[TER] Mise en place du réseau express régional

TBC, TransGironde et TER Aquitaine

Modérateurs: Eastpak, GX217

Règles du forum
Avant de poster un message, merci de lire la charte d'utilisation des forums. Vous pouvez aussi consulter les mentions légales de Lineoz.net. Ce forum dispose d'une charte spécifique, merci d'en prendre connaissance.

En cas de problème sur un sujet, merci d'alerter l'équipe de modération en cliquant sur le point d'exclamation du message souhaité.

[TER] Mise en place du réseau express régional

Messagepar Bersol » 14 Sep 2020 13:18

Les villes de Libourne et Arcachon seront connectées dès le mois de décembre, grâce à un TER qui effectuera cette liaison en marquant un arrêt en gare de Bordeaux. Il s’agit de la première pierre du projet de RER métropolitain.

La prochaine ligne à entrer en service devrait être celle entre Langon et Saint-Mariens, indique le président de la métropole Alain Anziani.

https://www.20minutes.fr/bordeaux/2860515-20200914-bordeaux-premiere-ligne-rer-metropolitain-entre-libourne-arcachon-rails-mois-decembre
Bersol
Rang : Passéoz 3 Jours
Rang : Passéoz 3 Jours
 
Messages: 299
Inscription: 15 Avr 2015 13:40

Re: [TER] Mise en place du réseau express régional

Messagepar BUS TPG » 14 Sep 2020 15:32

Bersol Wrote:Les villes de Libourne et Arcachon seront connectées dès le mois de décembre, grâce à un TER qui effectuera cette liaison en marquant un arrêt en gare de Bordeaux. Il s’agit de la première pierre du projet de RER métropolitain.

La prochaine ligne à entrer en service devrait être celle entre Langon et Saint-Mariens, indique le président de la métropole Alain Anziani.

https://www.20minutes.fr/bordeaux/2860515-20200914-bordeaux-premiere-ligne-rer-metropolitain-entre-libourne-arcachon-rails-mois-decembre

Avec 7 trains par semaine... Soit un par jour...

Est-ce qu'il existe d'autres options pour faire un démarrage encore plus faible ? :roll: :roll: :roll:
Avatar de l’utilisateur
BUS TPG
Rang : Passéoz Annuel
Rang : Passéoz Annuel
 
Messages: 4798
Inscription: 19 Déc 2003 18:36
Localisation: Genève & France

Re: [TER] Mise en place du réseau express régional

Messagepar Bersol » 15 Sep 2020 6:59

Pour rappel, ces liaisons sans rupture à Bordeaux devaient être mises en place seulement à l'horizon 2023 / 2024.

Cette mise en place en avance de phase est donc effectivement assez limité mais elle va permettre une montée en charge progressive, et de voir comment la clientèle s'approprie cette nouvelle offre.
Bersol
Rang : Passéoz 3 Jours
Rang : Passéoz 3 Jours
 
Messages: 299
Inscription: 15 Avr 2015 13:40

Re: [TER] Mise en place du réseau express régional

Messagepar jbstaebler » 15 Sep 2020 11:45

Salut,

C'est intéressant comme approche de diamétraliser des relations pour éviter des ruptures de charge. À conditions toutes fois de le faire intelligemment.
Je vois d'autres relations que je fréquente et qui ont appliqué ce schéma (le Mans sur des relations Alençon - Château-du-Loir, Clermont-Ferrand sur des St-Germain-des-Fossés - Issoire), et je constate systématiquement une descente massive sinon intégrale dans la gare centrale. En effet, en Province, les flux quotidiens s'appliquant à des TER de court parcours sont dirigés vers le centre névralgique, ce qui n'est pas le cas de l'Île de France où les flux sont plus répartis. Du coup, un RER n'a que peu d'intérêt, si ce n'est celui d'éviter des annonces comme j'ai déjà entendu au Mans : "les voyageurs en correspondance pour Tours restent à bord" (ça énerve les voyageurs, surtout quand certains relations dans la journée sont officiellement directes).

