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Thor Navigator Wrote:Non, tout ne vas pas bien et le constat que le système ne tourne pas rond existe depuis longtemps rue du Cdt Mouchotte (les discours de communicants, c'est autre chose... la tutelle commune aux deux établissements impose ce type de communication de toute manière), mais comme je l'ai déjà écrit, on subit aujourd'hui les effets d'un détricotage progressif d'un fonctionnement intégré certes pas exempt de critiques mais où l'ensemble des leviers était au moins maîtrisés. Remonter la pente demandera du temps, surtout dans le contexte d'aujourd'hui. Bien sûr que retirer un train de la vente n'est pas satisfaisant, surtout lorsqu'un nombre significatif de billets ont déjà été vendus. Mais est-ce préférable de laisser ce train dans le système de vente alors qu'il y a des risques avérés qu'il voit son horaire évoluer... dans le mauvais sens qui plus est ? Les choses changeront peut-être quand chaque acteur sera responsabilisé sur le plan économique, i.e. aura a subir les conséquences de ce mode de fonctionnement (les horaires qui bougent au-delà de M-4 pour les trains comportant des réservations par exemple, hors impondérables).
adrien2 Wrote:La SNCF paye des droits de passage au gestionnaire du réseau, RFF. A l'inverse, en cas de gestion "dégradée" comme actuellement avec des retraits de trains ou des ajouts au dernier moment, des plages de travaux déplacées etc.... est-ce qu'il est prévu un système d'indemnisation des EF par ledit gestionnaire ? car les décisions de RFF (après octroi de sillons) engendrent pas mal de manque à gagner (ou de pertes ?) pour ses clientes, au 1er rang desquels la SNCF, seule à porter le chapeau auprès des usagers.
Pour moi quand il y a contrat, il y a des obligations réciproques et je trouverais anormal que la SNCF soit la seule à mettre la main à la poche. Quand le programme de circulations ne peut être tenu du fait de RFF, j'espère qu'il y a une indemnisation proportionnelle au préjudice su bi par les EF qui est prévu (sauf cas de force majeure évidemment).
ROMI65 Wrote:Je deviens peut-être paranoïaque et fais un procès d'intentions, mais je me demande si la dégradation actuelle du système ferroviaire en France n'est pas voulue par la tutelle pour préparer le terrain aux opérateurs privés de voyageurs, qui doivent arriver en 2013-2014 pour le trafic national coûte que ça coûte. J'ai de forts doutes qu'ils soient traités de la même manière que la SNCF l'est aujourd'hui.
Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage... et si ça ne marche pas, on la lui injecte.
Thor Navigator Wrote:Salut,
je n'ai pas d'explication sous la main à te fournir (si je trouve le temps je regarderai la semaine prochaine) mais on peut juste rappeler que dans le fonctionnement actuel de la "production horaire" sur le RFN, les conséquences travaux sont traités le plus souvent à M-2 voire dans bien des cas M-1 ou plus tard encore. Quand l'EF SNCF constate que les sillons accordés deviennent "précaires" ou ont carrément disparu du graphique (RFF a inventé le concept de "trou de régime"... cela signifie que le bureau des horaire retire les jours de circulation correspondant à la période de conflit avec les travaux), elle retire les trains correspondants de la vente... c'est hélas la moins mauvaise solution pour les voyageurs, même si ce n'est pas satisfaisant et cela entraîne des pertes de recettes pour l'EF (que celle-ci subit... ce n'est pas un objectif !). On est fin janvier, les modifications que tu signales concernent le mois d'avril. Si une solution peut être trouvée d'ici mi-février, ce sera déjà pas mal.
Thor Navigator Wrote: Les choses changeront peut-être quand chaque acteur sera responsabilisé sur le plan économique, i.e. aura a subir les conséquences de ce mode de fonctionnement (les horaires qui bougent au-delà de M-4 pour les trains comportant des réservations par exemple, hors impondérables).
Thor Navigator Wrote:
Dans le système actuel, les textes français ne prévoient pas d'indemnisation des EF, en cas de sillons "précaires" ou pire de suppression tardive (d'autant que la déclinaison française de la directive 2001-14 laisse au GI jusqu'à J-15 pour le faire), pas plus qu'ils ne prévoient jusqu'à présent de bonus/malus en fonction de la qualité des sillons (temps de parcours, robustesse du montage, impact des LTV etc.)
