous-traitance », a noté Pierre Mouraret.

source http://www.granville.maville.com/actu/a ... 7_actu.Htm
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 22 Oct 2012 13:30

L'Alsace, 19 octobre
Nucléaire Un train de déchets suisses a transité par l’Alsace

Un train de déchets nucléaires hautement radioactifs, retraités à La Hague, a transité hier matin par l’Alsace avant de se rendre en Suisse.

Les trois wagons de déchets tractés par deux locomotives sont arrivés à Mulhouse à 9h45 avant de se diriger vers Bâle. Ce convoi n’a pas fait l’objet de manifestation des opposants au nucléaire.

Les déchets retournés en Suisse sont issus de combustibles des cinq centrales nucléaires helvétiques qui ont servi à produire « l’équivalent d’environ 12 ans de consommation électrique d’une ville comme Zurich », a précisé le groupe nucléaire français Areva.

Ces déchets renferment certes la quasi-totalité de la radioactivité des combustibles mais ils sont vitrifiés et transportés dans une « forteresse roulante », dans des emballages métalliques de 40 cm d’épaisseur, selon Areva. « Ce 8e transport porte à 308 le nombre de conteneurs retournés depuis 2001, soit 71% du total des conteneurs de déchets vitrifiés à retourner », a ajouté Areva qui a jusqu’à fin 2015 pour tout renvoyer en Suisse. La loi oblige le groupe à renvoyer les déchets dans leur pays d’origine. Les déchets sont destinés au site d’entreposage provisoire de la société Zwilag (Zwischenlager Würenlingen AG), une entreprise qui appartient aux sociétés exploitantes des centrales suisses, à Würenlingen, dans le nord du pays.

Près de 11000 « conteneurs » de déchets vitrifiés sont actuellement entreposés à La Hague, dont 3% sont issus de combustibles étrangers.

Le retraitement consiste à séparer les différentes matières contenues dans les combustibles qui sortent des centrales nucléaires afin, selon Areva, de réduire le volume des déchets produits.

Le groupe nucléaire affirme extraire 4% de déchets ultimes vitrifiés et 96 % de matières « recyclables », plutonium et uranium, avec lesquelles sont fabriqués de nouveaux combustibles. Mais selon les écologistes ces derniers marchent moins bien, sont plus polluants et peu utilisés.

Après la catastrophe de Fukushima, la Suisse a décidé de sortir du nucléaire d’ici 2034. Les cinq réacteurs nucléaires, situés dans le nord-ouest du pays, doivent être mis hors service au bout de 50 ans d’exploitation. la plus ancienne, celle de Beznau dans le canton d’Argovie a été mise en service en 1969, huit ans après celle de Fessenheim.

Source http://www.lalsace.fr/actualite/2012/10 ... r-l-alsace
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 22 Oct 2012 13:47

La Provence, 10 octobre
À la chasse aux voyous du rail

Les agents de la surveillance générale de la SNCF sillonnent chaque jour gares, trains, voies et dépôts pour les sécuriser

En patrouille, les agents espèrent l'interpellation en flagrant délit de voleurs ou de tagueurs qui polluent les sites SNCF.

En quinze ans, il en a avalé des kilomètres de voies ferrées et parcouru des gares de long en large. Une vie en trains corail, TGV et TER, un parterre de rails comme repères et un ciel de caténaires pour horizon. Ni cheminot, ni conducteur, pas même contrôleur, Stéphane Valente est dirigeant de proximité à la surveillance générale (SUGE) de la SNCF. Tout comme les 25 autres agents qu'il chapeaute en Vaucluse, ni flics ni gendarmes, ils font pourtant la police parmi le flot d'usagers qui déferlent quotidiennement sur le réseau. Entre prévention (quand la tenue estampillée sûreté ferroviaire suffit souvent à dissuader) et répression (lorsqu'il faut parfois sortir le bâton de défense, les menottes et la bombe lacrymo, voire plus rarement leur pistolet), ces agents veillent sur les gares et les trains. Ils ont également à l'oeil les sites stratégiques régulièrement sujets aux vols et dégradations diverses (voir ci-dessous).

Ce matin-là, Stéphane Valente embarque dans le Avignon-Tarascon de 8h40 avec trois membres de son équipe. Ils ont déjà effectué plusieurs allers-retours, ils en font en moyenne six dans une matinée sur l'ensemble du réseau vauclusien. "Il y a des créneaux sensibles, le 6h-9h et le 16h-19h, note le dirigeant qui remplit ici une mission "d'accompagnement". Tout comme nous savons qu'en gare centre d'Avignon il faut du bleu de 16 h jusqu'à la fermeture à minuit, parce qu'il y a des dealers et des clochards".

Au quotidien, les contrôleurs sont leurs yeux et leurs oreilles. "Grâce à eux, on prend la température", glisse Stéphane Valente. Justement, à Tarascon, un employé de la gare lui fait part de la présence d'un individu suspect aux abords de l'établissement qui se montrerait insistant à l'encontre des femmes. Des jeunes seraient également venus invectiver les agents, les insulter. Hélas habituel sans être banalisé.

"Les contrôleurs sont notre principale source d'informations, poursuit-il. Ils font remonter des problèmes qui orientent nos missions et certaines opérations pour lesquelles nous pouvons être amenés à décaler nos horaires de travail. Comme en gare de Sorgues où depuis plusieurs semaines, il y a des tags et des incivilités à répétition". Un déplacement à Sorgues est d'ailleurs prévu l'après-midi même afin de tenter une énième médiation avant la sanction.

Le Graal, c'est bien sûr l'interpellation en flagrant délit de fauteurs de troubles coutumiers des outrages et autres menaces à l'encontre du personnel ou des voyageurs. Mais elle est délicate. Dans les cas les plus graves, lorsque sont exercées des violences sur le personnel ou les usagers, les mis en cause sont remis aux gendarmes ou aux policiers pour des suites judiciaires.

Dans les trains, il faut également lutter contre le voyage sans billet "le sport national", du propre aveu des agents de la SUGE. Sur certains trains seuls 15 % des usagers auraient payé leur ticket... Et les litiges que cela engendre immanquablement avec les contrôleurs, les agents de la SUGE les désamorcent ou les sanctionnent lorsqu'ils dégénèrent.

"Nous avons nous-même certains pouvoirs de police judiciaire pour relever des infractions", précise Stéphane Valente qui sait bien qu'en gare, tous les délinquants ne restent pas à quai... "Dans les petites, lorsqu'il y a moins de monde, on assiste plus facilement à des déviances de comportement et dans les grandes lorsqu'il y en a beaucoup, les délinquants savent qu'ils peuvent y trouver des sources de revenus en se livrant à des vols à la tire, du racket ou des vols avec violences", analyse l'agent. "Dans les gares et les trains, c'est ainsi, les gens se croisent et cela génère tensions et convoitises". Cette petite délinquance, il n'hésite pas à dire qu'elle "gangrène le quotidien des cheminots et des voyageurs". Dans cette lutte, leur calme et leur savoir-faire sont aussi des armes redoutables. Du col blanc qui refuse un contrôle en première classe au jeune qui fume, écoute la musique à fond dans un wagon, les pieds sur les sièges, il faut souvent dialoguer avant que la fermeté finisse par être la seule des réponses.

Source http://www.laprovence.com/article/avign ... us-du-rail
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 22 Oct 2012 14:32

La Presse, 17 octobre
VIA Rail ne peut se passer de subventions

En dépit de la popularité des trains touristiques dans l'Ouest canadien et de la forte clientèle dans le triangle Montréal-Ottawa-Toronto, VIA Rail ne pourra jamais se passer de subventions.

«On peut le rêver, mais il faut être réaliste, a déclaré le président et chef de la direction de VIA Rail, Marc Laliberté, dans une entrevue avec La Presse Affaires hier, en marge du Sommet du rail du Canada 2012. Il y aura toujours un montant de subventions qui viendra du gouvernement. Je ne pense pas qu'il y ait dans le monde un service de trains qui ne soit pas subventionné d'une manière ou d'une autre.»

VIA Rail offre un service en régions éloignées fortement déficitaire. L'année dernière, ces services n'ont transporté que 109 000 voyageurs, ce qui a engendré une perte de 45 millions de dollars. Les deux trains long-parcours, le Canadien entre Toronto et Vancouver et l'Océan entre Montréal et Halifax, n'ont fait guère mieux. Ces services ont généré une perte de 81 millions de dollars pour 243 000 voyageurs.

L'ensemble du corridor qui s'étend de Québec à Windsor a aussi généré des pertes, soit 135 millions de dollars, mais, au moins, ces services ont transporté 3,8 millions de voyageurs.

Selon M. Laliberté, VIA doit viser l'équilibre budgétaire dans le corridor ainsi que dans les liaisons long-parcours pendant la saison touristique.

«On pourrait penser que les trains sont suffisamment bondés pour être en mesure de compenser les coûts d'exploitation, a-t-il déclaré. Est-ce que ça va compenser tous les coûts, les coûts en capital, les investissements chaque année? Pas nécessairement, mais on peut se rapprocher d'un break-even opérationnel.»

Il a affirmé que VIA avait commencé à agir, notamment en ajustant les fréquences il y a quelques mois. La société a également réduit de 15% ses postes de cadres et a éliminé 200 de ses postes syndiqués.

M. Laliberté voudrait limiter le financement de l'État en ayant recours à des sources supplémentaires de financement.

«Dans le monde entier, nous constatons un intérêt croissant dans les marchés financiers pour des investissements dans l'infrastructure liés au rail voyageur», a indiqué M. Laliberté dans un discours prononcé au cours du Sommet du rail.

