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TGV La nouvelle gare de Besançon sera livrée à l’heure
2,5 millions d’euros ont été investis dans la gare TGV de Besançon, au label haute qualité environnementale.
En octobre 2011, plus de deux mois avant l’ouverture du premier tronçon de la branche-Est du TGV Rhin-Rhône en décembre 2011, la gare de Besançon sera opérationnelle après deux ans et demi de chantier. 26 TGV sur les 42 qui y passeront feront une halte.
C’est le 30 avril 2009 que la première avait été posée. La nouvelle gare Besançon Franche-Comté TGV, à une quinzaine de kilomètres du centre de la capitale régionale, sera largement prête pour accueillir les premiers voyageurs en décembre. On en attend entre 2500 et 4500 par jour.
Lors d’une récente visite de chantier, Philippe Moritz, responsable de la communication, a confirmé que « les travaux sont bien avancés » et que « l’ensemble sera livré dans les temps », à savoir fin septembre. Une centaine d’ouvriers s’activent tous les jours dans les bâtiments désormais hors d’eau.
Un puits canadien de mille mètres
Répartie sur trois niveaux, dont deux réservés aux voyageurs, la gare, dessinée par l’architecte Jean-Marie Duthilleul, est composée d’un grand hall d’accueil dans lequel sera installée une horloge de six tonnes actionnées par un moteur de TGV, d’espaces d’attente et de différents services (cafétéria, loisirs…).
2,5 millions d’euros ont été investis dans cette gare au label haute qualité environnementale, avec, notamment, un puits canadien de ventilation naturelle (un des plus grands d’Europe) formant un serpentin de mille mètres de long enterré à 4 mètres de profondeur. Une chaudière à bois fera le reste et c’est une première dans une gare française. La toiture est végétalisée et équipée de 400 m² de panneaux solaires. L’ensemble s’intègre parfaitement dans l’environnement y compris la grande passerelle vitrée au-dessus des rails.
Les membres du club TGV, cercle de Besançon Franche-Comté, ont constaté avec satisfaction l’état d’avancement de la nouvelle gare lors d’une réunion qu’ils ont tenu la semaine dernière dans une grande tente un peu à l’écart du chantier, sous la présidence de Bernard Garnier. Le cercle bisontin travaille sur plusieurs thématiques dans la perspective de l’arrivée du TGV (tourisme, accueil en gare, communication…).
Inauguration le 18 octobre
Reste que si l’on est assuré que la ligne à grande vitesse sera ouverte à l’heure avec une gare bisontine tirée à quatre épingles, des ombres planent au tableau. Quid de la zone d’activités annoncée comme devant créer 3000 emplois à proximité de la gare et qui n’est qu’au stade des études ? Quid de la mise à deux fois deux voies de la RN 57 entre Auxon et Besançon ?
Ajouter à ces questions le constat d’une mobilisation beaucoup plus forte dans le nord Franche-Comté, où les acteurs économiques et les collectivités locales ont pris le taureau par les cornes plus tôt et avec plus d’ardeur pour tirer le maximum de profit de l’arrivée du TGV… Ce qui fait dire à certains, à l’instar de Philippe Gonon (MoDem), que les acteurs bisontins font plutôt preuve « d’impréparation ».
À noter cependant que les deux nouvelles gares de Besançon et de Belfort seront inaugurées le même jour, à savoir le 18 octobre.
thalys75 Wrote:Merci pour l'info
Voici quelques images de la rame pelliculėe spécialement pour l'occasion en gare de Dijon.
http://www.gazetteinfo.fr/2011/06/20/28554/
Et quelques images au 13h de TF1
http://www.wat.tv/video/images-nouveau-tgv-rhin-rhone-3u09z_2eyxv_.html
Frederic
LGV Rhin-Rhône : premiers tests pour la nouvelle rame
Les essais dynamiques de la nouvelle rame TGV de la ligne à grande vitesse (LGV) Rhin-Rhône ont débuté hier entre Villers-les-Pots (Côte-d’Or) et Petit-Croix (Territoire de Belfort), marquant la dernière phase de construction de la LGV.
La rame circulera tous les jours (hors week-end) jusqu’à fin août sur les 140 km de la première phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône entre Villers-les-Pots, vers Dijon, et Petit-Croix, vers Belfort, ont indiqué RFF (Réseau ferré de France) et la SNCF.