Grenoble-Paris. Le train leader malgré lui
Le plus court chemin pour aller de Grenoble à Paris prend au minimum trois heures... autant que pour faire Marseille-Paris en TGV ! Ce temps de transport est dénoncé par de nombreux chefs d'entreprises qui font preuve d'imagination, et de détours, pour le réduire autant que possible.
Paris est une destination incontournable pour les chefs d'entreprise et leurs cadres supérieurs. Pour y aller depuis Grenoble, il n'y a guère que le train. Mais les déplacements sont curieusement tabous en entreprise: qui voyage et à quel prix sont secrets d'État.
Que ceux qui n'ont jamais pris un TGV au départ de Grenoble pour se rendre à Paris lèvent le doigt! La capitale est une destination incontournable pour les dirigeants et les cadres supérieurs grenoblois, que ce soit pour rejoindre leur siège social ou rencontrer prospects et clients. Mais au moment où la campagne "Stop bouchons" bat son plein, nous avons voulu savoir comment vous, chefs d'entreprise, vous vous y rendiez.
Pas plus rapide que le train
Premier constat, qui tombe sous le sens: entre l'avion, la voiture et le train, c'est ce dernier le plus rapide. Avec un trajet direct en trois heures, le TGV remporte la palme, loin devant la voiture (5h15, sans compter les arrêts éventuels) et l'avion, pour lequel il faut compter 4h30 du centre de Grenoble au centre de Paris, en passant par Saint-Exupéry et Roissy-Charles-de-Gaulle. Pour Jean-Pierre Gherardi, directeur de la communication de Schneider electric, «l'avion n'a aucun intérêt. Je fais deux à trois trajets par mois et je prends toujours le train. C'est plus rapide et plus pratique. Et j'ai une carte Grand voyageur SNCF, comme tous ceux dans l'entreprise qui font plus de six ou huit trajets par an.» Du côté de Kelkoo, comparateur de prix en ligne qui dispose de sa R & D à Grenoble, de son siège français à Paris et de son siège mondial à Londres, les trajets se font «toujours en train. On essaie de s'organiser pour réserver au moins deux semaines à l'avance et limiter les dépenses», affirme Astrid Canevet, la responsable communication. Mais dans les deux entreprises le constat est le même: pour restreindre les coûts, la consigne est d'éviter les déplacements et de favoriser les visioconférences.
Qui voyage et à quel prix ?
Autre point commun entre les deux multinationales, pourtant de secteur et de taille très éloignés: le budget consacré aux déplacements des cadres et dirigeants est tabou. Même fin de non-recevoir à la CCI de Grenoble. On veut bien parler de plan de déplacement entreprise, mais pas du nombre de trajets Grenoble-Paris effectués par le président et les élus, ni du coût engendré. Par contre, le président de la Chambre, Jean Vaylet, est prompt à dénoncer la lenteur de la liaison ferroviaire Grenoble-Lyon (lire ci-dessous). Et il n'est pas le seul. Robert Sorrel, dirigeant de Batimmo et ancien président de la CGPME Isère, dénonce «le tortillard qui se traîne. Grenoble ne bénéficie pas d'une liaison ferroviaire digne d'une capitale économique à l'ambition européenne. Quant à la desserte aérienne, n'en parlons même pas... Les horaires du TGV sont tellement peu pratiques pour faire un aller-retour dans la journée que bien souvent je prends le TGV à Saint-Exupéry, qui bénéficie de plus de dessertes. Et je suis obligé d'y aller en voiture, qui plus est en passant par Chambéry pour éviter les bouchons de l'agglomération. Ce qui, moi, Dauphinois, me fait trahir mes ancêtres!» Pour lui, le seul intérêt de prendre le train à Grenoble, c'est «la facilité de stationnement». Mêmes échos du côté de Thierry Uring, délégué général de l'Udimec. Il déplore la lenteur de la ligne Grenoble-Lyon, son manque de régularité et de fiabilité, les horaires trop limités du Grenoble-Paris pour qui veut cumuler réunions et rendez-vous sur une journée. «Je prends donc souvent le TGV à Saint-Exupéry, parce que je suis du bon côté de l'agglomération pour éviter les bouchons. Mais j'en connais qui le prennent à Valence ou Chambéry!»