Il a rappelé que les plus grandes caisses de retraite de l'Ontario, Teachers et Omers, avaient investi 3,4 milliards pour une concession de 30 ans liée à un tronçon entre Londres et le tunnel sous la Manche. Il a toutefois souligné que cet investissement était intéressant parce qu'on parlait de trains fréquents et très rapides. Or, la grande vitesse n'est pas encore au rendez-vous au Canada, même dans le triangle Montréal-Ottawa-Toronto.

M. Laliberté a toutefois noté que la très grande vitesse ne s'était pas implantée du jour au lendemain, même en France.

«Il faut commencer quelque part, a-t-il déclaré à La Presse Affaires. Il faut y aller graduellement en réduisant le temps de trajet.»

Source http://affaires.lapresse.ca/economie/tr ... ntions.php
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 22 Oct 2012 14:37

tout-metz.com, 17 octobre
La Gare de Metz modernisée à l’horizon 2015

La SNCF et le Réseau Ferré de France ont lancé officiellement le chantier de modernisation ferroviaire de la Gare de Metz ce mardi 16 octobre 2012.

Le projet comprend l’aménagement de deux nouveaux quais, de nouveaux aiguillages et doit rendre les voies circulables dans les deux sens.

Pour présenter le nouveau chantier qui durera trois ans, le Directeur régional de la SNCF, Alain Autruffe et le Directeur régional de Réseau Ferré de France, Philippe Laumin, accueillaient le Préfet de Moselle Nacer Meddah, le Maire de Metz Dominique Gros et le Président de Metz Métropole, Jean-Luc Bohl.

Ce grand chantier devrait améliorer la capacité de circulation de la Gare de Metz, pour répondre à la croissance de fréquentation constatée ces dernières années. Pour ce faire, rien n’est simple. Il va falloir ouvrir deux nouveaux quais dans la Gare. Ceux-ci permettront de faire circuler plus de trains et d’accueillir plus de voyageurs.

Les nouveaux quais seront adaptés pour être accessibles aux personnes à mobilité réduite (avec ascenseurs et escaliers mécaniques).

Pour fluidifier la circulation des trains, les voies devraient pouvoir être empruntées dans les deux sens, à l’issue des travaux. Aujourd’hui, les trains doivent passer par deux points d’accès s’ils veulent changer de direction. A terme, les itinéraires des trains seront modifiés, particulièrement sur l’axe entre Montigny-lès-Metz et le nord de la Gare.

Enfin dernier changement prévu, de nouveaux aiguillages permettront aux trains d’augmenter leur vitesse d’approche, en passant de 30 km/h à 60 km/h. Si ce point ne semble pas très clair pour les usagers, il se traduit par des départs et arrivées plus rapides et donc de l’espace dégagé pour les autres trains.

Du même coup, le poste d’aiguillage actuel sera modernisé et totalement informatisé. Pour l’heure, il est géré manuellement et passera à un système numérique qui devrait faciliter le processus.

Les invités à l’inauguration du chantier ont pu assister à une soudure d’aiguillage, et même s’amuser à en actionner un à la main, avec le système existant aujourd’hui et qui sera remplacé d’ici 2015.

Le projet en quelques chiffres
Trois ans donc de désagréments à prévoir pour les usagers, notamment des ralentissements des trains qui pourront être fréquents sur les deux premières années des travaux. Le Directeur régional de Réseau Ferré de France, Philippe Laumin, assure que « les travaux devront être visibles le moins possible » pour les clients.

La fin du chantier est prévue pour mars 2015, date de mise en service des nouveaux dispositifs.

Le chantier fera travailler 150 personnes, à raison de 900 000 heures de travail sur les trois ans. Le budget global du projet est de 133,17 millions d’euros, financés ainsi :
- 23,39 millions d’euros par la Région Lorraine
- 33,42 millions d’euros par l’Etat
- 76,36 millions d’euros par le Réseau Ferré de France.

Le projet comprend la mise en œuvre de 24 nouveaux aiguillages, 76 nouveaux signaux et 60 poteaux de traction électrique.

Le Directeur Régional de la SNCF, Alain Autruffe, a rappelé que la fréquentation de la gare avait augmenté de 54% en 10 ans, et qu’il fallait s’attendre à la voir se développer encore plus sur les années à venir.

« Ce chantier est à mettre en regard des travaux de la Gare de Luxembourg », a également ajouté Alain Autruffe.

Cette modernisation devrait donc améliorer également la mobilité transfrontalière.

Le Préfet Nacer Meddah a, quant à lui, souhaité s’exprimer en tant que « voyageur occasionnel ».

« Je sais qu’en tant qu’usager je vais devoir m’attendre à des désagréments durant les années à venir. Les transports en commun sont essentiels dans le quotidien de nombreuses personnes. Le RFF et la SNCF doivent être très attentifs envers ceux qui empruntent les transports en commun. »

Après ce rappel, le Préfet a félicité les instances concernées par ce projet et ce qui devrait en découler.

La SNCF et le Réseau Ferré de France entament des travaux de modernisation ferroviaire à la Gare de Metz, ce mardi 16 octobre 2012. La mise en service des nouveaux dispositifs est programmée en mars 2015.

Source http://tout-metz.com/travaux-modernisat ... 15-848.php
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar willemijns » 22 Oct 2012 14:44

Flights from Toronto, Canada (all airports) to Vancouver, Canada (YVR)
Non-stop flights: 20–21 per day, 5h 5m duration

merci google

donc toronto vancouver 5h 5m en avion... en TGV virtuel c'est minimum 15/17h en liaison directe le vent dans le dos...
willemijns
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Re: Revue de presse

Messagepar Didier 74 » 22 Oct 2012 16:36

L'Est Éclair, 16 octobre
La gare de Romilly à toute vapeur !

Romilly-sur-Seine - SAMEDI 27 OCTOBRE - L'association Ajecta de Longueville (77) organise un voyage dans le temps à bord d'un train à vapeur à destination de la gare de Romilly

Attention, un événement à ne pas manquer samedi 27 octobre à Romilly. Le train spécial, tracté par la 141TB407, partira de la gare SNCF de Longueville, en Seine-et-Marne, vers 11h. Il s'engagera sur la ligne 4 pour un trajet d'environ 40 km passant par Nogent-sur-Seine. L'arrivée à Romilly-sur-Seine est prévue vers 12 h 30.
À l'origine de cette aventure ferroviaire, l'Association de jeunes pour l'entretien et la conservation des trains d'autrefois (Ajecta), établie depuis 1971 au dépôt de Longueville, en Seine-et-Marne. Elle sauvegarde et restaure du matériel roulant ferroviaire et gère sur le même site un Musée vivant du chemin de fer.
Pour la deuxième ville de l'Aube, la venue sur ses terres d'une locomotive à vapeur, c'est l'assurance d'un vrai et grand rassemblement populaire aux abords de la gare.
Pour les chanceux qui pourront prendre place dans le convoi, ce sera bien sûr l'occasion de parcourir la célèbre « ligne 4 » au-delà de Longueville, lorsqu'elle redescend des plateaux de la Brie pour suivre la vallée de la Seine sur son trajet champenois.
La ligne 4 est chère au cœur des amateurs de train car c'est l'un des derniers grands itinéraires ferroviaires français à double voie non encore électrifié.
Si la signalisation mécanique et les poteaux télégraphiques ont aujourd'hui disparu, au moins dans sa première partie, sa personnalité et son ambiance sont toujours là.

Une ligne fermée aux voyageurs en 1950
Cette ligne ferroviaire, ouverte de Montereau à Troyes - une centaine de kilomètres - le 10 avril 1848, par la Compagnie du chemin de fer de Montereau à Troyes, fut reprise par la Compagnie des chemins de fer de l'Est le 17 septembre 1853.
Cette ligne, qui comportait cinq gares et deux haltes, fermée au trafic voyageur depuis 1950, vient de rouvrir au trafic marchandise et sera donc parcourue, pour la première fois depuis longtemps, par un train de voyageurs.
Cette ligne Longueville - Romilly est un tronçon de la ligne 4, le grand itinéraire Paris-Mulhouse desservant Troyes, Chaumont et Belfort. Une ligne qui est restée jusqu'à la fin des années 60 un bastion de la vapeur.
C'est aussi de la gare de Troyes qu'en septembre 1975 est parti le dernier train à vapeur de France.
Ce n'est donc pas un hasard si l'Ajecta, cherchant un lieu de remisage pour des locomotives, s'est installée à Longueville en 1971, le long de cette ligne ferroviaire.

Pour en savoir plus
Un voyage au temps de la vapeur, samedi 27 octobre.
Des places sont encore disponibles pour cette sortie organisée par l'Ajecta de Longueville.
Pour vous inscrire, téléphoner au dépôt de Longueville : Tél. 01 64 08 60 62.

Site internet : www.ajecta.org.

Source http://www.lest-eclair.fr/article/a-la- ... ute-vapeur
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 22 Oct 2012 16:56

Belga, 16 octobre
La ponctualité des trains meilleure en septembre

La ponctualité des trains s'est améliorée au mois de septembre 2012 par rapport à août 2011, a annoncé mardi Infrabel, le gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire belge.

La ponctualité des trains (avant neutralisation) était de 87,5% en septembre, contre 86,5% en septembre 2011. Beaucoup moins de trains ont été supprimés en septembre: 1.271 contre 2.124 un an auparavant. Dans la plupart des cas (45,1% et 45,6%), la SNCB était responsable des retards et suppressions de trains. Dans 32,6% des cas, des tiers étaient responsables des retards. Enfin, Infrabel était responsable dans 17,7% des cas des retards. Les causes de retard les plus importantes étaient: les avaries au matériel roulant, les avaries à la signalisation, les incidents sur les réseaux étrangers, les mouvements voyageurs et enfin les heurts de personnes.
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 24 Oct 2012 22:19

Le Dauphiné Libéré, 24 octobre
Ces antennes-relais qui vont fleurir le long des voies ferrées

A Érôme, l’antenne relais est prévue le long de la voie ferrée à une petite centaine de mètres de l’église. Ce que ne comprennent pas les habitants.
A Érôme, l’antenne relais est prévue le long de la voie ferrée à une petite centaine de mètres de l’église. Ce que ne comprennent pas les habitants.