Donc je dirais oui à la commercialisation des trajets comme ils sont graphiqués (tant que les enchaînements ne demandent pas de manœuvre incompatible avec la présence de voyageurs à bord), et pas que pour les TER, mais inutile de créer des relations diamétrales de toutes pièces juste pour faire grande ville.
jbstaebler
Rang : Passéoz 24 heures
Rang : Passéoz 24 heures
 
Messages: 85
Inscription: 27 Fév 2018 13:04
Localisation: Alençon

Re: [TER] Mise en place du réseau express régional

Messagepar Bersol » 15 Sep 2020 12:37

@jbstaebler : dans le cadre de l’agglomération bordelaise, on constate un flux important entre la rive droite (logements moins chers) et la rive gauche (nombreuses zones d'activités) de la Garonne.

Le projet de diamétraliser les relations ferroviaires est donc de faciliter ce transit, et il y a un potentiel pour que cela fonctionne.

Ceci étant dit, si nous prenons la liaison Libourne - Arcarchon, l'intérêt pour les flux pendulaires se limite principalement au trajet entre Libourne et Cestas, et dans une moindre mesure pour les trajets entre Arcachon et Bassens.

En complément, l'offre de transport en commun a été renforcé sur la gare de Pessac Alouette pour faciliter justement l'accès aux zones d'activités de Pessac et Mérignac.

Mais est-ce que cela sera suffisant pour convaincre les habitants de la rive droite d'aller travailler sur la rive gauche en TC ? Cela me semble encore assez incertain car les contraintes liées aux TC sont fortes, notamment en terme de fréquence.

Comme je le disais, il faudra regarder de près si la clientèle s'approprie vraiment cette nouvelle offre dans les prochaines années, cela sera un élément important pour déterminer les futures investissements après la construction des 4 lignes actuelles du tramway de Bordeaux.
Bersol
Rang : Passéoz 3 Jours
Rang : Passéoz 3 Jours
 
Messages: 299
Inscription: 15 Avr 2015 13:40

Re: [TER] Mise en place du réseau express régional

Messagepar Bersol » 01 Oct 2020 7:35

Projet de RER métropolitain en Gironde : ce qui patine encore

Rencontre au sommet, ce jeudi à Bordeaux, entre le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, et les présidents de la Région, Alain Rousset, et de la Métropole, Alain Anziani. Où le RER métropolitain sera forcément sur la table

Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, et Franck Lacroix, le patron des TER en France, sont à Bordeaux ce jeudi dans le cadre d’un tour de France destiné à lister les projets de trains dans toutes les régions. Ils dînent le soir au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, avec le maître des lieux, Alain Rousset, et le président de Bordeaux Métropole, Alain Anziani.

Au menu, entre autres dossiers, le gros projet de « RER métropolitain », pour lequel les deux collectivités ont établi une feuille de route commune en décembre 2018. « Un projet d’une importance majeure », selon Alain Anziani qui, pourtant, connaît quelques problèmes de fluidité. Deux ans après son lancement, voici ce qu’il faut retenir.

1 Libourne-Arcachon, un petit pas dès le mois prochain

Cet énorme projet vise à transformer le réseau de TER qui existe autour de Bordeaux en véritable étoile ferroviaire de transports en commun. Il suppose des travaux d’infrastructures, plus de trains et plus de gares, comme le détaille la feuille de route de 2018. En deux ans, qu’est-ce qui a été fait ? En janvier 2020, une cellule de travail associant les trois partenaires (SNCF, Région, Métropole) a été créée à Bordeaux. Sa mission : mettre en œuvre le projet.

« Le projet patine parce que les élus ont peur d’y mettre la main, puis le bras… » résume un élu.

Première réalisation concrète : le lancement, en décembre 2020, des prémices de la future ligne Libourne-Arcachon sans changement de train à Bordeaux. Autre avancée, le lancement de plusieurs études techniques préalables à des travaux, sur les futurs terminus d’Arcachon et Libourne. Côté chantiers, la construction d’une aire de retournement à Saint-Mariens démarrera l’an prochain. Enfin, Région et SNCF injecteront 74 TER supplémentaires par semaine dans le réseau en 2021.