L'avion, en dernier recours
Thierry Uring fait également partie de ceux qui prennent parfois le train non pas pour Paris Gare de Lyon, mais pour Massy, plus au sud. «C'est pratique pour pas mal d'entreprises high-tech ou pour ceux qui vont au CEA à Saclay.» Et l'option avion? «Le problème de l'avion, c'est qu'une fois qu'on est à Roissy, il y a encore du trajet, près d'une heure pour le centre de Paris, note Thierry Uring. Orly est déjà plus intéressant, selon où sont vos rendez-vous.» Les vols Grenoble-Paris sont plus fréquemment envisagés pour les voyageurs longue distance qui ne font alors qu'une escale dans la capitale. Mais là encore, pour attraper un vol depuis Grenoble, il faut aller jusqu'à l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry! À moins d'envisager, pour les plus pressés, un vol privé, via un avion-taxi, au départ de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs ou Bron. Il vous en coûtera tout de même de 2.000 à 3.000€ de l'heure...
«Un wagon réservé en priorité aux hommes d'affaires»
L'agence grenobloise Havas voyages by Carlson Wagonlit travel réalise 40% de son activité avec les PME-PMI de l'agglomération, principalement dans les secteurs de l'informatique et des micro-nanotechnologies. «Nous émettons des billets de train pour les cadres et commerciaux, constate Christine Dediot, directrice de l'agence. Ils utilisent généralement le tarif "pro" de la SNCF, qui permet une plus grande souplesse. Ce tarif donne également accès à la voiture nº1 que la SNCF réserve en priorité aux hommes d'affaires, avec journaux à disposition. Et c'est le premier wagon quand on arrive à Gare de Lyon.» Certains apprécient... Autre détail qui compte: les clients pro munis de la carte Grand voyageur ont accès à «des salons à Paris Gare de Lyon et à Lyon Part-Dieu avec connexion internet en wifi». Mais pourquoi faire appel à une agence pour réserver un simple billet de train? «L'objectif est de couvrir tous les besoins du voyageur d'affaires, pas seulement le billet. Nous offrons des services additionnels: limitation des budgets, gestion des notes de frais et reporting, transferts privés, réservations de salles de réunion et de restaurant,etc.»TÉMOIGNAGE
«Prendre le train à Chambéry»
Dans les dix propositions sur les déplacements faites par des acteurs économiques grenoblois, dont la CCI, la nº 4 porte sur le réseau ferroviaire. Que lui reprochez-vous ?
Quand vous prenez le TGV depuis Paris, sur les trois heures de trajet, la dernière entre Lyon et Grenoble est toujours énervante! Le train ne circule pas en vitesse rapide et cette portion cumule souvent des retards: la ligne est vétuste et le matériel obsolète.
Que souhaitez-vous pour améliorer cette liaison ?
Nous suivons de près le projet de la ligne Lyon-Turin: une partie pourrait aider à mieux desservir Grenoble, même si elle n'y passe pas. Le train pourrait au moins être en vitesse rapide entre Lyon et Saint-André-le-Gaz, ce qui ferait gagner 15 ou 20 minutes. Nous avons également essayé de jouer sur l'emplacement de la gare de Chambéry, qui s'avère être facile d'accès. Les Grenoblois finiront par aller prendre le TGV à Chambéry, comme certains le prennent déjà de Valence... Pour autant, nous ne mettons pas une croix définitive sur une liaison rapide sur toute la ligne entre Lyon et Grenoble.
Didier 74 Wrote:lejournaldesentreprises.com, 3 févrierGrenoble-Paris. Le train leader malgré lui
Le plus court chemin pour aller de Grenoble à Paris prend au minimum trois heures... autant que pour faire Marseille-Paris en TGV ! Ce temps de transport est dénoncé par de nombreux chefs d'entreprises qui font preuve d'imagination, et de détours, pour le réduire autant que possible.
Paris est une destination incontournable pour les chefs d'entreprise et leurs cadres supérieurs. Pour y aller depuis Grenoble, il n'y a guère que le train. Mais les déplacements sont curieusement tabous en entreprise: qui voyage et à quel prix sont secrets d'État.