Érôme au nord de Tain, ville de passage par excellence : le Rhône la RN7... et la voie ferrée. C’est cette dernière qui inquiète. Ou plus précisément un projet de RFF qui a mandaté l’entreprise Synérail pour implanter des antennes relais de téléphonie mobile le long des rails.

« Ne pas défigurer le village »
Apprenant il y a peu la nouvelle, le village s’est éveillé bougon, et s’est retrouvé en partie – une centaine de participants – en réunion publique vendredi. Les habituels détracteurs des antennes, foi d’arguties sanitaires et rapports OMS dans leur pochette, s’y étaient invités. Comme Alain Gay, président de la Fédération des riverains d’antennes relais : « Elles sont surtout là pour permettre aux voyageurs de téléphoner sur tout le trajet. Or, téléphoner dans un train est beaucoup plus dangereux, le métal renvoie les ondes à l’intérieur comme des balles de caoutchouc. Et pour les territoires traversés, les rayons augmentent dès qu’un train est en approche ».

A Érôme, le maire Dominque Genin assure, lui, « ne pas être dans l’opposition systématique face aux antennes, mais déplore la pollution visuelle ». Et pour cause : sur la carte postale de sa commune, il deviendrait difficile de ne pas voir le mât placé à une centaine de mètres de l’église : « Il ne faut pas défigurer le centre du village, non plus ! ». Le préfet étant l’unique décideur sur ce dossier, celui de la Drôme a reçu un courrier du maire éromain. Et Dominique Genin rencontrait à nouveau hier les tenants de Synérail pour négocier un déplacement de l’émetteur à la sortie du village. Le type de démarche qui attend probablement de nombreuses communes puisque ces antennes devraient fleurir tous les 5 km.

Source http://www.ledauphine.com/drome/2012/10 ... es-ferrees
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 29 Oct 2012 17:04

Sud Ouest, 27 octobre
Périgueux (24) : la gare de Saint-Georges transformée en serrurerie

Jacques Dubois a acquis le bâtiment pour y transférer son magasin situé rue Gambetta dès janvier 2013. Dans le quartier, la nouvelle est plutôt bien accueillie.

L'artisan a acquis la gare pour un montant de 100000 euros et il a engagé la même somme pour les travaux.

En janvier 2013, la gare de Saint-Georges à Périgueux ne sera plus qu'un souvenir. À la place, ouvrira la serrurerie de Jacques Dubois. Aujourd'hui situé au 18, rue Gambetta, le magasin Fichet Point Fort fermera en décembre et sera transféré au 47, route de Lyon. Les travaux de réfection du bâtiment sont en cours.

Jacques Dubois passait matin et soir devant le panneau annonçant la vente. Il était alors à la recherche d'un emplacement pour son magasin plus pratique que le centre-ville, où il n'était que locataire des lieux et où ses clients ont parfois des difficultés à se garer. Le bâtiment est en bon état, sa taille correspond à ses besoins, sa position, en retrait d'une route passante, le rend très visible et particulièrement accessible.

Au printemps dernier, il téléphone à la SNCF pour faire une proposition. En juin, il acquiert le bâtiment de 208 m2, avec un peu de terrain, pour un montant de 100000 euros. Avec les travaux, l'opération lui coûte 200000 euros. Le parking devant la gare appartient à la Ville, mais la bande de terrain plantée d'arbres à gauche permettra à ses clients de se garer.

« Ça fera un peu de monde »
Lui-même originaire de Saint-Georges, Jacques Dubois semble heureux de donner une seconde vie au bâtiment : « Il y a un côté sentimental dans cette acquisition. Plus jeune, j'ai pris le train à cette gare. On va lui donner un nouveau ''look'', le rafraîchir, et ça va permettre de contribuer à l'animation de cette zone. » Pour l'instant, l'artisan a projeté d'aménager le rez-de-chaussée en magasin, mais il ne sait pas encore à quoi il destinera l'étage.

Du côté des riverains, la nouvelle a été plutôt bien reçue. Surpris du fait que ce soit une serrurerie, ils n'en sont pas moins satisfaits de voir un commerce s'installer. « Ça fera un beau magasin, et un peu de monde, commente une riveraine. Une épicerie ou un boucher, ç'aurait été mieux, mais un commerce, pour animer le quartier, déjà, c'est bien. » Une autre, dont la maison jouxte le bâtiment, est soulagée qu'il soit enfin vendu : « Les maisons à l'abandon, c'est pas bon pour l'hygiène. J'espère juste que les clients ne viendront pas se garer devant chez moi. » Une autre encore salue l'arrivée du serrurier, mais remarque que cette zone manque de services médicaux ou paramédicaux ; elle aurait aimé qu'un centre de soins vienne remplacer la gare.

Quant à la gare elle-même, elle n'est déjà pour beaucoup qu'un « souvenir ». Même si certains d'entre eux y sont attachés et évoquent l'époque où elle était encore en service avec un brin de nostalgie, tous semblent avoir accepté et préparé sa disparition, comme à la pharmacie des Cébrades : « Il faut être raisonnable, il y a très peu de personnes qui montent à cet arrêt. »

La halte SNCF est conservée
De fait, le trafic à Saint-Georges est résiduel. Ce n'est plus qu'une halte SNCF sur le trajet Périgueux - Agen. Le train s'arrête en tout cinq fois et il prend deux passagers en moyenne par jour. Depuis lundi, à cause de travaux sur la ligne ferroviaire, l'arrêt n'est plus desservi. Mais selon la direction de la communication de la SNCF, à compter du 1er février 2013, il le sera à nouveau.

Par ailleurs, un projet de navette ferroviaire desservant l'agglomération dans les prochaines années est en cours d'élaboration, mais a priori, aucun arrêt à la gare de Saint-Georges n'est prévu.

Source http://www.sudouest.fr/2012/10/27/la-ga ... 7-1980.php
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 29 Oct 2012 17:14

Sud Ouest, 26 octobre
Une nuit sur les rails

Un chantier de réfection des voies sur cette ligne est en cours jusqu'au 30 novembre. Reportage auprès de ces travailleurs qui œuvrent quand tout le monde dort.

Il est 22 heures, mardi soir, sur le parking de la petite gare de Puyoô, les allers et venues se multiplient. Personne n'est pourtant venu pour attraper le dernier train qui doit passer aux alentours de 22h30.

Tous ces hommes s'apprêtent, en réalité, à débuter leur « journée » de travail. L'ancien appartement du chef de gare, transformé depuis un bon moment en bureau, grouille de personnel. Ouvriers SNCF ou d'entreprises spécialisées, chefs de chantier, maîtres d'œuvres et d'ouvrage, ils sont là pour recueillir les dernières recommandations avant de se rendre sur les chantiers de la nuit. Pour ces travaux, RFF (Réseau ferré France) le financeur a mandaté la SNCF pour la maîtrise d'ouvrage.

Depuis le 15 octobre et jusqu'au 30 novembre, ces travailleurs de l'ombre qui viennent parfois de très loin s'activent pour rénover les voies entre la petite commune béarnaise et sa grande sœur des Landes. Au total, 8 000 traverses seront changées. Pour ces professionnels, cela correspond seulement à un « petit » chantier. Pour le profane, c'est un peu un monde parallèle qui va s'ouvrir cette nuit-là sous ses yeux.

L'attente des « dépêches »
Peu avant 23 heures, sur la commune de Mimbaste, près d'une cinquantaine d'hommes sont présents sur les rails. Les impressionnantes machines sont encore sagement rangées sur le bas-côté des voies. Nicolas Beaumont, maître d'œuvre de la SNCF et chef du chantier, comme tous les ouvriers attend les « dépêches » pour s'assurer que l'électricité est bien coupée et que les trains sont stoppés sur la ligne.

Une fois ces indispensables papiers arrivés, le travail peut commencer. Les machines prennent place sur les voies. Par chance, ce soir, le temps est clément. « En fin de semaine dernière, c'était terrible mais quelque soit la météo nous sommes là », explique le responsable. Comme chaque nuit, 200 traverses doivent être changées. Arrivé en fin de vie, le bois est remplacé par du béton. « Il faut compter quarante ans d'espérance de vie pour les traverses sur des voies à forte circulation, explique Jean Tolosa, directeur délégué des opérations à la SNCF. Entre Dax et Puyoô, c'est un peu plus. » Et quand on s'interroge sur cette rénovation un peu tardive, la représentante de RFF met en avant les chiffres. « Entre 2008 et 2015, RFF investira 13 milliards pour son plan de modernisation. Sur la zone du 64, en comptant la rénovation des gares, on atteint 240 millions pour les seules années 2012 et 2013. »

La voie défigurée
Jeune ou un peu plus expérimentée, l'équipe entièrement masculine se met à l'œuvre. Après une préparation quasi manuelle, il faut d'abord retirer le ballast avec « la poutre ». Derrière les machines de remplacement des traverses (MRT) s'actionnent. L'une retire, l'autre remplace. Entre les deux une grande pelle positionne les éléments nouveaux et stocke les anciens. Vers minuit, la voie n'a plus rien de celle qu'on connaît habituellement. Le ballast forme des tas. Les machines et les hommes, qui s'affairent à remettre les pièces métalliques, forment un spectacle étonnant dans la brume qui s'épaissit. Les habitants de Mimbaste, sans doute tenus en éveil par le bruit, n'imaginent sûrement pas ce qu'il se passe en bas de chez eux. Vient cette fois le tour de la bourreuse. Vingt-six mètres de long, la machine est gigantesque. Sous la conduite d'un ouvrier expert, elle lève les voies puis plonge dans le ballast pour le compacter et faire tenir les traverses. Sur le début du chantier, la voie reprend son allure normale.

