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Je ne vois aucune erreur : Châtelet est bien au cour de Paris. On ne peut pas faire plus au centre.TGS Wrote:Encore un qui fait attention à ce qu'il écrit...
drame Après le déraillement du train Paris-Limoges à Brétigny, dans l’Essonne Brétigny : information judiciaire ouverte Une information judiciaire
Les juges devront déterminer pourquoi une pièce métallique d’un aiguillage a lâché. La SNCF, qui a contrôlé tous les aiguillages du réseau, n’a pas détecté d’autres ruptures potentielles.
Près de deux semaines après la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, une information judiciaire a été ouverte hier pour homicide et blessures involontaires.
Trois juges d’instruction devront déterminer pourquoi l’Intercité 3657 en provenance de Paris-Austerlitz et à destination de Limoges a déraillé en gare de Brétigny-sur-Orge le 12 juillet. L’accident a fait six morts : deux passagers du train, et quatre voyageurs qui attendaient sur le quai.
Une défaillance matérielle « semble être à l’origine de la catastrophe », selon le procureur de la République d’Évry, Éric Lallement. Au lendemain du drame, la SNCF avait mis en cause une éclisse — une « agrafe » métallique reliant deux rails entre eux — qui se serait détachée et bloquée dans le cœur d’un aiguillage.
Les aiguillages inspectés sont sûrs, dit la SNCF
« Les recherches vont se concentrer sur les causes de l’absence, de la rupture et/ou du desserrage des écrous de cette éclisse », a précisé le magistrat. La responsabilité du conducteur, tout comme l’hypothèse d’un acte de malveillance, semblent être aujourd’hui écartées, selon Éric Lallement.
« Rien ne contredit les éléments techniques tels qu’ils ont été identifiés dans les premières heures de l’accident », a déclaré hier Guillaume Pepy au vu des conclusions de l’enquête interne à la SNCF sur les causes de l’accident. Le président de la SNCF a refusé d’en dire plus, le document ayant été transmis à la justice et relevant selon lui du « secret de l’instruction ».
La compagnie ferroviaire présentait hier les résultats des inspections matérielles lancées suite à la catastrophe.
Depuis le 14 juillet, la quasi-totalité les aiguillages « comparables à celui de Bretigny » ont été inspectés — soit environ 5000, ainsi que 100000 éclisses. « Les vérifications n’ont pas décelé de situation de nature à engager la sécurité » a déclaré Pierre Izard, directeur de SNCF Infra, la branche de la compagnie ferroviaire chargée de l’entretien des voies.
La moitié des résultats d’inspection ont été dépouillés. Si 6% des boulons et 5% des attaches ont bien été resserrés, « le nombre d’interventions est relativement bas. Il correspond à ce qu’on pratique dans l’entretien courant des aiguillages », a assuré Pierre Izard.
Une partie des aiguillages soumis à un important trafic — essentiellement en Ile-de-France — seront visités chaque semaine afin de comprendre pourquoi l’équipement se serait desserré.
À Bretigny, les travaux de remise en état, que la SNCF chiffre à huit millions d’euros, doivent se terminer ce vendredi après-midi. La circulation des trains corail en direction de Limoges doit revenir à la normale ce week-end.
Celle des RER et des trains à destination d’Orléans et de Tours reprendra complètement mardi.
Accident ferroviaire de Brétigny : la Fnaut se porte partie civile
La Fédération nationale des usagers des transports (Fnaut) va se porter partie civile dans le cadre de l'enquête sur la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge (Essonne) du 12 juillet 2013, qui a fait six morts.
Cette initiative nous "permettra d'avoir accès aux éléments techniques et juridiques du dossier et d'être associés au déroulement de l'instruction. Nous pourrons ainsi nous montrer vigilants sur le respect de la sécurité des voyageurs", a commenté le 25 juillet 2013 à l'AFP Jean Sivardière, président de la principale fédération d'usagers des transports (50000 adhérents).
Peu avant, l'association faisait savoir par voie de communiqué qu'elle se portait partie civile suite à l'accident de Brétigny-sur-Orge, survenu le 12 juillet.
"La sécurité reste quelque chose de très délicat", rappelle-t-il, estimant qu'"il ne faut pas tirer de conclusions hâtives", dans un contexte où, selon lui, la sécurité ferroviaire s'est globalement améliorée au cours des dix dernières années.
Elle s'était déjà portée partie civile dans plusieurs cas d'accidents graves de transports, l'incendie du tunnel du Mont-Blanc (Haute-Savoie) qui avait fait 39 morts en 1999 ou la catastrophe aérienne de Charm el-Cheikh (Egypte) en 2004, dans laquelle 134 Français avaient péri.