Que ceux qui n'ont jamais pris un TGV au départ de Grenoble pour se rendre à Paris lèvent le doigt! La capitale est une destination incontournable pour les dirigeants et les cadres supérieurs grenoblois, que ce soit pour rejoindre leur siège social ou rencontrer prospects et clients. Mais au moment où la campagne "Stop bouchons" bat son plein, nous avons voulu savoir comment vous, chefs d'entreprise, vous vous y rendiez.
Pas plus rapide que le train
Premier constat, qui tombe sous le sens: entre l'avion, la voiture et le train, c'est ce dernier le plus rapide. Avec un trajet direct en trois heures, le TGV remporte la palme, loin devant la voiture (5h15, sans compter les arrêts éventuels) et l'avion, pour lequel il faut compter 4h30 du centre de Grenoble au centre de Paris, en passant par Saint-Exupéry et Roissy-Charles-de-Gaulle. Pour Jean-Pierre Gherardi, directeur de la communication de Schneider electric, «l'avion n'a aucun intérêt. Je fais deux à trois trajets par mois et je prends toujours le train. C'est plus rapide et plus pratique. Et j'ai une carte Grand voyageur SNCF, comme tous ceux dans l'entreprise qui font plus de six ou huit trajets par an.» Du côté de Kelkoo, comparateur de prix en ligne qui dispose de sa R & D à Grenoble, de son siège français à Paris et de son siège mondial à Londres, les trajets se font «toujours en train. On essaie de s'organiser pour réserver au moins deux semaines à l'avance et limiter les dépenses», affirme Astrid Canevet, la responsable communication. Mais dans les deux entreprises le constat est le même: pour restreindre les coûts, la consigne est d'éviter les déplacements et de favoriser les visioconférences.
Qui voyage et à quel prix ?
Autre point commun entre les deux multinationales, pourtant de secteur et de taille très éloignés: le budget consacré aux déplacements des cadres et dirigeants est tabou. Même fin de non-recevoir à la CCI de Grenoble. On veut bien parler de plan de déplacement entreprise, mais pas du nombre de trajets Grenoble-Paris effectués par le président et les élus, ni du coût engendré. Par contre, le président de la Chambre, Jean Vaylet, est prompt à dénoncer la lenteur de la liaison ferroviaire Grenoble-Lyon (lire ci-dessous). Et il n'est pas le seul. Robert Sorrel, dirigeant de Batimmo et ancien président de la CGPME Isère, dénonce «le tortillard qui se traîne. Grenoble ne bénéficie pas d'une liaison ferroviaire digne d'une capitale économique à l'ambition européenne. Quant à la desserte aérienne, n'en parlons même pas... Les horaires du TGV sont tellement peu pratiques pour faire un aller-retour dans la journée que bien souvent je prends le TGV à Saint-Exupéry, qui bénéficie de plus de dessertes. Et je suis obligé d'y aller en voiture, qui plus est en passant par Chambéry pour éviter les bouchons de l'agglomération. Ce qui, moi, Dauphinois, me fait trahir mes ancêtres!» Pour lui, le seul intérêt de prendre le train à Grenoble, c'est «la facilité de stationnement». Mêmes échos du côté de Thierry Uring, délégué général de l'Udimec. Il déplore la lenteur de la ligne Grenoble-Lyon, son manque de régularité et de fiabilité, les horaires trop limités du Grenoble-Paris pour qui veut cumuler réunions et rendez-vous sur une journée. «Je prends donc souvent le TGV à Saint-Exupéry, parce que je suis du bon côté de l'agglomération pour éviter les bouchons. Mais j'en connais qui le prennent à Valence ou Chambéry!»
L'avion, en dernier recours
Thierry Uring fait également partie de ceux qui prennent parfois le train non pas pour Paris Gare de Lyon, mais pour Massy, plus au sud. «C'est pratique pour pas mal d'entreprises high-tech ou pour ceux qui vont au CEA à Saclay.» Et l'option avion? «Le problème de l'avion, c'est qu'une fois qu'on est à Roissy, il y a encore du trajet, près d'une heure pour le centre de Paris, note Thierry Uring. Orly est déjà plus intéressant, selon où sont vos rendez-vous.» Les vols Grenoble-Paris sont plus fréquemment envisagés pour les voyageurs longue distance qui ne font alors qu'une escale dans la capitale. Mais là encore, pour attraper un vol depuis Grenoble, il faut aller jusqu'à l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry! À moins d'envisager, pour les plus pressés, un vol privé, via un avion-taxi, au départ de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs ou Bron. Il vous en coûtera tout de même de 2.000 à 3.000€ de l'heure...
