Modérateurs: Terroir, jerome, Urbino, kyah117, Tchouks
Thor Navigator Wrote:De mémoire, l'essentiel de l'assise du Blanc Argent est constituée de terrain sablonneux... Il faudrait creuser assez profond (plusieurs mètres) je pense pour refaire intégralement l'assise. Je doute que ce type de travaux soit prévu dans le cadre des opérations programmées, hélas.
Fredorail Wrote:J'ai déjà roulé sur du métrique à plus de 100 km/h...
Brayaud Wrote:Fredorail Wrote:J'ai déjà roulé sur du métrique à plus de 100 km/h...
Le matériel pendulaire en service sur la ligne du Queensland (Nouvelle Zélande) (à l'écartement "colonial" de 1.070 m), fabriqué au Japon a vu sa vitesse limite portée à160 kph (au lieu de 140 kph au Japon).
Gexrail réactive et soutient la ligne ferroviaire Bellegarde-Divonne
Jadis, des trains directs circulaient entre Paris et la station thermale, le wagon-couchettes étant détaché à Bellegarde et tracté jusqu’à Divonne. La ligne de chemin de fer du Pied du Jura, reliant Bellegarde à Divonne (38 kilomètres), actuellement partiellement désaffectée, rallie de plus en plus d’adeptes. RFF (Réseau ferré de France) étudie sa réhabilitation et on connaîtra le mois prochain les données chiffrées.
De leur côté, les élus ont pris conscience de l’intérêt d’une telle ligne en site propre, dont l’emprise est conservée. Et quand bien même la Région Rhône-Alpes n’en fait pas une priorité, on sent une mobilisation « dans l’intérêt de la population et de la qualité de vie en vue d’offrir une alternative à l’automobile », soulignait, mercredi soir Xavier Geillon, président de Gexrail.
L’association, née en 2009, promeut la revitalisation de cette ligne, actuellement exploitée en partie depuis Crozet pour un peu de fret (deux trains de granulats quotidiens) et l’évacuation des ordures vers l’usine d’incinération des ordures ménagères du Sidefage, à Bellegarde, à une vitesse de 20 km/heure.
Une bonne trentaine d’auditeurs, dont plusieurs élus, a assisté à cette réunion d’information, qui a fait le point sur le projet et dégagé les perspectives futures, à l’aune de l’augmentation de la population gessienne et des difficultés de circulation.
LE Dernier voyageur en 1980
La voie datant de 1899, d’abord exploitée par la compagnie PLM (Paris-Lyon-Méditerranée), l’a été ensuite par la SNCF. La ligne a été neutralisée entre Gex et Divonne en 1990 ; neuf ans plus tard, le trafic de marchandises était interrompu entre Gex et Divonne. Le dernier voyageur a débarqué à Divonne en 1980.
Nyon-Divonne jusqu’en 1962
La ligne de chemin de fer entre Nyon et Divonne-les-Bains a été interrompue en 1962, au moment de la construction de l’autoroute Genève-Lausanne. Les CFF qui l’exploitaient trouvant coûteux la construction d’un passage dénivelé sous l’autoroute à Eysins. L’emprise de cette voie qui arrivait à Divonne par l’avenue Marcel-Anthonioz a été partiellement urbanisée, tant côté suisse que français.
De Divonne à Annemasse
Gexrail préconise la liaison avec le futur réseau RER transfrontalier par la création d’une ligne de raccordement de 5,7 km entre la gare de Thoiry et celle de Meyrin, nécessitant le creusement d’un tunnel sous la colline de Bourdigny (GE). Cette infrastructure pourrait relier Divonne à Annemasse, par Genève, via Gex-Thoiry, Meyrin, Les Eaux-Vives.
Trois options pour réhabiliter la ligne
Gexrail plaide pour la réouverture de la ligne, pour son prolongement jusqu’à Nyon (ligne supprimée en 1962) et pour un raccordement au réseau cantonal genevois. Trois options ont été envisagées par l’association transfrontalière.
L’option minimaliste visant la réouverture et l’introduction du trafic de marchandises (coût entre 6 et 10 millions d’euros). L’option médiane elle, vise la réhabilitation et l’amélioration de la ligne, pour faire circuler des TER, elle qui est partiellement utilisée comme voie piétonne ou cycliste à Gex, Cessy et Divonne-les-Bains. La dernière option consiste en une réhabilitation totale et son intégration au projet d’agglo avec une vitesse de 80 km/heure.