Les travailleurs de la nuit, eux, sont loin d'avoir fini pour que le lendemain personne ne se doute, finalement, du travail qu'ils ont fourni.

Dax-Pau : un chantier gigantesque
Lors de ce « petit » chantier qui est mené entre Dax et Puyoô, ce sont des travaux d'une tout autre ampleur qui sont également préparés. Ce chantier qui débutera le 7 janvier prochain jusqu'en mars 2014 est destiné à remplacer l'ensemble des composants (traverses, ballast, et rails) de la voie entre Dax et Pau. Pour ces travaux, deux trains usine qui mesurent au total 12 kilomètres vont être utilisés. Les deux voies seront concernées sur 65 km. Les gares ne font pas partie du chantier puisque les trains usine ne peuvent y entrer. Ces travaux auront lieu de nuit sur la voie 1 de janvier à octobre 2013 puis sur la voie 2 d'octobre à mars 2014. Ce chantier « en suite rapide » fera intervenir environ 300 personnes. Actuellement, les travaux concernent donc la préparation de cet ouvrage et consiste notamment en des sondages ou le déchargement des rails d'une longueur de 400 mètres. Ces travaux n'auront pas un impact direct sur le nombre de trains en circulation. Les derniers TGV et La Palombe (le train de nuit qui relie Hendaye à Paris) pourront circuler aux heures normales. En revanche, le trafic sera ralenti sur certaines zones, les trains devant circuler à 40 km/h au lieu de 120. Cela entraînera un différentiel de 14 minutes sur les trajets.

1000
C'est le nombre de kilomètres de voies qui seront rénovées de 2008 à 2015. Avant, Réseau ferré de France en rénovait 500 km/an. Entre Dax et Puyoô, 8 km étaient concernés.

8000
C'est le nombre de traverses remplacées en Dax et Puyoô. Tout est passé au béton désormais.

2015
C'est la date estimée pour le lancement des travaux sur la ligne Oloron-Bedous. Financés par le Conseil régional, ils coûteront 120 millions d'euros.

14
C'est le nombre de minutes en plus qu'il faudra compter pour relier Dax et Pau en train à partir de janvier 2013.

Source http://www.sudouest.fr/2012/10/26/une-n ... 9-3350.php
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 29 Oct 2012 18:54

Le Monde, 25 octobre
A la SNCF, le tweet détrône le haut-parleur

Le train régional pour Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), départ prévu à 11h05, reste obstinément à quai. La SNCF ne semble pas s'en émouvoir. Les passagers qui ont pris place à bord n'ont pas croisé de contrôleur et le haut-parleur n'a diffusé aucune annonce. Bientôt, le convoi s'ébranle en douceur, provoquant un certain soulagement dans les voitures.

Mais il s'arrête quelques minutes plus tard, et les passagers multiplient les signes d'impatience ou de résignation. Le contrôleur ne se montre toujours pas. De rage, un voyageur empoigne son téléphone portable et se connecte au réseau Twitter. En 140 signes, il dénonce les retards récurrents et l'absence de personnel de la SNCF.

Surprise, le râleur reçoit une réponse immédiatement ! Sous le pseudonyme @Conducteur_SNCF, Antoine, 24 ans, dont le métier consiste à convoyer des trains régionaux en Bretagne, demande posément au voyageur de lui fournir le numéro du train. A peine quelques minutes plus tard, toujours bloqué "en pleine voie", comme on dit en jargon ferroviaire, le passager apprend les raisons du retard et la durée prévisible de l'attente.

Le jeune conducteur, également auteur d'un blog (traincabview.wordpress.com), ne souhaite témoigner que sous son pseudonyme. Une recherche par mot-clé, "SNCF", "train" ou "contrôleur" lui permet de repérer les voyageurs dans l'embarras. "Les passagers s'interrogent sur les interruptions de trafic, le prix des billets ou les retards. Il est souvent possible, en consultant un site accessible au public, de leur fournir une réponse", explique Antoine. Un dialogue s'instaure alors, par réseau interposé, avec les clients, "qui finissent par me dire merci", précise le conducteur.

"CES PROPOS N'ENGAGENT QUE MOI"
D'autres employés, comme Jérémy, agent de signalisation qui tweete sous le pseudonyme @Agent_InfraSNCF, ou encore @SmileyTrains, conducteur en Ile-de-France, renseignent régulièrement les voyageurs sur les travaux qui ralentissent le trafic, les particularités des trains en circulation ou les incidents. Ces comptes personnels, où fusent à l'occasion des remarques plus ou moins futiles sur l'actualité politique, sportive ou people, sont rédigés en langage Internet et émaillés de smileys et autres "lol". Tous affichent en préalable la phrase rituelle : "Ces propos n'engagent que moi."

La SNCF ne peut plus ignorer ces internautes qui communiquent en son nom. La compagnie ferroviaire a choisi de laisser faire plutôt que d'interdire. Les cheminots, qui "s'expriment en leur nom propre", comme l'indique doctement le service de communication, ont le droit de mentionner la SNCF comme employeur mais ne peuvent parler officiellement à la presse. Tous les cheminots qui s'expriment sur Twitter refusent d'ailleurs de divulguer leur nom de famille.

La compagnie ferroviaire ne rechigne pas à utiliser cet outil de communication gratuit et performant. Michaël Fleurbaey, ancien contrôleur en Ile-de-France, a tweeté bénévolement pendant un an et demi. Repéré par le service de communication, il gère désormais le site Questions & réponses (questions.sncf.com), où officient six volontaires, spécialistes du rail.

Marc, 33 ans, contrôleur dans les TGV entre Paris et la Suisse, fait partie de ces quelques experts. Il a pour l'occasion créé sa propre adresse mail et répond, plusieurs fois par jour et sans jamais recevoir de rémunération, à des voyageurs qui s'inquiètent de ne pas voir passer le contrôleur, à ceux qui espèrent obtenir un remboursement, voire aux grincheux qui se scandalisent de l'âge de la retraite des cheminots. Son activité débordante lui vaut parfois d'être reconnu, dans un train, par un passager, car les experts ont leur photo sur le site de la SNCF Questions& réponses.

La RATP est confrontée au même dilemme. Plusieurs agents de la régie n'hésitent pas à parler directement au public. Cédric Gentil, 33 ans, conducteur du RER A, est un internaute prolixe. Auteur d'un blog sur le site du quotidien Libération (transport.blogs.liberation.fr), qui recueille chaque jour environ 1 500 visites, le conducteur dispose d'un compte Twitter très suivi et répond régulièrement aux sollicitations de la presse nationale. En ligne, il n'hésite pas à conseiller les habitués. "Certains passagers se demandent par exemple pourquoi il n'est pas possible de faire descendre du train un voyageur malade. Or, les agents ne sont pas médecins et sont souvent occupés lorsque se produit un incident", témoigne-t-il.

M. Gentil estime qu'il est de son devoir - tout aussi bénévolement que les cheminots - de faire bénéficier les voyageurs de quelques astuces. "Dans certaines stations, deux RER sont stationnés sur des quais différents. Pourquoi ne pas permettre aux gens de distinguer, à l'avance, quel train partira le premier ? Il leur suffit pour cela de comprendre des signaux en principe destinés aux agents", indique-t-il. Le conducteur regrette de ne susciter aucune réaction de sa hiérarchie, ni pour lui intimer de ne plus communiquer ni pour l'encourager. "Personne ne m'a jamais appelé", déplore-t-il.

Contactée, la direction de la communication de la RATP reconnaît qu'un "voyageur mieux informé est un voyageur plus serein". Dans cette logique, "si des initiatives individuelles peuvent permettre, à l'image du blog de Cédric Gentil, de faire comprendre avec pédagogie aux voyageurs le défi que suppose l'exploitation du réseau RATP, c'est plutôt une bonne chose", explique-t-elle.

Source http://www.lemonde.fr/mobilite/article/ ... ncf&xtcr=1
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 30 Oct 2012 15:36

L'Union, 29 octobre
La SNCF grandit, les usagers râlent

Deuxième compagnie ferroviaire au monde, la SNCF à 75 ans, parvient à croître malgré la crise et à se transformer tout en faisant face à l'arrivée progressive de la concurrence et… au mécontentement croissant des voyageurs.
« Comment transformer une crise en occasion de progrès, bref apprendre de nos difficultés : c'est devenu la marque de fabrique de l'entreprise », déclarait en septembre le PDG de la compagnie, Guillaume Pepy. Il venait de détailler le bilan des cinq années écoulées pendant lesquelles le groupe a vu son chiffre d'affaires progresser de 44% tout en stabilisant sa dette autour de 8,5 milliards d'euros.
Toujours au chapitre des bons points, la SNCF est parvenue à conforter sa position de leader sur différents marchés : la grande vitesse, dont elle détient 50% du marché en Europe, l'ingéniérie avec le groupe Systra, 2e mondial du secteur, ou encore les transports du quotidien via sa florissante filiale Keolis.
Mais l'entreprise a aussi vu, dans le même temps, le nombre des usagers mécontents augmenter, selon une enquête du magazine « Que Choisir » de novembre. Retards, ponctualité, tarifs, restauration, propreté à bord des trains… sont critiqués par les voyageurs. Guillaume Pepy invoque le fait que le réseau supporte un nombre croissant de passagers alors même qu'a été engagé un gigantesque programme de rénovation sur les voies.
Dans le détail, des disparités sont notables entre les voyageurs occasionnels et ceux qui utilisent le train tous les jours, dont le mécontentement est plus prononcé.
Consciente de cette dégradation, l'entreprise, qui a longtemps joué la carte du tout-TGV, a radicalement changé sa stratégie depuis cinq ans. Priorité est désormais donnée aux trains du quotidien et à l'Ile-de-France.
Le dirigeant reconnaît que l'entreprise n'a pas bien réussi à faire connaître l'ensemble de ses offres (tarifs Prem's, tarifs sociaux ou offerts par les régions) et qu'il s'agit là d'un chantier à venir. La SNCF s'est aussi engagée à baisser ses prix grâce à une politique ambitieuse de réduction des coûts. Sans attendre, elle prévoit de refondre sa gamme d'offres avec notamment le lancement de produits « Eco ». Dans un mois devrait être dévoilée la première rame de TGV low-cost, rebaptisé « TGV éco », dont le démarrage commercial est prévu pour le premier semestre 2013 et qui proposera, chaque année, un million de places à moins de 25 euros sur l'axe Paris-Lyon-Marseille-Montpellier.