2 Des coûts astronomiques qui font peur aux élus

Il n’existe pas à ce jour de chiffrage précis du projet de RER métropolitain, mais on évoque une enveloppe de plus d’un milliard d’euros d’ici à 2028. Région et Métropole ont scellé un accord de cofinancement, mais la SNCF n’a pris aucun engagement sur sa participation. Pour Alain Anziani, les choses ne sont pas assez claires :

« Il nous faut une clarification sur les coûts et les délais. En 2018, la part Métropole était de 100 millions d’euros, aujourd’hui on est à 223 millions ! Cela fait plus que doubler, sans aucune lisibilité. »

Pour faire sauter le bouchon ferroviaire à la sortie sud de Bordeaux, la facture est encore plus salée : 930 millions. La Métropole prendrait un tiers à sa charge, hors compétence (puisqu’elle ne s’occupe pas des trains). Vice-président de la Région chargé des infrastructures, Renaud Lagrave évoque « des tarifs SNCF qui explosent au fur et à mesure » depuis 2018. « Le projet patine parce que les élus ont peur d’y mettre la main, puis le bras… » résume un élu.

3 Un portage politique qui flotte un peu

Au Conseil régional, les choses sont claires : Renaud Lagrave pilote le dossier, sur lequel le président Rousset est très investi. Mais les élections régionales approchent – au printemps prochain. C’est une période délicate pour défendre les projets possiblement clivants. Par ailleurs, le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebarri, homme clé du dossier, est candidat pour l’investiture LREM. Un piège potentiel pour Rousset, qui a besoin de lui.

Côté Métropole, Juppé parti, le dossier s’est un peu enlisé depuis 2019 et la campagne des municipales. Aujourd’hui, le président Anziani dit vouloir « (s’)impliquer plus » mais, en chef d’un pack, aux côtés du maire de Bègles, l’écologiste Clément Rossignol Puech, de la communiste Claude Mellier, vice-présidente aux infrastructures, de Gérard Chausset, président de la commission transports…

N’avoir qu’une seule tête ne serait-il pas plus percutant ? Et surtout, quelle est la solidité d’un tel attelage ? Le maire de Bègles, par exemple, est opposé au passage du fuseau de la ligne à grande vitesse (LGV) vers Toulouse dans sa commune. Selon Alain Rousset, cette voie supplémentaire est capitale pour le futur RER. « Aujourd’hui, on ne peut pas faire passer des trains au quart d’heure vers Arcachon ou Langon, du fret, du TGV, des Intercités vers Marseille et Toulouse. Sans troisième voie, ça ne passe pas », affirme Renaud Lagrave. Pour lui, l’opposition LGV-trains du quotidien doit être dépassée.

4 Un projet titanesque peut-être sous-estimé au départ

Il y a un monde entre les intentions politiques et la définition précise de ce projet. La SNCF s’est attelée depuis un an à sa faisabilité technique, travail titanesque. Il faut dresser un état des lieux des infrastructures existantes, qui sont disparates. Plusieurs aspects ont, par ailleurs, été négligés, comme la nécessité de lancer des enquêtes publiques avant certains travaux. En priant pour ne pas tomber sur une espèce protégée. Il faudra aussi gérer les relations avec les habitants, « parce que plus de trains, c’est aussi plus de bruit », souligne la SNCF. Cet aspect n’est pas abordé dans la feuille de route. Bref, il n’y aura pas de grand soir. Le futur RER se fera par petits bouts, ce sera très long et on en est au tout début.

Enfin, du point de vue de la Région, la SNCF a sous-estimé ses propres besoins en personnel, dont celui dédié aux études techniques.