«Un wagon réservé en priorité aux hommes d'affaires»
L'agence grenobloise Havas voyages by Carlson Wagonlit travel réalise 40% de son activité avec les PME-PMI de l'agglomération, principalement dans les secteurs de l'informatique et des micro-nanotechnologies. «Nous émettons des billets de train pour les cadres et commerciaux, constate Christine Dediot, directrice de l'agence. Ils utilisent généralement le tarif "pro" de la SNCF, qui permet une plus grande souplesse. Ce tarif donne également accès à la voiture nº1 que la SNCF réserve en priorité aux hommes d'affaires, avec journaux à disposition. Et c'est le premier wagon quand on arrive à Gare de Lyon.» Certains apprécient... Autre détail qui compte: les clients pro munis de la carte Grand voyageur ont accès à «des salons à Paris Gare de Lyon et à Lyon Part-Dieu avec connexion internet en wifi». Mais pourquoi faire appel à une agence pour réserver un simple billet de train? «L'objectif est de couvrir tous les besoins du voyageur d'affaires, pas seulement le billet. Nous offrons des services additionnels: limitation des budgets, gestion des notes de frais et reporting, transferts privés, réservations de salles de réunion et de restaurant,etc.»TÉMOIGNAGE
«Prendre le train à Chambéry»
Dans les dix propositions sur les déplacements faites par des acteurs économiques grenoblois, dont la CCI, la nº 4 porte sur le réseau ferroviaire. Que lui reprochez-vous ?
Quand vous prenez le TGV depuis Paris, sur les trois heures de trajet, la dernière entre Lyon et Grenoble est toujours énervante! Le train ne circule pas en vitesse rapide et cette portion cumule souvent des retards: la ligne est vétuste et le matériel obsolète.
Que souhaitez-vous pour améliorer cette liaison ?
Nous suivons de près le projet de la ligne Lyon-Turin: une partie pourrait aider à mieux desservir Grenoble, même si elle n'y passe pas. Le train pourrait au moins être en vitesse rapide entre Lyon et Saint-André-le-Gaz, ce qui ferait gagner 15 ou 20 minutes. Nous avons également essayé de jouer sur l'emplacement de la gare de Chambéry, qui s'avère être facile d'accès. Les Grenoblois finiront par aller prendre le TGV à Chambéry, comme certains le prennent déjà de Valence... Pour autant, nous ne mettons pas une croix définitive sur une liaison rapide sur toute la ligne entre Lyon et Grenoble.
Il me semble que Grenoble est correctement desservie.
Horaires des TGV Grenoble <> Paris
Au départ de Grenoble :
- du lundi au jeudi, 9 trains : 5h20, 6h23, 7h20, 8h23, 10h23, 12h23, 15h20, 17h20 et 19h20.
- le vendredi, 8 trains : 6h23, 7h20, 8h23, 10h23, 12h23, 15h20, 17h20 et 19h20.
- le samedi, 6 trains : 7h20, 8h23, 10h23, 12h23, 15h20 et 19h20.
- le dimanche, 6 trains : 10h23, 12h23, 15h20, 17h20, 19h20 et 21h20.
Au départ de Paris
- du lundi au jeudi, 9 trains : 6h41, 7h37, 9h37, 12h41, 15h37, 16h41, 17h37, 18h41 et 19h37.
- le vendredi, 9 trains : 7h37, 9h37, 12h41, 15h37, 16h41, 17h37, 18h41, 19h37 et 20h41.
- le samedi, 6 trains : 7h37, 9h37, 12h41, 15h37, 16h41 et 19h37.
- le dimanche, 8 trains : 7h37, 9h37, 12h41, 15h37, 16h41, 17h37, 19h37 et 20h41.
manucdv Wrote:
D'accord avec toi Didier
un tgv par h le matin vers Paris, un par h le soir vers Grenoble
(sont-ils au courant qu'il y'a un AR supplémentaire depuis décembre 2011 ?)