Dans le meilleur des cas, après connaissance et adoption de la version minimaliste, l’étude prendrait un an, suivie de six mois de travaux.
L’utilisation préconisée et la mise en place d’une ligne de bus à haute capacité, sur un réseau routier à adapter, mais néanmoins frisant la congestion, a laissé sceptiques quelques auditeurs. L’action combinée de lobbying de plusieurs associations comme Alprail (Association lémanique pour la promotion du rail) militant pour la ligne du Tonkin et le CEVA genevois ou encore de l’association annécienne “Le Tr’ain”, devrait accompagner l’action entreprise auprès des pouvoirs publics et de la SNCF, des autorités suisses et françaises.
Rodez. La CGT des Cheminots invite les usagers à débattre
Rodez n'échappe pas aux questions sur son avenir ferroviaire. Lignes à faible fréquentation menacées, horaires mal adaptées voire suppression de trains. Des inquiétudes qui pèsent.
L'heure est à la réflexion. Les Assises du ferroviaire achevées en décembre dernier ont laissé de nombreux doutes quant à la qualité du service public ferroviaire, notamment en Aveyron. Dans ce cadre, mercredi 23 mai, à partir de 18 heures, sera organisé un débat public autour de la question de l'avenir du rail, salle du centre social St Eloi.
En résonance d'une précédente action menée en mars et des débats organisés au niveau national, l'organisation syndicale CGT Cheminots de Rodez, souhaite interpeller de plus belle. Il est vrai que le département subit depuis quelque temps la réduction de certains trains, la fermeture de lignes, malgré la mise en place au niveau régional du Plan Rail (réfection des voies entre 2008 et 2013).
Quel avenir pour desservir les zones rurales ?
Les doutes persistent donc sur le maintien actuel du réseau. « Nous avons réussi à faire reculer la direction sur la durée de la fermeture de la ligne Rodez-Albi en raison de travaux. De quatre mois initiaux, nous sommes passés à deux mois » explique Bruno Hautefeuille, secrétaire général du syndicat CGT Cheminots Rodez. Cette petite victoire montre la fragilité des lignes aveyronnaises et leur pérennité. « 11 000 km de lignes en France ont moins de vingt trains circulant par jour. Elles sont menacées aujourd'hui, Rodez compris. Cela remet directement en cause le service sur les lignes rurales, et surtout l'égalité du service public » alerte le représentant syndical. Si la réfection des voies entamée par le Conseil régional de Midi-Pyrénées à hauteur de 400 millions d'euros montre la volonté de maintenir une certaine qualité du rail, les syndicats aveyronnais souhaitent attirer l'attention sur de multiples autres interrogations. Une série de points noirs seront ainsi abordés lors du débat ouvert à l'ensemble des acteurs de la question.
PROJET DE FERMETURE D’UNE SECTION DE LIGNE DU RESEAU FERRE NATIONAL
Depuis le début des années 1980, la section de Busigny à Boué de la ligne ferroviaire de Busigny à Hirson ne reçoit plus aucun trafic.
La Communauté de Communes de la Thiérache d’Aumale envisage l’utilisation de cette section de ligne pour y réaliser une voie verte.
RFF a procédé à un examen de la situation de cette section de ligne, notamment du point de vue de l’analyse socio-économique du territoire, de l’évolution des besoins de déplacement, des caractéristiques techniques des infrastructures concernées et des perspectives d’une nouvelle utilisation de cette section de ligne pour des circulations ferroviaires. Cet examen n’a pas fait apparaître de telles perspectives.
L’absence d’avenir pour le transport ferroviaire et l’existence d’un projet d’aménagement par la Communauté de Communes de la Thiérache d’Aumale conduisent RFF à envisager la fermeture de la section entre les points kilométriques 180,715 et 201,200 de la ligne de Busigny à Hirson, en application des dispositions de l’article 22 du décret n°97-444 du 5 mai 1997 modifié relatif aux missions et aux statuts de Réseau ferré de France.
Conformément à ce décret, les Régions Nord - Pas-de-Calais et Picardie, autorités organisatrices des transports ferroviaires régionaux, ont été saisies de ce projet pour avis.
