Mathieu Wrote:Bien sûr : c'est une étude réalisée par la direction générale du Trésor, 80% est une moyenne à la louche entre le cas "Essence - urbain" (73%) et le cas "Diesel - urbain très dense" (93%).
Ce chiffre n'inclut pas les dépenses d'investissement dans les infrastructures routières (les dépenses de fonctionnement sont elles incluses au titre de l'usure engendrée par leur utilisation). Les coûts d'utilisation du domaine public ne sont pas non plus pris en compte (le stationnement sur voirie par exemple), probablement parce qu'ils sont plus compliqués à chiffrer finement (la valeur de l'espace étant très variable y compris au sein d'une même ville, et il faudrait également tenir compte des redevances de stationnement locales).
tiré de la page 7 de https://www.tresor.economie.gouv.fr/Art ... 67a5543490
Merci pour le tableau et la source. Il ne s'agit donc pas d'une subvention à proprement parler (au sens de "somme donnée par l'Etat pour aider financièrement une activité d'intérêt général") mais d'un non remboursement du coût des nuisances apportées à autrui. Faire cette distinction peut s'apparenter à de l'argutie mais ça ne l'est pas tant que ça, car le chemin de fer a aussi des coûts externes non couverts (bruit, consommation d'espace, consommation d'électricité dont la production donne lieu à des nuisances, usage de pesticides pour l'entretien des voies, etc ...). Certes ces coûts externes sont réputés beaucoup plus faibles que ceux de la route mais ils s'ajoutent à des subventions très conséquentes. Je ne suis pas fana du rôle d'avocat du diable mais je pense qu'il faut faire attention à ce que l'argumentation ne se retourne pas contre nous, parce qu'il doit exister un paquet de relations ferroviaires où le vrai taux de subvention est de l'ordre de 90 % (surtout si on va vers de la gratuité ...), alors si on y ajoute les coûts externes ...
Bonne soirée.