[2021] TGV-Est européen

[Arnaud68800]

Pour Paris - Reims, il faut tenir compte des trajets TER avec correspondance à Épernay, qui doivent siphonner une grande partie de la clientèle TGV le week-end avec la politique tarifaire très généreuse de la Région (-70% pour les porteurs de la carte régionale, y compris pour un accompagnateur, les samedis et dimanches).

[BB7601]

Sur Paris-Reims je pense qu'on s'oriente soit vers une suppression de la ligne (remplacée peut-être par des arrêts à Champagne-Ardenne), soit vers des trajets visant uniquement les navetteurs forfait quotidiens cad Reims-Paris le matin et Paris-Reims le soir. En fait c'est plus ou moins déjà le cas, il n'y a pratiquement plus aucun train en dehors de ces horaires... 2 ou 3 tout au plus, et sans réelle logique (pas de pointe retour le dimanche soir par exemple, on passe de 17h15 à... 22h15 de Reims vers Paris, soit trop tôt ou trop tard pour être attractif).
Je crois que c'est un cas unique en France pour une ville de cette taille et à cette distance de la capitale, de ne quasi pu y être reliée directement.

@Arnaud68800 tu as peut-être raison mais ça reste des trains avec correspondance, il devient urgent que tout le monde se mette d'accord et fassent les choses de manière cohérente : pusique la liaison TGV est quasi abandonnée, il faut que la région conventionne des TER Paris-Reims avec un cadencement, comme cela se fait pour Troyes, et comme le font les autres régions pour Orléans, Rouen, Caen etc... qui ont des trains toute la journée.
Ou alors un accord hybride, entre Voyages et la région, de conventionnement partiel de liaisons TGV. Mais laisser une ville de cette taille sans liaison directe ou presque est une hérésie.

[thalys75]

J'ai un autre exemple en tête, le cas de Besançon. La plupart des relations desservent désormais la gare TGV, il reste 2 allers le matin au départ de la gare de centre ville et 2 retours dans l'après midi (j'ai pris comme exemple un mercredi en septembre). C'est peut-être du à la situation sanitaire qui a engendré la baisse de fréquentation des trains grande ligne que l'on connaît.

[Arnaud68800]

@Arnaud68800 tu as peut-être raison mais ça reste des trains avec correspondance, il devient urgent que tout le monde se mette d'accord et fassent les choses de manière cohérente : pusique la liaison TGV est quasi abandonnée, il faut que la région conventionne des TER Paris-Reims avec un cadencement, comme cela se fait pour Troyes, et comme le font les autres régions pour Orléans, Rouen, Caen etc... qui ont des trains toute la journée.
Ou alors un accord hybride, entre Voyages et la région, de conventionnement partiel de liaisons TGV. Mais laisser une ville de cette taille sans liaison directe ou presque est une hérésie.

Il serait intéressant d'avoir une desserte TER "ligne 1" organisée ainsi :
- cadencement horaire toute la journée de Paris à Épernay
- heures creuses : alternance Reims (éventuellement prolongé à Sedan) ou Châlons (éventuellement prolongé à Bar-le-Duc/Strasbourg/Saint-Dizier) une heure sur deux
- heures de pointe : bitranche Reims/Châlons (-> Bar-le-Duc/Strasbourg/Saint-Dizier)

Mais le schéma d'exploitation actuel ne permet pas de faire des bitranches sur la L1 en heures de pointe. En effet, les trains de pointe sont toujours assurés en Corail (et ça devrait encore durer jusqu'à la fin de la décennie vu que la région vient de financer la rénovation légère des voitures et la mise en réversibilité des rames, en rachetant des voitures pilotes B5uxh à la région Bourgogne Franche-Comté et des BB26000 à Intercités, et en finançant l'opération mi-vie ainsi que la transformation en BB26000R de ces dernières).
De toute façon, une UM de Coradia Liner reste moins capacitaire que les compos Corail utilisées.

J'ai un autre exemple en tête, le cas de Besançon. La plupart des relations desservent désormais la gare TGV, il reste 2 allers le matin au départ de la gare de centre ville et 2 retours dans l'après midi (j'ai pris comme exemple un mercredi en septembre). C'est peut-être du à la situation sanitaire qui a engendré la baisse de fréquentation des trains grande ligne que l'on connaît.