On imagine mal qu'il y'ait des besoins supplémentaires à court voire même moyen terme
parisse Wrote:manucdv Wrote:
D'accord avec toi Didier
un tgv par h le matin vers Paris, un par h le soir vers Grenoble
(sont-ils au courant qu'il y'a un AR supplémentaire depuis décembre 2011 ?)
ah bon? moi je compte 9 AR contre 9 avant décembre 2011 en jour ouvrable de base. Je n'ai pas compté les autres jours, mais sur les dessertes hors Paris déjà squelettiques, il y a une perte d'un AR par semaine sur Lille et un autre sur Nantes.On imagine mal qu'il y'ait des besoins supplémentaires à court voire même moyen terme
Je ne partage pas cet avis. Grenoble ne possède plus que 10 AR en trafic grandes lignes (9 TGV sur Paris et un IS). Paris est à peu près bien desservi (encore qu'on puisse discuter sur les trous de desserte de 3 h en mi-journée en particulier au départ de Paris), mais en-dehors c'est le désert (d'autant plus que le départ de l'IS pour Lille a été avancé à 4h26). Il me semble qu'un pole de l'importance de Grenoble devrait avoir plus de dessertes grandes lignes (pas nécessairement TGV). Sans aller jusqu'à espérer approcher celle de Strasbourg (comparable en aire urbaine), il y a quand même des progrès à espérer au-delà de la future desserte TGV vers Marseille/Montpellier.
parisse Wrote:je pense qu'il ne serait pas ridicule d'avoir un Grenoble-Lille et un Grenoble-Nantes quotidien a une heure raisonnable au depart/arrivee de Grenoble (par exemple a une heure sans depart/arrivee de Paris, en privilegiant les creux de desserte 3h) qui soient ouverts au trafic TER sur Grenoble-Lyon (je ne comprends toujours pas pourquoi les morceaux de desserte terminale des TGV ne sont pas plus ouverts au trafic non TGV alors que les TGV y ont beaucoup de place disponible, c'est une aberration au moins d'un point de vue ecologique), ainsi qu'a quelques trains classiques allant sur Dijon dont un prolonge vers Metz ou/et Reims. En effet les TER Grenoble-Lyon donnant des correspondances a la minute 4 a Lyon semblent ne plus etre assures en Corail mais par des rames dont le confort laisse a desirer lorsqu'on fait un trajet de 7 ou 8h (surtout quand on paye un billet 1ere classe pour un confort identique a la 2eme classe sur Lyon-Grenoble!).
Evidemment tout ca n'est surement pas dans la politique actuelle de la SNCF.
manucdv Wrote:
totalement d'accord avec toi pour le pb des tgv en parcours terminaux hors LGV interdite aux usagers avec un billet TER
Le pb est encore plus aigu pour les tgv tel que Paris-Chambéry-aix-les-bains-Annecy
parisse Wrote:Et ne concerne bien sur pas que le Sud-Est! Par exemple sur Paris-Metz-Luxembourg, le parcours terminal Metz-Luxembourg est sur un sillon qui *dépasse* un sillon TER (Nancy-)Metz-Luxembourg en gare de Thionville, alors qu'ils pourraient etre complémentaires (comme dans l'autre sens, autant pour la symétrie / minute 0...).
Jibrail Wrote:C'est pas faux, mais si ça tombe à une heure de pointe du trafic TER, ça peut être un peu le bordel avec les rames TGV qui ne sont pas conçues pour des entrées/descentes massives dans plusieurs gares successives avec des temps de stationnement courts... Déjà que les remplissages ou sorties des TGV sont relativement longs et pas évidents (bagages, couloirs étroits, embouteillage entre salles haute et basse à la sortie dans les duplex...), si on rajoute un flux de pendulaires qui ne sait pas où se caser, c'est pas ultra confortables pour tout le monde, en dehors des heures creuses s'entend.
pilfranc Wrote:Le plus grand problème qu'il y a entre Paris et Grenoble, c'est la ligne classique.C'est clair et net
FranckDerrien Wrote:Je connais mal l'offre TER Lyon Grenoble depuis le nouveau service, à certaines heures le TGV Grenoble Paris double-t-il des TER sur la ligne classique ?
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