En application des dispositions du décret précité, RFF publie le présent avis à l’intention des entreprises ferroviaires, des gestionnaires d’infrastructure de réseaux raccordés au réseau ferré national ou embranchés. Ces entreprises et gestionnaires peuvent faire connaître leurs observations éventuelles sur ce projet de fermeture, dans un délai de trois mois à compter de la parution du présent avis. Ces observations doivent être adressées à la direction régionale Nord Pas de Calais et Picardie de RFF, Tour de Lille – 100 boulevard de Turin – 59777 EURALILLE (pierre.plattey@rff.fr) qui pourra délivrer toute information complémentaire sur ce projet.
Friture sur la ligne SNCF, pont en or pour Tereos
AISNE - RFF réclame de l’argent au train du Vermandois et le pont de Mezières-sur-Oise va être réhabilité. La ligne SNCF Saint-Quentin-Origny-Sainte-Benoîte, qui sert également à Tereos, est au cœur de l’actualité.
Une ligne de chemin de fer, mais cinq acteurs. Celle qui relie Saint-Quentin à Origny-Sainte-Benoîte a beau n'afficher que 22,7 km au compteur, sa gestion, son exploitation et son utilisation sont à la croisée d'un millefeuille administratif ferroviaire. Aujourd'hui, elle sert encore à deux usagers. Le chemin de fer touristique du Vermandois (CFTV), géré par une association, est la seule compagnie à transporter encore des passagers - environ 2 000 à l'année - essentiellement en été. D'autre part, Tereos, la sucrerie-distillerie, l'utilise toujours pour transporter alcool et éthanol. Environ 70 000 tonnes chaque année.
Pour comprendre ce qui agite cette ligne aujourd'hui, il faut également rappeler que le Département en est propriétaire depuis de nombreuses années - fait peu banal, puisque c'est la seule voie ainsi gérée dans le département - , que Réseau ferré de France (RFF) est chargé de son entretien courant, et que la compagnie chargée d'assurer le fret pour Tereos est la SNCF. Vous suivez toujours ? Bien, car une fois le décor planté, ça se corse encore un peu.
Un pont à 700 000 €
Premier dossier dans lequel le Conseil général est impliqué, celui de la réhabilitation du pont de Mézieres-sur-Oise, où fleurissent les tags et inscriptions racistes. Un gros dossier pour la collectivité départementale qui doit investir à terme 700 000 €. Les premières études (90 000 €) ont d'ores et déjà été lancées et les travaux interviendraient l'année prochaine ou en 2014. Des charges lourdes qui n'incombent pas à RFF. La convention qui lie les deux partenaires, et qui doit être renouvelée en 2013 ne le prévoit pas.
Tereos, en tant qu'usager principal sera le premier bénéficiaire de ces aménagements. « Il y avait une vétusté relativement importante sur cet ouvrage, cela permettra de maintenir la ligne opérationnelle », précise Jean-Yves Delamare, directeur de Tereos. A terme, « dans un horizon de deux ans », la société souhaite faire transiter la majorité de sa production par le fer, ce qui est loin d'être le cas à présent. « Il n'y en a qu'une infime partie », glisse le dirigeant, qui confiait ne pas avoir l'ensemble des chiffres à sa disposition, lorsque nous l'avons contacté. La société espère conclure ses négociations avec la SNCF et RFF* pour obtenir des tarifs avantageux.
Le petit train touristique ne veut pas payer
Et le chemin de fer touristique du Vermandois dans tout ça ? Il pourrait être pénalisé lors de la rénovation du pont, en étant interdit temporairement de trafic. Mais pour la CFTV, il y a plus grave, comme l'explique Pascal Schnakenbourg, son président fondateur. « RFF s'est souvenu de notre existence il y a deux ans. On nous a même demandé, mais qu'est-ce que vous faites là ? Ils voulaient même nous interdire de rouler, finalement, ils nous ont autorisés à rester. » Sauf que…
Selon le Saint-Quentinois, RFF en aurait également profité pour réclamer à la compagnie touristique une redevance annuelle de « 11 766 € ». Une somme à comparer avec celle réclamée à Tereos qui serait d'après les dires de Jean-Yves Delamare « de moins de 10 000 € ». Or, l'association, avec ses recettes évaluées à 40 000 € et un budget de 83 000 €, avec les deux employés en contrat aidés compris (grâce à des subsides du Conseil général), ne joue pas vraiment dans la même catégorie que l'entreprise qui pèse 4,4 Mds € et 2 000 employés à l'échelle mondiale. « Même en faisant des économies, et on a commencé à mettre un peu de côté, on ne pourra jamais payer tout ça, même en augmentant nos prix. Ou alors, il faut qu'on se sépare de nos deux salariés ou que l'on fasse plus d'entretien », confie Pascal Schnakenbourg.
