[2024] France : opérateurs alternatifs

[Tchouks]

Bonjour,

En attendant l'arrivée de la Renfe entre Paris et Lyon (dont un A/R prolongé à Barcelone) annoncée dans le courant de l'année en fonction de l'obtention de l'homologation des S106 en France, Trenitalia a annoncé hier son offre en France pour la première moitié de l'année. Les horaires sont donnés applicables jusqu'au 09 juin 2024.

A compter du changement de service, Trenitalia revient à 5 fréquences quotidiennes entre Paris et Lyon, malgré la persistance de la fermeture de la ligne de la Maurienne pour tout le service 2024.

En sens impair :
- la Freccia Rossa 9281 Paris 07.30 > Milan 14.07 est remplacée par une Freccia Rossa 6645 Paris 07.30 > Lyon-Perrache 09.49
- la Freccia Rossa 9287 Paris 15.18 > Chambéry 18.41 devient une Freccia Rossa 6653 Paris 16.30 > 18.49 en semaine. Le WE jusqu'au 21 avril circule comme 9287 jusqu'à Chambéry pour accès "direct" [sic] aux stations de sport d'hiver (9287 Paris 15.18 > Chambéry 18.41)
- les Freccie Rosse 6647, 6651 et 6655 sont inchangées.

En sens pair :
- La Freccia Rossa 9292 Milan 06.25 > Paris 13.22 est remplacée par une Freccia Rossa 6652 Lyon-Perrache 10.24 > Paris 12.24
- La Freccia Rossa 9296 Milan 15.53 > Paris 22.34 est remplacée par une Freccia Rossa (qui garderait le numéro 9296 ?) Lyon-Perrache 19.24 > Paris 21.34 en semaine. Le WE jusqu'au 21 avril circule comme 9296 amorcé à Chambéry (Chambéry 19.09 > 21.34).
- les Freccie Rosse 6650, 6654 et 6656 sont globalement inchangées, mais avec quelques décalages horaires (+ 30 min pour le 6654 et - 12 min pour le 6656).

Le communiqué de presse qui en parle est disponible sur leur site : https://www.trenitalia.com/content/dam/ ... ambery.pdf

Ces horaires permettent de ne mobiliser que 2 lignes de roulement en semaine, chaque rame assurant 2,5 A/R avec des crochets courts. Le WE en revanche, la desserte de Chambéry impose l'engagement d'une troisième rame, avec des roulements moins serrés.

Jérôme

[vincent29]

Compte-tenu de la durée de la fermeture en Maurienne, il n'y a aucune intention de la part de l'un ou l'autre des deux opérateurs d'essayer de rétablir de liaisons directes France <> Italie alternatives ? Par exemple TGV Paris-Milan via Nice et Gênes, ou train de nuit Paris <> Venise via Lausanne et Milan ?

[capelanbrest]

Compte-tenu de la durée de la fermeture en Maurienne, il n'y a aucune intention de la part de l'un ou l'autre des deux opérateurs d'essayer de rétablir de liaisons directes France <> Italie alternatives ? Par exemple TGV Paris-Milan via Nice et Gênes, ou train de nuit Paris <> Venise via Lausanne et Milan ?

quel intérêt de faire Paris Milan via Nice en TGv ?
qui va faire tout ce trajet juste pour le plaisir de prendre un TGV compte tenu des temps de parcours ?
Il y a bien Longtemps que le ferroviaire voyageur entre al france et l'Italie n'est plus l'alpha et l'oméga des transports....
Pour ce qui est des relation Paris Milan et vice versa ces 2 villes sont excellemment bien reliés par voie aérienne et à des prix trés corrects...
Ce serait bien du tracas et des frais sans parler des temps de parcours pour les EF que de remettre au goût du jour ce genre de liaisons.
Pour les liaisons nocturnes la problématique est différente, mais cela ferait du matériel à immobiliser pour juste un AR....
là encore par sur du tout que les Ef aient envie de cela compte tenu des contraintes actuelles en terme de matériel....
il y a 40 ans je ne dis pas mais de nos jours....