Gare de la Médoquine : le SOS de Sallaberry

C’est un des rares dossiers qui fait consensus, quelle que soit l’étiquette politique : la réouverture de la gare de la Médoquine, à Talence. Fermée depuis soixante-dix ans, elle doit rouvrir. En 2023… sur le papier. Un dossier qui dit beaucoup de la complexité de ces dossiers d’infrastructures ferroviaires, où de nombreux acteurs ont voix au chapitre : SNCF, Région, Métropole, communes…

Emmanuel Sallaberry, le maire de Talence, a lancé un SOS lors du dernier conseil métropolitain sur le sujet : « Une première étude de SNCF Réseau faite pour la gare a été chiffrée à 10 millions d’euros. Au mois de juin, le prix a doublé », s’agace l’édile. Cela fait tousser à tous les étages. Notamment à la Région, qui pilote ce dossier. Celle-ci s’oriente vers un audit, qui pourrait durer environ huit mois, selon le maire de Talence, et retarder d’autant le processus.

« Arrêtons de perdre du temps. Avançons ! Lançons sans tarder la concertation, afin d’aboutir à un avant-projet qui nous permettra de déterminer le coût avec plus de précision – et les choix, car plusieurs scenarii sont possibles. L’audit de la Région peut tout à fait se faire parallèlement à cela », plaide-t-il.

Une nouvelle épine sur le dossier du RER métropolitain. Mais, avant cela, un retard fâcheux, puisque la Médoquine concerne un bassin de population de 150 000 personnes et que, par sa localisation (desserte du campus, CHU…), Talence a un rôle clé à jouer.

Xavier Sota

« La clé est au sud de Bordeaux »

Région et Métropole ont voté pour débloquer plusieurs enveloppes pour l’aménagement de la ligne Saint-Mariens-Bordeaux-Langon. Au programme, la construction d’un terminus ferroviaire à Saint-Mariens (dans le Cubzaguais), pour que les trains puissent y faire demi-tour, et l’électrification de la ligne.

Sur ce point, il y a débat, comme l’a souligné Christophe Duprat, maire de Saint-Aubin-de-Médoc. « Pourquoi ne pas étudier un train à hydrogène (utilisé en Allemagne) ou à batteries, des techniques moins coûteuses, plutôt que l’électrification de toute la ligne ? Il faut sérieusement envisager des alternatives à ce qui se fait actuellement », indique l’élu. La porte reste ouverte sur ce sujet pour ce projet qui constitue l’une des cinq branches du futur RER métropolitain. « La clé de ce projet est au sud de Bordeaux », avance l’ancien vice-président aux transports de la Métropole.

Car c’est également ce secteur que devrait emprunter une liaison Bordeaux-Toulouse à grande vitesse (LGV). Un projet érigé au rang de symbole, qui marque une ligne de fracture entre les écologistes et les socialistes. Pour le LR Christophe Duprat, il ne faut pas se tromper : « LGV ou pas, ces aménagements sont indispensables pour le RER métropolitain. Nous en avons besoin, c’est le projet structurant pour la mobilité dans la Métropole. De même que le tram n’avait pas d’étiquette politique, le train n’en a pas davantage. Je pense que cela, on peut le comprendre que l’on soit écologiste, socialiste ou issu de la droite. »

X. S.


https://www.sudouest.fr/2020/09/30/projet-de-rer-metropolitain-en-gironde-ce-qui-patine-encore-7907582-2780.php
Bersol
Rang : Passéoz 3 Jours
Rang : Passéoz 3 Jours
 
Messages: 299
Inscription: 15 Avr 2015 13:40

Re: [TER] Mise en place du réseau express régional

Messagepar Bersol » 11 Oct 2020 18:41

De Bordeaux à Strasbourg, les grandes villes de province auront-elles un jour des RER comme à Paris  ?

Un Bayonne - San Sebastian cela changerait la vie du Pays Basque...

https://www.sudouest.fr/2020/10/10/de-bordeaux-a-strasbourg-les-grandes-villes-de-province-auront-elles-un-jour-des-rer-comme-a-paris-7946840-4755.php
Bersol
Rang : Passéoz 3 Jours
Rang : Passéoz 3 Jours
 
Messages: 299
Inscription: 15 Avr 2015 13:40

Re: [TER] Mise en place du réseau express régional

Messagepar greg59 » 11 Oct 2020 19:18

Rapport SNCF RER Metropole pour Bordeaux (p30) : https://ecologie.gouv.fr/sites/default/ ... 202020.pdf