Ce dernier veut croire en une solution trouvée avec RFF. Quant à une sollicitation de ses partenaires publics. « Le Département nous soutient déjà assez, la Ville nous verse une subvention de 1 600 €, mais il faut souligner qu'elle nous soutient, comme d'ailleurs la Communauté d'agglomération à travers le terrain et le bâtiment. » Resterait la Région « qui ne nous verse rien, alors qu'elle alloue des subventions de fonctionnement au petit train de la Somme. »
Le petit train entend en tout cas mettre tout en œuvre pour ne pas rester définitivement en gare.
* Contacté, RFF est resté injoignable.
Le débroussaillage des voies est envisagé mais son attractivité touristique est contestée
La ligne reliant Sembadel à Darsac exige de gros travaux, notamment de débroussaillage.
Rachetée à la SNCF, la ligne ferroviaire allant de Sembadel à Darsac devrait prochainement être rafraîchie. Mais son potentiel touristique reste sujet à discussion.
En août 2009, la CCPA (Communauté de communes des portes d'Auvergne) a acquis la ligne ferroviaire reliant Sembadel à Darsac (proche de Vernassal), laissée à l'abandon depuis l'arrêt du transport de marchandises en 1992. « Pour nous, élus, il était important de ne pas laisser partir cette ligne qui représente une partie de notre patrimoine », argumente Marie-Agnès Petit, conseillère municipale de Céaux-d'Allègre et conseillère générale d'Allègre. Le prix de ce rachat s'éleva à 25.600 € ; un tarif défiant toute concurrence, le fait étant que la CCPA était seule à le vouloir.
La priorité est de débroussailler
En 2010, la CCPA a adhéré au Syndicat ferroviaire du Livradois-Forez ayant pour enjeu de développer le transport industriel et touristique sur trois départements : la Haute-Loire, le Puy-de-Dôme et la Loire. Depuis, l'avenir de cette portion de voie se dessine peu à peu. Elle devrait être aménagée en ligne touristique, proposant diverses activités : vélo-rail ou balade en train. Ces orientations ne semblent pourtant pas remporter l'adhésion générale.
La transformation ne pourra pas s'effectuer sans moult efforts. Il faudra remettre à neuf les installations : un débroussaillage est alors primordial. Par conséquent, le syndicat souhaite rénover la voie et la rendre sûre. Cette initiative, financée sur ses propres fonds, est estimée à 30.000 € et devrait débuter cet automne. La seconde grande ambition d'une poignée d'élus consisterait à métamorphoser l'axe en une ligne touristique.
« Le problème étant qu'il y a de nombreux travaux à prévoir avant de penser aux possibles enjeux touristiques », signale Michel Chouvier, maire de Vernassal. De plus, les grandes avancées de ce plan restent floues, seuls les souhaits s'expriment: « Nous pouvons imaginer un parcours du Pays du Velay, avec une ligne prenant la clientèle du Puy et l'amenant dans le prolongement jusqu'à Ambert », visualise déjà Marie-Agnès Petit.
Néanmoins, il existe un problème non négligeable comme l'explique Denis Eymard, président de la CCPA : « La SNCF n'a pas voulu vendre les 200 mètres de ligne ferroviaire reliant Darsac à l'axe Langeac-Le Puy. Qui plus est, nous possédons la voie mais aucun bâtiment. »
Le train touristique : un projet utopique
Jean-Luc Fraisse, maire d'Allègre, croit beaucoup au potentiel du tronçon. « Il faut, dans un premier temps, donner une fonction à cette voie, indique-t-il. Les pôles du Puy-en-Velay et de la Chaise-Dieu sont les principaux secteurs touristiques de Haute-Loire. Nous pourrions mettre en place un vélo-rail ; son installation requiert moins d'exigences en termes de remise en état des traverses que celle d'un train touristique. » Un avis qui ne fait pas l'unanimité…
À l'opposé, Denis Eymard fait preuve de prudence : « Il serait préférable d'en faire une voie verte. Un projet de train touristique est difficilement réalisable à cause de son coût et d'un manque certain de rentabilité. La zone touristique n'est pas assez conséquente et le site manque d'attractivité. Pour ma part, je n'engagerai pas la CCPA dans ce projet si nous ne trouvons pas une association capable de s'occuper de son fonctionnement pendant au moins 10 ans. »
La voie est tracée. Elle s'annonce sinueuse jusqu'à la circulation des premières voitures touristiques !