Les grandes dates
- 1er janvier 1938 : création de la Société nationale des chemins de fer français pour une durée de 45 ans.
- 1940 : réquisitionnée, la SNCF effectue des transports pour le compte de l'occupant allemand, y compris de déportés. Mais de nombreux cheminots se distinguent dans le même temps par leurs actes de résistance.
- Années 50 : début de l'électrification du réseau
- 1955 : record du monde de vitesse sur rail à 331 km/h
- 1956 : suppression de la 3e classe dans tous les trains
- 1970 : dernière circulation d'une locomotive à vapeur. Mise en circulation des premiers turbotrains.
- 1971 : fin des subventions versées par l’État, à l'exception de quelques activités non rentables.
- 1975 : mise en service des premières voitures « Corail »
- 1981 : ouverture de la partie sud de la ligne à grande vitesse Sud-Est.
- 1983 : la SNCF change de statut et devient un Etablissement public industriel et commercial (EPIC), sous l'entier contrôle de l’État
- 1986 : près d'un mois de grève des cheminots qui réclament le retrait d'un projet de grilles de salaires
- 1987 : création de la marque TER (Train Express Régional)
- 1989 : ouverture du premier tronçon de la ligne à grande vitesse Atlantique entre Paris et Le Mans.
- 1990 : record mondial de vitesse sur rail à 515,3 km/h
- 1993 : ouverture du TGV Nord Europe entre Paris et Lille
- 1994 : lancement d'Eurostar, reliant Paris à Londres par le tunnel sous la Manche
- 1995 : trois semaines de grèves contre la réforme des régimes spéciaux de retraite
- 1997 : création de Réseau Ferré de France, propriétaire du réseau, qui récupère l'essentiel de la dette de la SNCF
- 1999 : lancement de la vente de billets sur internet
- 2001 : ouverture du TGV Méditerranée
- 2002 : les régions deviennent maîtres d'œuvre du transport ferroviaire. Elles perçoivent directement de l’État les budgets de fonctionnement
- 2006 : ouverture à la concurrence des lignes de fret nationales
- 2007 : record du monde de vitesse sur rail à 574,8 km/h. Mise en service du TGV Est Européen.
- 13 décembre 2009 : ouverture à la concurrence sur le transport international de voyageurs et le « cabotage » entre deux villes françaises pour un train en provenance ou à destination de l'étranger.
- 11 décembre 2011 : Mise en service du TGV Rhin-Rhône

Sources http://www.lunion.presse.fr/article/aut ... &xtmc=SNCF et http://www.lunion.presse.fr/article/aut ... &xtmc=SNCF
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 31 Oct 2012 18:40

Midi Libre, 30 octobre
A 75 ans, la SNCF continue de grandir

La SNCF : 75 ans et toujours jeune.

La vénérable institution issue du Front Populaire est devenue un groupe mondial en pointe, du TGV au transport urbain. Mais concurrencé.

Elle est née le 1er janvier 1938, par la volonté de la chambre de Front populaire et du gouvernement radical et socialiste de Camille Chautemps. La société nationale des chemins de fer français réunit alors sous la houlette de l’Etat quatre grands réseaux privés (PLM, Nord, PO-Midi et Est) et deux publics (Ouest-Etat et Alsace-Lorraine).

Plusieurs records du monde de vitesse
Aujourd’hui, "SNCF" fête ses 75 ans à Paris. Après avoir traversé une guerre mondiale dévastatrice, de multiples conflits sociaux et une contraction de moitié du réseau dont elle avait hérité, elle a multiplié les records du monde de vitesse (331 km/h dès 1955, 574 km/h en 2007), étendu massivement l’électrification et entamé la construction du premier réseau à grande vitesse d’Europe.

Évolution des missions
Mais au tournant de ce siècle, sa mission a profondément évolué. Jusqu’à 1997, la SNCF, c’était tout le chemin de fer français, des ponts jusqu’aux couchettes de trains. Un monopole quasi-total, RATP et quelques secondaires exceptés. Or voici que, cette année-là, la naissance de RFF lui a retiré la propriété des voies, ouvrages et quais, et l’attribution des sillons (espaces temporels de circulation des trains). Depuis 2006, son monopole de traction lui a échappé dans le fret, permettant l’arrivée de concurrents qui atteignent 25 % du marché. Une concurrence qui fut étendue en 2010 aux trains de voyageurs internationaux. Et cette année, une énième réforme va encore modifier son rapport avec RFF.

Délestée d'une partie de sa dette avec la création de RFF
Mais la limitation du périmètre de la SNCF en France a paradoxalement correspondu à son plus remarquable développement. Délestée d’une large partie de sa dette, transférée à RFF, la SNCF est devenue un groupe mondial et aux comptes équilibrés.

Succès du TGV et... des TER
Le succès de son TGV a été relayé par le succès, plus inattendu, de ses TER, renvoyant une toute autre image des lignes régionales si longtemps délaissées par la technocratie jacobine.

Plus : l’envolée de sa filiale Keolis sur les marchés du transport régional à l’étranger et du transport urbain (en France : Lyon, Orléans, Bordeaux..., en région : Alès, Narbonne, Arles) en fait un acteur universel.

Chiffre d'affaire : + 44 %
Sur les cinq dernières années, le groupe SNCF a vu son chiffre d’affaires bondir de 44 % tout en stabilisant sa dette à 8,5 md€. Il a conforté sa position de n° 1 sur la grande vitesse, dont il détient 50 % du marché en Europe, ou sur l’ingénierie avec Systra, n° 2 mondial du secteur.

Trafic de fret, le principal échec
Si son secteur de trains de fret est désormais son principal échec après avoir été jusqu’en 1975 son fer de lance, la force de son groupe de fret routier, lui, conserve une place déterminante dans le secteur.

Restructuration : RFF rattaché à la SNCF
Une société nationale de plus en vue. Le gouvernement va créer un gestionnaire d’infrastructures qui reprendra l’actuel gestionnaire du réseau, RFF, et qui sera rattaché à la SNCF "au sein d’un pôle public ferroviaire unifié", selon le ministre des Transports Frédéric Cuvillier. La réforme est présentée aujourd’hui.

"RFF ne sera pas perdant" assure le ministre des Transports
La SNCF voulait réintégrer l’infrastructure dans une holding commune, alors que RFF plaidait pour une véritable séparation des deux activités. Mais M.Cuvillier "s’inscrit en faux" contre l’idée selon laquelle RFF serait perdant. RFF sera absorbé par le gestionnaire d’infrastructures unifié avec la direction de la circulation ferroviaire, les cheminots de SNCF Infra (qui entretiennent le réseau pour le compte de RFF), soit 50 000 personnes. "Cette société publique nationale sera rattachée à la SNCF au sein d’un pôle public ferroviaire unifié", a dit le ministre.

Des enfants malades embarquent en TGV
Padern, Adèle, Tiphaine et Victor, atteints de neurofibromatose de type 1, vont vivre leur rêve pour les 75 ans de la SNCF. Grâce à l’association Kokcinelo et à la SNCF, ils vont conduire un TGV entre Montpellier et Lyon ce mardi, avec une vitesse de 300 km/h entre Manduel, près de Nîmes, et Grenay, du côté de Lyon.

Source http://www.midilibre.fr/2012/10/30/la-s ... 586137.php
Didier 74
 

Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar willemijns » 02 Nov 2012 12:58

> TER Centre : la SNCF lance des challenges à la fraude

un jeu dangereux ^^ tout le monde le sait, les clients qui se font griller sont tous doux comme des agneaux ;)
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 02 Nov 2012 15:35

Le Bien Public, 2 novembre
La SNCF est-elle sur de bons rails ?

Il y a 75 ans, la Société nationale des chemins de fer français est née d’une faillite : celle des six compagnies qui se partageaient le territoire (dont cinq privées), et qui avaient accumulé 30 milliards de francs de dette. C’était l’époque du Front populaire et du début des congés payés. De six éclopés, l’Etat avait réussi alors à faire une compagnie qui allait connaître un essor immédiat et de très grandes heures d’histoire… après les terribles années de la Seconde Guerre mondiale.

Trois quarts de siècle plus tard, le rail français a de nombreux atouts, parmi lesquels une industrie ferroviaire nationale performante et le train le plus rapide au monde. Mais le secteur est, à nouveau, grevé par une dette record de 32 milliards d’euros, qui s’aggrave chaque année d’1,5 milliard supplémentaire. Comme en 1937, les trains français sont au bord du déraillement.

Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports, a puisé dans les leçons de l’histoire pour présenter ce mardi, jour anniversaire de la naissance de la SNCF, une réforme qui doit permettre, comme en 1937, de redonner un « nouvel élan » au système ferroviaire. Il s’agit à nouveau d’un rassemblement autour d’un pôle unique : Réseau Ferré de France (RFF) sera rattaché à la SNCF pour éviter les doublons et les incohérences actuelles. RFF avait été créé en 1997 à la demande de Bruxelles pour bien marquer la différence entre l’exploitant (la SNCF) et le gestionnaire des rails. Objectif : ouvrir le réseau à la concurrence. Très vite, l’incohérence a pris le pas sur l’objectif initial et comme l’a souligné Frédéric Cuvillier, il faut parfois être « diplômé de plusieurs grandes écoles » pour y retrouver ses petits. Un exemple : la SNCF reste propriétaire des gares, mais RFF est devenu propriétaire des rails et des quais. Or, c’est sur les quais que la SNCF installe prioritairement ses systèmes d’information des voyageurs…

« On additionne les compétences »
La recette de 1937 – « On additionne les compétences » dixit Frédéric Cuvillier – est tentante, surtout pour un ministre socialiste qui ne cache pas qu’il s’oppose à la « déréglementation qui guette le ferroviaire ». Mais le gouvernement n’a plus les coudées franches comme celui du Front populaire. Il aura fort à faire pour faire avaler à la Commission européenne son projet de création d’un gestionnaire d’infrastructure unifié (GIU) rassemblant RFF et les services de la SNCF sous un toit SNCF. Il faudra, en tout état de cause, offrir de sérieuses garanties pour l’ouverture effective du réseau à la concurrence, en 2019.

Quant à la dette, qui avait été transférée en 1997 à RFF, en guise de cadeau de naissance, elle ne sera pas résorbée par un coup de baguette magique. Tout de suite après la création de la SNCF, en 1937, la nouvelle société avait supprimé 10000 km de lignes non rentables. Un chiffre qui revient à nouveau aujourd’hui : 10000 km de lignes sont utilisées par moins de dix trains par jour. Ces liaisons seront-elles épargnées ?

Records en tout genre
La SNCF se targue de nombreux records du monde de vitesse ou d’endurance et contrairement à ce que l’on croit, ils ne sont pas tous l’apanage du TGV.

* Le premier d’entre eux date des 28 et 29 mars 1955 : ces deux jours-là, deux locomotives tractant trois wagons, la CC 7107 d’Alstom et la BB 9004 de Jeumont-Schneider, ont atteint 331 km/h sur la longue ligne droite des Landes, entre Facture et Morcenx. Il a fallu redresser la voie après leur passage, tellement elle avait été déformée !

* Ce premier record a été pulvérisé le 26 février 1981 sur la ligne nouvelle Paris-Lyon, avec une pointe à 380 km/h. Jacques Ruiz était aux commandes du TGV ce jour-là.

* La construction du TGV-Atlantique a vu un nouveau record à 515,3 km/h, le 18 mai 1990, sur la ligne Paris-Tours, près de Vendôme. Le conducteur était Michel Massinon.

* Le 26 mai 2001, après la construction de la ligne nouvelle Lyon-Méditerranée, la SNCF bat un record inédit. Aux commandes de son TGV, Augustin Burgarella parcourt 1 067,2 km, entre Calais et Marseille, en 3 h 29 minutes et 55 secondes.

* Le dernier record en date tient toujours. Il a été établi par le Messin Eric Pieczak le 3 avril 2007 sur la nouvelle ligne à grande vitesse est-européenne, dans la Marne. « J’avais pour consigne de franchir 570 km/h, avec une tolérance maximum de + 5 km/h. Il était interdit d’aller au-delà. Nous avons atteint finalement 574,8 km/h », raconte le conducteur messin, entré à la SNCF le 4 février 1980. Le TGV du record circule toujours sur la ligne Paris-Metz et Paris-Strasbourg. « Mais il pourrait bientôt la quitter pour rejoindre la flotte Lyria entre Paris-Lyon et la Suisse. Il pourrait perdre dans la foulée l’inscription qu’il porte depuis 2007… »

Le réseau ferré français compte 30 000 km de lignes. C’est le deuxième d’Europe après le réseau allemand (34 000 km).

70% du trafic utilise 10% des lignes. Le tiers des lignes voit passer moins de dix trains par jour.

15000 trains circulent chaque jour en France, emportant 4 millions de voyageurs. 90% d’entre eux sont des usagers quotidiens (TER et Transilien).

1000 chantiers de rénovation et de modernisation sont menés chaque année, nécessitant une coordination entre Réseau Ferré de France, qui possède les rails, et la SNCF, qui fait rouler les trains.

Réseau Ferré de France emploie 1500 personnes, en majorité des ingénieurs. SNCF Infra, qui s’occupe de l’entretien des voies, a 35000 agents et la Direction de la circulation ferroviaire de la SNCF emploie 15000 personnes. Ces trois entités formeront le futur pôle ferroviaire unique pour la gestion du réseau, avec 50000 employés. Le pôle sera incorporé à la SNCF qui emploie par ailleurs 100000 agents dans sa fonction d’exploitant du réseau.

Sources http://www.bienpublic.com/actualite/201 ... bons-rails , http://www.bienpublic.com/actualite/201 ... t-a-ce-que et http://www.bienpublic.com/actualite/201 ... -de-lignes
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 02 Nov 2012 16:40

journaldemontreal.com, 1er novembre
Déraillement | Toronto Recours collectif de 10 millions $

ST. CATHARINES – Un recours collectif contre Via Rail au nom de douzaines de personnes blessées dans un déraillement de train qui a fait trois morts, en février 2012, à l’ouest de Toronto, a été approuvé par un tribunal de l’Ontario.

La poursuite d’une dizaine de millions de dollars vise aussi la compagnie Canadian National Railway Co.

Le train effectuait la liaison Niagara Falls-Toronto, le 26 février, lorsqu’il a déraillé, vers 15h30, près de Hamilton.

Allison Von Wallis, 19 ans, de St. Catharines, qui était passagère du train, a ajouté son nom au recours collectif lorsqu’elle a appris que le convoi dépassait apparemment la vitesse permise.

«Il allait quatre fois la vitesse maximale permise, a-t-elle avancé. C’est vraiment ridicule.»

Une femme de Niagara Falls et deux personnes du Québec dirigent la plainte.

Trois firmes d’avocats sont impliquées dans la poursuite. L’avocat Ted Charney a indiqué qu’il est déterminé à obtenir justice pour les personnes dont la vie a été bouleversée à la suite de l’accident.

Le recours collectif cherche à obtenir des indemnités pour des blessures physiques et psychologiques et des pertes de revenus, notamment, pour quelque 68 passagers.

Les trois morts étaient des employés de Via qui étaient dans la cabine de la locomotive.

Source http://www.journaldemontreal.com/2012/1 ... -millions-
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 02 Nov 2012 17:19

nicematin, 2 novembre
Les vols de câbles de la SNCF chutent de 50% grâce à un plan de prévention

Malgré de nouveaux actes de malveillance survenus jeudi, la SNCF estime que les mesures de prévention pour sécuriser les milliers de kilomètres de rails ont porté leurs fruits, les vols de câbles métalliques ayant diminué de moitié au premier semestre.

"C'est un résultat obtenu grâce aux nombreuses mesures prises pour lutter contre les vols", a déclaré vendredi un porte-parole de la SNCF à l'AFP.

La SNCF dispose désormais d'une vaste gamme d'outils, des hélicoptères de la gendarmerie aux alarmes mobiles avec vidéos, pour dissuader les arracheurs de câbles.

Alors qu'au premier semestre 2011, 2.026 vols ou tentatives de vols de métaux ont été enregistrés, pour les six premiers mois de l'année ce chiffre est ainsi retombé à 1.026, soit une chute de 49%, a dévoilé l'entreprise publique au lendemain d'un acte de malveillance sur un câble à fibre optique de la ligne à grande vitesse Paris-Lyon, qui a entraîné de fortes perturbations sur la circulation des TGV sur le sud-est de la France.

En 2010, la SNCF avait recensé plus de 3.300 vols et tentatives de vols de métaux.

"Les vols ont augmenté avec la flambée des cours du cuivre", explique une porte-parole de Réseau ferré de France (RRF). Le cours mondial du cuivre avait alors atteint un record à 10.000 dollars la tonne (plus de 7.700 euros) pour la première fois en février 2011.

En réaction, d'importantes mesures de prévention ont été prises depuis 19 mois. Car ces vols, produits en majorité sur des installations en exploitation, ont représenté en 2010 un préjudice de 30 millions d'euros pour Réseau ferré de France, et causé plus de 5.800 heures de retard des trains.

En février 2011, la SNCF a donc signé une convention avec la gendarmerie pour mieux sécuriser les 30.000 km de voies ferrées. Parmi les moyens mis en place, 150 heures de surveillance aérienne par des hélicoptères de la gendarmerie équipés de vision nocturne.

Des puces pour géolocaliser les câbles
Le mois suivant, le précédent gouvernement annonçait en outre un plan de 40 millions d'euros sur 18 mois pour surveiller les rails, dont 30 millions incombant à RFF.

Parmi les principales pistes étudiées, l'enfouissement des câbles en cuivre plus profondément sous terre, ou leur remplacement par des alliages comme la fibre optique.

"Ainsi, si les câbles en cuivre étaient visés, et qu'ils ont été remplacés par la fibre optique, cela peut permettre de dissuader les voleurs de recommencer", explique la porte-parole de RFF. 2.000 km sur les 15.000 km de rails électrifiés du réseau ont déjà été remplacés.

En outre, 300 agents supplémentaires ont été chargés d'assurer des tournées de surveillance, et un dispositif d'alarme mobile et autonome avec vidéo a été mis en place.

Ce n'est pas tout : RFF et la SNCF étudient également d'autres pistes.

"Nous cherchons à améliorer la coordination entre les services de l’État. Car nous avons observé que lorsque notre réseau est bien sécurisé, les vols de cuivre se répercutent ailleurs. Il faut donc remonter la filière de vente", indique RFF.

Enfin, RFF et la SNCF cherchent à développer des moyens innovants, parmi lesquels des puces permettant la traçabilité et la géolocalisation des câbles. "C'est un patchwork de solutions. On ne traitera pas de la même façon le réseau en zone urbaine et en zone rurale", souligne la porte-parole de RFF.