[Arnaud68800]

Pour les liaisons nocturnes la problématique est différente, mais cela ferait du matériel à immobiliser pour juste un AR....

De toute façon, en ont-elles ? Côté SNCF, la réponse est non : les fonds de tiroirs (ou de triage, devrais-je dire) ont déjà été vidés pour trouver des Corail couchettes pour les liaisons nationales relancées ces dernières années (Nice, Tarbes/Lourdes et Aurillac). Côté Trenitalia par contre, je ne sais pas dire. Et même si on trouvait des voitures, resterait le problème de la traction, sachant que ces deux entretiennent des relations exécrables depuis longtemps, et n'auraient de fait aucune envie de coopérer.

D'une manière générale, ce n'est pas un drame de devoir se passer de liaison ferroviaire voyageurs entre la France (hors Côte d'Azur) et l'Italie pendant un an. C'est plutôt pour ce qui restait du fret qu'on devrait s'inquiéter.

[ewen]

quel intérêt de faire Paris Milan via Nice en TGv ?
qui va faire tout ce trajet juste pour le plaisir de prendre un TGV compte tenu des temps de parcours ?
Il y a bien Longtemps que le ferroviaire voyageur entre al france et l'Italie n'est plus l'alpha et l'oméga des transports....
Pour ce qui est des relation Paris Milan et vice versa ces 2 villes sont excellemment bien reliés par voie aérienne et à des prix trés corrects...
Ce serait bien du tracas et des frais sans parler des temps de parcours pour les EF que de remettre au goût du jour ce genre de liaisons.
Pour les liaisons nocturnes la problématique est différente, mais cela ferait du matériel à immobiliser pour juste un AR....
là encore par sur du tout que les Ef aient envie de cela compte tenu des contraintes actuelles en terme de matériel....
il y a 40 ans je ne dis pas mais de nos jours....

Pourtant, il faut bien voir que les Paris-Milan de la SNCF connaissent/aient de très bon remplissages sur l'intégralité du parcours malgré un temps de trajet de 7h, avec une proportion non-négligeable de passagers faisant la relation de bout en bout. Il est vrai qu'un passage par la côte d'Azur prolongerait de 3h le parcours - il serait possible de tracer les trains en 9h mais j'ai peu d'espoir quant à la capacité des GI respectifs à trouver des sillons.

[renaud56]

D'une manière générale, ce n'est pas un drame de devoir se passer de liaison ferroviaire voyageurs entre la France (hors Côte d'Azur) et l'Italie pendant un an. C'est plutôt pour ce qui restait du fret qu'on devrait s'inquiéter.

Je ne suis pas du tout d'accord avec vous... Pensez-vous vraiment que des voyageurs "non écophiles" reviendront au train lorsqu'ils auront été contraints, par la force des choses, de prendre l'avion pendant une bonne année, à des tarifs au final guère plus élevés (voire moins chers) que le train et pour une durée bien inférieure ?
Je ne nie pas le danger bien réel pour le fret, mais l'absence de toute alternative pour les voyageurs, alors qu'il est évident qu'il serait possible d'organiser quelque chose via la Maurienne, ne laisse rien augurer de bon.

[Arnaud68800]

Je ne suis pas du tout d'accord avec vous... Pensez-vous vraiment que des voyageurs "non écophiles" reviendront au train lorsqu'ils auront été contraints, par la force des choses, de prendre l'avion pendant une bonne année, à des tarifs au final guère plus élevés (voire moins chers) que le train et pour une durée bien inférieure ?

Est-ce que ces personnes prenaient déjà le train ? Je ne suis pas convaincu, et vous donnez vous-même les arguments permettant de conforter ma pensée.

[chris2002]

Je ne nie pas le danger bien réel pour le fret, mais l'absence de toute alternative pour les voyageurs, alors qu'il est évident qu'il serait possible d'organiser quelque chose via la Maurienne, ne laisse rien augurer de bon.