La ligne SNCF Saint-Jean-Pied-de-Port-Bayonne ne sera pas fermée
Contrairement à la rumeur exprimant des inquiétudes quant à l'avenir de la ligne SNCF Saint-Jean-Pied-de-Port-Bayonne, le Conseil régional, par la voix de l'élu François Maitia, est ferme : cette ligne ne sera pas fermée. « Après la rénovation d'une portion allant de Bayonne à Cambo, l'accord est obtenu pour financer une nouvelle tranche de travaux pour la portion Cambo - Saint-Jean-Pied-de-Port, pour un montant de 45 millions d'euros, entre Réseau ferré de France (RFF), le Conseil régional et l'État, pour un tiers chacun. Les travaux débuteront le premier semestre 2014. Ainsi, à l'horizon fin 2014, nous aurons une infrastructure complètement rénovée. La Région Aquitaine tient beaucoup à cette ligne qui fait partie de l'aménagement du territoire ».
« C'est en 1898 que la ligne Saint-Jean-Pied-de-Port - Bayonne a été ouverte », raconte Jean-Pierre Etchegaray, l'un des quatre agents de la gare de Saint-Jean. « Parallèlement au service voyageurs, il y avait le service fret. Ici, on transportait, jusqu'en 2004, 80000 tonnes de grumes par an venant de l'est de la France et de Belgique. Les Espagnols chargeaient la marchandise dans des camions et le bois partait vers les usines de Pampelune ».
Quatre trains aller-retour
Et Jean-Pierre Etchegaray de préciser : « Le niveau de clientèle est stable aujourd'hui ; il a beaucoup progressé ces dernières années avec l'arrivée des pèlerins de Saint-Jacques (10000 par an). Nous ne captons pas complètement encore la clientèle locale en raison des temps de trajet. Mais avec les futurs travaux, la réduction du temps de parcours devrait attirer davantage les locaux. »
Chaque jour, ce sont quatre trains aller-retour (cinq en été) qui s'arrêtent à Saint-Jean, avec des correspondances à Bayonne pour Bordeaux, Paris, Pau, Lourdes, Toulouse, Hendaye, Saint-Sébastien et des lignes d'autobus de compagnies privées pour la côte et les Landes.
Pour l'agent, « le service des TER est un service d'avenir. Il suffit de voir la progression du nombre des usagers. Le coût des déplacements futurs en véhicule incitera de plus en plus à l'utilisation des transports en commun. Aujourd'hui, nous pouvons être optimistes sur l'avenir de la ligne. L'ensemble des élus a pris conscience de l'importance vitale de cette ligne, cordon ombilical entre le Pays basque intérieur et la Côte basque. »
« C'est une ligne dont je fais la promotion. La meilleure façon de la pérenniser c'est de l'utiliser », conclue l'élu François Maitia.
Tous les étés, une véritable pièce de collection sillonne le rail grâce à l’Autorail creusois
L’autorail creusois, créé en 2004, est une association hors normes, à l’image de l’engin, l’un des plus puissants jamais construits, qu’elle ressuscite chaque été pour le plus grand bonheur des touristes.
Cela va bientôt faire neuf ans que, plusieurs jeudis dans l'été, le viaduc de Busseau-sur-Creuse peut sentir passer sur sa ferraille une machine d'un genre… ancien. Loué par l'association Autorail creusois auprès de la SNCF, le X2800 est le dernier de ce type ayant circulé en service commercial. Un modèle construit par Renault et sorti des usines de Choisy-le-Roi le 28 septembre 1961, et qui totalise aujourd'hui plus de six millions de kilomètres au compteur, soit cent cinquante fois le tour de la Terre ! Encore plus impressionnant lorsqu'on sait qu'il consomme un litre de fioul… par kilomètre !
« Entre Busseau sur Creuse et Felletin, il n'y a pas moins de 150 ouvrages d'art ! »
L'association Autorail creusois, qui compte 95 adhérents présidés par Guy Deplagne, est née le 28 février 2004 dans l'optique de faire découvrir le patrimoine culturel, économique, social et architectural de la Creuse par des moyens conviviaux. Mais pas seulement.