Jeudi, indépendamment du vol de câble à fibre optique sur la LGV Paris-Lyon, une installation de remplacement dans le nord de Paris a également été visée. En tout, plusieurs centaines de câbles ont été sectionnés, a indiqué la SNCF.

Source http://www.nicematin.com/france/les-vol ... 40017.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 03 Nov 2012 11:08

L'Alsace, 3 novembre
Le trafic ne tient qu’à un fil… de cuivre

Les cours du cuivre ont atteint des sommets historiques il y a un an, poussant des personnes sans scrupule à voler les câbles que l’on peut trouver un peu partout : signalisation ferroviaire, lignes téléphoniques…
Trente mille voyageurs ont été bloqués ou retardés, jeudi, par un acte de malveillance sur la ligne TGV entre Paris et le Sud-Est. En cause : la course à l’or rouge, le cuivre.

Pour la deuxième fois cette année, le trafic TGV a été fortement perturbé, jeudi, par des tentatives de vol de cuivre entre Paris et le sud-est de la France. De nombreux trains ont connu jusqu’à quatre heures de retard, certains ayant même dû être annulés, provoquant le chaos à bord des rames et dans les gares. En cause, les cours du cuivre, poussés par la demande mondiale. Fin 2011, le prix de la tonne de cuivre atteignait un pic à 11 000 dollars. Pour retomber à 8 000 dollars depuis quelques jours.

Un second vol de même nature a touché une installation de remplacement dans le nord de Paris, perturbant également le fonctionnement de la ligne « classique » sur laquelle des TGV avaient été détournés.

Au total, plusieurs centaines de mètres de câbles ont été sectionnés, relève la SNCF, qui chiffre à 1,5 million d’euros le coût des dégâts matériels et des désagréments pour les passagers. Le trafic est retourné à la normale hier matin.

• « Petites » causes, grands effets. Les voleurs ont fait fondre les gaines de protection d’un câble à la hauteur de Limeil-Brévannes, dans le Val-de-Marne. Ils pensaient trouver du cuivre, ils sont tombés sur de la fibre optique, sans valeur pour eux.

Mais le mal était fait : la ligne de la SNCF est dotée d’une commande centralisée qui permet de manœuvrer les aiguillages depuis un endroit unique dans la région parisienne. Cette commande étant rompue, toute la circulation a été désorganisée – et dans un premier temps paralysée – d’autant que la signalisation a été coupée par la même occasion. Et quand il n’y a plus de signaux à la SNCF, par mesure de sécurité, les trains s’arrêtent. Trente mille personnes étaient dans les TGV touchés par les perturbations, jeudi. Le 26 juillet dernier, une tentative de vol de même nature dans l’Yonne avait mis en difficulté 60 000 voyageurs.

• Un phénomène européen. Les vols de cuivre ont commencé depuis déjà une vingtaine d’années en Italie, pays précurseur dans le domaine ! Après la disparition de 900 m de câbles entre Rome et l’aéroport de Fiumicino, en 2010, un réseau de trafiquants d’origine rom a pu être démantelé par la police italienne. Il alimentait ses propres fonderies clandestines. Les vols de cuivre touchent également la Belgique, où le réseau ferroviaire est très dense, l’Espagne, l’Allemagne, la Grande-Bretagne. « Les vols de câbles sont notre deuxième priorité après les risques d’attentats terroristes. Les perturbations et les problèmes qu’ils provoquent sont immenses », explique Eamonn Caroll, superintendant en chef de la British Transport Police.

• De gros moyens. Ceux qui s’attaquent aux câbles de la SNCF sont loin d’être des amateurs. En juillet dernier ils s’étaient servis d’une pelleteuse pour déterrer la conduite profondément enfouie de la SNCF. Ils n’avaient trouvé, déjà, que de la fibre optique, et non du cuivre.

• Rien n’arrête les voleurs. En 2006, des malfaiteurs ont volé une caténaire sous tension (25 000 volts !) sur une voie de service de la gare de Caudry, dans le Nord. Ce faisant, ils ont déséquilibré le réglage de la caténaire de la voie principale, qui a été arrachée par un train de marchandises.

D’autres vols de caténaire sous tension ont eu lieu en 2006, sur le tram touristique de la banlieue de Lille et à Saint-Raphaël, dans le Var.

• Le réseau ferroviaire n’est pas le seul visé. Les objets funéraires dans les cimetières – comme jeudi à Monnerville, dans l’Essonne – les fils téléphoniques, les dépôts de matériaux sont particulièrement visés.

En mai 2010, des voleurs sont allés jusqu’à sectionner la conduite de gaz d’un immeuble du XX e arrondissement de Paris, provoquant une explosion qui n’a heureusement pas fait de victime.

Source http://www.lalsace.fr/actualite/2012/11 ... -de-cuivre

Le Dauphiné Libéré, 3 novembre
Le trafic SNCF ne tient qu’à un fil de cuivre

Le trafic TGV a été fortement perturbé, ce jeudi, par des tentatives de vol de cuivre entre Paris et le Sud-Est de la France.

Pour la deuxième fois cette année, le trafic TGV a été fortement perturbé, ce jeudi, par des tentatives de vol de cuivre entre Paris et le Sud-Est de la France. De nombreux trains ont connu jusqu’à quatre heures de retard, certains ayant même dû être annulés, provoquant le chaos à bord des rames et dans les gares. Un second vol de même nature a touché une installation de remplacement dans le nord de Paris, perturbant également le fonctionnement de la ligne “classique”, où des TGV avaient été détournés. Au total, plusieurs centaines de mètres de câbles ont été sectionnés, relève la SNCF, qui chiffre à 1,5 million d’euros le coût des dégâts matériels et des désagréments pour les passagers. Le trafic est retourné à la normale hier matin.

“Petites” causes, grands effets
Les voleurs ont fait fondre les gaines de protection d’un câble à la hauteur de Limeil-Brévannes, dans le Val-de-Marne. Ils pensaient trouver du cuivre, ils sont tombés sur de la fibre optique, sans valeur pour eux. Mais le mal était fait : la ligne de la SNCF est dotée d’une commande centralisée qui permet de manœuvrer les aiguillages depuis un endroit unique dans la région parisienne. Cette commande étant rompue, toute la circulation a été désorganisée – et dans un premier temps paralysée –, d’autant que la signalisation a été coupée par la même occasion. Et quand il n’y a plus de signaux à la SNCF, par mesure de sécurité, les trains s’arrêtent. 30 000 personnes étaient dans les TGV touchés par les perturbations, jeudi. Le 26 juillet dernier, une tentative de vol de même nature dans l’Yonne avait mis en difficulté 60 000 voyageurs.

Un phénomène européen
Les vols de cuivre ont commencé depuis déjà une vingtaine d’années en Italie, pays précurseur dans le domaine. Après la disparition de 900 m de câbles entre Rome et l’aéroport de Fiumicino, en 2010, un réseau de trafiquants d’origine Rom a pu être démantelé. Il alimentait ses propres fonderies clandestines. Les vols de cuivre touchent également la Belgique, où le réseau ferroviaire est très dense, l’Espagne, l’Allemagne, la Grande-Bretagne. “Les vols de câbles sont notre deuxième priorité après les risques d’attentats terroristes. Les perturbations et les problèmes qu’ils provoquent sont immenses”, explique Eamonn Caroll, superintendant en chef de la British Transport Police.

De gros moyens
Ceux qui s’attaquent aux câbles de la SNCF sont loin d’être des amateurs. En juillet dernier ils s’étaient servi d’une pelleteuse pour déterrer la conduite profondément enfouie de la SNCF. Ils n’avaient trouvé, déjà, que des fibres optiques et non du cuivre.

En 2006, des malfaiteurs ont volé une caténaire sous tension (25 000 volts !) sur une voie de service de la gare de Caudry, dans le Nord. Ce faisant, ils ont déséquilibré le réglage de la caténaire de la voie principale qui a été arrachée par un train de marchandises. D’autres vols de caténaire sous tension ont eu lieu en 2006 sur le tram touristique de la banlieue de Lille et à Saint-Raphaël, dans le Var.

Le réseau ferroviaire n’est pas le seul visé
Les objets funéraires dans les cimetières – comme jeudi à Monnerville dans l’Essonne – les fils téléphoniques, les dépôts de matériaux sont particulièrement visés. En mai 2010, des voleurs sont allé jusqu’à sectionner la conduite de gaz d’un immeuble du XX e arrondissement de Paris, provoquant une explosion qui n’a heureusement pas fait de victime.

Comment la SNCF lutte contre les vols
Si certains vols ou tentatives ont des effets particulièrement spectaculaires et néfastes, la SNCF remarque cependant que cette délinquance a été considérablement réduite ces derniers mois.

Après avoir atteint 3300 faits en 2010 (+180% par rapport à 2009) – une évolution parallèle au cours du cuivre – les vols ou tentatives de vol de métaux ont reculé de 7 % en 2011, et la baisse s’est accélérée cette année.

1026 faits ont été recensés au premier semestre 2012, soit une diminution de 49 % par rapport à la même période en 2011, souligne la SNCF, qui y voit les effets de son plan de lutte contre le vol de métaux lancé fin 2011.

La surveillance des 30000 kilomètres de lignes a été renforcée – la majorité des vols ont lieu sur des installations en exploitation. Ces dernières années, 40 millions d’euros ont été investis dans la sécurisation des voies, et 300 agents supplémentaires affectés pour assurer des tournées de surveillance, indique la SNCF. Certains points sont ainsi particulièrement surveillés à l’occasion des grands départs, selon l’entreprise, qui déploie aussi une batterie d’outils high-tech pour lutter contre le vol de câbles de cuivre.

