Stationnement. Un parking de 112 places est en cours de réalisation à Mâcon-Loché. Une nouvelle offre de parking
Les travaux du futur parking, d’une capacité de 112 places, ont démarré début mai. La livraison est programmée au cours de la deuxième quinzaine de juin.
Avec la construction d’un nouveau parking à proximité de la gare TGV de Mâcon-Loché, le stationnement sauvage vit ses dernières heures.En gare TGV de Mâcon-Loché, la demande en terme de stationnement est nettement plus forte que l’offre. D’où ces voitures garées de façon sauvage sur les trottoirs aux abords de la gare, dans le champ voisin et même dans la zone d’activité de Loché. Bref, le moindre espace disponible devient vite une solution de repli pour celles et ceux qui fréquentent régulièrement les lieux.
Certes, l’actuel parking d’une capacité de plus de 400 places est mis à disposition des usagers du train, mais il arrive vite à saturation quand il n’est pas dissuasif par ses tarifs : à titre d’exemple, il faut débourser 7,50 € pour 24 heures de stationnement. Aussi, pour pallier à ce cruel manque de place, la Ville de Mâcon vient de lancer la construction d’une toute nouvelle aire de stationnement située sur un champ communal à droite de l’entrée de la gare.
Le stationnement sauvage sera très vite mis à l’amendeLes travaux du nouveau parking ont démarré début mai pour une livraison des 112 places programmée pour la deuxième quinzaine de juin. « D’après nos comptages, ce sont environ 90 voitures qui sont garées quotidiennement et de manière sauvage en gare TGV. Avec ce nouveau parking, nous allons apporter une vraie réponse au problème », souligne le sénateur-maire Jean-Patrick Courtois. Et de prévenir : « Dès que le nouveau parking sera opérationnel, plus aucun stationnement sauvage ne sera toléré ».
Jusqu’à aujourd’hui, « faute d’une véritable solution » admet volontiers le sénateur-maire, les forces de police se sont montrées plutôt tolérantes. Mais dès la mi-juin, la donne pourrait très vite changer. « Je vais faire installer des panneaux d’interdiction de stationnement avec la mention sous peine d’enlèvement », avertit Jean-Patrick Courtois.
Maintenant que le projet a accouché du papier, la grande question est de savoir si la Camval va participer au financement du futur parking. Lors du dernier conseil communautaire, le vote secret avait fait basculer le non de deux petites unités : 43 élus contre, 1 abstention et 41 pour. Le sénateur-maire avait pris bonne note de la décision sans pour autant varier dans son analyse.
Une contribution à hauteur de 100 000 € est demandée« Le problème relève du courage politique. Aujourd’hui encore je réitère la demande de participation de la Camval dans le projet à hauteur de 100 000 €. 80 % des usagers sont issus du territoire de la Camval. Il me paraît donc normal que la communauté d’agglomération accompagne le projet ». Répondant à l’invitation du sénateur-maire lundi matin, le président de la Camval Claude Patard, accompagné de quelques élus, a fait savoir que la question sera de nouveau débattue ce jeudi lors d’une réunion du bureau élargi de la Camval. Avant d’être mise à l’ordre du jour du futur conseil ?
Sans brandir la menace et se refusant à toute forme de chantage, le sénateur-maire campe sur sa position. Si d’aventure, la Ville de Mâcon essuyait un nouveau refus, l’option d’un tarif préférentiel en faveur des habitants de Mâcon serait retenue. Certes, un arrêté du Conseil d’état interdit formellement une double tarification en fonction du lieu d’habitation, mais Mâcon mettrait alors en place un système de carte d’abonnement pour les usagers de Mâcon. Soit le même principe que celui déjà utilisé en centre-ville pour les résidents. Le tarif appliqué serait de 2 € pour la journée… contre 7,50 € sur l’actuel parking. Et pour les extérieurs Mâcon, quel serait alors le prix à payer ? « Aucun prix n’est pour l’instant arrêté mais on peut considérer qu’on partirait sur des bases proches des tarifs proposés par le gestionnaire de l’actuel parking, avec une remise comprise entre 0,50 et 1 € », détaille le maire.
La balle est désormais dans le camp de la Camval. Mais sachant qu’une forte majorité des personnes qui empruntent le TGV résident sur le territoire de la Camval, il semble tout à fait normal que la communauté d’agglomération apporte sa contribution dans le financement du projet. Mais seuls les élus en décideront…