Il s'agit aussi d'un devoir de préservation et d'entretien de la « bête ». Un devoir qui coûte de plus en plus cher du fait de la raréfaction des pièces. À terme, il lui faudra certainement usiner ses propres pièces selon les besoins.
Enfin, l'Autorail creusois 'uvre à faire découvrir, aux jeunes en particulier, l'univers des chemins de fer, de la mécanique à la conduite du train. « Mais il faut dire les choses telles qu'elles sont, ce dernier objectif est malheureusement loin d'être atteint ! », constate le président, qui pense de plus en plus à proposer que la restauration de l'autorail, inévitablement permanente, fasse l'objet de chantiers de la part d'établissements scolaires techniques… Un sujet sur lequel les freins se situeraient plutôt du côté législatif.
L'autorail, qui circule à la vitesse moyenne de 55 kilomètres par heure, accueille jusqu'à soixante-dix personnes par voyage, chaque jeudi en période estivale, pour un aller-retour Guéret-Aubusson-Felletin avec arrêts à Busseau-sur-Creuse et Aubusson, ainsi qu'un aller-retour Felletin-Busseau-sur-Creuse avec arrêt à Aubusson. Il a ainsi effectué huit voyages cet été avec un taux de remplissage de 95 %.
Et les touristes n'ont pas le temps de s'ennuyer durant le trajet. Car Guy ne sait pas tenir sa langue : « Je commente l'historique du matériel utilisé, des lignes empruntées et des sites traversés. Peu de gens savent qu'entre Busseau-sur-Creuse et Felletin il n'y a pas moins de 150 ouvrages d'art ! Et il y a tellement de choses à dire. Entre le viaduc de Busseau et les dégâts de la guerre, le bassin houiller de Lavaveix-les-Mines et la vie des mineurs, le château de Chantemille et les autres monuments classés, je ne manque pas de matière ! ».
Le 6 septembre dernier, l'Autorail creusois a proposé au public une circulation non pas sur une demi-journée mais sur la journée complète. Avec, bien sûr, les commentaires du président, agrémentés de visites des ateliers de tapisseries Pinton, d'un départ en bus pour les bords de Creuse, de la visite des filatures de laine Terrade ou encore de la découverte commentée du site de la diamanterie felletinoise, le tout pris en charge par les guides des offices de tourisme.
Des voyages, mais aussi une exposition et des « causeries »
Pour être autorisé à rouler, l'association est tenue de payer un forfait prohibitif – heureusement dégressif ! – de 1.100 € pour quatre heures. Elle doit, aussi, assurer le coût de formation et des visites médicales du personnel, chauffeurs et chefs de train. Et, depuis peu, elle est bousculée par un audit lui demandant de réaliser pas moins de 78 actions correctives. Autant dire que les marges de manœuvres sont assez minces.
En conséquence, l'association, pour assurer des recettes dans un souci d'autonomie, fait varier les plaisirs en proposant sur demande une exposition sur le chemin de fer, des « causeries » sur son rôle et un loto annuel. Et comme l'argent ne fait pas tout, l'Autorail creusois est disposé à accueillir en son sein toutes les bonnes volontés, surtout des jeunes !
Didier 74 Wrote:aisnenouvelle.fr, 29 aoûtFriture sur la ligne SNCF, pont en or pour Tereos
AISNE - RFF réclame de l’argent au train du Vermandois et le pont de Mezières-sur-Oise va être réhabilité. La ligne SNCF Saint-Quentin-Origny-Sainte-Benoîte, qui sert également à Tereos, est au cœur de l’actualité.
Source http://www.aisnenouvelle.fr/article/dep ... our-tereos
Train : de lourdes menaces sur la liaison Saint-Claude-Oyonnax
Réseau Ferré de France ne compte plus entretenir les voies permettant la circulation des deux TER quotidiens entre Saint-Claude et l’Ain.
Une décision prise par faute de moyens qui fait peser sur cette ligne d’importants risques de fermeture d’ici à l’horizon 2015. Francis Lahaut, le maire de Saint-Claude tire la sonnette d’alarme et invite tout un chacun à se mobiliser pour trouver une solution alternative à ce défaut d’entretien. Depuis Saint-Claude, cette ligne ferroviaire est la seule qui permet de rejoindre Bourg-en-Bresse ou Lyon.