Sa vitesse augmentera progressivement pour atteindre 352 km/h, soit 10 % de plus que la vitesse commerciale de 320 km/h à laquelle voyageront les passagers. Au total, ce train laboratoire effectuera plus de 60 000 km durant onze semaines d’essais, ont précisé les mêmes sources.
Cette rame doit vérifier et évaluer le comportement dynamique de la voie, de la caténaire, de la signalisation, de la télécommunication et les conditions de circulation pour s’assurer du confort et de la sécurité des voyageurs.
« L’objectif est de s’assurer que toutes les installations fonctionnent bien entre elles et avec les trains, afin que tout soit prêt quand les voyageurs arriveront le 11 décembre 2011 », date de la mise en service de la ligne, a expliqué Xavier Gruz, directeur d’opérations de la LGV.
Conseil régional. Quelques-uns des dossiers qui seront abordés aujourd’hui
Le dossier LGV sera aussi à l’ordre du jour avec l’aménagement du secteur de la gare (afin d’arriver à la constitution d’un syndicat mixte en fin d’année) et la mise à deux fois deux voies de la RN 57. « L’État mettait 27 millions, je [Marie-Guite Dufay] l’ai amené à mettre trois millions de plus ». Concernant les TER, la région va acquérir du matériel vendu par l’Alsace et Rhône-Alpes, « en attendant le renouvellement complet prévu pour 2016 ».
Sympa !Momox de Morteau Wrote:France 3 Franche-Comté vient de mettre une vidéo de 17 minutes (au départ de la bifurcation de Villers les Pots) en ligne sur une course d'essai : http://franche-comte.france3.fr/info/j- ... 0111007_F3
Jake Sully Wrote:Oui, moi aussi ça ma parut étrange de voir le TGV rouler à droite, alors qu'en principe, les trains roules à gauche en France (sauf en Alsace et dans la Lorraine annexée par l'Allemagne).
Stifff38 Wrote:Sympa !Momox de Morteau Wrote:France 3 Franche-Comté vient de mettre une vidéo de 17 minutes (au départ de la bifurcation de Villers les Pots) en ligne sur une course d'essai : http://franche-comte.france3.fr/info/j- ... 0111007_F3![]()
J'ai dû louper un épisode : les TGV ne sont-ils pas censés rouler à gauche ?
Momox de Morteau Wrote:Bonjour,
Ce sont des essais actuellement, l'exploitation est bien prévue à gauche jusqu'à Petite Croix en exploitation normale....
D'ailleurs au début du reportage, le TGV s'élance de la bifurcation de Villers les Pots et les trains circulent bien à gauche entre Dijon et Dôle normalement (il y a malgré tout l'IPCS).
Bourgogne : financer le TER plutôt que la LGV
Les élus régionaux Europe Écologie - Les Verts veulent un recentrage sur les Trains Express Régionaux.
Les conseillers régionaux Europe Écologie - Les Verts (EELV) de Bourgogne, de Franche-Comté et d’Alsace demandent aux Régions concernées de renoncer à la construction de la seconde phase de la branche Est de la LGV Rhin Rhône.
Les élus EELV rappellent qu'avec le désengagement de plusieurs partenaires (État, RFF, Suisse, Europe), "la seconde phase de la Branche Est s’affirme aujourd’hui comme une véritable impasse financière, au vu des quelques dizaines de minutes qui pourraient être gagnées sur l’axe nord-sud".
"Pourquoi dépenser des milliards en LGV pour gagner quelques minutes ? Alors même, qu’avec quelques millions d’euros, nos Régions sont en mesure de faire évoluer qualitativement et quantitativement le trafic TER existant et dans des délais courts ?", interrogent les élus EELV.
En revanche, déclarent-ils, "près de 80% des voyageurs effectuent des trajets de moins de 50 km depuis leur domicile". Il y a donc "une urgence sociale et écologique à encourager l’utilisation de ces transports en commun avec des tarifs attractifs, des horaires fiables, du matériel de qualité".
La ligne Dijon-Saint-Amour
Europe Écologie - Les Verts propose aux Régions d’explorer de nouvelles pistes, et notamment celle du maintien des lignes existantes. Ils citent, en exemple, la ligne de la Bresse, de Dijon à Saint-Amour, qui est "une ligne moderne, à deux voies, électrifiée … ce qui se fait de mieux en France".
Cette ligne permet "des liaisons de Dijon à Lyon ou Genève, de Paris à l’Italie, elle a un intérêt local pour les travailleurs et les étudiants se rendant à Dijon ou Bourg-en-Bresse, et elle est très sous utilisée".