Depuis 2011, année de la signature d’une convention avec la direction générale de la gendarmerie nationale, des hélicoptères équipés de vision nocturne surveillent les voies. 150 heures de vol ont déjà été effectuées cette année (contre 100 en 2011). Certains câbles sont également équipés de puces afin de permettre leur géolocalisation. Sur les lignes nouvelles (TGV), des points d’ancrage des câbles sont expérimentés afin d’éviter qu’ils ne puissent être tirés sur des grandes longueurs. De nouvelles alarmes mobiles avec des caméras ont été installées sur les équipements des voies. Selon la SNCF, l’un de ces dispositifs aurait d’ailleurs permis de procéder à des interpellations.

2000 kilomètres de câbles en cuivre ont déjà été remplacés par des câbles à fibres optiques, indique Réseau ferré de France. En 2010, les vols de métaux ont représenté un préjudice de 30 millions d’euros pour le gestionnaire de l’infrastructure.

“Il y a peut-être des ferrailleurs véreux…”
“Nous sommes très occupés”. “Nous n’avons pas le temps”. “Nous ne parlons pas aux journalistes”. “Nous ne souhaitons pas communiquer”. Sur la vingtaine de ferrailleurs, gros ou petits, installés en région parisienne, rares sont ceux qui acceptent d’évoquer le commerce du cuivre. Un seul a voulu témoigner, anonymement. “Parce que je ferme ma boîte, j’arrête”, se justifie-t-il. Michel est une petite main dans l’achat et vente de métaux. En fonction de l’activité, il travaille seul ou avec deux ou trois employés. Lorsqu’il manque de place sur son site, en banlieue, il stocke chez des collègues. “C’est un milieu fermé, on se connaît tous”, précise-t-il. La flambée des cours du cuivre, il affirme qu’elle ne lui a guère profité. “Je fais 20 à 30 centimes de marge par kilo. Lorsque je vends un kilo de cuivre à 5 euros à la fonderie, c’est bien le maximum”, détaille-t-il. “J’achète à des petites entreprises, à des particuliers et aussi à des ouvriers qui veulent se faire un peu de bénéfice après un chantier en revendant des morceaux de fils de cuivre récupérés. Mais, je suis complètement clair. J’achète sur présentation d‘une pièce d’identité et je paye par chèque”. Pas de quoi s’enrichir, selon lui. “Pour faire une tonne de cuivre, il en faut des heures de boulot ! Il faut dénuder les fils et, maintenant, nous n’avons plus le droit de les brûler. Il faut être là à 7 heures tous les matins. On vivote. Il y a trop de charges et pas assez de bénéfices…”

Des réseaux de l’Est
Si tous les professionnels du recyclage pratiquaient comme le dit Michel, les réseaux de voleurs de cuivre auraient sans doute du mal à écouler le produit de leurs larcins. Un sujet tabou dans la profession. “Les voleurs de cuivre sont des gens des pays de l’Est, bien organisés”, croit savoir le ferrailleur. “Sinon, ils ne pourraient pas s’en sortir. Certains câbles de la SNCF contiennent des puces électroniques. Un ferrailleur honnête n’y touche pas. Pas moi en tout cas ! Mais, il y a peut-être des ferrailleurs véreux…” Autre hypothèse émise par Michel : l’exportation, en douce, des cargaisons frauduleuses vers la Roumanie. “Pour des professionnels installés, comme moi, le jeu n’en vaut pas la chandelle”, insiste-t-il. “Qui prendrait le risque de se faire fermer son chantier et de se retrouver au tribunal pour un bénéfice de 400 euros ?”.

Visiblement, tous n’ont pas ces scrupules.

Sources http://www.ledauphine.com/societe/2012/ ... -de-cuivre , http://www.ledauphine.com/societe/2012/ ... es-la-sncf et http://www.ledauphine.com/societe/2012/ ... -du-cuivre

La Nouvelle République, 3 novembre
Moins de cuivre le long des rails, donc moins de vols

Alors qu'au premier semestre 2011, 2.026 vols ou tentatives de vols de métaux ont été enregistrés, pour les six premiers mois de l'année ce chiffre est ainsi retombé à 1.026, soit une chute de 49%. En 2010, la SNCF avait recensé plus de 3.300 vols et tentatives de vols de métaux, liés à la flambée des cours du cuivre. En réaction, d'importantes mesures de prévention ont été prises. Car ces vols ont représenté en 2010 un préjudice de 30 millions d'euros pour Réseau ferré de France, et causé plus de 5.800 heures de retard des trains. En février 2011, une convention avec la gendarmerie a permis de mieux sécuriser les 30.000 km de voies ferrées grâce à la surveillance par hélicoptères équipés de vision nocturne. Un plan de 40 millions d'euros sur 18 mois pour surveiller les rails, dont 30 millions incombant à RFF, a également été engagé.
L'enfouissement des câbles en cuivre plus profondément sous terre, ou leur remplacement par des alliages ou la fibre optique s'est ajouté au dispositif. 2.000 km sur les 15.000 km de rails électrifiés du réseau ont déjà été remplacés.
300 agents sont chargés d'assurer des tournées de surveillance. Enfin, l'usage de puces permettant la traçabilité et la géolocalisation des câbles, est envisagé.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Fran ... ns-de-vols
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 03 Nov 2012 17:18

Le Progrès, 3 novembre
Il y a 150 ans, l’arrivée du train en gare de Frasne était une petite révolution

Pour fêter cet anniversaire, des expositions et des animations sont proposées aux férus d’histoire ferroviaire, samedi et dimanche. Un train à ne manquer sous aucun prétexte...
Les amoureux du train ont rendez-vous en gare de Frasne, petite commune du haut Doubs.

Le train faisait son apparition en gare de Frasne (Doubs) il y a 150 ans, permettant à de nombreux Jurassiens limitrophes de profiter de cette formidable invention pour l’époque.

Aujourd’hui, cette gare leur permet l’accès direct à Paris, via le TGV Lyria, et au réseau TER de Franche-Comté. Afin de célébrer cet anniversaire, la commune, ses associations et les agents SNCF du secteur proposent deux journées de fête, demain et dimanche.

Un timbre souvenir émis pour l’occasion
L’une des attractions sera la présence de l’Orchestre national d’harmonie des cheminots, qui donnera deux concerts : samedi, à 18 heures, et dimanche, à 10 heures. L’ensemble de soixante-dix musiciens animera également le souper dansant du samedi soir. Le reste du programme sera constitué d’expositions sur l’histoire de la ligne et de la branche Frasne - Vallorbe, son implication dans l’histoire de la commune, de matériel et outils ferroviaires et d’une présentation philatélique avec l’émission d’un timbre souvenir.

Devant la gare, trônera une machine à vapeur en chauffe et des vieilles voitures. Promenades en calèche dans les rues, visite du poste d’aiguillage pour les amateurs de technique ferroviaire rythmeront ces deux jours. Un appel est lancé à tous les cheminots ayant été affectés dans cette gare pour une photo souvenir, samedi à midi.

Source http://www.leprogres.fr/art-et-culture/ ... revolution
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 04 Nov 2012 20:16

Le Parisien, 27 octobre
Des murs contre le bruit des trains

Asnières. Dans l’avenue de la Lauzière, comme dans la rue du Bois et l’avenue Henri-Barbusse, seront installés des panneaux contre les nuisances ferroviaires causées par la circulation des 1900 transiliens qui transitent chaque jour par la ville.

Le projet est désormais sur les bons rails. Lors de sa dernière séance, le conseil municipal a voté une délibération autorisant le maire PS d’Asnières, Sébastien Piétrasanta, à financer à hauteur de 300000 € une partie des futures protections pour lutter contre les nuisances ferroviaires causées par la circulation des 1900 trains quotidiens des lignes de Transilien qui transitent dans la ville.

Au total, 87 bâtiments, dont 31 habitations individuelles, seront concernés par la construction d’au maximum trois panneaux antibruit et l’amélioration des façades, avec l’installation de double ou triple vitrage. Insuffisant, selon l’opposition, qui dénonce, par ailleurs, l’absence de concertation.

Seuls trois sont constructibles, sur les sept de l’avant-projet
Ce projet, initié au début des années 2000, fait suite au recensement des « points noirs du bruit », ces structures situées dans une zone sur laquelle une voie ferrée provoque des niveaux sonores supérieurs à 70 dB (décibels) en journée. Lors de son étude d’avant-projet, Réseau ferré de France (RFF) déclarait nécessaire la pose de sept panneaux. Après une nouvelle étude approfondie sur la faisabilité, il a été jugé que seuls trois étaient constructibles : 145 m dans la rue du Bois, 227 m avenue de la Lauzière et 396 m avenue Henri-Barbusse.

« C’est l’abandon de 500 m linéaires pour protéger les riverains de cette nuisance, c’est symptomatique de cette mairie socialiste et écologiste où il y existe toujours un écart entre les paroles et les actes », déplore Marie-Do Aeschlimann, conseillère municipale UMP. « Asnières est un territoire très dense, le réseau ferroviaire est totalement intégré à la ville, c’est très compliqué », s’oppose Laurent Guillard (EELV), adjoint au maire, délégué au développement durable, qui insiste sur l’aspect anxiogène que pourrait provoquer la construction de panneaux trop près des habitations. Ajoutant alors que les habitations ne profitant pas des murs bénéficieront de l’installation de double vitrage, pour un projet global de plus de 12 M€, financés à 42% par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), 22,5% par la région, 20% par l’Etat et 13% par RFF. Si l’opposition dénonce également le passage en force de la municipalité, sans concertation, l’adjoint précise que le maître d’ouvrage reste dans ce projet RFF. « A chaque étape, nous avons informé les riverains, il a été compliqué de remettre autour de la table l’ensemble des partenaires. Là, le projet est enfin dans sa dernière ligne droite », assume Laurent Guillard. Une concertation sur le type de structure choisi (mur plein, transparent ou double vitrage) aura lieu avec la population d’ici à la fin de l’année.

Source http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 269113.php
Didier 74
 

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