Fumel. Inquiétudes pour la ligne Libos-Périgueux
La semaine dernière, le Codeliapp (Collectif de coordination pour la défense de la ligne SNCF Agen-Périgueux-Paris) a tenu son assemblée générale élargie. En ce qui concerne la ligne Agen-Limoges, des travaux sont effectués sur le tronçon Le Buisson-Périgueux, mais pas de travaux visibles pour le tronçon Monsempron-Libos-Siorac-Le Buisson, ce qui est inquiétant. Voudrait-on fermer ce tronçon de ligne, pourtant essentiel pour assurer la continuité entre Agen et Paris, notamment pour assurer le lien entre les futures gares TGV d'Agen et de Limoges ?
Dossier en panne
Le dossier de la ligne Villeneuve-Penne ne semble plus intéresser personne et de ce fait est en panne. Des demandes de rendez-vous non suivies d'effets, des courriers sans réponses, des élus qui se renvoient la balle : aucune information sur le dossier depuis janvier 2012.
Le projet de la ligne Libos-Fumel est définitivement enterré, puisque les derniers rails ont été déposés le 26 juillet 2012 pour laisser la place à une voie verte.
Afin de ménager l'avenir, le Codeliapp, sur proposition de Serge Fresquet, demande que, dans le cadre de la rénovation du PLU en cours dans le secteur de l'usine Métaltemple, on garde la possibilité de réserver 750 m d'emprise d'infrastructure ferroviaire traversant l'ancien crassier pour permettre le raccordement de l'usine, si cela s'avère nécessaire, avec la voie encore existante.
En ce qui concerne la gare TGV d'Agen, Serge Fresquet rappelle que l'association est favorable au positionnement en centre-ville (gare actuelle). Si l'implantation rive gauche se confirme (à hauteur de Sainte-Colombe), le Codeliapp souhaite un raccordement direct de la ligne Agen-Périgueux, sans rupture de charge.
Le Codeliapp s'est penché sur le dossier alternative LGV (obtenu non sans mal) qui prévoit l'aménagement de la ligne actuelle pour faire circuler les TGV.
L'économie réalisée par l'aménagement de la ligne actuelle n'est pas énorme, pour finalement beaucoup d'inconvénients : surcharge de la ligne actuelle, impossibilité d'améliorer les dessertes TER, et de développer le fret, bruit pour les riverains. La prochaine assemblée générale se tiendra le samedi 2 février 2013.
Rémi Wrote:Salut
Vigilance quand même car les signaux sont à l'avertissement depuis certaines déclarations, notamment du président de l'ARAF, qui craint que la holding suggérée par le gouvernement ne fasse de la productivité par la mise sur routes de certaines relations régionales...
A+
Rémi
class66220 Wrote:Rémi Wrote:Salut
Vigilance quand même car les signaux sont à l'avertissement depuis certaines déclarations, notamment du président de l'ARAF, qui craint que la holding suggérée par le gouvernement ne fasse de la productivité par la mise sur routes de certaines relations régionales...
A+
Rémi
Hum il me semble aussi que RFF ne soit pas tout blanc dans la fermeture de certaines lignes...
N'oublions pas que SNCF Infra ne faisait qu'appliquer les ordres de RFF et que la majorite des personnels RFF ne viennent pas de nulle part...
La vie ferroviaire a disparu de la gare de Plerguer - Plerguer
Une vie à la gare
« Il y avait en permanence une activité, soit sur les quais voyageurs, soit au guichet ou sur les trois voies marchandises. Des wagons attendaient d'être chargés ou déchargés, à la demande. C'était une époque où la SNCF offrait un véritable service aux entreprises. Celles-ci recevaient ou expédiaient des marchandises par le rail », explique, nostalgique, René Tiercelin, qui fut agent intérimaire de 1962 à 1967.
Une gare marchandise très active
La gare est mise en service en 1879, encadrée par les gares de Roz-Landrieux (aujourd'hui disparue) et Miniac-Morvan. Située sur une ligne à voie unique, la gare comportait deux voies, qui permettaient le croisement des trains.
« Pendant la saison 15 à 20 wagons de cageots, fabriqués à Plerguer, partaient vers Saint-Pol-de-Léon, et vers la zone légumière du Val de Loire. La gare était équipée d'une grue à main située sur le quai haut, elle était utilisée pour charger le granit », précise René Tiercelin. Wagons de bestiaux, de détails, ou wagons isolés y transitaient, la gare possédait aussi un embranchement particulier qui desservait une distillerie.