Avec près d’1,2 millions d’habitants et une forte croissance démographique, l’aire urbaine bordelaise est caractérisée par une forte polarisation du territoire aquitain et un engorgement avéré des voiries contournant et donnant accès au centre de l’agglomération. Elle se distingue aussi par un fort étalement urbain lié à un habitat historiquement peu dense, avec des pôles périphériques situés entre 30 et 50 km de
Bordeaux. Les mobilités, contraintes, s’articulent entre un réseau routier et autoroutier rayonnant sur la rocade, un réseau de transports en commun urbain dense en correspondance avec les 5 branches du réseau ferroviaire bordelais.
Les circulations des trains de voyageurs ont bénéficié ces dernières années d’une décroissance conjoncturelle du fret. L’axe Espagne-Allemagne est appelé à se développer et des projets d’autoroute ferroviaire sont en cours d’études pour permettre le report de camions sur le ferroviaire. Malgré cela dans les heures de pointe, on peut considérer que l’ensemble des axes de la gare de Bordeaux est congestionné.
En l’état, il est possible de tracer un sillon de fret par heure et par sens sur le corridor atlantique, mais la traversée de la métropole de Bordeaux par des flux fret, déjà très difficile en journée, risque d’être problématique avec l’augmentation des fréquences pour les voyageurs. Avec des ambitions pour un SEM à la 1/2 heure vers 2030 (soit une augmentation de TER de 286 trains/jour à 522 trains/jour), l'occupation des voies à quai sera quasi permanente. Ces constats rendent impossible d’avoir une cadence aux 1/4 d'heure sans investissements à l’avenir. A ces besoins s’ajoutent ceux des TET (Nantes - Bordeaux et
Bordeaux - Marseille) ainsi que des TGV pour des relations vers l’Europe du nord et à plus
long terme vers Toulouse et l’Espagne (projet GPSO).
Les croissances provoqueront des contraintes en gare principale (47 000 voyageurs/jour actuellement) avec une accessibilité limitée et une faible largeur des quais, qui ne pourraient plus absorber des flux croissants en sécurité. La réponse actuelle conduit à un accroissement des temps de correspondance pour absorber ces flux.

