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Thor Navigator Wrote:La limitation à Bruxelles ayant suscité un certain émoi chez des élus belges, il a été demandé aux acteurs ferroviaires des 4 pays (les Suisses sont associés à la démarche) de rechercher à rétablir la continuité de Strasbourg à Bruxelles au SA 2013.
Thor Navigator Wrote:Oui (à tes deux remarques). Les "nonante" (appelation chère aux collègues suisses et belges) continueront à relier Bruxelles à la Suisse (mais la mise au point des horaires -à 8 acteurs = 4 EF et 4 GI - devient de plus en plus difficile chaque année). Je corrige ma coquille.
Thor Navigator Wrote:Pour mémoire, les 295 et 296 ont été sorti du périmètre GL lors de la mise en service du TGV Est, étant transférés au TER Alsace (qui n'était pas demandeur).
S'ajoute l'impact très pénalisant des travaux sur Namur-Arlon, où Infrabel -qui semble prendre les même travers que RFF- a retenu un mode d'exploitation avec de longs tronçons en VU [pour le montage horaire du moins] et des détentes de marches permanentes durant plusieurs années (au moins jusqu'en 2015 aux dernières nouvelles), réduisant d'autant les possiblités de montages horaires et les performances de l'offre en logique GL (i.e. de long parcours).
mais la principale difficulté non résolué à ce jour concerne le matériel roulant, vu qu'il faudra une compo spécifique hors parc TER Alsace. Réponse d'ici avril 2012.
102.010 Wrote:Dans l'autre sens, le 296 circule en fait dans le sillon d'un IC caboteur depuis Décembre 2007, donc là on verra un IC dans le même sillon.
Thor Navigator Wrote:Avec la montée en puissance des compos réver 200, le TER et son AO (le CR d'Alsace) ne souhaitaient pas engager celles-ci jusqu'à Bruxelles (car la rotation du parc était moins bonne de ce fait, pour les besoins internes aux TER Alsace et Lorraine), aucune démarche d'homologation des B6uxh sur le réseau Belge n'a donc été engagée dans ce sens. Les 295-296 ont donc été limités à Luxembourg.
Bruxelles saute du train des capitales
Le train « Jean Monnet », qui relie les trois capitales européennes, déserte Bruxelles. Ainsi en a décidé la SNCB : à partir du 12 décembre prochain, la circulation de ces deux convois par jour sera limitée à la section Luxembourg-Strasbourg.
Ce mardi, en commission de l’Infrastructure de la Chambre à Bruxelles, Josy Arens, député fédéral et bourgmestre d’Attert, est une nouvelle fois monté au créneau parlementaire pour défendre l’un de ses chevaux de bataille : la mobilité transfrontalière. En l’occurrence, il a interpellé la ministre des Entreprises publiques, Inge Vervotte, afin de faire le point sur l’avenir du train « Jean Monnet ».
Ce train est un classique, un international qui fait Bruxelles-Bâle et que connaissent bien les fonctionnaires et parlementaires européens. Et pour cause : il relie les trois capitales européennes, Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg, ce qui lui a valu son appellation, du nom d’un des pères fondateurs de l’Union…
Depuis plusieurs mois, des doutes existaient quant à la survie de ce train, côté belge. Et à présent, la ministre a confirmé la modification radicale de son trajet… qui désertera Bruxelles.
Correspondances mal assurées
Pour l'instant, un convoi (le n°295) quitte Bruxelles à 17h15 pour rejoindre Bâle en passant par Namur, Arlon, Luxembourg, Thionville, Metz, Strasbourg, Sélestat, Colmar, Mulhouse et Saint-Louis. Il effectue également le trajet inverse (le train n°296) en matinée : départ de Bâle à 6h46 et arrivée à Bruxelles à 13h05.
Mais les choses vont donc changer. « Concrètement, explique le député Arens, citant la réponse ministérielle, à partir du changement horaire qui interviendra pour la SNCB le 12 décembre prochain, la circulation de ces deux trains sera limitée à la section Luxembourg – Strasbourg. » De plus, l’heure de retour du train 295 au départ de Luxembourg sera avancée.
SNCB Europe, SNCB Mobility et les CFL ont apparemment cherché une solution pour acheminer les voyageurs jusque Luxembourg, en vue d’une correspondance avec le train Jean Monnet, en essayant de minimiser leur temps d’attente. « Suite aux travaux d'infrastructure en cours sur l'axe Bruxelles-Luxembourg et plus particulièrement aux contraintes d’exploitation liées à deux services à voie unique sur cette ligne, poursuit l’explication ministérielle, il n'a pas été possible d'adapter l'horaire des IC rapides de façon à assurer des correspondances correctes. »
L’alternative trouvée laisse un temps d’attente à Luxembourg de 50 minutes vers la France et la Suisse et de 31 minutes vers Bruxelles.
Manque de coordination
Pour Josy Arens, cette décision est tout simplement inadmissible. « Elle confirme le mépris de l’entreprise publique SNCB pour sa mission, commente-t-il avec virulence. Qu’aucun contact n’ait encore été pris à ce sujet, par la SNCB, avec les CFL ou avec le ministre luxembourgeois en charge des Transports, Claude Wiseler, est au mieux un défaut de communication, au pire une faute professionnelle. »
Au-delà des fonctionnaires et parlementaires européens, une série de clients belges, français ou luxembourgeois notamment, pouvaient utiliser ce service ferroviaire international, bien pratique autant que symbolique de l’union entre les trois capitales européennes. Mais Bruxelles a décidé de sauter du train.