Une information judiciaire pour homicides et blessures involontaires sur la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge a été ouverte mercredi. L'enquête a été confiée à trois juges d'instruction qui vont se concentrer sur les raisons du basculement d'une éclisse (pièce d'acier de dix kilos reliant deux rails) qui serait à l'origine du drame.
Accident de train de Brétigny : une septième victime meurt des suites de ses blessures
Il s'agit d'une femme de 67 ans, grièvement blessée dans l'accident du Paris-Limoges, le 12 juillet.
Une femme de 67 ans, grièvement blessée dans l'accident du train Paris-Limoges à Brétigny-sur-Orge (Essonne), est morte des suites de ses blessures, selon une source proche de l'enquête citée, lundi 29 juillet, par l'AFP.
Selon le site du quotidien régional Le Populaire, la victime était "l'épouse du maire de Rimondeix, petite commune du nord-est de la Creuse". "Hospitalisée dans un état grave au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), elle avait évité de justesse l'amputation d'un bras", et avait été transférée à l’hôpital de Clamart (Hauts-de-Seine) "pour des opérations de reconstruction", poursuit le quotidien. "Elle y a succombé dimanche matin, des suites d'un accident cardiaque."
Elle était une passagère du train
Toujours selon le quotidien, la victime se trouvait à bord du train, dans le wagon numéro 4. Son décès porte à sept le nombre de morts dans la catastrophe ferroviaire survenue vendredi 12 juillet. Six personnes, quatre hommes et deux femmes, âgés de 19 à 82 ans, avaient trouvé la mort au moment de la catastrophe. Deux étaient des passagers du train, originaires du Limousin, et quatre des habitants de l'Essonne se trouvant sur le quai de la gare au moment où le train l'a violemment percuté. La septième victime était hospitalisée en région parisienne, et se trouvait dans un état critique depuis l'accident.
Une information judiciaire a été ouverte par le parquet d’Évry pour "homicides et blessures involontaires". Selon les premiers éléments de l'enquête, une défaillance technique serait à l'origine de l'accident meurtrier.
rail45 Wrote:Or, depuis l'accident, ce ne sont que retards multiples, importants, trains supprimés, raccourcis, sans aucune information, sans aucune distribution de bulletins de retards si retards supérieurs à 30 minutes, ce qui est totalement incompréhensible compte-tenu que jusqu'à preuve du contraire l'accident et ses conséquences sont dues à la SNCF. De toutes façons, le voyageur a passé un contrat avec la SNCF, pas avec RFF ou quelqu'un donc, dont la SNCF doit appliquer la garantie retards et se retourner ensuite vers RFF ou quelqu'un d'autres si nécessaire.
De plus, comme il n'y a pas d'informations données elle est donc obligatoirement responsable et puisque les informations ne sont pas données, également incompétente.
Avent l'accident c'était déjà le bazar mais là on frise le ridicule.
Désolé pour les cheminots, mais la SNCF est-elle encore capable d'exploiter des trains.
Ses dirigeants savent-ils seulement ce qu'est un train ?
tram21 Wrote:l'information des voyageurs en cas de situation perturbée (voire des clients fret !) demeure la pierre d'achoppement majeure de la SNCF...
et ce n'est, hélas, pas nouveau !
tram21 Wrote:dans quelle mesure y a t-il aussi une très ancienne pratique "maison" qui consiste, en gros, à : "on est dans la merde ; alors, on a d'autres chats à fouetter qu' à perdre notre temps à donner des infos !"
tram21 Wrote:dans quelle mesure y a t-il aussi une très ancienne pratique "maison" qui consiste, en gros, à : "on est dans la merde ; alors, on a d'autres chats à fouetter qu' à perdre notre temps à donner des infos !"
b3su Wrote:Et pourtant ce n'est pas faute d'avoir fait des réunions, des séminaires, d'avoir payé des consultants externes très chers depuis des années pour en être à ce point. Je pense qu'une grande partie des efforts réalisés dans les années 80 à été anéanti par la sectorisation par activités, maintenant la plupart des intervenants n'ont qu'une vision très partielle du fonctionnement de leur entreprise, je ne les accuse pas car on a voulu que ce soit ainsi. Il n'y a qu'a se promener dans les gares où voyager en train pour constater des manques de connaissances élevés sur le fonctionnement de l'entreprise...
SNCF / Brétigny : fin de la vérification des aiguillages
La campagne de vérification nationale des aiguillages lancée après la catastrophe de Brétigny-sur-Orge (Essonne) le 12 juillet, qui a fait sept morts, n’a pas décelé de risques pour la sécurité, selon la SNCF, qui annonce une seconde opération de contrôle.
«Les premières constatations rendues publiques le 24 juillet sont confirmées. Les vérifications n’ont pas décelé de situation de nature à engager la sécurité», a affirmé Pierre Izard, directeur de la branche SNCF Infra chargée de l’entretien du réseau, mercredi lors d’une conférence de presse.