L'alternative par la Maurienne c'est une liaison en 3 étapes Train - Bus - Train avec tout le "stress" des transferts (en plus avec bagages qu'il faut débarquer, transférer dans les soutes du car, reprendre ensuite et rembarquer dans l'autre train avec). Je ne suis pas à 100% sûr que ce soit une expérience qui va vraiment les encourager à persévérer avec le train, déjà que la liaison, de base, n'est probablement pas la plus concurrentielle niveau temps de trajet.

A ce niveau, une meilleure commercialisation des liaisons via la Suisse, même si les correspondances ne sont pas toujours optimisées, est probablement une moins mauvaise solution.

Et pour les liaisons moins longue distance, type Lyon/Chambéry - Turin/Milan, des cars de remplacement direct, sans le double transfert train - bus -train sont probablement plus confortables pour les voyageurs : une fois à bord, ils n'ont plus à se soucier des bagages et autres.

[thalys75]

Le président de la RENFE a annoncé la prolongation en 2024 de sa ligne Madrid-Lyon jusqu'à Paris. Il souhaite que cela soit effectif pour les JO. Il compte aussi augmenter le nombre de relations pour passer à 16 trains par jour en France, il y aura 4 nouvelles rotations entre la France et l'Espagne.

https://www.lindependant.fr/2023/12/16/trains-a-grande-vitesse-la-renfe-attaque-un-peu-plus-la-sncf-et-promet-des-tgv-jusqua-paris-en-2024-11644997.php

[cisalpin]

Le président de la RENFE a annoncé la prolongation en 2024 de sa ligne Madrid-Lyon jusqu'à Paris. Il souhaite que cela soit effectif pour les JO. Il compte aussi augmenter le nombre de relations pour passer à 16 trains par jour en France, il y aura 4 nouvelles rotations entre la France et l'Espagne.

https://www.lindependant.fr/2023/12/16/trains-a-grande-vitesse-la-renfe-attaque-un-peu-plus-la-sncf-et-promet-des-tgv-jusqua-paris-en-2024-11644997.php

Il n'existe pas à ce jour de relation Madrid -Lyon ; à t'on confondu Madrid et Barcelone , ou le projet d'un train direct Madrid -Paris est il sérieux ?

[Tchouks]

Bonsoir,

L'article des Echos en dit un peu plus : https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... le-2041860
Il avait été évoqué deux A/R Barcelone - Toulouse, mais visiblement Toulouse (et Carcassonne) ne feront pas, à ce stade, partie des nouvelles gares desservies.

Par contre, le compte n'y est pas : 16 trajets par jour donc 8 A/R annoncés, mais avec 5 Paris - Lyon dont 2 prolongés à Marseille et les 2 A/R déjà existants, on n'est qu'à 7 A/R. Pour arriver à 8 faut-il compter... le Barcelone - Lyon prolongé à Paris et les 2 A/R vers Toulouse... ?

Jérôme

[Ouest]

Bonjour,

La révolution se fait attendre ....
Selon Les Echos (je n'ai pas accès à l'article) :
"Tgv : Le marché français résiste plus que prévu à Trenitalia."
L'avis de l'ART :
"Sur la base des éléments collectés dans le cadre de l’instruction, l’Autorité observe que : • s’agissant des recettes réalisées pour l’année 2022 et le premier semestre 2023, ces dernières sont inférieures à celles qui avaient été prévues pour le dimensionnement des réductions tarifaires négociées lors de la saisine de 2022, indiquant que la montée en charge de l’activité est plus lente que celle estimée initialement et confirmant que les réductions tarifaires ayant fait l’objet de l’avis du 17 mai 2022 susvisé n’ont pas été surestimées ; • s’agissant des recettes prévisionnelles actualisées pour le deuxième semestre 2023 et l’année 2024, ces dernières sont également inférieures à celles qui avait été estimées lors de la saisine de 2022."