« À cette époque, il existait deux régimes de trafic marchandises, le régime ordinaire pour les pondéreux, par exemple, et le régime accéléré pour le transport des animaux, entre autres. » De nombreux métiers se croisaient chaque jour dans la gare, donnant une intense animation au site.
Une mort du trafic annoncée
À ce jour, seule la voie unique subsiste dans l'emprise de la gare. Et si le train s'arrête six fois par jour dans les deux sens, le service est rempli par le contrôleur du train qui donne le départ et vend les billets. Le trafic marchandise a totalement disparu depuis les années 70, siphonné par le transport routier qui se révéla moins coûteux.
« Il faut dire que l'effort financier, accordé au développement du réseau routier, a été considérable, au détriment du réseau ferré, véritable parent pauvre. Les calculs de rentabilité ont fait le reste. » Cet axe ferroviaire Dol Lamballe reste encore stratégique. En cas de besoin, la ligne Rennes Brest pourrait être détournée par Dol et Dinan.
Pour René Tiercelin, c'est une maigre consolation. « Mais autre temps, autres moeurs, la ligne traverse toujours une belle région. Elle conserve un charme inégalable pour les amoureux des promenades en train », conclut René Tiercelin.
Menaces sur la ligne ferroviaire Nice-Tende-Turin
Paca, la Ligurie et le Piémont demandent une révision de la convention internationale qui régit cette ligne et qui impose à l'Italie de financer les travaux sur la section française. Les trois régions préconisent la création d'un groupement européen de coopération territoriale pour en assurer l'exploitation.
La ligne ferroviaire NiceTende-Cuneo-Turin qui relie la Côte d'Azur au Piémont est-elle condamnée ? C'est ce que craignent les élus des Alpes-Maritimes et de la province de Cuneo. Ils viennent de signer un protocole pour demander son maintien. Détruite à la fin de la guerre, puis reconstruite par l'Italie dans le cadre des dommages de guerre en vertu d'une convention internationale signée entre la France et l'Italie en 1970, cette ligne, qui emprunte la vallée de la Roya et le col de Tende, se distingue par des infrastructures exceptionnelles, avec de nombreux viaducs et trois tunnels hélicoïdaux.
La convention de 1970 impose la charge de l'entretien, même dans sa partie française entre la frontière, au col de Tende, et Breil-sur-Roya (47 kilomètres), à l'Italie. C'est là que le bât blesse, les Italiens refusant de prendre en charge la partie française des travaux. Depuis la remise en service de la ligne en 1979, les ouvrages ont vieilli. Selon RFF, les investissements d'urgence se montent à 27 millions d'euros. Plus de 120 millions permettraient de réduire les temps de parcours, sachant qu'il faut près de cinq heures pour relier Nice à Turin. Il s'agirait notamment de l'équiper de matériel interopérables qui n'imposerait plus le changement de locomotive à Breil-sur-Roya. Le trajet pourrait ainsi passer à trois heures.
Utilisée aujourd'hui essentiellement pour la desserte de la vallée et par les touristes, cette rénovation permettrait de rapprocher Nice et Turin et de doper les échanges entre les deux métropoles. Les habitants attendent également le début des travaux du tunnel bis de Tende pour améliorer les liaisons routières entre le Piémont et la Côte d'Azur.
Autorités organisatrices de transport, en France comme en Italie, les trois régions Paca, Piémont et Ligurie veulent une révision de la convention. « Le 20 septembre dernier, nous avons officiellement demandé aux États français et italien d'organiser dans les meilleurs délais une table ronde, afin de trouver une issue positive à ce dossier », précise Jean-Yves Petit, vice-président délégué aux transports de la région Paca, qui confirme que « la dégradation de l'infrastructure sur la section française et les conditions de gestion et la répartition des charges financières supportées par les régions compromettent la pérennité de la ligne ». L'objectif est de créer un groupement européen de coopération territoriale (GECT) pour assurer la gestion de cette ligne. Cette solution permettrait de faire appel à l'Union européenne pour participer au financement. Elle ouvrirait également la voie à une contribution, via son adhésion au groupement de la principauté de Monaco, où viennent travailler en train, chaque jour des habitants, français et italiens, de la vallée.
capelanbrest Wrote:
de réaffecter des matériels sur d'autres OD:
Donostian Wrote:Tous les lecteurs de ce forum ne sont pas forcément au courant des abréviations purement SNCF
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