Oui, sur l'axe Rhin-Rhône radial, ce sont les Paris - Besançon Viotte qui ont fait les frais de la crise sanitaire. Les Paris - Mulhouse ont tous été préservés (sauf dérégularisation du 20h23 en semaine), mais il faut dire que Mulhouse et Belfort-Montbéliard TGV ont pâti de la réduction drastique de l'offre Lyria. Au final, les 3 villes de l'axe ont ainsi été traitées plus ou moins à égalité.
Parmi les 2 AR Paris - Besançon restants, il me semble qu'ils passent tous par Dole (afin de compenser là aussi la réduction d'offre de Lyria, cette fois sur l'axe Paris - Lausanne via Vallorbe) ?

[Jojo]

Mais le schéma d'exploitation actuel ne permet pas de faire des bitranches sur la L1 en heures de pointe.

Ce n'est pas très grave en soi, si en heure de pointe il y a des TGV vers Reims et Châlons (avec arrêt à Champagne-Ardenne TGV) qui complètent les fréquences.
Mais il faudrait renforcer les fréquences jusqu'à Epernay ou léser Châlons, Bar-le-Duc et Saint-Dizier par rapport à aujourd'hui.

[Arnaud68800]

J'ai déjà effectué des Paris-Reims via Epernay. Soyons réalistes : même en pointe du soir, la correspondance draine une vingtaine de passagers, et encore, cela contient quelques personnes montées à Chateau-Thierry ou Dormans et celles descendant sur les gares intermédiaires entre Epernay et Reims. Ce n'est pas le TER qui vide le TGV.

Je parlais des samedis et dimanches, quand la carte de réduction TER Grand Est offre 70% de réduction à celui qui la détient + un accompagnateur, quand la clientèle loisir est importante... et quand l'offre TGV est vraiment famélique (du moins encore plus qu'en semaine avec les navetteurs).

[parisse]

Il vaudrait mieux quelque chose de sincère: un cout fixe + un cout marginal par circulation, le cout fixe étant relativement important par rapport au cout marginal. Je pense que cela inciterait à augmenter le nombre de circulations.

[Mathieu]

Ce qu'il faudrait, c'est remettre à plat totalement le modèle de financement de SNCF Réseau par l'(es) opérateur(s). Par exemple, l'opérateur paie un droit fixe d'accès à une liaison TGV. SNCF Voyageurs paie une somme fixe annuelle à Réseau pour exploiter une liaison TGV particulière (par exemple Paris-Reims). En retour, SNCF Voyageurs peut exploiter un nombre illimité* de trains sur cet axe

Auquel cas on peut dire adieu à la desserte des petites lignes. Sauf à fixer ce droit d'accès en fonction du potentiel économique de la ligne, ce qui revient à faire payer peu ou prou la même chose qu'aujourd'hui.

Non, ce qu'il faut, c'est une baisse drastique des coûts d'accès au réseau : le réseau routier est subventionné de manière particulièrement importante par les collectivités publiques (sans parler des coûts indirects liés par exemple aux pollutions..), y compris pour les usages commerciaux (autocars, camions...). Transférer progressivement ces subventions de la route vers le rail serait la meilleure chose à faire.

[Jojo]

Ce qu'il faudrait, c'est remettre à plat totalement le modèle de financement de SNCF Réseau par l'(es) opérateur(s). Par exemple, l'opérateur paie un droit fixe d'accès à une liaison TGV. SNCF Voyageurs paie une somme fixe annuelle à Réseau pour exploiter une liaison TGV particulière (par exemple Paris-Reims). En retour, SNCF Voyageurs peut exploiter un nombre illimité* de trains sur cet axe

Auquel cas on peut dire adieu à la desserte des petites lignes.

Oui... la conclusion de cette politique ça serait : on ferme toute les branches de l'axe TGV Est sauf Paris-Strasbourg, comme ça on paye un seul péage qu'on rentabilise avec des trains fréquents desservant les gares intermédiaires.

[sanglier08]

Oui... la conclusion de cette politique ça serait : on ferme toute les branches de l'axe TGV Est sauf Paris-Strasbourg, comme ça on paye un seul péage qu'on rentabilise avec des trains fréquents desservant les gares intermédiaires.

Pourquoi pas, mais faut-il que les correspondances suivent, Champagne Ardenne TGV / Reims / Sedan, si les correspondances sont à 10mn pourquoi pas, mais dans les faits, quand on voit que des Ardennes en TER il n'y a pas de correspondance correcte avec le TGV de 17h15 à Reims .... La SANEF remercie la SNCF des cette offre médiocre (car de Reims, la concurrence avec la voiture est frontale, et seule l'erreur du tronc commun A86/A4 permet au train d'être un peu meilleur en pointe (car il faut considérer TGV+TC, et on peut pas dire que l'on va vers de l'accélération en IDF, RER B omnibus, RER C omnibus, ligne L omnibus, peut-être bientôt aussi la N où cela se dégrade violemment depuis quelques mois)