La proximité des voies de remisage ainsi que la présence d’un technicentre génèrent des mouvements non commerciaux en gare de Bordeaux Saint Jean. L’hétérogénéité des circulations limite par ailleurs la capacité de l’infrastructure et la robustesse d’exploitation avec des équipements de technologies hétérogènes, un système de signalisation insuffisamment performant, un cisaillement des flux en gare, une faible vitesse de
franchissement des aiguillages, des sections de voie unique et une absence d’installations de contre sens…
C’est dans ce cadre globalement contraint que des études menées par la Région Nouvelle Aquitaine et Bordeaux Métropole confirment une demande croissante de mobilité, en particulier depuis le nord où les taux de croissance à horizon 2030 sont les plus élevés (taux moyen de croissance annuel de 0,7% d’ici 2050).
Région et Métropole ont formalisé en 2018 un scénario programmatique du service régional centré sur le hub bordelais ; celui-ci a fait l’objet de deux délibération (17 et 21 décembre 2018) et d’une transcription en feuille de route (23 janvier 2019), régulièrement affinée depuis.
Dans ce cadre, un projet de SEM bordelais est en cours de conception par les acteurs locaux des mobilités, réunis au sein d’un plateau commun dédié fédérant la Région, la Métropole, l’Etat, SNCF Réseau, SNCF Voyageurs et le syndicat mixte Nouvelle-Aquitaine Mobilités.
Le périmètre retenu pour le futur SEM bordelais comprend 200 km de lignes, 5 branches et 47 gares/haltes à terme. L’interconnexion est renforcée entre réseau urbain et réseau ferré national (3+1 lignes de tramway, 15 lignes HNS, 7 lignes transversales). Un produit multimodal basé sur une modulation tarifaire urbain + TER est également en cours d’expérimentation.
L’ambition finale est de faciliter l’accès au train grâce à une offre plus dense en journée et le week-end, de nouveaux services (billettique, diamétralisation), des plages d’offres étendues et des haltes en nombre accru (2 réouvertures sur la Métropole en 2021 et 2023).
La fréquente attendue est à la demi-heure, et à long terme au quart d’heure en heure de pointe.
A court terme, l’amélioration de l’offre du quotidien s’appuiera sur une politique de desserte harmonisée, plus lisible, plus répétitive, étalée sur la journée, et renforcée le weekend. La diamétralisation des axes Libourne / Arcachon et Saint-Mariens / Langon doit permettre de diminuer le nombre de mouvements techniques en gare centrale (60% de l’ensemble de l’activité en gare de Bordeaux) tout en améliorant le service aux usagers.
Enfin, une refonte complète du graphique d’occupation des voies (GOV) de Bordeaux Saint-Jean permettra d’optimiser l’accueil des trains en gare et de concilier nouvelle offre SEM et offre existante.
Le projet de SEM bordelais est articulé avec les différentes démarches impactant le nœud ferroviaire de Bordeaux à différents horizons (Plateforme Grand Sud, schémas directeurs TET Nantes – Bordeaux et Bordeaux – Marseille, plateforme nationale fret et les enjeux de son développement).
Des études intégrant l’ensemble des attentes exprimées par les acteurs locaux aux horizons 2025 / 2030 doivent permettre de planifier l’accroissement significatif de l’offre en incluant, si elles s’avèrent pertinentes, des solutions technologiques telles que l’ERTMS permettant de contribuer à la désaturation du réseau.
Des aménagements ont été identifiés dans le cadre d’études en cours pour permettre de
répondre aux ambitions de desserte.
Ils concernent d’ici 2022/2023 la mise en service des haltes du Bouscat-Sainte Germain et de Talence-Médoquine, à horizon 2025 la création de terminus (Arcachon, Langon, Libourne, St Mariens), le renforcement d’installations fixes de traction électrique et d’éventuelles installations pour circuler à contresens, la fiabilisation de l’exploitation en ligne.
A horizon 2028-2030, d’autres aménagements ont été identifiés comme la création de portions d’itinéraire à 4 voies ou de voies d’évitement, des aménagements complémentaires aux terminus, ainsi que la réalisation d’un aménagement de la branche de Langon en direction de Toulouse (Aménagement Ferroviaire au Sud de Bordeaux- AFSB) pour permettre le développement des services express métropolitains et la réalisation du
Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO).
La reprise de la tête Sud de la gare de Bordeaux, pourrait s’avérer nécessaire post 2030. Il convient cependant de mener des études complémentaires afin de confirmer son opportunité.
De premières études d’opportunité laissent à penser que le remplacement de la signalisation classique actuelle par un système de type ERTMS (European Rail trafic Management System) pourrait répondre à une partie des besoins d’accroissement significatifs de l’offre. Il est prévu de mener des études plus approfondies pour juger des apports potentiels de ce système de signalisation afin d’éclairer les choix de moyen et long
terme de l’infrastructure ainsi que du matériel roulant.
Mon réseau : DK'BUS Marine - Dunkerque
Avatar : Rame Alstom Citadis 302 du réseau Transvilles de Valenciennes Métropole dans le tiroir de la station terminus Université

Lien du site internet sur la chronologie des TCSP en France sauf Paris :
https://chronologie-tcsp-france.fr/
Avatar de l’utilisateur
greg59
Rang : Passéoz Intermodalité
Rang : Passéoz Intermodalité
 
Messages: 11065
Inscription: 18 Mai 2007 17:51
Localisation: Dunkerque (59)


Retourner vers BORDEAUX - Les transports de la région bordelaise

Qui est en ligne

Utilisateurs enregistrés: Bing [Bot], chris2002, Google [Bot]


Lineoz.net Tous Droits Réservés 2001-2008 :: Création & DeSiGn by ArNaUd OUDARD
Ce site est enregistré à la CNIL sous le numéro 1072137 conformément à l'article 16 de la Loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978

Sites partenaires : Grenoble Snotag | Nancy blogOstan | Angers SnoIrigo | Clermont Ferrand TransClermont | Valence SnoCtav | Marseille Marseille-Transports.com | Dijon SnoDivia