Le député Josy Arens n’entend pas désarmer : il annonce qu’il prendra prochainement contact « avec les organisations de défense des navetteurs, aux fins d’évaluer avec eux les solutions qui pourraient être mises en place pour les voyageurs de bientôt feu le train Jean Monnet ».
Jojo Wrote:Pour celui-là, on le savait déjà depuis longtemps... Par contre, pas un mot sur les deux autres EC Bruxelles-Zürich, les Iris et Vauban, j'en déduis donc qu'ils continueront, eux, à faire le trajet direct (et tant pis pour les usagers TER)
Le « plan B » pourrait être une correspondance vers Bruxelles, des TGV Strasbourg-Luxembourg.
Bruxelles-LuxembourgQuête d’alternatives au train pendulaire
Quel avenir pour les liaisons ferroviaires entre Bruxelles, Luxembourg, Strasbourg et Bâle ? Le « Pendolino » lâché par les Suisses, les solutions de rechange se cherchent pour améliorer la desserte, surtout entre les capitales belge et luxembourgeoise.
Le député LSAP Roger Negri a sollicité, par question parlementaire, le ministre du Développement durable et des Infrastructures, Claude Wiseler, pour faire le point sur la stratégie des liaisons ferroviaires entre Bruxelles et Bâle, qui a des retombées directes sur le trajet Bruxelles-Luxembourg.
Claude Wiseler a d’emblée confirmé que la société helvétique CFF avait renoncé à l’option du fameux « Pendolino », train pendulaire censé faire gagner du temps sur les parcours.
Le ministre rappelle que les CFF se sont engagés dans un projet commun avec la SNCB, la SNCF et les CFL pour développer l'offre ferroviaire sur la ligne Bruxelles - Luxembourg - Strasbourg -Suisse. À l'origine de ce projet, une des pistes était celle de l'acquisition d'automotrices pendulaires par les CFF pour le trafic international. Pourtant fin 2011, les CFF ont informé les CFL qu'ils avaient décidé de renoncer à l'acquisition de trains pendulaires, « étant donné que les trains de type conventionnel répondent mieux à leurs besoins », précise M. Wiseler.
Gagner 20 minutes
Cela étant, le projet de développement de la ligne Bruxelles-Luxembourg, tant attendu par l’ensemble des partenaires et usagers, « n'est pas bloqué par cette décision », estime le ministre. Selon lui, « les partenaires sont en train d'analyser des solutions alternatives ». Et les Suisses ont confirmé leur intérêt à poursuivre les discussions afin d'améliorer la desserte entre la Suisse, le Luxembourg et la Belgique.
Sur les lenteurs récurrentes entre Bruxelles et Luxembourg, les renseignements obtenus auprès d’Infrabel, gestionnaire du réseau belge, assurent que « les travaux sur la ligne 162 n'ont jamais été suspendus, ni mis en question. En effet, la très grande majorité de ces travaux est indépendante (du projet Pendolino) et permettra de gagner environ 20 minutes entre Luxembourg et Bruxelles, même avec des trains classiques. »
Le corollaire est que, d’après cette logique, la décision suisse n'a pas d'impact sur le – quasi légendaire - projet EuroCapRail. « Sur la base d'une étude de marché commune, les quatre partenaires avaient développé un plan d'affaires pour le développement de la ligne en question, souligne Claude Wiseler. Ce plan d'affaires indiquait qu'une offre moderne, rapide et confortable pourrait être viable, sans toutefois atteindre des taux de rentabilité très élevés. »
La correspondance TGV
Alors, vu l’abandon de l’option d’achat du matériel par la Suisse pendulaire, les partenaires ont lancé une consultation du marché « pour sonder les possibilités de fournisseurs de matériel roulant pendulaire techniquement compatible avec les quatre réseaux traversés et ceci dans le cadre d'un marché de taille limité (4-6 automotrices). Les résultats de cette consultation sont attendus à brève échéance. »
Le « plan B », envisagé en cas d’abandon complet de l’option pendulaire, s’appuie sur un protocole d’accord intergouvernemental remontant déjà à 2002. L’idée serait alors d’établir une desserte par quatre TGV entre Strasbourg et Luxembourg, prolongée par « la création de trains classiques en correspondance entre le Luxembourg et Bruxelles », conclut le ministre Wiseler.
Interruption de la circulation en Moselle les 17 et 18 novembre
Du samedi 17 novembre à 0h au dimanche 18 à 15h30, Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF procéderont au basculement des installations de deux postes d’aiguillage mécaniques de Réding (Moselle) sur un nouveau poste d’aiguillage informatisé. Durant cette opération, aucun train ne pourra circuler sur la zone de ce chantier.
[...]
Les quatre trains internationaux Eurocity quotidiens (90, 91, 96 et 97) circulant entre Bruxelles et Zurich et retour seront supprimés le samedi entre Luxembourg et Bâle durant la période des travaux. Quatre TER 200 circulant entre Strasbourg et Bâle seront créés et circuleront dans les horaires des trains internationaux supprimés. Le dimanche, seuls les trains 90 et 91 seront supprimés entre Luxembourg et Bâle, remplacés par deux TER 200 entre Strasbourg et Bâle dans les horaires des trains supprimés.
CONTACTER TER Alsace, tél. 08.00.77.98.67 ; site internet : www.ter-sncf.com/alsace
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