Les responsables de la SNCF n’ont pas vraiment réagi aux informations du Monde de mardi, confirmées par une source judiciaire, faisant état d’une quarantaine d’anomalies «de degrés divers» au niveau de l’aiguillage mis en cause à Brétigny.
«Nous n’avons pas cette information», a commenté Pierre Izard, tandis que le président de la SNCF, Guillaume Pépy, indiquait n’avoir «pas accès au dossier judiciaire. Nous ne sommes pas partie civile».
Les résultats définitifs de la campagne de vérification, qui a porté sur 484.000 attaches et 225.000 boulons, fait état de 4% des attaches rail/traverses et 5,1% des boulons resserrées préventivement, et 0,2% des boulons remplacés préventivement.
Guillaume Pépy doit proposer la publication de rapports annuels sur la sécurité
L’entreprise publique avait lancé une campagne de vérification pour inspecter l’ensemble des 5.000 aiguillages et 100.000 éclisses du réseau national. Depuis le 5 août, une deuxième action a été lancée et concerne 181 aiguillages, parmi les plus sollicités en termes de trafic et de vitesse. Ils font l’objet d’une visite hebdomadaire, pour «comprendre les phénomènes éventuels de desserrage qui pourraient se produire dans un aiguillage», a-t-il précisé.
Par ailleurs, la SNCF a annoncé la création d’un réseau d’experts international, et son président Guillaume Pépy proposera au prochain conseil d’administration la publication des rapports annuels sur la sécurité.
Ouverte douze jours après la catastrophe, l’information judiciaire pour «homicides et blessures involontaires» s’est élargie le 19 août aux personnes qui auraient été psychologiquement choquées lors de la catastrophe.
Mercredi, un article du Figaro fustigeait l’enquête en flagrance diligentée par le parquet d’Évry et faisait état d’un climat «tendu» entre juges et procureur, ce que dément ce dernier.
BAISIN Wrote:André Mauzin, voyant cette situation, doit "se retourner dans sa tombe", ainsi que tous les autres anciennes "têtes pensantes" du P.O !
Avec Monsieur Mauzin, les rails, les aiguillages, les éclisses devaient être nickel !
Les " Etendard", " Aquitaine", " Capitole" franchissaient cette gare sans problèmes !
Ha bon? A l'époque, il n'y a jamais eu de déraillement?BAISIN Wrote:Les " Etendard", " Aquitaine", " Capitole" franchissaient cette gare sans problèmes !
CATASTROPHE DE BRÉTIGNY L’indemnisation des victimes n’empêchera pas d’aller au pénal
Les victimes de la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge (Essonne), qui a fait sept morts et des dizaines de blessés le 12 juillet, pourront se porter partie civile au pénal même si elles acceptent une indemnisation de la SNCF, ont-elles appris samedi lors d’une réunion à Paris.
Les quelque 300 personnes, victimes ou proches, qui ont assisté à cette réunion se sont vu remettre une convention, signée notamment par Réseau ferré de France (RFF), la SNCF, Axa en tant qu’assureur du groupe ferroviaire, et les associations d’usagers.
«Il a été présenté aux victimes une convention dans le cadre de laquelle une indemnisation pourra être proposée», a commenté à l’issue de la réunion l’avocat de la famille d’une des personnes tuées, Thibault de Montbrial. Il s’est dit satisfait de voir respecté «le principe de l’individualisation du préjudice» mais aussi de constater que «la contrepartie» de l’indemnisation ne sera pas «l’interdiction des victimes de se porter partie civile».
«Il appartient à chaque victime, en fonction de sa situation, de choisir, de façon tout à fait libre», si elles souhaitent accepter ou non la proposition d’indemnisation, a expliqué à la presse le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, qui a assisté à une partie de la réunion. «Il y a autant de situations que de victimes», a-t-il remarqué.
Ces propositions d’indemnisation, qui seront établies au cas par cas en fonction du préjudice subi, «restent soumises à l’approbation de chaque victime», a souligné le coordinateur du dispositif d’aide aux victimes de l’accident, Phillipe Cèbe.
Si les victimes attendaient des réponses à leurs questions lors de cette réunion à laquelle participaient notamment le président de SNCF Guillaume Pepy, celui de RFF Jacques Rapoport, le procureur d’Évry Éric Lallement et le directeur du Bureau d’enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT) Claude Azam, toutes n’ont pas été satisfaites des réponses apportées.
«Je trouve que pour l’instant, il n’y a pas de réponses» sur les raisons du drame, a regretté Jean-Robert Baroux, un passager qui se trouvait dans la voiture une du train Téoz 3657 qui a déraillé alors qu’il reliait Paris à Limoges. «Le procureur de la République a promis que d’ici la fin de l’année 2013 on aurait des éléments techniques pour déterminer les causes» de l’accident, a-t-il cependant ajouté.
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