De plus, indique EELV, "cette ligne par Louhans et Bourg permet un trajet Nord-Sud alternatif à la ligne Paris-Dijon-Lyon en cas de problème, travaux ou incidents, et il y en a souvent sur cet itinéraire très chargé".
Mais, déplorent les élus, le conseil régional de Bourgogne prévoit la suppression de 7 trains pour décembre 2011. Ils seront "très partiellement remplacés par des trajets en autobus peu efficaces, pas attractifs du tout, et qui ont donc peu d’avenir, parce qu’ils allongent de plus d’une demi-heure le trajet entre Louhans et Dijon, par exemple".
60 000 km de tests pour garantir la sécurité des passagers du TGV Rhin-Rhône
Le TGV laboratoire teste actuellement la ligne à grande vitesse du côté de Belfort. Nous étions à bord avec les techniciens et Matthias Mennecier, de RFF. Essais à 320 km/h.
Depuis le 20 juin, Réseau ferré de France (RFF) teste la ligne à grande vitesse (LGV) avec une rame « pelliculée » circulant à plus de 320 km, la vitesse commerciale des TGV qui emprunteront la ligne Rhin-Rhône. Les essais statiques ont été effectués auparavant pour garantir la sécurité de la voie. Matthias Mennecier, qui a en charge les raccordements au réseau classique et le poste de commande, est confiant : « Après trois jours d’essais de la rame-laboratoire sur la ligne, ce TGV roulait à 352 km/h, c’est-à-dire en survitesse. »
Avant d’engager un TGV sur une ligne à grande vitesse, il y a plusieurs phases de tests statiques, afin de vérifier que les commandes qui contrôlent la position des aiguilles fonctionnent bien entre elles, notamment à Dijon où se trouve le poste de commande principal de la LGV. « Depuis ce centre, à terme, seront commandées toute la Bourgogne et la Franche-Comté. Cela permettra d’avoir une vision complète du train, de sa sortie de Paris à son arrivée à Mulhouse », indique Matthias Mennecier.
Autre vérification indispensable, celle du bon fonctionnement des communications entre la rame et le poste de commande. Dijon est en contact direct avec l’agent de conduite. En cas de problème, il peut lui demander, par exemple, d’arrêter le train. « Il fallait une bonne couverture du réseau tout au long de la ligne avant le premier train en circulation », poursuit Matthias Mennecier.
Ce n’est qu’une fois tous ces contrôles effectués que RFF fera entrer des trains sur la voie. D’abord le Mauzin, du nom de son ingénieur, qui permet de vérifier la géométrie de la voie. Un autre train est utilisé pour la partie électrique, dénommé Vulcain. Il permet de connaître l’intensité en courant instantané consommé au passage des TGV sur l’ensemble de la ligne. Il s’agit aussi de savoir si le retour du courant par le rail dans les deux sous-stations électriques situées à Besançon et à Héricourt se fait correctement.
Dès que les essais seront concluants, viendra le TGV Duplex équipé d’une multitude d’appareils de mesures pour tester, cette fois-ci, la sécurité et le confort des futurs passagers. Durant cette nouvelle étape, le TGV parcourra environ 60 000 km sur les 140 km de la branche Est. Les essais doivent permettre de vérifier aussi la pression dans le tunnel de Chavanne, en Haute- Saône. « Il faut éviter le phénomène de surpression sur les passagers, précise Matthias Mennecier. C’est le passage du train qui stabilise la voie et, chaque nuit, de petits travaux de reprise de la voie peuvent être effectués si la rame d’essais décèle lors de son passage des besoins de reprises. Le train peut repasser le lendemain pour valider ces reprises dans le secteur concerné. »
Après avoir testé la ligne nouvelle, il a fallu tester les raccordements aux extrémités, à Villers-les-Pots (Côte-d’Or) pour la partie ouest et Petit-Croix (Territoire de Belfort) pour la partie est. RFF a donc, dans le cadre du projet Rhin-Rhône, renouvelé les postes pour en faire des postes d’aiguillages informatiques. « Ces postes de nouvelles générations offrent à l’agent circulation une vision étendue de son secteur. Par exemple, il commande maintenant la circulation du TGV qui sort de la LGV jusqu’à Altkirch », précise Matthias Mennecier. Les essais se poursuivront sur l’intégralité du parcours entre la mi-août et la fin du mois.
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